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  • « La vie au pied du Jet d’eau »

    Invitation à la Presse et Option publique à Genève

    Chères Mesdames, Chers Messieurs,

    L’Association Photography Geneva a le plaisir de vous inviter au vernissage de l’exposition :

    Le Mardi 1er avril 2025 à 17h30 à 20h00

    En face du Jet d’eau – Quai Gustave-Ador, Genève

    Nous serions honorés de votre présence pour découvrir cette exposition qui capture avec sensibilité et justesse la vie quotidienne et les instants précieux au pied du Jet d’eau, symbole emblématique de Genève.

    Le vernissage sera suivi d’un apéritif convivial, l’occasion d’échanger et de partager autour de l’œuvre du photographe.

    Cette exposition est organisée par l’Association Photography Geneva en collaboration avec les Services Industriels de Genève (SIG).

    Soutenu par : Fondation Armenia, Fondation Philanthropia, Loterie Romande, Commune de Plan-les-Ouates, Ville du Grand-Saconnex, Ville de Genève

    Nous espérons vivement vous y retrouver et partager ensemble ce moment de découverte et d’émotion.

    Avec nos salutations distinguées,

     L’Association Photography Geneva

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  • Démocratie en Turquie : « Tous ou aucun. Tout ou rien. Seul on ne peut se sauver. »

    Aujourd'hui, des centaines de Turcs et de leurs amis se sont réunis sur la Place des Nations Unies à Genève pour protester contre le régime dictatorial d'Erdoğan, en scandant des slogans et en chantant des chansons, afin de défendre la démocratie, la liberté, les droits de l'homme, la justice sociale, la paix sociale et la liberté pour tous les peuples, croyances et cultures.

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    **Le président de la République turque, Recep Tayyip Erdoğan, continue de semer la terreur contre les peuples de Turquie. **

    Récemment, il a fait arrêter le maire d'Istanbul, Ekrem İmamoğlu, sur la base de fausses accusations, puis l'a emprisonné après sa détention.

    Comme le sait l'opinion publique mondiale, le maire d'Istanbul, İmamoğlu, est le plus grand rival d'Erdoğan et le candidat le plus fort pour diriger la Turquie dans l'avenir.

    Depuis 2002, le président Erdoğan a fait arrêter des milliers d'opposants, de journalistes, d'intellectuels, d'écrivains et de défenseurs des droits de l'homme, les emprisonnant pendant de nombreuses années sans jugement ni défense.

    En particulier, après chaque élection locale, il a destitué les maires élus dans les régions et districts kurdes et a nommé des commissaires à leur place.

    Dans le système dictatorial du président Erdoğan, les élections ne signifient rien.

    Sois-vous vous agenouillez devant Recep Tayyip Erdoğan, soit vous êtes accusé d'être un terroriste ou un traître à la patrie et vous êtes condamné à vivre en prison.

    Erdoğan est au pouvoir depuis 23 ans et continue d'utiliser toutes sortes de méthodes immorales pour ne pas quitter ce pouvoir.

    Les droits de l'homme, l'État de droit, la justice sociale et la démocratie sont foulés aux pieds dans ce régime dictatorial où la Turquie est gouvernée par un homme unique, tandis que le pays est en proie à la faim, à la pauvreté, au chômage, à la corruption, aux pots-de-vin et à une crise économique.

    Toutes les forces d'opposition, les partis, les syndicats, les institutions, les médias et les journalistes sont sous la menace de fermeture et de persécution de leurs dirigeants.

    Des centaines de maires élus, de dirigeants de partis, d'anciens et de nouveaux députés, de journalistes, d'intellectuels et de syndicalistes sont détenus en prison comme des otages depuis des années.

    Depuis une semaine, des millions de personnes dans les rues de Turquie luttent pour la démocratie, les droits de l'homme, l'État de droit, la justice, une vie digne et la liberté de vivre.

    La seule issue à ce régime dictatorial en Turquie est une lutte unifiée des peuples, des croyances et des cultures vivant en Turquie.

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    Discours au nom des participants

    Chers participants,

    Nous sommes réunis ici aujourd’hui pour élever nos voix face aux récents événements en Turquie. Ces développements nous préoccupent profondément. Notre objectif n’est pas de défendre un parti politique en particulier, mais de défendre les valeurs fondamentales des citoyens turcs : la démocratie, la justice et les droits humains.

    L'arrestation du maire d'Istanbul Ekrem İmamoğlu et d'une centaine d'autres personnes mercredi dernier est la dernière d'une série d'arrestations et de condamnations à des peines de prison visant les voix de l'opposition ces dernières années. Ces récentes arrestations démontrent une fois de plus que la démocratie et l’État de droit sont gravement menacés dans notre pays. Les accusations portées contre lui semblent davantage relever d’une revanche politique que d’une véritable procédure judiciaire, une conviction largement partagée par de nombreux citoyens en Turquie et à travers le monde. Cet événement ne concerne pas uniquement une personne, mais constitue une attaque directe contre la volonté populaire et l’avenir du système démocratique.

    Ces derniers jours, nous assistons à une pression croissante sur la démocratie, non seulement dans le domaine politique, mais aussi dans les rues. L'usage de gaz lacrymogènes, de balles en caoutchouc et les interventions violentes contre les manifestations pacifiques des étudiants attestent la répression violente de la liberté d’expression. Les jeunes qui cherchent à faire entendre leur voix en exerçant leur droit constitutionnel sont battus, arrêtés et réduits au silence.

    Ces interventions portent atteinte non seulement aux droits humains, mais aussi à l'économie du pays. La fermeture des routes dans les grandes villes, l'interruption de la vie quotidienne des citoyens, les personnes incapables de se rendre à leur travail et l'arrêt du commerce ont gravement affecté l'économie turque ; la bourse et la lire ont chuté, et le pays s'est appauvri en une journée, sous les yeux de tous. Cet environnement de chaos menace non seulement la sécurité et le bien-être de ce jour, mais aussi de demain.

    La démocratie ne se résume pas au simple fait d’aller voter. Elle repose sur le respect de la volonté du peuple, sur un système où les élus ne sont pas arbitrairement écartés de leurs fonctions et où l’État de droit s’applique de manière égale à tous. Or, les développements récents en Turquie nous montrent encore une fois que la justice est appliquée de manière sélective, sapant ainsi la confiance dans nos institutions.

    Comme l’a dit Bertolt Brecht : « Tous ou aucun. Tout ou rien. Seul on ne peut se sauver.» Aujourd’hui, nous ne parlons pas seulement pour une seule personne, mais pour nous tous, pour toute la Turquie. Parce que la justice n’est pas un enjeu individuel, mais un pilier fondamental du destin d’un peuple. La loi ne peut pas servir des intérêts particuliers, elle doit être appliquée selon des principes universels et objectifs.

    Nous, citoyens Turcs vivant à l’étranger, ne pouvons rester silencieux face à l’érosion de la démocratie et de l’État de droit en Turquie. Il est de notre devoir de défendre les valeurs démocratiques, les droits humains et la justice pour un avenir meilleur de notre pays. Notre appel aux autorités est clair : rétablissez la justice, garantissez l’État de droit et respectez la volonté du peuple.

    Nous continuerons à nous battre pour la démocratie, la justice et les libertés en Turquie. Et n'oublions pas que l'heure la plus sombre est celle qui précède le lever du jour. Nous ne perdons pas espoir. Unis et solidaires, nous continuerons à défendre la démocratie et les droits humains.

    Merci

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  • Célébration de Newroz, Nouvel An Kurde au Palais Eynard

    Le Conseil Administratif de la Ville de Genève avec l’Association pour les Droits Humains au Kurdistan - Genève (KMMK-G) en présence de Maire de Genève, Mme Christina Kitsos, les représentants de la communauté kurde et les peuples célébrant Newroz ainsi que les délégués de l’ONU, et acteurs de Genève internationale, ont célébré le Nouvel An 2725 Kurdes le Newroz!

    L'événement organisé par la Ville de Genève, a réuni un grand nombre d'organisations kurdes et de leurs amis résidant à Genève. Cet événement nous permet de mieux comprendre pourquoi Genève est reconnue comme un véritable centre mondial de la paix et des droits humains.

    Le fait que plus de 200 communautés de peuples différents vivent en harmonie à Genève est la preuve incontestable que cette ville incarne les principes de paix, de tolérance et de respect mutuel.

    Dans un monde où certains pays ont des populations ne dépassant pas les dizaines de milliers, il est difficile de comprendre pourquoi un peuple de 35 à 40 millions de personnes, tel que le peuple kurde, ne dispose toujours pas de son propre État. Quels sont les arguments qui peuvent justifier cette situation ?

    Le fait que la Ville de Genève ait affiché les drapeaux de la Suisse, du Kurdistan et de Genève sur son panneau de bienvenue doit être perçu comme un geste respectueux et significatif, témoignant de la solidarité et du soutien de la Ville  de Genève, ainsi que du maire Christina Kitsos, à l'égard du peuple kurde.

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    Discours de  Monsieur Taimoor Aliassi, président de l’Association pour les Droits Humains au Kurdistan - Genève (KMMK-G)

    Bonsoir,
    Bienvenue à toutes et à tous !

    Madame le Maire,

    Chères invitées, délégués, amies et camarades,

    Permettez-moi, tout d’abord, au nom de l’Association pour les Droits Humains au Kurdistan – Genève, d’exprimer ma gratitude aux membres du Conseil administratif de la Ville de Genève ainsi qu’à notre amie, Madame Christina Kitsos, Maire de Genève, pour nous offrir cet espace majestueux – le Palais Eynard – afin de célébrer ensemble Newroz, le Nouvel An kurde 2725 !

    Cet espace est peut-être le seul au monde où nous, Kurdes des quatre parties du Kurdistan – d’Iran, de Turquie, de Syrie et d’Irak – pouvons-nous réunir et célébrer Newroz, avec vous, sans crainte de représailles.

    Au Kurdistan, Newroz n’est pas seulement un événement culturel ; c’est aussi un symbole de résistance, de lutte du peuple kurde pour la liberté et de combat contre les tyrans, les oppresseurs et le radicalisme.

    Newroz est aussi un facteur fédérateur des peuples de la région, notamment entre les Kurdes, les Perses, les Afghans et les Tadjiks.

    Nous sommes heureux de vous retrouver ici pour partager ces moments de fête et de célébration, autour d’un buffet et de la musique kurde !

    Avant de passer la parole à notre Maire, I would like also to welcome the honorable delegates, colleagues of the United Nations and our colleagues from Internationals NGOs and from Geneva.

    You are welcome to Newroz, the Kurdish new year 2725 celebrations.

    A présent, Madame le Maire, la parole est à vous !

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    Discours de Christina Kitsos, Maire de la Ville de Genève

    Monsieur le Président,

    Mesdames et Messieurs les représentantes et représentants de l’ONU,

    Mesdames et Messieurs les représentantes et représentants du Haut-Commissariat aux Droits humains,

    Mesdames et Messieurs les représentantes et représentants des communautés Kurdes, Perses et Afghanes de Genève,

    Mesdames et Messieurs les conseillères et conseillers municipaux,

    Excellences, Mesdames et Messieurs,

    C’est un honneur et un plaisir de vous accueillir au nom des autorités de la Ville de Genève au Palais Anna et Jean-Gabriel Eynard.

    Nous célébrons ce soir Newroz, le Nouvel An kurde, fête du printemps, mais surtout fête d’émancipation.

    Dans la tradition kurde, Newroz commémore le courage d’un peuple qui, sous l’étendard du légendaire forgeron Kawa, s’est soulevé contre la tyrannie pour retrouver sa liberté. Ce récit fondateur est d'une actualité brûlante et nous rappelle l’importance de la résistance à l’oppression et de la lutte contre toutes les formes d’injustice.

    Le destin de cet humble artisan devenu symbole de libération, incarne une vérité qui traverse les âges: l’émancipation est toujours le fruit d'une mobilisation collective et déterminée, d’une révolte face à l’inacceptable. Ce courage, cette soif de liberté et de dignité, nous interpellent alors même que près de 300 millions de personnes à travers le monde célèbrent Newroz, un événement qui dépasse les clivages religieux et ethniques.

    Genève, Ville-monde, berceau du droit humanitaire international et du multilatéralisme aujourd’hui mis à mal, se sent profondément liée à ce combat universel pour la liberté et les droits humains.

    Célébrer Newroz, c’est rendre hommage à cet esprit résolu et inébranlable, pour rappeler au monde que chaque combat pour la justice mérite notre soutien et notre solidarité.

    C’est aussi rendre hommage à celles et ceux qui, par leur lutte, nous nous montrent l’exemple d’une résistance ferme face aux tyrannies et nous enseignent le sens profond de la liberté et de la dignité humaine.

    J’aimerais souligne l’engagement exemplaires des femmes kurdes et leur combat acharné pour être vue, entendue et pour vivre en tant que femmes libres dans un monde où les valeurs féministes sont attaquées massivement.

    Newroz aujourd’hui nous permet de réaffirmer qu’il n’y aura pas de paix dans la région tant que le peuple kurde n’aura pas recouvré ses droits.

    Comme le disait Victor Hugo : « Ceux qui luttent sont ceux qui vivent. »

    Vive Newroz !

    Vive la solidarité entre les peuples !

    Je remercie les artistes qui agrémentent cette soirée de leurs talents.

    Merci également au traiteur qui va nous régaler de spécialités kurdes tout à l’heure.

    Et belle suite de soirée à toutes et à tous.

    Palais Eynard, 18 mars 2025, 19h

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