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Demir SÖNMEZ - Page 337

  • "Dixième Rassemblement pour les droits humains: “Accès aux soins de Santé”

    Chaque année, depuis dix ans, le Conseil d'Etat propose aux organisations non gouvernementales (ONG) ayant leur siège à Genève de se rassembler autour d'une thématique d'actualité.

    La 10ème édition a été inaugurée par le conseiller d'Etat Pierre Maudet, ce matin à La Pastorale avec pour thème “Accès aux soins de Santé” et la présence 140 représentants d'ONG."

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    Discours de Madaem Fabienne Bugnon, a l'occasion de la clôture dixième Rassemblement pour les droits humains.

     

     

     

     

     

    Chaque année, depuis dix ans, le Conseil d'Etat propose aux organisations non gouvernementales (ONG) ayant leur siège à Genève de se rassembler autour d'une thématique d'actualité. Une belle occasion pour ces ONG de s'informer, de se former et de débattre.

     

    Cette 10e édition inaugurée par le conseiller d'Etat Pierre Maudet, le lundi 1eroctobre 2012 a permis au nombreux public de découvrir des facettes peu connues des inégalités qui perdurent face à l'accès aux soins de santé, que ce soit dans le monde ou même ici à Genève avec le travail magnifique mené par la CAMSCO (Consultation ambulatoire mobile de soins communautaires) qui reçoit jour après jour, et de plus en plus, des personnes qui seraient, ailleurs, exclues du système de santé.

     

    Il est impossible de résumer les interventions de ce jour, tant elles étaient riches et complémentaires, toutefois j'en retire pour ma part et notamment, trois messages :

     

    -   OUI l'inégalité face aux soins de santé est une violation des droits humains et en particulier de l'article 25 de la déclaration Universelle des droits de l'Homme. En ce sens, le thème choisi était tout à fait pertinent :

     


     


     

    -   2.3% seulement de toutes les dépenses de santé sont consacrées à la prévention et à la promotion de la santé ;

     


     


     

    -   Il ne manque "que" 13 milliards pour avoir une couverture universelle des soins.

     

    Nos sincères remerciements aux Professeur-e-s Bouchardy et Loutan, au Docteurs Kiefer et Besson, à Mme Coppex, à l'OMS et au CICR pour les nombreuses pistes de réflexion qui nous ont été offertes.

     

    D'ici quelques semaines, l'ensemble des contributions sera en ligne sur www.ge.ch/odh

      


    Fabienne Bugnon

    Directrice générale
    Office des droits humains
    Département

     

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  • Appel urgent de la famille de Sevil Sevimli

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    L’étudiante, qui a interdiction de quitter le territoire, attend désormais son procès. Photo Philippe Juste

    Chères amies, chers amis,

    Ma fille de 20 ans Sevil risque 32 ans de prison pour avoir assisté à un concert du 1er mai en Turquie. Seule une immense vague de solidarité en France peut pousser notre Ministre des affaires étrangères à agir pour obtenir sa liberté. Signez dès à présent pour me donner un argument de poids lors de mon rendez-vous jeudi à Paris avec des responsables du ministère des Affaires étrangères et les convaincre d'agir pour sauver Sevil!

    Ma fille Sevil, une citoyenne française de 20 ans, risque 32 ans dans les geôles turques pour s’être rendue à un concert du 1er mai pendant son année d’études là-bas. Son procès commence la semaine prochaine. Seule une énorme vague de solidarité avant mon RDV crucial au Ministère des Affaires étrangères jeudi peut nous permettre de la revoir!

    Sevil, partie étudier un an à l’étranger en tant qu’étudiante Erasmus, se retrouve aujourd’hui accusée de soutien à une organisation terroriste! C’est insensé. Le gouvernement français n’a jusqu’à présent agit que faiblement pour l'aider. Mais Avaaz vient de m’obtenir un RDV avec l’Ambassadeur aux droits de l’Homme ce jeudi. Si j’arrive avec 100 000 signatures de citoyens français, notre gouvernement verra qu’il ne s’agit pas que de la supplique d’un père, mais d’une inquiétude nationale; il se devra d’agir.

    Il ne nous reste que 2 jours -- signez cette pétition pour aider ma fille à rentrer à la maison, et faites passer à tous vos proches!

    http://www.avaaz.org/fr/petition/Liberez_Sevil_Sevimli/?vl

    Ma fille a déjà passé 86 jours en prison, après avoir été prise dans un coup de filet des autorités turques, qui détiennent plus de 750 étudiants simplement parce qu'ils sont pour la plupart d’entre eux - et comme Sevil, d'origine kurde. Sevil n'a rien d'une terroriste. Comme beaucoup d'étudiants, elle s’intéresse à la politique, mais c'est tout.

    Suite au lancement de notre campagne et à sa médiatisation, Sevil a été relâchée en liberté conditionnelle, sans pouvoir quitter la Turquie avant son procès et elle pourrait rester en prison jusquà 52 ans. J’ai besoin de votre aide pour la revoir!

    La date de son procès approche, et notre angoisse est à son comble. Plus nous serons nombreux à soutenir Sevil avant jeudi, plus notre appel sera puissant -- signez cette pétition pour demander à Laurent Fabius de défendre la cause de ma fille Sevil, et diffusez mon appel autant que vous pouvez:

    http://www.avaaz.org/fr/petition/Liberez_Sevil_Sevimli/?vl

    Récemment, plus d’un million de membres d’Avaaz ont défendu avec succès la cause d’un père qui voulait sauver sa petite fille de la peine de mort au Pakistan. Faisons la même chose pour ma fille.

    Avec espoir et détermination,

    Erdogan Sevimli

    PLUS D’INFORMATIONS

    Libérée, l’étudiante franco-turque encourt 32 ans de prison en Turquie (Le Progrès) http://www.leprogres.fr/rhone/2012/08/12/liberee-l-etudiante-franco-turque-encourt-32-ans-de-prison-en-turquie

    Quel crime a commis Sevil Sevimli monsieur Erdogan ? (Le Monde) http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/06/28/quel-crime-a-commis-sevil-sevimli-m-erdogan_1725929_3232.html

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  • «La nouvelle constitution ne respecte même pas le Contrat social de Jean-Jacques Rousseau» constatent les syndicalistes.

    «La nouvelle constitution ne respecte même pas le Contrat social de Jean-Jacques Rousseau» constatent les syndicalistes.

    Ce matin sur l’Ile Rousseau, lieu symbolique, a eu lieu une conférence de presse de la CGAS pour exprimer publiquement son appréciation sur la nouvelle constitution genevoise.

    Aux yeux des syndicats, cette constitution ne répond pas aux attentes du monde du travail et elle ne propose aucune avancée en ce qui concerne les droits syndicaux, en particulier :
     

    • Un droit de grève amputé (cf. art. 37) : le libellé ne fait que reprendre, trait pour trait, le contenu de la constitution fédérale (droit de grève des salariés… avec symétriquement le droit de mise à pied par les employeurs !... on appréciera la symétrie !) ; un droit garanti seulement s’il se rapporte aux relations de travail ! ! La Charte sociale européenne va pourtant plus loin, elle reconnaît « le droit des travailleurs (…) à des actions collectives, y compris le droit de grève en cas de conflits d’intérêt. Avec le projet de constitution genevoise, toute grève entre travailleurs d’entreprises différentes serait donc interdite, tout comme celle dépassant le cadre d’une seule institution/entreprise ; elle interdirait donc des grèves telles que : la grève générale de 1918 (qui revendiquait le droit d’éligibilité des femmes, l’AVS, etc), la grève du 12 novembre 32 qui protestait contre le massacre, la veille, de militants antifascistes par l’armée ; la grève des femmes du 14 juin 91, etc !!!


    • Droits syndicaux insuffisants (art. 36) : « la liberté syndicale est garantie » et « l’information syndicale est accessible sur les lieux de travail » Comment sera-ce possible sans en garantir les conditions (faudra-t-il demander l’accord de l’employeur, par ex ?), sans préciser et affirmer en même temps le droit de réunion sur le lieu de travail, le droit de désigner et l’obligation de protéger les délégués syndicaux et de personnel dans les entreprises ?


    • Des beaux principes… sans aucune garanties ni aucunes mesures d’application : 1) « droit à un niveau de vie suffisant » (art. 39), sans aucune manière de le garantir, par décision de l’autorité cantonale d’établir un salaire minimum légal  (pensons aux « working poors » contraints de faire appel à l’assistance pour compléter leur revenu salarial) ; 2) « le droit à (…) la formation continue est garanti » (art. 24), sauf que sans accompagner ce principe d’un droit à un congé formation payé, ce droit ne se réalisera pas ou que de façon très inégale ; 3) l’Etat « encourage le dialogue social et la conclusion de conventions collectives de travail » (art. 186) C’est ce que l’on appelle « enfoncer des portes ouvertes ! », car c’est déjà le cas. Par contre, nulle mention de la responsabilité de l’Etat d’étendre les conventions collectives avec force obligatoire si nécessaire ou d’imposer des contrats types de travail (54% des salariés du privé ne sont couverts par aucune convention collective ni aucun contrat type) 4) « la femme et l’homme ont droit à un salaire égal pour un travail de valeur égale (art. 15) malgré les apparences, libellé en régression par rapport à l’actuelle constitution… où « il appartient aux autorités législatives et exécutives de prendre des mesures pour assurer la réalisation de ce principe et aux autorités juridiques de veiller à son respect ». Manquent donc les mesures concrètes pour favoriser l’accès aux formations, aux professions, aux fonctions et la parité dans les instances politiques…


    • Sur le rôle de l’Etat et des services publics (art. 9) « L’Etat agit en complément de l’initiative privée et de la responsabilité individuelle ». Affaiblissement programmé de l’Etat social et visées néolibérales inacceptables ; comme nous l’avons déjà vu, portes ouvertes aux privatisations et externalisations de tâches importantes dévolues aux services publics (santé, éducation, énergie…) ; aucune garantie de financement des tâches que doivent assumer l’Etat et les services publics; aucune mesure pour donner un rôle redistributeur à la fiscalité… (question développée par une autre intervention).


    • Le statu quo en ce qui concerne les droits politiques des résidents étrangers est bien évidemment inacceptable ! Après un lamentable marchandage, seul le droit de vote au niveau communal est maintenu (autant dire, un droit plus qu’au rabais, quand l’on sait le peu de pouvoir que les communes ont dans notre canton !). Ce droit minimum placera Genève à la queue des cantons romands ! Le 40% de la population que représentent les étrangers est donc exclu de ces droits fondamentaux… ces étrangers étant qui plus est, dans leur grande majorité, des travailleurs-euses… dont notre économie ne saurait se passer. 

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