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Demir SÖNMEZ - Page 155

  • Le génocide des arméniens, cent ans après

    Le génocide des arméniens, cent ans après, un film du réalisateur Nicolas Jallot a été projeté dans le cadre du festival FIFDH. Le film trace le débat actuel en Turquie à travers deux personnages, Hasan Cemal et Fethiyé Cetin. Un débat a suivi avec la participation de l’enseignante-chercheuse Sévane Garibian, le défenseur des droit de l’homme Ragip Zarakolu, et le journaliste Robert Fisk, animé par Vicken Cheterian. La salle était pleine et plusieurs personnes ne pouvaient pas entrer faute de places. Par ailleurs, l’ambassadeur de Turquie en Suisse a envoyé une lettre aux organisateurs du Festival pour leur demander de ne pas diffuser ce film qui parle du génocide arménien. Sans avoir vu le film qui passe en primeur à Genève les autorités turques montrent une fois de plus qu’elles sont frileuses sur le dossier arménien qui continu à diviser les deux pays. Oui pour les autorités d’Ankara chaque fois qu’est prononcé le mot génocide associé à l’Arménie et à la Turquie cette dernière se paralyse d’une façon inexpliquée.   

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    Le film est présenté en première mondiale le lundi 2 mars 2015 à 20h et le samedi 7 Mars dans le cadre du FIFDH.

     

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  • Le romancier Yachar Kemal, père de "Memed le Mince", inhumé à Istanbul

    Le grand écrivain turc d'origine kurde, Yasar Kemal, est mort ce samedi 28 février 2015 à Istanbul. Il avait 92 ans.

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    L'écrivain Yasar Kemal, l'une des plus grandes plumes de la littérature turque contemporaine et défenseur infatigable des minorités, notamment kurde, a été enterré lundi à Istanbul en présence de milliers de personnes.

    Parmi la foule, des dizaines de personnalités du monde des arts, comme le prix Nobel de littérature Ohran Pamuk, ou de la politique, dont l'ancien président Abdullah Gül, ont assisté à la cérémonie organisée à la mosquée de Tesvikiye pour celui qui était surnommé "Le grand maître", décédé samedi à l'âge de 92 ans.

    L'écrivain d'origine kurde a ensuite été inhumé dans un cimetière de la ville.

    Né en 1923 à Osmaniye, dans le sud de la Turquie, Yasar Kemal, de son vrai nom Kemal Sadik Gökçeli, a rencontré le succès dès son premier roman, "Memed le mince", écrit en 1955, qui a depuis été traduit en plus de 40 langues et l'a immédiatement imposé sur la scène littéraire internationale.

    Auteur de 35 romans, de nouvelles, de reportages et d'articles publiés entre 1955 et 1984, l'écrivain collectionne les prix les plus importants de la littérature mondiale. Il est l'écrivain turc le plus lu et traduit dans le monde.

    Il était également un artiste militant, engagé à gauche et pour la cause kurde, ce qui lui valu de nombreux procès, une peine d'emprisonnement, après le coup d'Etat militaire de 1971, et un exil de quelques années en Suède.

    "Si tu t'acharnes à ce point sur n'importe qui, un chat, un chien, un oiseau qui vole, il aura peur une première fois, une deuxième fois. La troisième, poussé à bout, il deviendra féroce comme un léopard et te mettra en pièces. Il ne faut pas tant s'acharner sur les hommes", écrivait le romancier dans Memed le Mince.

    La mort de Yasar Kemal a suscité une réelle émotion en Turquie et de nombreux hommages, dont ceux du gouvernement islamo-conservateur.

    La romancière turque à succès Elif Safak a regretté toutefois sur son compte Twitter que les autorités n'aient pas déclaré de jour de deuil national pour l'écrivain, contrairement à ce qui avait été fait en janvier après la mort du roi Abdallah d'Arabie saoudite. (AFP, 2 mars 2015)

    http://www.info-turk.be/439.htm#romancier

     

     

     

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    Yasar Kemal, la plume talentueuse de l'Anatolie rebelle

    Yasar Kemal, qui est mort samedi à l'âge de 92 ans, était l'un des écrivains turcs les plus acclamés dans le monde, notamment connu pour sa série "Mehmed le mince" et ses prises de position en faveur de la cause kurde.

     

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    Lui-même d'origine kurde, Yasar Kemal a obtenu de nombreuses distinctions internationales pour ses romans au souffle épique narrant les conditions de vie précaires des villageois d'Anatolie centrale et leur lutte contre l'oppression féodale et étatique.

    Ses écrits et son militantisme politique contre la brutalité du pouvoir à l'encontre de la minorité kurde de Turquie lui valent de nombreux procès et un séjour en prison.

    Yasar Kemal est même contraint d'entrer dans la clandestinité et de s'exiler plusieurs années en Suède pour fuir des menaces de mort et les pressions des autorités d'Ankara.

    Ecrivain précoce, puisqu'il écrit ses premiers poèmes à l'école primaire, il fait irruption sur la scène littéraire turque en 1955 dès son premier roman "Mehmed le mince", traduit en plus de 40 langues, acclamé par la critique internationale.

    Né en 1923 dans un hameau des plaines de Cilice, dans le sud-est de la Turquie, Yasar Kemal, de son vrai nom Kemal Sadik Gökçeli, a eu une enfance dramatique.

    Après avoir perdu la vue à un oeil à la suite d'un accident, il est le témoin à l'âge de cinq ans du meurtre de son père Sadi, tué en pleine prière à la mosquée par son fils adoptif.

    Le jeune homme quitte l'école prématurément. Contraint à exercer de petits métiers pour vivre, il est ramasseur de coton, conducteur d'engins agricoles ou encore bibliothécaire.

    En 1950, il est une première fois arrêté pour propagande communiste. Jugé, il est finalement acquitté.

    Le jeune Yasar abandonne alors son nom de naissance pour celui de Kemal, qui signifie le survivant en turc, et déménage à Istanbul, où il commence à travailler en tant que journaliste au sein du quotidien de gauche et laïque Cumhuriyet.

    C'est dans la plus grande ville de Turquie qu'il entame sa "carrière" de militant politique. Il adhère au Parti des travailleurs turcs et fonde une revue marxiste, Ant, tout en travaillant à son premier roman.

    - Contre la tyrannie -

    Ce sera "Mehmed le mince", une série en quatre tomes. Il y raconte les aventures d'un villageois idéaliste contraint à vivre comme un hors-la-loi après sa révolte contre les seigneurs féodaux. Un récit porté à l'écran en 1984, réalisé et incarné par l'acteur et dramaturge britannique Peter Ustinov.

    L'injustice sociale et le combat des pauvres contre la tyrannie et les privations restent des thèmes omniprésents dans l'oeuvre de l'auteur, comme dans "Terre de fer, ciel de cuivre".

    La figure de son oncle, un bandit notoire assassiné à 25 ans, inspire les héros rebelles à la Robin des Bois qu'affectionne l'écrivain. Son écriture au style lyrique, riche en descriptions, puise directement dans les légendes et le folklore anatoliens.

    A nouveau arrêté après le coup d'Etat militaire de 1971, il est emprisonné mais relâché grâce à une vague de protestations internationales. A la fin de la décennie, il est contraint à l'exil et part pour la Suède, où il restera deux ans.

    En 1995, Yasar Kemal subit encore les foudres de la justice, puni de prison avec sursis pour avoir dénoncé "l'oppression" des Kurdes. Mais l'écrivain refuse de se taire. "La guerre détruit la Turquie", déclare-t-il en 2007 au sujet des combats entre rebelles kurdes et armée, "je ne suis pas un héros mais j'ai le devoir de me faire entendre".

    Toujours militant, il est le premier à voler au secours de son compatriote Orhan Pamuk, premier écrivain turc à remporter le Nobel de littérature, lorsqu'il est attaqué pour avoir osé reconnaître le génocide arménien de 1915.

    Au-delà de ses engagements politiques, Yasar Kemal reste avant tout un écrivain de génie. "Je n'écris pas sur des problèmes, je n'écris pas pour un public, je n'écris même pas pour moi. J'écris, tout simplement", résume-t-il un jour.

    Distingué par de nombreux prix, décoré dans le monde entier, il ne parvient pourtant pas à décrocher le Nobel, une grande injustice aux yeux de nombreux Turcs.

    En 2001, il avait perdu sa femme, Thilda, une Belge issue d'une vieille famille juive qui a traduit une grande partie de son oeuvre en anglais et contribué à son succès mondial.

    Il laisse derrière lui son fils et sa seconde épouse Ayse Baban. (AFP, Tanya WILLMER, 28 février 2015)

     

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  • Action contre le trafic de transit à la Jonction

    Les habitants de la jonction sont descendus dans la  rue pour protester contre le trafic qui s’y déverse quotidiennement. Ils ont formé une chaîne humaine vendredi soir au bord de l’avenue Sainte-Clotilde depuis le Bd. Saint-Georges jusqu’à l’école Cité-Jonction .


    JONCTION EN DOUCEUR

    Le quartier de la Jonction est asphyxié par le transit automobile depuis l’ouverture de la ligne du tram 14. Les autorités ont pris de mauvaises décisions et la Jonction se retrouve envahie par les voitures, le bruit et la pollution. Le trafic de transit n’est pas canalisé sur les artères avec un gabarit adapté, comme la rue du Stand et le Bd St Georges qui sont aujourd’hui désertes. Au contraire, le trafic est dirigé dans les rues intérieures du quartier où le flot de voitures a explosé: On est passé de 6000 à 12000 voitures/jour à l’avenue Sainte-Clotilde !!! La situation est catastrophique: la rue est étroite et bordée par une crèche, la ludothèque, l’école Cité-Jonction, l’église, la maison du quartier. Chaque déplacement devient dangereux pour les habitants de la Jonction, notamment les personnes âgées et les enfants. Ajoutez à ces difficultés l’abandon de la zone 30 promise depuis 1997! Un constat s’impose: nos autorités ont oublié la population du quartier ! En octobre 2014, souvenez-vous, M. Barthassat avait demandé à la population son avis sur la mobilité; celle-ci avait clairement répondu en demandant moins de voitures. Mais rien n’a été fait pour soulager le trafic dans ce quartier !DSC_6014.jpg

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