Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Demir SÖNMEZ - Page 210

  • L’amour réprimé : leur lutte ne cessera jamais!

    « A vous qui êtes lesbiennes, gays, bisexuel-le-s, ou transgenres, laissez-moi vous dire : vous n’êtes pas seuls. Toute attaque contre vous est une attaque contre les valeurs universelles ». La déclaration fracassante de Ban ki-moon le 23 mars 2012 rappelle que tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. 

     
    Ce droit fondamental inscrit dans l’article 1er de la Déclaration universelle des droits de l’Homme est repris dans les Constitutions des Etats du monde entier. Pourtant, pas un jour ne passe sans qu’un être humain ne soit discriminé, molesté, emprisonné voire assassiné en raison de son orientation sexuelle.
     
    Dans 77 pays, les personnes LGBT (lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres) s’exposent à la prison, la torture ou aux travaux forcés. Dans 10 de ces Etats, elles risquent même la peine de mort.  
     
    Emprisonner des êtres humains pour leur orientation sexuelle est une violation inadmissible de leur dignité et une ingérence intolérable dans leur vie privée.
     
    Pourtant, l’homophobie est présente partout, de manière insidieuse, comme l’a tristement révélé le débat autour du « Mariage pour tous » en France en 2013.
     
    En Afrique, 37 pays pénalisent toujours l’homosexualité. La répression s’est aggravée au Nigeria, en Ouganda et en Russie ces derniers mois.
     
    Au Cameroun, des dizaines de personnes se trouvent actuellement en prison pour  délit  d’homosexualité. Un climat homophobe qui a coûté la vie en 2013 à Eric Lembembe et Roger Mbede.
     
    En leur mémoire, la lutte ne cessera jamais.

    "Saskia Ditisheim" l'amour réprimé-2-6.jpg

     l'amour réprimé-.jpg

     l'amour réprimé-2-5.jpg

     l'amour réprimé-2-17.jpg

     l'amour réprimé-2-13.jpg

     

    LGBT : l’amour réprimé - FIFDH

     

    Lundi 10 mars, 19h30

     

    Auditorium Arditi

     

    Intervention de Madame Sandrine Salerno

    Maire de Genève

     

    Monsieur l’ancien Ministre de la Justice, 

    Madame la Présidente d’Avocats Sans Frontières Suisse,

    Madame Nkom,

    Monsieur  le Directeur général,

    Excellences,

    Mesdames et Messieurs,


    En tant que Maire de la Ville Genève, c’est un grand plaisir et un immense honneur pour moi que d’ouvrir cette soirée en hommage aux défenseuses et défenseurs des droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transidentitaires, intersexes et queer, en présence notamment de Maître Alice Nkom et de Monsieur Robert Badinter.

    Monsieur Badinter, vous êtes, comme ancien ministre de la Justice, à l’origine de la suppression de la peine de mort en France. On sait moins que l’on vous doit aussi la dépénalisation de l’homosexualité dans votre pays.

    Vous disiez, M. Badinter, dans un discours devenu célèbre prononcé en 1981 devant l’Assemblée Nationale, que « cette discrimination et cette répression sont incompatibles avec les principes d'un grand pays de liberté. » Au-delà de votre action en France, vous vous êtes engagé pour une « dépénalisation universelle de l'homosexualité ». Inspiré par Victor Hugo, vous affirmiez ainsi en 2009 que « la répression de l’homosexualité est le signe permanent et universelle de la barbarie humaine. » Vous appeliez également les pays européens à l’accueil des femmes et des hommes persécuté-e-s en raison de leur homosexualité. Car, si de nombreux progrès ont été accomplis ces dernières décennies pour le respect des droits fondamentaux des personnes LGBT, la situation est encore très préoccupante dans de nombreux pays.

    Le rapport sur l’homophobie d’Etat de l’ILGA, l'association internationale des gays et des lesbiennes, présenté ici-même à Genève l’année dernière, nous rappelle ainsi que 78 pays à travers le monde considèrent toujours que l’homosexualité est illégale et que, dans sept d'entre eux, les relations homosexuelles entre adultes consentants sont passibles de la peine de mort. Le rapport 2014, attendu pour mai prochain, devrait également montrer une situation très contrastée. Si des progrès existent partout, - à ce jour, 18 pays ont ainsi légalisé le mariage pour les couples de même sexe -, de nombreux pays ont récemment durci leur législation réprimant l'homosexualité.

    La Russie, qui a pourtant légalisé l'homosexualité en 1992, ne cesse depuis de restreindre les droits des personnes LGBT.

    L'Ouganda vient de promulguer une loi rendant passible de la prison à vie les personnes qui ont des relations sexuelles avec des adultes de même sexe. Les personnes qui les aident ou les protègent risquent, elles, 7 ans d'emprisonnement. Cette nouvelle loi a ouvert la porte à une véritable chasse à l'homme qui a débuté avec la publication par la presse du portrait de 200 homosexuel-le-s présumé-e-s.

    Le Nigeria vient lui aussi de durcir sa législation et il suffit à présent que deux personnes de même sexe refusent de cacher leur relation pour qu'elles encourent 10 ans de prison.

    Dans plusieurs pays, de telles lois sont à l’étude et seraient probablement déjà en vigueur sans la pression internationale.

    Le film que nous allons voir ce soir, en avant-première mondiale, nous ramène à cette triste réalité. Mais, il est également porteur d'espoir. Il montre en effet que, partout dans le monde, des hommes et des femmes s’élèvent pour dénoncer cette injustice, cette répression inqualifiable, en négation totale des valeurs portées par la Déclaration universelle des droits de l'Homme et des traités internationaux, pourtant ratifiés par la plupart des pays concernés.

    Sur le terrain comme dans les plus hautes instances onusiennes, la résistance s’organise, se fédère, s’institutionnalise. Même si de nombreux obstacles subsistent, le projet de dépénalisation universelle de l'homosexualité fait son chemin, porté par quelques pays pionniers, comme la France ou l'Afrique du Sud, premier pays au monde à inscrire, dès 1994, l’interdiction de toute discrimination en raison de l’orientation sexuelle dans sa constitution – une exception sur le continent africain.

    La Ville de Genève est fière de contribuer à ce combat en soutenant le travail d’Avocat Sans Frontière Suisse au Cameroun, à travers son programme de coopération mené par la Délégation Genève Ville Solidaire. Je salue d’ailleurs ici le courage et la détermination de Me Alice Nkom. Vous étiez, Madame, la première femme à prêter serment d’avocat au Cameroun en 1971. Vous êtes, avec votre collègue Me Michel Togué, l’une des rares à défendre les personnes accusées d'homosexualité.

    Je remercie également Me Saskia Ditisheim, présidente d'ASF Suisse, qui plaide au côté de ses collègues dans ce climat si difficile, faisant fi des insultes et des menaces de mort.

    La Délégation Genève Ville Solidaire soutient également le Service international des droits de l’homme et la Commission internationale des juristes dans leurs actions pour le respect des droits fondamentaux des personnes LGBT dans différentes régions du monde. Enfin, la Ville de Genève s’associe au Prix Martin Ennals qui récompense l’engagement pour les droits humains dans le monde. En 2011, ce prix était remis à l'ougandaise Kasha Nabagesera qui lutte au péril de sa vie pour les droits des personnes LGBTIQ dans son pays et qui fait partie de la liste des 200 personnes récemment exposées dans la presse.

    L’engagement international de la Ville de Genève fait écho à celui entrepris sur son propre territoire. La lutte contre les discriminations liées à l’orientation sexuelle ou à l’identité de genre est portée avec conviction par le Conseil administratif de la Ville de Genève depuis 2007. Elle est également portée par le Conseil municipal de la Ville qui a accepté, en 2012, la création d’un poste de chargé des questions LGBT au sein de l’administration municipale. Une première en Suisse.

    Dans un discours historique devant les Nations Unies, la secrétaire d’état étasunienne Hillary Clinton appelait à se placer « du bon côté de l'histoire ». Je suis fière de pouvoir affirmer que la Ville de Genève a su le faire et je fais le vœu que, année après année, de plus en plus d’Etats et de Villes à travers le monde, rejoignent ce mouvement universel de progrès.

    Pour terminer, je voudrais rappeler ces célèbres mots du Mahatma Ghandhi : « D’abord, ils vous ignorent. Ensuite, ils se moquent de vous. Puis ils vous attaquent. Et, alors, vous gagnez ! »

    Je vous remercie de votre attention et vous souhaite une très belle soirée.

  • Journée internationale de lutte des femmes pour leurs droits : Histoire, lutte, fête, sport

    À l’occasion de la journée international de lutte des femmes pour leurs droits, les syndicats, les parties politiques et association ont organisé un manifestation qui à débuté au de la place mont blanc en traversant les paquis pour ensuite arrivé à la place de la fusterie, pour un salaire minimum de 4000 Frs. 

    8 mars-6186.jpg

    8 mars-6211.jpg

    8 mars-6238.jpg

    8 mars-6261.jpg

    8 mars-6264.jpg

    8 mars-6279.jpg

    8 mars-6296.jpg

    8 mars-6305.jpg

    8 mars-6314.jpg

    8 mars-6315.jpg

    8 mars-6316.jpg

    8 mars-1018977.jpg

    8 mars-6322.jpg

    8 mars-6331.jpg


    8 mars-6334.jpg

    8 mars-6339.jpg

    8 mars-6343.jpg

    8 mars-6349.jpg

    8 mars-6366.jpg

    8 mars-6376.jpg

    8 mars-6389.jpg

    8 mars-6402.jpg

    8 mars-6407.jpg

    8 mars-6416.jpg

    8 mars-6424.jpg

    8 mars-6430.jpg

    8 mars-6434.jpg

    8 mars-6453.jpg

    8 mars-6459.jpg

    8 mars-6461.jpg

    8 mars-6472.jpg

    8 mars-6477.jpg

    8 mars-6494.jpg

    8 mars-6537.jpg

    8 mars-6545.jpg

    8 mars-6553.jpg

    8 mars-1018915.jpg

    8 mars-1018927.jpg

    8 mars-1018987.jpg

    8 mars-1018996.jpg

     

    Aujourd'hui, à l'occasion de la journée des femmes, la ville de Genève a organisé 2 événements:

    Le premier événements est une expositions "le 500 ans au quotidien, histoire de femmes", à la bibliothèques de Genève.

    Avec la présence de Madame Sandrine Salerno, La Maire ville de Genève, Monsieur Sami Kanaan.

     

    8 mars-5877.jpg

    8 mars-5878.jpg

    8 mars-5886.jpg

    8 mars-5887.jpg

    8 mars-5893.jpg

    8 mars-5894.jpg

    8 mars-5897.jpg

    8 mars-5906.jpg

    8 mars-5911.jpg

    8 mars-5913.jpg

    8 mars-5918.jpg

    8 mars-5922.jpg

    8 mars-5925.jpg

    8 mars-5927.jpg

    8 mars-5932.jpg

    8 mars-5941.jpg

    8 mars-5943.jpg

    8 mars-5948.jpg

    8 mars-5962.jpg

    8 mars-5972.jpg

    8 mars-5982.jpg

    8 mars-6002.jpg

    8 mars-6007.jpg

    8 mars-6024.jpg

    8 mars-6048.jpg

    Le deuxième événements est " les femmes et les sports", au skatepark de plain- palais, avec des démonstrations sportives et initiations: skate, roller, bmx, pour les enfants et les femmes. Et des animations artistiques et musicales avec des graffeuses, danseuses chanteuse et djette et la présence de Sandrine Salerno, Esther Alder, Sami Kannan.

     

    skatepark-6053.jpg

    skatepark-6058.jpg

    skatepark-6075.jpg

    skatepark-6099.jpg

    skatepark-6109.jpg

    skatepark-6151.jpg

    skatepark-1019012.jpg

    skatepark-1019016.jpg

    skatepark-1019018.jpg

     

    Pour l’occasion de la journée international de la femme, les bains des Pâquis ont organisé la troisième édition de leur carnaval, les enfants déguisé, de la music le tous en un cortège à l’intérieur des bains des pâquis, puis l’ouverture du carnaval à débuté avec l’incinération du bonhomme d’hiver par le comité des bains et M, Sami Kanaan Conseiller d’administratif  qui ont suivi feux d’artifice.

    paquis-6707.jpg

    paquis-6670.jpg

    paquis-6673.jpg

    paquis-6678.jpg

    paquis-6689.jpg

    paquis-6721.jpg

    paquis-6771.jpg

    paquis-6795.jpg

    paquis-6800.jpg

    paquis-6836.jpg

    paquis-6854.jpg

    paquis-6904.jpg

    paquis-6984.jpg

    paquis-7015.jpg

    paquis-7020.jpg

    paquis-7056.jpg

    paquis-6964.jpg




  • Festival des Films des Droits de l'Homme dédié à Mandela

     

    12ème Festival du Film et Forum International sur les droit d'humain cérémonie d'ouverture ont eu lieux le 7 mars 2014 , salle Victoria Hall à Genève.

    Cette soirée a été accompagnée par la présence de Mme Navi Pillay, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme, M. Christophe GUILHOU, Directeur de la Paix, de la démocratie et droit de l’homme,Organisation Internationale de la Francophonie, Monsieur Claude Wild, Ambassadeur, Chef de la Division Sécurité humaine du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), Mme. ANNE Emery – TORRACINTA, Conseillère d’Etat Chargée du département de l’instruction publique, de la Culture et du sport (DIP) et Mme. Sandrine Salerno, Maire de la Ville de Genève ou encore M. Sami Kanaan, Conseiller administratif de la Ville de Genève, Département de la culture et du sport,Madame Liliane Maury Pasquier. Conseillère aux Etats, Mme. Maria Bernasconi Conseillère nationale, les député-e-s du Grand Conseil Canton de Genève et les conseillers Municipaux Ville de Genève.

    Ainsi que les membres du Jury international et  Salle Victoria Hall se fut une journée historique plus mille personnes chères et chers amis des droits humains ont participé à la soirée du 12ème Festival du Film et Forum International sur les droit d'humain cérémonie d'ouverture pour salué au nom de la Liberté M. Nelson MANDELA.

    FIFDH-5374.jpg

    FIFDH-5380.jpg

    FIFDH-5390.jpg

    FIFDH-5398.jpg

     

    COMMUNIQUÉ DE PRESSE

    12e édition du Festival du Film et Forum International sur les Droits Humains (FIFDH)
    Septième Art et Droits Humains : Une tribune libre face à l’ONU
     
    Année après année le Forum International et le 7ème Art se conjuguent pour promouvoir la dignité humaine et dénoncer les violations des droits de la personne partout où elles ont lieu. Cette édition est dédiée à Ales Bialiatski, défenseur des droits humains du Bélarus, emprisonné, et à Sombath Somphone, défenseur des droits humains laotien, porté disparu.

    Des symboles de résistance

    Faisant face au Conseil des droits de l’Homme de l'ONU, le Festival du Film et Forum International sur les Droits Humains alerte la communauté internationale afin qu'elle intervienne partout où les violations se perpétuent. Ce combat n'est pas vain, plusieurs exemples le montrent: en Tunisie, le peuple a obtenu une constitution démocratique; en Ukraine, les citoyens ont fait plier le régime dictatorial de Viktor Ianoukovitch.
     
    L’actualité en débat

    Temps fort du Forum International de cette 12e édition : la cybersurveillance et ses effets dévastateurs sur les libertés, après les révélations du lanceur d’alerte Edward Snowden et la façon dont la NSA utilise internet pour une surveillance totale sur les individus. Le FIFDH ouvre le débat, en présence notamment de l’ancien juge espagnol Baltasar Garzón, en charge de la défense de Julian Assange.
     
    La première soirée sera consacrée à la Syrie qui s'enfonce dans l’horreur. Deux réalisateurs de renom, Mohamed Malas, auteur de Ladder to Damascus, et Talal Derki, primé au Festival de Sundance pour « Return to Homs », seront présents, ainsi que Raed Farès, du village de Kafranbel, dont les habitants ont choisi la dérision au travers de caricatures mordantes pour résister contre les actes barbares du régime et des intégristes. Autres temps forts de cette 12e édition, la montée des extrémismes en Europe, à l'instar d'Aube dorée en Grèce, les crimes de masse, du Rwanda à la Centrafrique, le silence sur la situation au Bélarus, les nouveaux médias propulseurs des révolutions, la traite des femmes en Europe, et la répression des homosexuels.
     
    Une quarantaine de films au programme

    Dans la catégorie « documentaires de création» : L’image manquante  du réalisateur cambodgien Rithy Panh, primé à Cannes et candidat à l’Oscar du meilleur film étranger. Who is Dayani Cristal, coréalisé par Gael Garcia Bernal et Marc Silver, lauréat 2013 au Festival de Sundance ; et Free Angela and All Political  Prisoners, documentaire sur la mythique Angela Davis que lui consacre Shola Lynch.
     
    Dans la section « fictions », le FIFDH propose notamment The Selfish Giant, œuvre signée Clio Barnard ovationnée à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes. La Syrie sera également présente dans cette section avec du réalisateur syrien Mohamed Malas, proposé en Première suisse. Autre film fort, Le Grand Cahier, de Janos Szasz, tiré du célèbre roman de l’écrivaine suisse d’origine hongroise Agota Kristof. Et le long-métrage italien signé Pierfrancesco Diliberto « Pif », La mafia ne tue qu’en été, un film plein d'humour sur la mafia. Et trois films en Première mondiale : Global Gay, de Frédéric Martel et Rémi Lainé ; 7 jours à Kigali, du réalisateur Mehdi Ba, et Chasseurs de crimes de Nicolas Wadimoff et Juan José Lozano.
                                                                                                                               
    Evénement spécial

    Le FIFDH a en outre invité la cinéaste israélienne Yael Perlov pour une Masterclass intitulée Que peut faire le cinéma? en présence du réalisateur palestinien Ahmad Barghouti et du réalisateur israélien Yona Rozenkier, qui ont participé au film Water, composé de courts-métrages réalisés par des auteurs israéliens et palestiniens. En collaboration avec JCall et Le Manifeste – Mouvement pour une paix juste et durable au Proche-Orient.
     
    Un Jury et des invités prestigieux

    Parmi les membres du jury cette année : l’actrice française Rachida Brakni, l’écrivaine et journaliste libanaise Joumana Haddad et deux cinéastes suisses, Jean-François Amiguet et Andrea Staka. Le FIFDH a également invité Navi Pillay, Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, Robert Badinter, ancien Garde des Sceaux français, le sociologue Edgar Morin et des bloggeurs venus d’Ukraine, Tunisie, Turquie et Russie.

    FIFDH-5415.jpg

    FIFDH-5416.jpg

    FIFDH-5425.jpg

    FIFDH-5435.jpg

    FIFDH-5443.jpg

    FIFDH-5456.jpg

    Cérémonie d’ouverture du FIFDH 

    Discours de Madame Sandrine Salerno

    Maire de Genève

     

    Madame la Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme,

    Monsieur l’Ambassadeur,

    Monsieur le Directeur du programme « Paix, démocratie et droits de l’homme » de l’OIF,  

    Madame la Conseillère d’Etat,

    Monsieur le Directeur général,

    Excellences,

    Mesdames et Messieurs,

    Cette année encore, Genève a la chance d’accueillir le Festival du Film et Forum International sur les Droits Humains. Alors que nous célébrerons, le 10 décembre prochain, le 66ème anniversaire de l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’Homme, le FIFDH nous rappelle que, chaque jour, des hommes et des femmes continuent à être discriminés, exclus, pourchassés, incarcérés et mis à mort en raison de leurs opinions politiques, de leur identité sexuelle ou de leur religion. Face à des situations inhumaines, intolérables, le FIFDH offre une tribune de libre expression à celles et ceux – artistes, journalistes, militants ou experts – qui dénoncent, avec constance et fermeté, ces atteintes aux droits humains.

    Dès ce soir, l’art s’engage donc à Genève et se met au service de la dignité humaine. Au fil des jours, grâce à une programmation de grande qualité, l’image va interpeller, révolter, réveiller les consciences. La parole sera forte, libérée. Elle traduira les combats de celles et ceux qui se battent sur le terrain ; de celles et ceux aussi qui sont victimes ou témoins directs de discriminations.

    Durant 10 jours, le FIFDH relayera des questions trop souvent passées sous silence, qu’il s’agisse du trafic des femmes en Europe, de l’accaparement des terres dans le monde, de l’horreur des viols de guerre ou encore de la répression qui s’abat sur les personnes homosexuelles. Brisant les tabous et le silence, il nous permettra de mieux comprendre ce qui se joue actuellement en Russie, au Kazakhstan ou en Birmanie ; il  attirera aussi notre attention sur des phénomènes inquiétants, tels que la montée des populismes en Europe ou la précarisation des populations. Au final, pendant 10 jours, le FIFDH nous offrira une immersion intense dans le monde des droits humains et un regard sans concession sur les luttes actuelles pour la sauvegarde du droit et pour l’émancipation de l’humanité.

    Mesdames, Messieurs,

    Genève, «Capitale des droits humains», est évidemment très fière d’abriter un événement d’une telle qualité. Ville de paix, de négociations et de médiation, Genève sait en effet que les efforts multilatéraux et la diplomatie ne suffisent pas toujours. Aujourd’hui plus que jamais, nous avons besoin d’une société civile forte, engagée, qui rappelle aux Etats qu’ils sont tenus de faire respecter les textes qu’ils ont signé.

    Dans ce cadre, le FIFDH remplit une mission essentielle. D’abord, parce qu’en rendant visibles les abus et ses victimes, il nous oblige au questionnement et nous pousse à agir. Ensuite, parce qu’il permet à la société civile de s’organiser, de se renforcer au niveau international et de répercuter sa parole au-delà de nos frontières. La Ville de Genève est donc particulièrement heureuse de soutenir cet événement et de voir, année après année, son audience s’agrandir.  

    Avant de conclure, je voudrais encore remercierici toutes celles et tous ceux qui risquent leur liberté et leur vie pour défendre les droits humains et se dresser devant celles et ceux qui n’ont de cesse de les violer. Je voudrais aussi remercier toute l’équipe du FIFDH pour son travail et son engagement en faveur d’un monde plus juste. Finalement, je souhaite remercier l’ensemble du public qui assistera cette année encore à l’un ou l’autre des événements du FIFDH. C’est aussi grâce à votre présence que les combats menés à travers le monde triompheront un jour.

    Je vous remercie de votre attention et vous souhaite un excellent Festival.

    FIFDH-5459.jpg

    FIFDH-5490.jpg

    FIFDH-5504.jpg

    FIFDH-5526.jpg

    FIFDH-5542.jpg

    FIFDH-5547.jpg

    FIFDH-5548.jpg

    FIFDH-5583.jpg

    FIFDH-5619.jpg

    FIFDH-5653.jpg

    FIFDH-5655.jpg

    FIFDH-5674.jpg

    FIFDH-5678.jpg

    FIFDH-5680.jpg

    FIFDH-5682.jpg

    FIFDH-5683.jpg

    FIFDH-5698.jpg

    FIFDH-5705.jpg

    FIFDH-5709.jpg

    FIFDH-5712.jpg

    FIFDH-5716.jpg

    FIFDH-5719.jpg

    FIFDH-5720.jpg

    FIFDH-5724.jpg

    FIFDH-5725.jpg

    FIFDH-5726.jpg

    FIFDH-5729.jpg

    FIFDH-5731.jpg

    FIFDH-5734.jpg

    FIFDH-5738.jpg

    FIFDH-5741.jpg

    FIFDH-5743.jpg

    FIFDH-5745.jpg

    FIFDH-5750.jpg

    FIFDH-5755.jpg

    FIFDH-5757.jpg

    FIFDH-5759.jpg

    FIFDH-5761.jpg

    FIFDH-5762.jpg

    FIFDH-5765.jpg

    FIFDH-5767.jpg

    FIFDH-5770.jpg

    FIFDH-5771.jpg

    FIFDH-5773.jpg

    FIFDH-5777.jpg

    FIFDH-5778.jpg

    FIFDH-5781.jpg

    FIFDH-5783.jpg

    FIFDH-5786.jpg

    FIFDH-5791.jpg

    FIFDH-5795.jpg

    FIFDH-5800.jpg

    FIFDH-5804.jpg

    FIFDH-5805.jpg

    FIFDH-5806.jpg

    FIFDH-5810.jpg

    FIFDH-5811.jpg

    FIFDH-5814.jpg

    FIFDH-5817.jpg

    FIFDH-5819.jpg

    FIFDH-5820.jpg

    FIFDH-5829.jpg

    FIFDH-5830.jpg

    FIFDH-5831.jpg

    FIFDH-5833.jpg

    FIFDH-5834.jpg

    FIFDH-5838.jpg

    FIFDH-5839.jpg

    FIFDH-5841.jpg

    FIFDH-5845.jpg

    FIFDH-5847.jpg

    FIFDH-5848.jpg

    FIFDH-5850.jpg

    FIFDH-5861.jpg

    FIFDH-5866.jpg

    FIFDH-5873.jpg

    Voici le lien pour accéder au riche programme du FIFDH, qui se déroulera à partir du 07 mars jusqu’au 16 mars 2014:

    http://www.fifdh.org/2014/index.php?rubID=101&lan=fr