Une centaine de manifestants kurdes en Suisse se sont rassemblés devant le Palais des Nations Unies a Genève ce samedi pour protester contre les attaques des Gardiens de la Révolution iraniens sur le ville d’Erbil, la capitale de la région autonome du Kurdistan d’Irak. Ces attaques incessantes perpétuées par le régime iranien contre la région du Kurdistan et contre le peuple kurde dans son ensemble entrainent la perte de vies innocentes, notamment celles des femmes et des enfants.
Les manifestants ont voulu faire entendre leurs voix contre les attaques incessantes de la Turquie d'Erdogan également sur les régions kurdes en Syrie et en Irak.
Les images choquantes des victimes civiles et l'ampleur de la destruction de ces bombardements exposées par les manifestants avaient pour but de faire rompre le silence de la communauté internationale et des instances internationales en particulier les Nations Unies et l'union européenne.
À l’opinion publique estimée, aux défenseurs de la liberté et aux gouvernements démocratiques du monde entier, nous exprimons notre plus ferme condamnation de l’odieuse attaque terroriste menée par les Gardiens de la révolution iranienne contre la ville d’Erbil, la capitale de la région autonome du Kurdistan d’Irak. Il s’agit d’un acte constituant une violation flagrante de la souveraineté de la région autonome du Kurdistan et de l'intégrité territoriale de l'Irak fédéral. Cette attaque s’inscrit dans une série de transgressions continues consécutives commises par le régime iranien.
Ces attaques incessantes perpétuées par le régime iranien contre la région du Kurdistan et contre le mouvement kurde dans son ensemble, entrainent la perte de vies innocentes, notamment des femmes et des enfants. Ces actes répréhensibles constituent des crimes contre l’humanité et une grave menace à la souveraineté territoriale de cette région autonome et celle de l’Irak. Prendre délibérément pour cible des civils ne peut être qualifié que d’acte terroriste violant les conventions et lois internationales relatives aux droits de l’Homme.
Il est aussi important de rappeler, le régime iranien n’a jamais hésité à opprimer les Kurdes vivant même dans ses propres frontière politiques dans une impunité absolue. Les kurdes de cette partie du Kurdistan aussi appelé communément le Kurdistan d’Iran, font face à des arrestations de masse basées sur des accusations sans fondement. Par ailleurs, Kurdistan occidental aussi, appelé par la communauté internationale, le Kurdistan syrien, n’est pas à l’abri des barbaries du « régime des mollahs » qui à travers son soutien aux groupes extrémistes, porte la responsabilité de diverses injustices et oppressions sous différentes formes.
Le silence et l'inaction de la communauté internationale n’ont fait qu’encourager davantage le régime à intensifier ses actes d’agression, comme en témoignent la récente série d’attaques sur la ville d’Erbil au cours de laquelle un père de famille et sa fille de onze mois ont été tués. Au nom du peuple kurde opprimé, la Confédération de la Diaspora du Kurdistan appelle la communauté internationale, les Nations Unies et les nations démocratiques non seulement à publier des déclarations, mais aussi à prendre des mesures concrètes pour mettre fin à l’effusion de sang perpétrée par le « régime des mollahs ».
Trop, c’est trop. Il est plus temps que le gouvernement fédéral irakien réagisse à ces violations de de sa souveraineté territoriale. Il est plus que temps pour le gouvernement fédéral de remplir ses obligations constitutionnelles et de faire valoir le droit international afin de condamner avec véhémence ces crimes plutôt que de garder le silence.
Trop, c’est trop. Il est plus que temps que la communauté et les instances internationales de réagir afin d’arrêter ces crimes contre les Kurdes sinon le sang versé de nos enfants, de nos femmes, de nos père famille, de nos jeunes dans diverses régions du Kurdistan serait une tache indélébile sur la conscience collective de l’humanité.
De notre côté, nos les Kurdes de partout, malgré l’adversité à laquelle nous sommes confrontés, nous affirmons notre détermination sans faille et il n’est pas question de succomber à l’oppression. Notre résilience perdurera.
Alors que nous traversons ces temps difficiles, nous proclamons : « Vive le Kurdistan, vive la liberté et gloire aux Kurdes ».