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Demir SÖNMEZ - Page 153

  • Enseignants, élèves et parents dans la rue contre la réorganisation des écoles

    Plus de 500 élèves, profs et parents se sont réunis devant le Mur des Réformateurs puis l’Hôtel de Ville pour manifester contre les mesures politiques de réorganisation de la carte scolaire cantonale présentée le 11 mars dernier.

    Le Conseil d’Etat a annoncé une série de mesures pour désengorger le postobligatoire, dont la fermeture du Cycle de la Seymaz et la réquisition du Collège de Candolle pour ouvrir à la place une Ecole de culture générale. Les usagers des bâtiments concernés s’opposent à cette solution et regrettent de ne pas avoir été consultés.

    Depuis plus de dix ans, le sureffectif dans les ECG est dénoncé sans qu'aucune mesure efficace ne soit prise.

    Aujourd'hui, la seule solution proposée à cette impasse résiderait dans la fermeture d'un cycle d'orientation ? Cette solution n'est pas satisfaisante.

    Le déplacement des élèves de la Seymaz aura des conséquences sur tous les cycles du canton et plus spécifiquement sur les établissements de la rive gauche. Le passage de 20 à 19 cycles entraînera un retour aux lourds effectifs dénoncé dans le passé qui dégraderait les conditions d'étude et d'enseignement, sans parler des problèmes de sécurité et d'incivilité.

    Ces sureffectifs compromettraient la bonne mise en œuvre du nouveau CO (valorisation et accompagnement de la progression de l'élève). Le remaniement de la carte scolaire pourrait rendre impossible l'application de la loi genevoise sur l'intégration d'enfants à besoins éducatifs particuliers et pour les handicapés. Enfin, le plan du DIP ne prend manifestement pas en compte le développement immobilier de la région « Arve et Lac » et les constructions prévues ces prochaines années: environ 2000 logements prévus à l'horizon 2018/2020, soit 300 élèves supplémentaires dans les cycles d'orientation du secteur.

    La fermeture de la Seymaz n'est donc pas une solution pérenne comme l'affirme le Conseil d'Etat.

     

     

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    Lors de la rentrée 2014, le DIP a mis en place une réforme du post-obligatoire sans aucune concertation avec les parents, les enseignants et les élèves.

    Cette réforme nous est vendue sous la bannière d'une meilleure orientation des élèves et le soutien des élèves en difficulté. Mais en réalité elle ne fait que rendre l'accès au collège beaucoup plus difficile et envoie les élèves sur des formations comme l'école de culture générale, formation qui est surchargée depuis très longtemps. Pour nous, les vraies raisons de cette réforme sont des économies cachées car un collégien coûte plus cher qu'un élève de l'ECG.

    Malgré les deux manifestations étudiantes, la pétition qui a plus de 2000 signatures et la grève étudiante qui a mobilisé plus de 1000 grévistes, le DIP ne veut toujours rien entendre.

    De plus, nous avons récemment appris la fermeture du cycle d'orientation de la Seymaz et le déplacement du collège de Candolle (encore une décision prise sans concertation) pour soit-disant décharger l'ECG. Sauf que cette solution ne résous rien car les places restent insuffisantes et la situation va rapidement exploser.

     

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  • Le Congrès du parti socialiste Genevois

    Le Congrès du parti socialiste genevois a désigné 11 candidates et candidats pour défendre ses trois sièges au Conseil national cet automne.

    Il s’agit de :

    - Carlo Sommaruga, sortant
    - Laurence Fehlmann Rielle
    - Manuel Tornare, sortant
    - Lydia Schneider Hausser
    - Thierry Tanquerel
    - Nicole Valiquer
    - Sylvain Thévoz
    - Olga Baranova
    - Roger Deneys
    - Amanda Gavilanes
    - Audrey Ruchet-Bach

    Ces candidat-e-s représentent une diversité de compétences et un respect de la représentation des deux sexes.

    Il a en outre choisi à l’unanimité Liliane Maury Pasquier pour continuer l’excellent travail effectué au Conseil des Etats depuis 2007. Elle fera campagne avec Robert Cramer, candidat des Verts.

    Le parti socialiste genevois se réjouit de pouvoir compter sur des camarades engagés et compétents pour affronter les défis qui s’annoncent pour notre canton et le pays.

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    Pour voir la suite des photos ->

    http://www.photographygeneva.com/lens_galleries/le-congres-du-parti-socialiste-genevois/

  • «Sans lumière naturelle, en sous-sol, entassés dans cet abri… Je suis scandalisé des conditions dans lesquelles ces hommes vivent»,

    Jeudi en fin de journée plus de cent personnes se sont rassemblées devant l'Hôtel-de-Ville pour interdire l'hébergement prolongé de requérants d’asile dans des abris PC.

    Une motion de la gauche (Les Verts, Les Socialistes, et Ensemble à Gauche) et des député-e-s du PDC et du PLR  ont demandé au Conseil d’Etat ne plus loger de requérants d’asile plus de trois mois sous terre. Ce soir, au Grand Conseil, une très large majorité de Grand Conseil a accepté de traiter en urgence cette motion 60 oui, 18 non et 1 abstention. Le texte demande notamment à l’Exécutif genevois «d’abandonner le recours aux abris de protection civile pour un hébergement de plus de trois mois», mais également de reloger rapidement les requérants d’asile vivant dans ces locaux souterrains depuis plusieurs mois. La Motion a été ensuite renvoyée à la Commission des affaires sociales

     

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    «Sans lumière naturelle, en sous-sol, entassés dans cet abri… Je suis scandalisé des conditions dans lesquelles ces hommes vivent», déclare Demir Sönmez.


    Pour cet ancien réfugié politique, l’opinion publique a radicalement changé depuis une vingtaine d’années – la tolérance envers les réfugiés a drastiquement diminué. «C’est juste parce qu’ils sont Noirs», résume une locataire pour expliquer le mépris des habitants. Pour l’instant, aucun débordement grave n’a été déclaré et aucune plainte n’a été déposée.

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    Demir Sönmez, devant l’entrée de l’abri PC du 6bis, route de Chancy. Ancien réfugié, cet habitant est «scandalisé» par les conditions de vie des requérants. (Veroniquebotteron.com)

     

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    Des requérants au garage, malaise genevois

    Marie-Adèle Copin, GENÈVE Mardi 14 août 2012

    Le sous-sol d’un immeuble de Lancy accueille des demandeurs d’asile depuis cinq mois: le voisinage apprécie peu

    Entre les requérants d’asile du 6 bis et les habitants du 8 et du 10, route de Chancy, on se croise, mais on s’ignore. Ou on s’évite. Après Châtelaine et Carouge, Lancy est la troisième commune genevoise à ouvrir un abri antiatomique à des requérants d’asile et à des déboutés d’office destinés à quitter le pays. L’immeuble, un bloc rosé de huit étages aux balcons de métal rouge, fait figure de lieu test pour la cohabitation entre réfugiés et habitants des zones urbaines. Une forme de cohabitation appelée à se développer, alors que le nombre de requérants d’asile qui arrivent en Suisse augmente rapidement.

    «Nous avons fermé l’abri de Carouge, précise Bertrand Levrat, directeur de l’Hospice général, qui se charge du logement des réfugiés dans le canton de Genève. Pour le même coût, celui de Lancy peut accueillir 50 personnes supplémentaires.» Pourtant, loger ces hommes dans des abris PC reste une «solution de dernier recours».

    «On essaie de retarder au maximum le recours à l’abri. Mais au final, avec un flux tendu de 130 personnes arrivant chaque mois à Genève, l’ouverture d’un abri se fait assez vite», explique Bertrand Levrat.

    Les riverains ont été informés de l’arrivée des réfugiés une semaine avant, par un communiqué scotché sur la porte de l’ascenseur. «On s’est senti devant le fait accompli», s’indigne Monique, une habitante qui ne souhaite pas que son nom soit publié.

    Les autorités ont bien organisé une séance d’information pour répondre aux craintes du voisinage et à certaines de ses requêtes, comme la présence d’agents de sécurité 24h sur 24. Deux Protectas, employés par l’Hospice général, contrôlent l’entrée de l’abri. Un troisième agent surveille l’extérieur et les environs.

    Mais selon Roger Golay, président du Mouvement Citoyens genevois (MCG) et président du Conseil municipal de la commune, «la population voisine n’est pas du tout satisfaite de cette cohabitation. Les gens qui rentrent dans le parking ne se sentent pas en sécurité, surtout les femmes.» Cyril ­Mizrahi, conseiller municipal PS, considère que «sur le court terme, la solution était celle-ci, même si elle n’est pas idéale. Il n’y a tout simplement pas d’abri PC en dehors des zones urbaines», conclut-il.

    Autour de l’imposante entrée du parking souterrain, deux populations cohabitent malaisément. A gauche, le garage des locataires de l’immeuble, fermé par une porte métallique. A droite, un long couloir avec, au bout, une porte en béton armé et l’abri logeant 81 hommes d’Afrique de l’Ouest, âgés de 18 à 42 ans, tous célibataires.

    Les requérants peuvent circuler librement en dehors de l’abri à n’importe quelle heure de la journée ou de la nuit. «Si l’on avait imposé des horaires, tous sortiraient au même moment. On veut éviter les attroupements, pour que la cohabitation avec le voisinage se passe le mieux possible», détaille le directeur de l’Hospice général.

    L’unique contact des habitants avec les requérants, ce sont des bonjours, des regards, qui parfois gênent certaines femmes. Ce sont aussi des tentatives – souvent mal vues – d’entrer en contact: «L’un d’eux a demandé à ma fille son nom. Elle l’a ignoré bien sûr», confie un père de famille très préoccupé par la situation.

    Pour une autre habitante, les bonjours, auxquels elle ne répond pas, sont une «provocation». Ceux qui y voient un «signe de politesse et de sympathie» sont une minorité. La plupart des riverains vivent avec un sentiment d’insécurité. «Je suis seule avec ma fille de 19 ans, qui rentre parfois tard le soir. Ils sont toujours dehors», raconte une habitante installée depuis vingt ans dans l’immeuble.

    «Ça sent le joint quand on rentre dans le garage, affirme Santi, un autre habitant. Et, depuis quelques semaines, certains se sont mis à boire énormément et sont très souvent saouls.» Bertrand Levrat, conscient des «problèmes de fumette», assure que la police surveille régulièrement les lieux. L’abri est aussi fouillé chaque semaine par les Protectas. Pour les questions d’alcool, en revanche, il n’est pas au courant. «Il y a certains individus qui posent problème, mais ce sont des exceptions», répond-il.

    Santi s’est également demandé pourquoi certains requérants sortaient des billets de 100 francs de leurs poches, «alors qu’ils n’ont que 10 francs par jour! C’est mathématiquement impossible.» En réalité, «il y a deux types de personnes, expose Raphaëlle Carron, directrice adjointe de l’aide aux requérants d’asile à l’Hospice général. Les requérants d’asile dits «cas Dublin» reçoivent des repas et 300 francs chaque début de mois. Les NEMS [terme qui désigne les déboutés d’office ou «non-entrée en matière»], formant la plus grande majorité, ne disposent que d’une assistance en nature, relevant de l’aide d’urgence, c’est-à-dire des repas, des kits d’hygiène et des bons pour des vêtements.»

    Parmi la minorité de personnes qui ne voient aucun inconvénient à cette cohabitation, certains s’indignent du traitement réservé aux requérants. «Sans lumière naturelle, en sous-sol, entassés dans cet abri… Je suis scandalisé des conditions dans lesquelles ces hommes vivent», déclare Demir Sönmez.

    Pour cet ancien réfugié politique, l’opinion publique a radicalement changé depuis une vingtaine d’années – la tolérance envers les réfugiés a drastiquement diminué. «C’est juste parce qu’ils sont Noirs», résume une locataire pour expliquer le mépris des habitants. Pour l’instant, aucun débordement grave n’a été déclaré et aucune plainte n’a été déposée.

    Devant l’entrée du parking, deux hommes assis sur les marches menant aux immeubles pianotent sur leur téléphone portable. Un seul parle français: Ibrahim. Il est arrivé il y a deux mois du Mali. Pour le jeune homme, la cohabitation avec les habitants reste mauvaise: «Ils n’apprécient pas notre présence, mais on n’a pas le choix. Certains ont appelé la police pour qu’on rentre à l’intérieur parce qu’on était trop souvent dehors», raconte-t-il.

    Même si l’abri «Annevelle» est présenté comme une solution transitoire, aucune date de fermeture n’a été prévue. Tout dépendra de la capacité de l’Hospice général d’ouvrir de nouveaux centres. Fin septembre, l’abri en surface de la Praille augmentera sa capacité de 70 places supplémentaires.

    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/e6d3a14c-e561-11e1-a0d8-e03a90236c6a/Des_requ%C3%A9rants_au_garage_malaise_genevois