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Demir SÖNMEZ - Page 157

  • 28'000 signatures: « Non à l’achat de drones israéliens »

    "Aujourd'hui la pétition lancée par BDS CH et soutenue par une vingtaine d'organisations en Suisse,  contre le projet d'achat de drones israéliens dans le cadre du budget 2015 a été déposé à la Chancellerie à Bern. Plus de 28'000 membres de la société civile en Suisse ont envoyé un message clair au Conseil Fédéral: il faut renoncer à l'achat de 6 drones Hermes 900 produits par la compagnie ELBIT."

     

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    La remise des pétitions contre l'achat de drones israéliens

    Derrière le Palais fédéral, à l'entrée de la Chancellerie fédérale, une foule bigarrée portant des banderoles et des panneaux et survolée de quelques drones en carton accompagnait la soixantaine de militants qui sont venus remettre au Conseil fédéral et au Parlement la pétition «Non à l'achat de drones israéliens".

    C'est ainsi que BDS Suisse, avec le soutien d'une série de plusieurs autres organisations et de particuliers, a pu déposer les pétition portant les signatures des 28'878 personnes qui ont signé cette pétition.
    Après deux brèves allocutions en allemand et en français, on a pu entendre les bruitage de plusieurs survols de drones et de tirs diffusés par des haut-parleurs, alors que des militants se laissaient fait tomber parterre, symbolisant les Palestiniens tués par les drones.
     
    Le but de la pétition est de protester contre l'intention du gouvernement suisse et en particulier du Département militaire fédéral, d'acheter six drones de type Hermes 900 à la société d'armement israélien Elbit Systems dans le cadre du programme d'armement 2015.

    En effet, par sa coopération militaire avec Israël et notamment par ses achats en matière d'armement, la Suisse collabore au maintien des violations du droit international de la part d'Israël.
    La pétition a été activement soutenue par de nombreuses organisations et individus. Un grand nombre d'activistes ont aidé d'atteindre les près de 29 000 signatures récoltées. Nous tenons à remercier tous ceux qui ont contribué à ce succès, qui a permis d'attirer l'attention sur une problématique qui n'est pas encore suffisamment présente dans le débat public et parlementaire.

    Nous demandons au Conseil fédéral qu'il renonce à l'achat de drones d'Israël et cesse la coopération militaire avec Israël tant qu'Israël poursuit ses violations du droit international. Cette remise de la pétition constitue une première étape réussie, mais la campagne contre cet achat de drones israéliens se poursuivra dans les mois à venir, elle fait partie de la campagne à plus long terme pour que la Suisse cesse toute coopération avec Israël en matière de défense et de sécurité.

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    Aujourd’hui nous remettons la pétition « Non à l’achat de drones israéliens »  au Conseil Fédéral et aux membres du parlement.
     
    28'000 membres de la société civile envoient un message clair : il faut renoncer à l’achat des drones  
    HERMES 900 choisis par le Dép. de la défense, de la protection et du sport
     
    1 : Les 28'000 signataires refusent que l’argent des contribuables finance  la compagnie ELBIT

    -compagnie qui se vante d’avoir « testé leurs appareils sur le terrain » c’est à dire sur les Palestiniens à la fois cible et cobaye.

    -compagnie qui met en avant l’augmentation de ses ventes et donc de ses bénéfices après chaque guerre meurtrière menée à Gaza

    -compagnie qui collabore étroitement avec l’armée israélienne. 85% des drones utilisés par l’armée israélienne sont produit par ELBIT. L’été passé à Gaza, les Hermès 900  de l’armée israélienne ont effectué plus de  800 frappes en 51 jours détruisant maisons,  hôpitaux, écoles, et bâtiments de l’ONU. Ils ont été largement utilisés dans une guerre qui a causé la mort de  plus de 2200 personnes, en majorité des civils, en violation flagrante du droit international


    Acheter des drones Hermès 900, même non armés, équivaut à récompenser une compagnie qui assiste l’Etat d’Israël dans ses crimes de guerre. Elbit est une compagnie qui tire profit d’une situation illégale, une compagnie qui soutient activement la politique israélienne d’occupation, de colonisation et d’apartheid ».

    2. Les 28'000 signataires demandent à la Suisse de faire respecter le droit international

    L’achat de drones israéliens, même non armés, va à l’encontre des obligations de la Suisse en matière de droit international. En tant que signataire de la 4ème Convention de Genève, la Suisse a l’obligation de faire respecter le droit international humanitaire dans les TPO, y compris à Jérusalem Est. Exiger la fin du blocus, protéger les droits de la population civile lors des combats, faire respecter les droits humains des Palestiniens, voilà ce que nous attendons de la Suisse. Elle ne doit donner « ni aide ni assistance à une situation illégale ».

    3. Les 28’000 signataires affirment que l’achat des drones ELBIT, ne peut que renforcer l’impunité de l’Etat d’Israël et de sa politique de colonisation, d’occupation et d’apartheid.
     
    Le Conseil Fédéral veut nous faire croire qu’il n’y a pas de contradiction entre l’achat des drones israéliens et sa politique étrangère au Moyen Orient. Il y a une énorme hypocrisie de la part de la Suisse et des grandes démocraties occidentales envers Israël. Elles critiquent mollement le triste record d’Israël en matière de violations des droits humains. Mais ces mêmes pays sont à l’affut de cette expertise militaire et sécuritaire « testé sur le terrain »  et ils achètent les armes israéliennes. Comment la Suisse peut-elle faire pression sur Israël pour que ce dernier se soumette au droit international et reconnaisse les droits légitimes des Palestiniens et des Palestiniennes si en même temps elle soutient activement l’industrie d’armement israélien et si elle collabore avec l’armée israélienne?

    4. Les 28'000 signataires relaient un appel de la société civile internationale.

    Puisque notre gouvernement oublie ses obligations, c’est à nous, membres de la société civile de les lui rappeler. Et nous ne sommes pas seuls dans cette démarche.  Un appel similaire a été lancé par 640 artistes et acteurs culturels en Suisse. De même, au niveau international 7 Prix Nobel et 64  personnes publiques demandant l’arrêt de toute coopération militaire avec Israël. 60'000 personnes ont signés cet appel

    Au cours des dernières années, grâce à un travail intensif de la société civile dans le monde entier, plusieurs fonds de pension et banques, en particulier dans les pays scandinaves, ont décidé d'exclure la société Elbit Systems de leur portefeuille en raison de son implication dans les pratiques illégales d'Israël dans les Territoires occupés et dans les violations des Droits humains commis à ces occasions.

    En décembre 2014 l’Etat brésilien du Rio Grande do Sol résilie un accord de coopération avec ELBIT suite aux protestations de la société civile et des syndicats.
     
    Le droit international est du côté des Palestiniens et les Palestiniennes. Nous demandons  que la Suisse soit du côté du droit international.
     
    Aujourd’hui nous déposons cette pétition, mais la campagne contre la collaboration militaire avec Israël  va se poursuivre jusqu’à ce qu’Israël se soumette au droit international et reconnaisse les droits légitimes des Palestiniens et les Palestiniennes.
     
    BDS CH

     

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  • Carnaval genevois aux Bains des Pâquis

    Un cortège festif et déguisé est parti de la place de la Navigation aujourd’hui vers 15h45 pour rejoindre le lac et les Bains des Pâquis et y brûler le Bonhomme hiver. Et dès 17h45, de nombreux épisodes marqueront le carnaval: à commencer par la partie officielle, le discours de Sami Kanaan, Maire de la Ville de Genève, l’intronisation de la reine, le bal, les feux d’artifice...Une belle journée aux Bains des Pâquis malgré le mauvais temps.

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    DSC_5727.jpgPour voir la suite des photos ->

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  • La colère monte en Turquie après le meurtre sauvage d'Özgecan Aslan

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    Pour de nombreux Turcs, c'est le crime de trop. La mort d'Özgecan Aslan, une étudiante de 20 ans violée, assassinée puis brûlée, a soulevé en Turquie une vague d'indignation qui tourne au procès contre le régime islamo-conservateur accusé d'incurie.

    Depuis la découverte du corps de la jeune femme vendredi près de Mersin (sud), des milliers de personnes, femmes et hommes confondus, sont descendus dans les rues des grandes villes de Turquie pour exprimer leur colère et surtout dénoncer la recrudescence inquiétante dans leur pays des violences contre les femmes.

    Lundi, les associations féministes ont appelé les Turques à porter le deuil et les réseaux sociaux débordent de messages de révolte exhortant les victimes à sortir du silence regroupés sous le mot-clé "‪#‎sendeanlat‬" ("‪#‎toi‬ aussi raconte" en turc).

    "Cela ne peut plus continuer. L'agression et le meurtre des femmes sont devenus une banalité en Turquie", a regretté à l'AFP Bilge Dinler, une architecte d'Ankara portant un deux pièces sombre et des gants noirs.

    Le présentateur-vedette de la chaîne d'information CNN-Türk, Hakan Celan, s'est associé au mouvement en s'habillant lui aussi en noir. "C'est un crime ignoble, je suis un homme et j'ai honte", a-t-il dit lundi à l'antenne.

    Portée disparue le 11 février, Özgecan Aslan a été retrouvée morte deux jours plus tard dans une rivière de sa ville natale de Tarsus (sud).

    Selon le récit de la presse locale, la jeune femme a été violée puis tuée à coups de barre de fer par le chauffeur du minibus qui la ramenait de l'université à son domicile. Aidé de deux complices, dont son propre père, le violeur présumé, Ahmet Suphi Altindoken, a ensuite coupé les mains de sa victime et mis le feu au corps pour faire disparaître toute trace d'ADN.

    Rapidement identifiés, les trois suspects ont été interpellés par la police et sont passés aux aveux. Ils ont été inculpés et écroués dimanche.

    Depuis l'enterrement vendredi de l'étudiante, les manifestations d'indignation se multiplient dans tout le pays et ont pris un tour très politique.

    - Critique politique -

    Comme elle l'avait fait en mai 2014 après la catastrophe minière de Soma (301 morts) pour critiquer sa responsabilité dans la course la course au profit, l'opposition a profité de ce fait divers pour mettre en cause le gouvernement.

    Le chef de son principal parti, le Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), a directement attribué la hausse des violences faites aux femmes à la "morale" religieuse du Parti de la justice et du développement (AKP) au pouvoir depuis 2002.

    "L'AKP est arrivé au pouvoir en arguant que la moralité avait subi de gros coups (...) mais la démocratie et la morale ont perdu beaucoup de sang toutes ces années", a déploré dimanche Kemal Kiliçdaroglu.

    Le président Recep Tayyip Erdogan est un habitué des sorties polémiques sur les femmes. Récemment, il a ainsi estimé "contre nature" l'égalité homme-femme. Dans la même veine, le porte-parole du gouvernement Bülent Arinç s'était illustré avant lui en déconseillant aux dames de rire en public par "décence".

    Selon les associations féministes, les meurtres de femmes ont nettement augmenté ces dix dernières années pour atteindre près de 300 cas en 2014.

    Mis en cause, le gouvernement a rapidement réagi après le meurtre de l'étudiante.

    Le chef de l'Etat a rendu visite à la famille de la victime avec ses deux filles, selon l'agence de presse gouvernementale Anatolie. Lors d'une réunion publique dimanche, le Premier ministre Ahmet Davutoglu a promis une "large campagne contre les violences faites aux femmes" et même de "briser les mains" de leurs auteurs.

    Certains de ses ministres ont ouvertement évoqué l'hypothèse d'un rétablissement de la peine de mort, abolie en 2004 dans le cadre des réformes engagées pour la candidature de la Turquie à une adhésion à l'Union européenne (UE).

    "Non pas en tant que ministre mais en tant que femme et mère, je pense que les crimes de ce genre peuvent être punis de la peine de mort. Nous pouvons en débattre", a ainsi déclaré la ministre de la Famille, Aysenur Islam, la seule femme du gouvernement.

    Une petition en ligne réclamant une "peine exemplaire" contre les assassins présumés d'Özgecan Aslan avait reçu lundi plus de 700.000 signatures. (AFP, 15 février 2015)

     

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