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Demir SÖNMEZ - Page 208

  • L’Iran occupe la première position mondiale en exécution per capita en exécutant 687 prisonniers en 2013.

    Selon le Rapporteur Spécial de l’ONU pour la situation des droits humains en Iran Dr. Ahmed Shaheed, la situation des droits de l’homme en Iran reste alarmante malgrés les promesses faites par le président Rohani élu en juin 2013.

    Le Rapporteur de l’ONU qui participait dans un panel organisé par l’Association pour les Droits Humains au Kurdistan d’Iran -Genève (KMMK-G),   a mis en garde la communauté internationale contre la détérioration de la situation de droits humains notamment sur la répression contre les minorités ethniques Kurdes, Baloutches, Arabes et Bahaïs.

    Monsieur Taimoor Aliassi, le représentant à l’ONU de l’Association pour les Droits Humains au Kurdistan d’Iran -Genève (KMMK-G) a déclaré que la quasi totalité des personnes exécutées pour le « hostilité contre le Dieu » ou sécurité nationales appartiennent aux groupes ethniques.

     Les autres intervenants M. Raphaël Chenul-Hazan, le directeur-exécutif de l’Ensemble Contre la Peine de Mort, M. Gianfranco Fattorini, le représentant à l’ONU du Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples, Madame Diane Ala’i de la Communauté Internationale des Bahaïs et M. Moahmood Amiry-Moghaddam de l’Iran Human Rights ont également exprimé leurs inquiétudes concernant l’augmentation dramatique des exécutions ainsi que l’intensification de la répression en Iran.

    Le panel a été modéré par Madame Karen Parker.

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  • 26ème commémoration du génocide kurde d’Halabja

    À l’occasion du  25ème conseil des droits de l’homme, la Mission Irakienne a organisé une conférence pour la 26ème commémoration du génocide kurde d’Halabja du 16 mars 1988. Le seul témoin de ce génocide, le journaliste et photographe M. Ramazan Özturk, a raconté cette tragédie à travers 48 clichés: à ce jour, ce sont les seules images qui témoignent de ces événements. Après la chute de Saddam Hussein, ses photos ont prouvé l’utilisation d’armes chimiques, créées par Ali Hassan Al Majid; celui-ci a de ce fait été condamné à mort le 17 janvier 2010 et exécuté le 25 janvier 2010.

    Ses photos seront utilisées pour le monument “Silent Witness” qui sera construit à la Haye et inauguré le 29 Avril 2014

     

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    Le 16 mars 1988, leur ville a été transformée en quelques heures en un charnier à ciel ouvert. Dans les rues, des corps d'enfants gisaient comme des poupées désarticulées. 5'000 habitants ont été tués sur le coup, entre 7'000 et 10'000 ont été blessés. Beaucoup d'entre eux se sont éteints depuis ces événements. Pour les autres, les séquelles sont innombrables. "Tuez-les tous", avait hurlé Saddam Hussein à ses généraux en ordonnant aux pilotes de son armée de larguer gaz moutarde, Tabun et Sarin sur la cité rebelle du Kurdistan irakien qu'il accusait d'avoir pactisé avec l'ennemi iranien.

    Cette attaque a été menée dans le cadre de l’opération baptisée "Anfal". De 1986 à 1989, cette opération génocidaire, organisée par Ali Hassan al-Majid, cousin de Saddam Hussein, a coûté la vie à 182'000 civils kurdes et causé la destruction de 4'500 villages.

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    Interview de Monsieur Ramazan ÖZTÜRK

    Distinguised representatives of the United Nations, and  precious guests  who attened this special sessions, for the 26th( twentysixth)  anniversary of Halabja Massacre. I salute respectfully you all.
     
    At this documentary You have already seen my witnessing,  from my perspective what  was happened in Halabja
     
    You have listened the tragedy of chemical victims both  in substantially and mentally.

    Because of this reasons I do not need to repeat them all. But with your permission I want to say a few other words.

    In Halabja not only 6 thousand people died, all mankind actually died there.

    When the world  remain silent and deaf against the cureal antidemocratic regimes,  all mankind is dying once again.

    It was the case in Halabja. Since, the world failed to give the necessary reaction at the right time after the massacre.

    Even today it still could not be declared as genocide.

    Unfortunately, human history is full of wars.
     
    However we should be aware wars are dirty, and  contaminates each and every day

    In fact, there is no winning side of the war

     Both side are losing their most valuable, which is people. In fact, humanity is dying.
     
    As a journalist  I have watched several wars not only Halabja but also other part of the world. I have  always questioned the following; how people do this to other people, what kind of humanity is this?
     
    Countless children, women and elderly people corpse’s lying on the ground
      
    Non of them holds weapons. What kind of humanity can take the right to live of a baby yet under the age?

    For this reason I repeat that the wars are dirty
     
    We always realize that wars ends eventually but the traces of human life continues for generations.
     
    Just as in Vietnam, Halabja and a lot more, as in.
     
    As a result I would like to say, Halabja should be discussed more,  than  the destruction by people to the beautiful world  will be understand clearly.

    No one would attemt to re-use chemical weapons.

    There won’t be another Halabja, children won’t die again.

    Wishing you warless world.

    With my best regards
    Ramazan Ozturk

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    Interview de Monsieur Adnan Askandar

    Mesdames, Messieurs, chers invités,

    Nous sommes ici aujourd’hui, car nous commémorons une triste tragédie qui a eu lieu dans ma ville natale Halabja.

    Ce que vous allez entendre n’est pas simplement une partie de mon autobiographie, c’est le quotidien de la majorité de mes compatriotes.

    Je m’appelle Adnan, je suis né dans une ville tristement célèbre mondialement. Je suis né à Halabja, quelques mois avant l’effondrement de la lutte armée de mon peuple contre le régime de BAASS de l’époque. Cet évènement a eu lieu en avril 1974.

    Mes parents n’ont pas eu le temps de savourer ma naissance, car ma ville natale a été bombardée avec des bombes très puissantes de la part du régime Baass.

    Mon peuple s’est insurgé à plusieurs reprises et pendant plusieurs décennies contres des régîmes successifs dans les quatre pays où il se trouve, juste pour avoir les droits les plus élémentaires.

    Vers la fin de la guerre qui a duré 8 ans, et a fait des centaines de milliers de morts et de blessée parmi les citoyens des deux pays ; l’Irak et l’Iran.

    En mars 1988 l’armée iranienne a envahi ma ville natale Halabja, le lendemain le régime bassiste de Saddam Hussein a violement attaqué la ville pendant plusieurs heures avec des bombes puissantes pour détruire les portes et fenêtres des maisons suivant un plan élabore à l’avance. Le plan était de bombarder la ville et ses environs avec des gazes chimiques, extrêmement nocifs. Sans aucune volonté d’épargner la vie des dizaines de milliers d’habitants, des femmes, des enfants et des vieillards. Le but de l’opération était de tuer le plus possible de personnes car être Kurde pour le régîmes de Saddam Hussein était déjà un crime passible de la peine capitale.

    Ce jour noir dans l’histoire de mon peuple, le 16 mars 1988, a eu pour conséquence le massacre de 5000 âmes innocentes, de martyres, et d’innombrables blessés. Il n’y pas eu une seule personne ou famille épargnée par ce massacre ; personnellement j’ai perdu une quarantaine de membre dans ma famille élargie.

    Nous profitons de cette occasion pour demander aux Nations Unis ainsi qu’au gouvernement fédéral d’Irak de reconnaître ce massacre comme un génocide et de dédommager les habitants de la région touchée.

    Ce massacre n’a pas pu affaiblir la volonté de mon peuple de continuer à se battre et à sacrifier ses hommes et femmes pour libérer notre terre et obtenir nos droits légitimes.

    Ce que je souhaite de tout mon cœur et mon peuple aussi, que la communauté internationale reconnaisse ce massacre comme un crime contre l’humanité. Les personnes et entreprises impliquées dans ce drame ne peuvent en aucun cas rester impunis.

    Mon vœu le plus cher, que les générations futures n’aient pas à revivre de tels évènements.

    Si la communauté internationale pouvait ouvrer afin qu’aucun régime politique ne reproduise des actes aussi destructeurs pour l’humanité.

    Cette tragédie laisse des traces irréversibles sur les personnes qui l’ont subie.

    Je vous remercie de votre attention, et j’espère votre compréhension. 

     

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  • Hommage à Berkin Elvan à la place des Nations Unies

    Cet après midi sur la place des nations plus une  centaines de manifestants se sont ressemblées pour protester contre le régime sanguinaire, discriminatoire et négationnisteen Turquie et à la mémoire de Berkin Elvan, décédé mardi après 269 jours de coma.

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    Communique de Presse
     
    Le 16 juin 2013 au matin, à Istambul, Berkin Elvan, âgé de 15 ans, dit à sa maman qu'il est plus rapide qu'elle pour aller chercher du pain pour le petit déjeuner, et part le chercher sur le chemin, il reçoit en pleine tête une grenade lacrymogène lancée par la police réprimant une manifestation pacifique. Il tombe dans le coma. Il y reste 269 jours. Il est mort mardi 11 mars 2014.
     
    Berkin est la dernière en date des victimes de la répression des manifestations pour le maintien du parc Gezi à Istanbul au printemps 2013. Lors de ces manifestations sept autres personnes ont été tuées: Mehmet Ayvalıtaş (20 ans), Abdullah Cömert (22 ans), Ethem Sarısülük (26 ans), İrfan Tuna (47 ans), Mustafa Sarı (27 ans), Selim Önder (88 ans), Hasan Ferit Gedik (21) ve Ali İsmail Korkmaz (19 ans). 8000 autres personnes ont été blessées, dont des dizaines ont perdu la vue.

    Assumant la répression aveugle des manifestations par la police,  le Premier Ministre turc, Tayyip Erdogan, l’encensa en ces termes: « La police turque a écrit une légende »

    Ces 25 dernières années, 565 enfants, dont une majorité  d'enfants kurdes, ont été tués par les forces de l'ordre turques. Là encore,  Loin de Erdoğan revendique la responsabilité de ces assassinats : lors des émeutes de mars 2006 dans les provinces Kurdes, il déclarait: « Femme ou enfant, peu importe, nos forces de sécurité feront le nécessaire. Les parents de ces enfants pleureront demain en vain. »

    Durant 12 ans de pouvoir d'AKP (le parti du Premier Ministre), 184 enfants ont tués par les forces de l'ordre turques. Par exemples : Uğur Kaymaz (12 ans) a été tué avec son père le 21 novembre 2004 à Kızıltepe (Mardin). Son autopsie  a révélé 13 balles. Ceylan Önkol (12 ans) a été tué par le tir d’un obus de l'armée turque le 28 septembre 2009 alors qu'il faisait paître des moutons.

    Pour dénoncer l'assassinat de Berkin Elvan, des centaines de milliers de personnes sont descendues dans la rue dans 81 provinces de la Turquie. Comme à ses habitudes, la police turque est intervenue violemment. La police a utilisé des canons à eau et des gaz lacrymogène pour disperser les manifestants qui ont scandé des slogans hostiles au gouvernement tels que « Gouvernement assassin! ». Des heurts entre manifestants et la police ont fait des centaines de blessés.

    Devant la presse, la mère de Berkin Elvan a mis en cause M. Erdogan. « Ce n’est pas Dieu mais le Premier ministre Erdogan qui m'a pris mon fils », a-t-elle déclaré en pleurs.

    Le manque de volonté politique du gouvernement turc est patent dans la démocratisation, dans la recherche d'une solution pacifique à la question kurde et dans la reconnaissance des droits élémentaires des minorités ethniques et confessionnelles.

    Nous appelons toutes les personnes et organisations en faveur des droits humains et des libertés fondamentales à manifester et se solidariser avec les peuples de Turquie contre le régime sanguinaire, discriminatoire et négationniste en place.

    Association Culturel Kurde, Centre culturel d'Alevi (Genève),Association Maison populaire de Genève

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