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Demir SÖNMEZ - Page 340

  • Les fonctionnaires en force dans la rue pour défendre les retraites

     A l'appel du Cartel intersyndical et du syndicat des services publics, les fonctionnaires ont massivement fait grève. Ils ont exprimé leur colère tout au long de la manifestation dans les Rues Basses et devant le Grand Conseil.

     Le rassemblement à 15 heures à la Place de Neuve a permis à la foule d'apporter son soutien solidaire aux quelque 25 000 enseignants grévistes de Chicago.

     Environ 2 000 employés de la fonction publique ont suivi les mots d'ordres des syndicats et scandé leurs revendications devant les députés, avant les débats parlementaires sur le projet de loi sur la fusion des caisses de pension CIA-CEH, contesté par les associations représentatives du personnel de l'Etat et du secteur subventionné.

     Le Cartel et le SSP ont ainsi réussi une belle démonstration de leur capacité à mobiliser le personnel.

     

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    Photos: Demir SÖNMEZ

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    Maison Populaire de Genève

    www.assmp.org

  • Les prochaines élections présidentielles au Venezuela seront d'une importance capitale

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    Le 7 octobre prochain, de nouvelles élections présidentielles auront lieu au Venezuela. L'enjeu de ce suffrage dépasse de loin le Venezuela. Il concerne tout le mouvement de transformation sociale en cours en Amérique latine. Et même au-delà ! Car, au travers de ce vote, ce sont deux projets sociaux qui s'opposent : l'un proposant une transition vers un « socialisme du 21ème siècle, porté par Hugo Chávez Frías, l'autre prêt à tout pour restaurer un régime d'inégalité et un retour au néolibéralisme, avec pour champion un jeune avocat, Henrique Capriles Radonski, soutenu par une coalition de partis d'opposition et qui a évidemment les faveurs des Etats-Unis.


    Tous les sondages donnent Chávez gagnant. Plus que la victoire du Président actuel, qui se présente pour la quatrième fois en 14 ans devant l'électorat vénézuelien et qui l'a à chaque fois emporté, c'est l'ampleur de cette victoire qui sera importante.


    Lors d'un débat organisé le 12 septembre dernier à la Maison du Grütli, l'ancien ambassadeur de Suisse au Venezuela (2003-2007), aujourd'hui à la retraite mais qui a fonctionné encore depuis comme observateur lors d'autres scrutins dans ce pays, assure que toutes les expériences passées récentes amènent à penser que les résultats qui seront proclamés par le Conseil national électoral (CNE) au soir du scrutin seront parfaitement fiables : les procédures sont maintenant bien rodées, l'indépendance du CNE  a été largement démontrée au cours de ces dernières années, le système de votation, grâce à une transmission électronique moderne et sophistiquée, est performant.


    L'ambassadeur en charge à Genève de la Mission du Venezuela auprès des Nations Unies, Germán Mundaraín Hernández, appelle cependant à la plus grande vigilance : l'opposition, qui « n'a pas d'autre programme que l'anti-chavisme », prépare déjà le terrain pour refuser le résultats des urnes sous prétexte de « fraude ». Pressé par le CNE, son candidat Capriles s'est finalement engagé du bout des lèvres à reconnaître par avance les résultats qui seront officiellement proclamés. Mais l'opposition n'est pas à son coup d'essai et le scénario est bien rodé. Et, si la différence de voix est étriquées tout en consacrant la défaite de l'opposition, il sera d'autant plus aisé pour la presse occidentale, qui ne cesse de dénigrer Chávez et le projet bolivarien,  d'accorder crédit à de telles allégations.


    L'ampleur de la victoire sera donc déterminante pour contrer les très probables manoeuvres de l'opposition pour disqualifier l'issue du vote.


    Une comparaison des chiffres des différents scrutins présidentiels montre cependant l'approfondissement constant du processus d'adhésion populaire au bolivarisme incarné par Chávez. Le tableau ci-dessous illustre l'augmentation de la participation populaire, l'élargissement de l'électorat grâce au efforts du CNE et du gouvernement pour inciter les citoyens et citoyens à s'inscrire sur le rôle électoral, et le creusement de l'écart entre Hugo Chávez et les principaux « challengers » qui lui furent opposés (les autres candidats réunissant à chaque fois un nombre de voix insignifiants) :

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  • 11 septembre 1973 en Chili et 12 septembre 1980 en Turquie!

     

    En Chile 11 de septiembre, en Anatolia Turquia  12 de septiembre El golpe de estado continúa[1].jpg

    Le 32e anniversaire du coup d'état de 1980 en Turquie

    et

    Le 39e anniversaire du coup d'état de 1973 en Chili

     

    Le 11 septembre était également le 39e anniversaire du coup d'état militaire au Chili fomenté par les Etats-Unis. Plus de dix-mille personnes ont marché dans les rues de Santiago hier pour rappeler les 3200 morts et 1200 disparus qu'a laissé la longue dictature d'Augusto Pinochet.  Mais aucun de ces dirigeants politiques n'étaient chiliens hier et n'ont prononcé aucun mot pour condamner le terrorisme américain et pro-américain.

     

    Aujourd'hui, c'est le 32e anniversaire du coup d'état militaire en Turquie, fomenté toujours par les Etats-Unis.

     

    Le 12 septembre 1980… Les généraux de l'Armée turque ont effectué un coup d'état militaire pour empêcher le progrès des forces civiles défendant les droits sociaux et économiques des travailleurs et les droits nationaux du peuple kurde. Le processus de démocratisation et d'adhésion à la Communauté Economique Européenne (actuellement l'Union Européenne) a été arrêté par force et le pays a été transformé en un immense camp de concentration.

     

    En effet, le coup d'état du 12 septembre 1980 était la deuxième phase d'un processus de militarisation dans tous les domaines du pays.

     

    Voici le bilan honteux des crimes commis par les putschistes pro-américains du coup d'état du 12 septembre:

     

    ·     La Constitution imposée en 1982 par la junte militaire a aboli les derniers vestiges des libertés reconnues par la Constitution de 1961.

     

    ·  Cette constitution nie les droits fondamentaux du peuple kurde et des minorités arménienne, assyrienne et grecque de la Turquie. La domination de l'Armée sur la vie politique, économique et sociale du pays a été rendue intouchable par les privilèges reconnus par cette constitution au Conseil de la Sûreté Nationale (MGK).

     

    ·      En deux ans, plus de 650.000 personnes ont été arrêtées et soumises à la torture. 500 personnes ont perdu la vie durant leur détention.

     

    ·      Des milliers de personnes ont été rendues handicapées. 210.000 procès politiques ont été ouverts devant les cours militaires.

     

    ·      Un total de 98.404 personnes ont été jugées en raison de leurs opinions.

     

    ·      6.353 personnes ont été jugées sous la menace de peine capitale.

     

    ·      21.764 personnes ont été condamnées à de lourdes peines de prison.

     

    ·      Cinquante personnes ont été exécutées à l'issue de (retirer le s) procès politiques. Des fichiers ont été ouverts sur 1.683.000 personnes.

     

    ·      348.000 personnes se sont vues refuser l'obtention de passeports.

     

    ·      Les universités ont été placées sous l'autorité du Conseil Suprême de l'Education (YOK), dépendant du pouvoir politique.

     

    ·      15.509 personnes ont été chassées de leurs postes universitaires sous la loi N°1402. 18.000 fonctionnaires, 2.000 juges et procureurs, 4.000 officiers de police, 2.000 officiers de l'Armée et 5.000 enseignants ont été forcés de démissionner. Tous les partis politiques ont été dissous. Les activités des 23.667 associations ont été arrêtées.

     

    ·      La presse a été soumise à la censure. 4.509 personnes ont été déportées par les commandants de la loi martiale. Plusieurs condamnés ont perdu la vie en prison en raison de mauvais traitements ou lors de grèves de la faim en protestation contre ces mauvais traitements.

     

    ·      113.607 livres ont été brûlés. 39 tonnes de livres, de magazines et de journaux ont été détruites par des usines de papier de l'Etat.

     

    ·           937 films ont été interdits. 2.792 auteurs, traducteurs et journalistes ont été traduits devant les tribunaux. Le total des peines de prison prononcées contre les journalistes et écrivains s'élevait à 3.315 ans et 3 mois.

     

    http://www.info-turk.be/index.html

     

    www.assmp.org