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Demir SÖNMEZ - Page 8

  • Est-ce que quelqu'un est éveillé dans la communauté internationale ? Le Haut-Karabakh au bord d'une catastrophe humanitaire!

    I share with you the news about the latest developments in Artsakh by journalist Elen Muradyan

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    Is anyone awake in the international community? Nagorno Kharabakh is on the threshold of the humanitarian disaster!
     
    Nagorno-Karabakh is on the verge of a humanitarian crisis. Children there did not go to school today because there is no heating anymore: Baku cut off the gas supply of the 120,000 people living there.
     
    An entire nation has no access to the outside world for the third day because a group of Azerbaijani “environmentalists,” who are, obviously, far from “green,” have blocked the Lachin corridor, the only route connecting the territory with the outside world.  
     
    Azerbaijan considers Karabakh’s 120,000 residents as its own citizens and promises them the same rights as all its other citizens. What rights do other Azerbaijani citizens actually have? International organizations, like Human Rights Watch, Freedom House, Transparency International, Reporters Without Borders and many others regularly talk about Azerbaijanis’ “rights.” There’s no need to repeat them here.
     
    Azerbaijan continued to block the sole road connecting Karabakh to Armenia, ignoring appeals from the United States and the European Union.
     
    Natural gas supplies from Armenia to Karabakh, carried out through a pipeline passing through Azerbaijani-controlled territory, were also not restored. Baku denied responsibility for their disruption reported on Tuesday.
     
    “We don’t know how long this blockade will continue,” Ruben Vardanyan, the Karabakh state minister, said in a video address to the local population. “That is why we are introducing a saving regime for all, including the government.”
     
    In particular, Vardanyan said, ambulances, public buses and vehicles of security and emergency services will now have priority access to local fuel stations.
     
    Karabakh was already left without gas for nearly three weeks in March after an Azerbaijani-controlled section of the pipeline was knocked out by an apparent explosion. Armenian and Karabakh officials said at the time that the supply disruption was part of Baku’s efforts to force Karabakh’s ethnic Armenian residents to leave the disputed territory.
     
    Je partage avec vous les nouvelles sur les dernières
    nouvelles en Artsakh par la journaliste Elen Muradyan
     
    Le Haut-Karabakh est au bord d'une crise humanitaire. Les enfants n'y sont pas allés à l'école aujourd'hui car il n'y a plus de chauffage : Bakou a coupé l'alimentation en gaz des 120 000 personnes qui y vivaient.
     
    Une nation entière n'a pas accès au monde extérieur pour le troisième jour parce qu'un groupe d'"écologistes" azerbaïdjanais, qui sont, évidemment, loin d'être "verts", ont bloqué le couloir de Lachin, la seule route reliant le territoire au monde extérieur .
     
    L'Azerbaïdjan considère les 120 000 habitants du Karabakh comme ses propres citoyens et leur promet les mêmes droits que tous ses autres citoyens. Quels sont les droits des autres citoyens azerbaïdjanais ? Des organisations internationales comme Human Rights Watch, Freedom House, Transparency International, Reporters sans frontières et bien d'autres parlent régulièrement des « droits » des Azerbaïdjanais. Il n'est pas nécessaire de les répéter ici.
     
    L'Azerbaïdjan a continué de bloquer la seule route reliant le Karabakh à l'Arménie, ignorant les appels des États-Unis et de l'Union européenne.
     
    L'approvisionnement en gaz naturel de l'Arménie au Karabakh, effectué par un gazoduc traversant le territoire sous contrôle azerbaïdjanais, n'a pas non plus été rétabli. Bakou a nié la responsabilité de leur perturbation rapportée mardi.
     
    "Nous ne savons pas combien de temps ce blocus va durer", a déclaré Ruben Vardanyan, le ministre d'Etat du Karabakh, dans une allocution vidéo à la population locale. "C'est pourquoi nous introduisons un régime d'épargne pour tous, y compris le gouvernement. »
     
    En particulier, a déclaré Vardanyan, les ambulances, les bus publics et les véhicules des services de sécurité et d'urgence auront désormais un accès prioritaire aux stations-service locales.
     
    Le Karabakh s'est déjà retrouvé sans gaz pendant près de trois semaines en mars après qu'une section du gazoduc contrôlée par l'Azerbaïdjan a été assommée par une apparente explosion. Les responsables arméniens et du Karabakh ont déclaré à l'époque que la rupture d'approvisionnement faisait partie des efforts de Bakou pour forcer les résidents de souche arménienne du Karabakh à quitter le territoire contesté.
    journaliste Elen Muradyan /Erevan
  • Les Kurdes sont en colère contre les attaques de l'armée turque contre le Kurdistan

    Les Kurdes et leurs amis à Genève condamnent à l’agression militaire turque contre le Kurdistan

    Aujourd'hui, plus d'une centaine de Kurdes et leurs amis se sont rassemblés devant la poste du Mont-Blanc pour protester contre les attaques de l'armée turque au Kurdistan.

    Le peuple du Kurdistan a déclaré que ces attaques avaient été menées au su des États-Unis et de l'Union européenne, et que l'opinion publique mondiale restait silencieuse. 

    "Les Etats-Unis annoncent qu’il y a un risque élevé d’une action militaire turque contre les Kurdes syriens et le Kurdistan d’Irak dans les prochains jours.

    L’annonce a été faite par le consulat général des États-Unis à Erbil (Hewler), capitale du Kurdistan irakien".

    Dès l’heure qui a suivi l’attentat sanglant de l’avenue Istiklal à Istanbul du 13 novembre, les autorités turcs ont accusé les Kurdes syriens de l’avoir commandité dans les soucis de justifier une énième attaque visant le Rojava, même si l’attentat semble être le fruit d’une guerre de pouvoir au sein de l’AKP…

    Ils ont déclaré que les attaques des manifestants devaient être arrêtées immédiatement, sinon le peuple du Kurdistan continuerait les manifestations dans toute l'Europe, et que les frontières de la sécurité de l'Europe partaient du Rojava.

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    Communique de Presse de la Société Démocratique des Kurdes en Suisse 

    Stop à l’agression militaire turque contre le Kurdistan !

    Dans la nuit du 19 au 20 novembre, les avions de guerre turcs ont commencé à bombarder des hôpitaux, des écoles et d’autres cibles civiles dans la zone frontalière du nord de la Syrie. Plusieurs villages situés dans la région de Shehba qui abrite de nombreux déplacés d’Afrin, ainsi que dans les régions de Kobanê et de Dêrîk ont été particulièrement ciblés. Les avions de guerre turcs ont également visé un dépôt de blé dans la zone de Dahir al-Arab, près de Zirgan. Parallèlement, l’armée turque a bombardé des zones dans les monts Qandil et Asos au Sud-Kurdistan (nord de l’Irak). 

    L’attaque terroriste de Taksim, à Istanbul, le 13 novembre, a été planifiée et exécutée par le régime islamo-fasciste au pouvoir en Turquie pour fournir un prétexte à ces bombardements meurtriers. Avant même d’ouvrir une enquête, le régime turc a imputé cette attaque aux Unités de protection du peuple et des femmes du Rojava (YPG-YPJ) et au Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK). Bien que les Forces démocratiques syriennes (FDS) et le PKK aient vivement condamné l’attentat et démenti toute implication, le ministre turc de l’Intérieur, Süleyman Soylu, connu pour son hostilité féroce envers le peuple kurde, continue de prêcher ce mensonge au nom de l’État turc.

    Une fois de plus, l’État turc mène une campagne d’agression contre les Kurdes pour détourner l’attention des crises qui tourmentent la Turquie après deux décennies de règne sans partage de Recep Tayyip Erdogan et de l’AKP. Depuis le 17 avril, le régime d’Erdogan a attaqué à plusieurs reprises les positions des guérilleros kurdes dans le sud du Kurdistan, utilisant plus de 2 700 fois des armes chimiques interdites. Néanmoins, l’État turc n’a rien obtenu avec ces attaques, et les forces turques ont brûlé les corps de leurs propres soldats pour masquer l’ampleur de leurs pertes. Avec la récente attaque sous faux drapeau à Taksim, Erdogan et l’AKP-MHP espèrent détourner davantage l’attention de leur défaite au Sud-Kurdistan et justifier une opération de grande ampleur contre les Kurdes du Rojava.

    Le régime émietté d’Erdogan ne pourra rester au pouvoir que s’il parvient à vaincre la résistance historique du peuple kurde à son occupation néo-ottomane du Kurdistan. Avec l’attentat de Taksim, Erdogan espérait présenter la Turquie comme une victime du « terrorisme kurde » afin d’obtenir un feu vert pour une attaque contre le Rojava lors du sommet du G20 à Bali, et il semble y être parvenu, car le régime turc n’aurait pu mener ces attaques sans l’approbation de la Coalition internationale anti-EI, en particulier des États-Unis.

    Si la Coalition internationale est contre cette guerre illégale, alors ses membres doivent immédiatement prendre des mesures fortes par le biais de sanctions économiques, politiques, diplomatiques et juridiques pour forcer la Turquie à se conformer au droit international. Dans le cas contraire, ils porteront la responsabilité des conséquences du terrorisme d’État de la Turquie contre le peuple kurde et les autres peuples du nord et de l’est de la Syrie.

    Nous appelons donc les Nations unies, la Coalition internationale anti-EI, l’Union européenne, la France et les États-Unis à forcer leur partenaire à se conformer à ses obligations internationales et à mettre fin à ses agressions militaires contre le peuple kurde.

    Par ailleurs, nous appelons également les partis politiques, les élus de la confédération les organisations associatives et syndicales à réagir face à ces attaques turques.

    Société Démocratique des Kurdes en Suisse

    Email: cdkurds@gmail.com

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  • L'Azerbaïdjan et la Turquie visent l’anéantissement du premier État chrétien du monde

    L'Arménie menacée de disparition

    L'Azerbaïdjan et la Turquie visent l’anéantissement

    du premier État chrétien du monde

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    Dans la nuit du 12 au 13 septembre 2022, l’armée azerbaïdjanaise a lancé contre l’Arménie une attaque massive, appuyée par des forces d’infanterie, de l’artillerie lourde et des drones. Au cours de cette offensive, les troupes de Bakou ont commis de nombreuses atrocités, qu’elles ont filmées et répandues sur les réseaux sociaux. L’Azerbaïdjan turcophone, pétrodictature dirigée par la famille Aliyev depuis 1993, bénéficie du soutien de la Turquie de Recep Tayyip Erdogan, alors que la Russie, malgré ses engagements officiels, reste très timide dans son soutien à l’Arménie. Pris en tenaille entre ces deux puissants voisins autoritaires et musulmans, l’Arménie démocratique, premier État chrétien au monde, voit désormais sa survie même plus que jamais menacée. La Suisse peut aider l’Arménie sur plusieurs fronts.

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           © Sources d’Arménie, 2022 (d’après plusieurs sources)

    La carte de ci-dessus montre comment l’Azerbaïdjan, allié de la Turquie, cherche à créer une continuité territoriale jusqu’à la frontière turque par l’occupation du sud et des zones orientales de l’Arménie.

    Cette attaque de l’Azerbaïdjan contre l’Arménie est la nouvelle étape d’une fatale danse macabre dont l’objectif géopolitique d’étendre ses frontières jusqu’à la Turquie. Un premier pas fut, en 2020, la conquête violente du Haut-Karabagh, terre arménienne en territoire azéri. Le deuxième serait l’annexion du Sud et de l’Est du territoire internationalement reconnu de l’Arménie. La conclusion de ce mouvement expansionniste des stratèges de Bakou serait une continuité territoriale avec le Nakhitchevan, enclave azérie limitrophe de l’Arménie et au-delà la Turquie (cf. carte).

    Lors de cette offensive azérie, cinq femmes arméniennes (Anush Apetyan, Susanna Grigoryan, Alisa Melkonyan, Irina Gasparyan et Gayané Abgaryan) ont été violées et leurs corps démembrées par l’armée azérie, leur supplice filmé et largement diffusé sur les réseaux sociaux.

    Quelques jours plus tard, lors de son voyage officiel à Érévan du 17 au 19 septembre 2022, Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, déclarait : « Les fondateurs de notre État ont choisi la démocratie contre l’autoritarisme (…). De génération en génération, nous avons protégé et défendu ce choix. Aujourd’hui, des USA à l’Ukraine, à Taïwan et en Arménie, le monde fait face à un choix entre la démocratie et l’autoritarisme Nous devons une fois de plus choisir la démocratie. » Et aussi : « Nous condamnons fermement ces attaques, au nom du Congrès [américain], qui menacent la perspective d'un accord de paix (…).

    Dans le même temps, Mustafa Destici, le leader du Parti islamiste et nationaliste turc de la Grande Union, affirmait, à l’adresse des Arméniens, le 18 septembre 2022 : « Je vous rappelle que la nation turque a la capacité d’effacer l’Arménie de l’histoire et de la géographie et qu’elle est à la limite de sa patience ».

    L'Azerbaïdjan quant à lui n’a jamais recherché de paix négociée autour du conflit du Haut-Karabagh avec les Arméniens et n’a même jamais respecté aucun des cessez-le-feu convenus depuis 2000.Le régime dictatorial d’Ilham Aliyev n’a cessé en effet de mentir en renvoyant la responsabilité des échecs des négociations et des violations des cessez-le-feu sur d’autres, Arméniens ou médiateurs. Cela rappelle de façon sinistre les affirmations cyniques du gouvernement turc faites en 1915, selon qui il n’y avait pas de problème dans les provinces orientales de l’Empire ottoman, alors que les Turcs y massacraient dans le même temps un million et demi d’Arméniens. Aujourd’hui, c’est avec le même cynisme que l’on exige des Arméniens de « cesser les provocations ».

    Or, cette guerre contre l’Arménie est financée depuis la Suisse, en particulier grâce à l’achat de gaz et de pétrole azéris vendus par la SOCAR, la société nationale pétrolière et gazière du pays. La Suisse devrait exercer pleinement son rôle et son influence dans ce conflit en condamnant l’attaque de l’Azerbaïdjan contre l’Arménie, comme elle l’a fait lorsque la Russie a déclenché sa guerre contre l’Ukraine. Pourtant, Berne s’obstine à renvoyer dos à dos l’Azerbaïdjan et l’Arménie. Le Conseil fédéral, dans sa réponse récente à huit interventions parlementaires, appelle en effet « les parties à respecter le droit international, en particulier le droit humanitaire et les droits de l'homme, et à protéger la population civile et les personnes qui ne participent pas directement aux hostilités. » Le Conseil fédéral sait-il que c’est bien l’Arménie qui est la victime d’une attaque militaire dans ses régions orientales ? Quelle est selon lui la différence entre cette invasion et celle de l’Ukraine du 24 février dernier, lorsque le Conseil fédéral n’a pas hésité à condamner clairement l’agresseur ?

    La Suisse peut aussi aider l’Arménie et lui témoigner sa solidarité en reconnaissant enfin le génocide de 1915, ce qu’a fait le Conseil national mais pas le Conseil des États, et freiner sur son sol l’activité de la SOCAR, qui utilise la Suisse comme plateforme pour financer la guerre contre l’Arménie.

    Lâchée par la communauté internationale, l’Arménie, pays enclavé, fait face, seule, à deux armées puissantes et coordonnées, dont l’une est membre de l’OTAN, qui bénéficient de l’appui de milliers de combattants djihadistes. Cette nouvelle agression ne doit rien au hasard. Pour la Turquie et l’Azerbaïdjan, l’Arménie doit disparaître pour laisser la place à une nouvelle puissance panturque et islamiste, qui permettra à Erdogan et à ses successeurs à faire chanter l’Europe avec encore plus de succès.

    Si l'Europe et la Suisse restent indifférentes envers l'Arménie et continuent d'acheter du pétrole et du gaz à l'Azerbaïdjan, alors nous pourrions assister à l'achèvement de ce que la Turquie a commencé avec le génocide de 1915 : l'extermination complète des Arméniens sur ce qui reste de leur patrie historique.

    Association Suisse-Arménie (GSA)

    3000 Berne

    www.gsa.swiss

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