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Demir SÖNMEZ - Page 206

  • Inauguration du CEVA: 21 mois de retard

    La délégation du conseil d’Etat au CEVA,des CFF et de la direction du projet du CEVA ont organisé une conférence de presse, sur le bilan d’avancements des travaux. Le premier coup de pioche des travaux a été donné le 15 novembre 2011, accuse d’un retard de 21 mois à cause du tunnel de Champel qui nécessite d’être renforcer.

     

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    La conférence à été représenté par Monsieur Philippe Gauderon, chef Infrastructure, chemins de fer fédéraux suisses (CFF), Monsieur Antoine Da Trindade, directeur de projet CEVA et Monsieur Luc Barthassat, conseiller d’Etat chargé du département de l’environnement, des transports et de l’agriculture (DETA).

     

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    "Le projet CEVA a annoncé que, suite aux recours et à des difficultés techniques, l'ouverture du RER ne pourra se faire dans les délais prévus.

    Dès aujourd'hui, je m'engage à faire un point de la situation tous les 3 mois, afin que ce "chantier du siècle", soit celui de la transparence, du respect des coûts, et des conditions de travail. De plus, un rapport annuel du Conseil d'Etat sera remis chaque année au Grand

    Conseil et 2 inspecteurs supplémentaires - entièrement dédiés au contrôle du chantier - seront engagé sur le terrain. Enfin, je m’engage pour que la quasi-totalité des routes impactées par les travaux du CEVA soient libérées fin 2014 et que la voie verte puisse accueillir

    les amoureux de mobilité douce comme prévu en 2017. », de Luc Barthassat, conseiller d’E
    tat.

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    Communiqué de presse de la délégation du Conseil d’Etat au CEVA, des CFF et de la
    Direction de projet CEVA


    Projet CEVA (Cornavin – Eaux-Vives – Annemasse):
    Bilan d’avancement des travaux

    Deux ans après le premier coup de pioche, les travaux se déroulent selon la planification initiale, à l’exception du tunnel de Champel. En effet, suite aux recours et à la nécessité de renforcer les mesures constructives en raison de la géologie, la réalisation de cet ouvrage clé de CEVA accuse un retard estimé à 21 mois. Celui-ci se répercute sur l’objectif de mise en service de décembre 2017.

    La réalisation de CEVA a débuté depuis un peu plus de deux ans. Les dernières zones de travaux sur territoire suisse se sont ouvertes sur les communes de Chêne-Bourg et de Thônex à la fin de l’année passée et partout les chantiers progressent.

    Il y a quelques jours, a commencé le percement du tunnel de Champel, dont la construction avait été retardée de douze mois par des recours. Au terme d’études menées par la Direction de projet, cherchant à accélérer les travaux, il est désormais certain que ces douze mois perdus ne pourront pas être regagnés.

    D’autre part, compte tenu des derniers sondages géologiques réalisés, dont certains avaient également été retardés par des recours, un renforcement des mesures constructives a dû être privilégié au moment de l’établissement du projet d’exécution du tunnel. Cela induit un ralentissement de l’avancement quotidien de la creuse du tunnel de près de 20%, soit un allongement de la durée des travaux de neuf mois.

    Les travaux du tunnel de Champel étant déterminants pour l’ensemble de la planification suisse, le retard estimé à 21 mois dans la livraison du tunnel a donc un impact direct sur la fin du chantier.
    Dès lors, la date de mise en service à fin 2017 n’est plus considérée comme un objectif réalisable. L’avancement dans la creuse des deux tunnels de CEVA, Champel et Pinchat, ayant une influence prépondérante sur l’ensemble du planning du projet, il paraît pour l’heure prématuré de déterminer une nouvelle date de mise en service. Celle-ci pourra être fixée lorsque la moitié de ces ouvrages aura été creusée, soit à la fin de l’année 2015. Parallèlement, des possibilités de mise en service partielle et par étape sont en cours d’étude.


    Grâce aux optimisations réalisées dans le cadre d’autres lots de travaux, les surcoûts relatifs à ce retard peuvent être absorbés dans le financement initial. Le budget de 1,567 milliard de francs
    est donc toujours respecté.

    En outre, ce retard n’a d’incidence que sur les lots de travaux situés aux extrémités du tunnel de Champel. M. Da Trindade, directeur de projet CEVA, souligne : « D’ici à la fin de l’année 2014, nous pourrons libérer la quasi-totalité des routes que nous avons traversées, comme par exemple l’avenue de Miremont en mai, la route de Chêne en juin, la route de Jussy en août. »

    Cet allongement de la durée des travaux aura des répercussions sur la mobilité de la région. CEVA constitue en effet l’une des trois branches du futur réseau ferroviaire, connectant plus de 40 gares entre elles sur 230 km de ligne, dans un rayon de 60 km autour des gares de Cornavin et d’Annemasse. Philippe Gauderon, chef CFF Infrastructure, précise toutefois : «Même si la mise en service de la branche CEVA est reportée, nous nous efforcerons d’améliorer
    progressivement l’offre pour nos clients, que ce soit en direction de Bellegarde ou en direction de Coppet. »

    Travaux

    Depuis 2011, les chantiers CEVA ont franchi d’importantes étapes et certains ouvrages sont déjà terminés, à l’instar de la tranchée couverte du Val d’Arve. Son achèvement a permis de débuter la creuse du tunnel de Pinchat dès septembre 2013, depuis ses deux extrémités.

    La dernière partie de la halte de Carouge-Bachet est désormais en cours de construction sous la route de Saint-Julien. Les travaux sous l’autoroute de contournement à la hauteur du Bachet-de-Pesay, ayant nécessité la mise en place d’un système de déviation exceptionnel, se sont terminés en décembre 2013, selon la planification.

    A Champel, l’entier de l’enceinte de la halte a été construit et la creuse sous dalles a débuté. L’avenue de Miremont s’apprête à retrouver sa configuration initiale, une fois les réseaux souterrains remis en place.


    Dans le secteur de Genève – Eaux-Vives, la tranchée s’étendant de l’avenue Théodore-Weber à la route de Chêne est achevée, tout comme le gros oeuvre sur la moitié de la future gare. Au mois de juin, la route de Chêne sera rétablie selon son tracé d’origine. La creuse de la seconde moitié de la gare se terminera en août 2014
    .
    Sur le dernier secteur des travaux, l’enceinte des tranchées couvertes qui courent du chemin Frank-Thomas jusqu’à la frontière sont en cours de réalisation, la dernière partie ayant débuté en octobre 2013.


    Enfin, d’ici à la fin de l’année 2014 et sur l’ensemble du tracé, les travaux CEVA se recentraliseront sur les périmètres de chantier, libérant la quasi-totalité des routes ayant été touchées.

     

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  • Semaine internationale contre le racisme: "l'islamophobie est-elle une forme de racisme?"

    Résumé de la Conférence organisée le 21.03.2014 par l’UOMG & le BIE sur le thème «  l’islamophobie est-elle une forme de racisme ? » de Marwan Muhammad, Président du Comité contre l’Islamophobie en France, dans le cadre de la Semaine internationale contre le racisme

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    Lorsqu'on parle d'islamophobie, il faut commencer par clarifier le concept: 

    Contrairement à certaines controverses politiques, le terme n'a pas été inventé par des mouvements musulmans, ni dans le monde arabe ni en Iran, puisqu'un tel concept n'existe ni en langue arabe, ni en perse. Il a au contraire été inventé en France au début du 20e siècle, par des ethnologues et administrateurs coloniaux, qui s'en servaient pour mettre en évidence un traitement hostile aux populations musulmanes dans certaines zones coloniales. 

    Comme de nombreux termes exprimés dans un espace politique européen sous tension, il fait l'objet de désaccords, comme pour d'autres formes de préjudice: antisémitisme, négrophobie, racisme anti-Roms, etc. 

    Par conséquent, il faut s'attacher à une définition d'usage claire: 

    Nous considérons comme acte islamophobe tout acte de discrimination ou de violence envers des individus ou des institutions en raison de leur appartenance, réelle ou supposée, à l'islam. 

    C'est cette définition que nous utilisons, en bonne intelligence avec l'ONU, l'OSCE ou le Conseil de l'Europe. 

    Notre travail d'accompagnement et de soutien juridique des victimes nous a permis d'observer, lors des médiations, les idéologies et constructions psychologiques à l'œuvre chez les discriminants. 

    Ils ne sont pas uniquement d'extrême droite, mais de toutes les appartenances politiques, sans distinction d'appartenance sociale ou économique. Leurs principales motivations sont d'ordre émotionnelles, irrationnelles, couplées à une méconnaissance des musulmans, mais surtout des lois. Beaucoup utilisent ainsi des arguments de "laïcité" pour s'autoriser à discriminer des femmes portant un foulard sur les cheveux, dans l'illégalité la plus total. Il faut alors les rappeler à l'ordre et, dans certains cas, les faire sanctionner en justice. 

    On trouve une islamophobie de droite, principalement articulée autour de questions de sécurité, d'identité, parfois de civilisation. 

    On trouve également une islamophobie de gauche, qui dévoie des concepts de leur définition initiale pour en faire des outils d'exclusion: c'est le cas de la laïcité, censée garantir la libre coexistence des différents cultes, qui se retrouve instrumentalisée comme un outil de censure du religieux. C'est également le cas du féminisme, pourtant prônant l'autonomie et la libre détermination des femmes, qui va être utilisé pour leur refuser ce droit au choix s'il s'exprime au travers d'un signe religieux. 

    On voit que les représentations islamophobes se placent essentiellement dans un champ irrationnel, qui produit de nombreux actes (469 en France, en 2012), visant principalement les femmes, dans 87% des cas (94% dans les cas d'agression). 

    Par conséquent, il faut développer une approche multipolaire pour faire face à la globalité du phénomène islamophobe: 

    1) sur le plan juridique, en aidant les victimes à recouvrer leurs droits et en faisant condamner de manière exemplaire les agresseurs et discriminants islamophobes

    2) sur le plan politiquer, en déconstruisant les discours stigmatisants et en étant très vigilant face aux tentatives des groupes d'extrême droite de prescrire des débats nauséabonds qui deviennent vite hors de contrôle

    3) en agissant sur l'imaginaire et le lien collectif, à travers des œuvres d'art, une dé construction des clichés racistes à travers l'humour et le développement de projets multi culturels

    Il est plus que jamais important de faire ce travail de manière collective, musulman et non musulmans ensemble, pour faire face à un mal qui ne touche pas qu'une minorité, puisqu'il vient détruire l'essence de ce qui fait société: le lien social. 

    Le drame d'un pays comme la France qui sombre dans le racisme n'est pas dans la violence de ses extrêmes, mais dans le silence de sa majorité. 

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  • La diaspora sahraouie débarque à la place des Nations

    Grand succès pour la diaspora  sahraouie !

    Elle manifestait ce vendredi 21 mars 2014 sur la place des Nations à Genève. Plus de 150 défenseur-e-s des Droits de l’Homme et militant-e-s  sahraoui-e-s  appelaient le Conseil de sécurité à élargir le mandat de la Minurso (forces onusiennes au Sahara Occidental) à la protection de la population civile sahraouie  et au respect des Droits de l’Homme. Cet élargissement est une nécessité tant la répression est violente au Sahara Occidental; plusieurs quartiers de la ville sont assiégées par les force spéciales marocaines, la liberté de manifester pacifiquement est interdite tout comme la liberté d’association. L’impunité est totale.

    Il est temps  pour la communauté internationale de condamner le Maroc qui, sous sa diplomatie du sourire, ne remplit pas les engagements qu’il a pris envers la communauté internationale concernant notamment la disparition forcée et involontaire et  la convention contre la torture.


     

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    Interview Monsieur de  Berthier Perregaux

    Mesdames, Messieurs, chers amis, au nom du Comité suisse de soutien au peuple sahraoui j’ai le plaisir de vous saluer aujourd’hui sur cette place des Nations où`nous sommes rassemblés.

    Et j’aimerais saluer tout particulièrement les Sahraouies et les Sahraouis

    qui viennent des zones occupées, celles et ceux qui viennent  des camps de réfugiés près de Tindouf en Algérie. les Sahraouies et Sahraouis de la diaspora.

    Depuis 38 ans notre Comité suit votre lutte  et votre engagement pour la liberté et l’indépendance. Depuis 38 ans, nous partageons vos joies et vos peines, vos réalisations et votre courage face aux forces tyranniques

    de la police et de l’armée marocaines, face à la répression  alors que vous vous battez pacifiquement.

    Depuis 38 ans, nous essayons de vous apporter, selon nos modestes moyens, des preuves tangibles de notre solidarité et de notre persévérance à vos côtés.

    Nous vous avons visités et partagé votre vie quotidienne  aussi bien dans les camps que dans les territoires occupés. Nous avons apprécié à sa juste valeur votre hospitalité  et votre disponibilité à notre égard

    et nous vous en remercions.

    Et aujourd’hui votre lutte continue chez vous, mais aussi au niveau mondial et en particulier ici à Genève au sein de l’ONU. Malgré la tiédeur, pour ne pas dire plus, des instances internationales, vous faites entendre votre voix et portez bien haut vos aspirations et vos droits.

    Votre présence et vos contacts sont une démonstration de votre détermination. Et j’espère bien que les observateurs  marocains

    qui sont parmi nous et nous suivent avec un zèle consternant vont enfin comprendre  la justesse de votre cause et que l’intransigeance du roi

    ne peut que le mener   à une défaite inéluctable.

    C’est pourquoi nous sommes à vos côtés et le resterons

    En vous remerciant encore et en vous félicitant de votre présence ici

    nous vous souhaitons, à vous et à votre peuple, bon courage jusqu’à la victoire finale. Merci.

    Berthier Perregaux, président du Comité suisse de soutien au peuple sahraoui

     

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