Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Demir SÖNMEZ - Page 150

  •  Manifestation devant la prison Champ-Dollon

    Communiqué de presse de solidaritéS

    Suite à la décision de renvoyer Ayop, victime de l’incendie au Foyer des Tattes en novembre passé, une large mobilisation s’est mise en place. Jeudi 26 mars, lors de la première tentative de renvoi, une trentaine de militant-e-s se sont réuni-e-s à l’aéroport pour protester contre cette expulsion. Face à ce rassemblement pacifiste, la police a répondu avec une démonstration de force largement disproportionnée allant jusqu’à menotter et expulser les manifestants manu militari.
     
    Aujourd’hui à 17h, un rendez-vous a été donné sur la zone piétonne du Mont-Blanc. Plus de 200 personnes s’y sont retrouvées pour dénoncer une nouvelle fois le renvoi scandaleux d’Ayop, ainsi que le traitement qu’il subit et son incarcération abusive. Selon son avocate, Ayop est actuellement enfermé à la prison de la Favra, en détention administrative. A la suite du rassemblement, près de 100 personnes se sont rendus devant la prison, dans le but d’apporter notre solidarité à Ayop. L’objectif a été atteint puisqu’il a entendu et répondu à nos slogans.

    Depuis le début de l’affaire des Tattes, le conseiller d’État Pierre Maudet a fait preuve d’une opacité et d’une malhonnêteté sans bornes. En plus de la répression policière des manifestant-e-s, il a aussi affiché son mépris du mouvement de soutien en n’apportant aucune réponse à la pétition forte de 2200 signatures, qui réclamait l’arrêt des expulsions des victimes de l’incendie du Foyer des Tattes. Les informations concernant la situation d’Ayop ont souvent été cachées y compris aux avocat-e-s du requérant.

    Il semblerait qu’actuellement le Département de M. Maudet ait décidé d’organiser un vol spécial pour renvoyer Ayop ainsi que d’autres requérants « Dublin » vers l’Espagne. Les traitements inhumains que constitue cette procédure de renvoi ont déjà défrayé la chronique et suscité des indignations par le passé. L’état de santé actuel d’Ayop, toujours suivi médicalement, rend ce vol spécial d’autant plus intolérable. En outre, s’il devait être expulsé avant lundi soir, il serait soumis à une exclusion du territoire suisse jusqu’en 2018.

    Nous exigeons du Conseiller d’Etat en charge du dossier :

    • Qu’il annule immédiatement la procédure de renvoi par vol spécial 
    • Qu’il renonce à toutes les poursuites pénales à l’encontre d’Ayop
    • Qu’il renonce à sa détention administrative et qu’Ayop soit relaxé immédiatement
    • Que toutes les expulsions des sinistrés de l’incendie du Foyer des Tattes soient suspendues au moins jusqu’à la fin du procès
    • solidaritéS dénonce et réprouve la politique lâche et répressive menée par le duo Jornot-Maudet face aux requérants d’asile.

    Nous rappelons que demain se tient la grande rencontre entre les habitant-e-s des Tattes et les habitant-e-s de Genève, au Foyer des Tattes de 12h à 16h, et vous appelons à y venir nombreux et nombreuses.

    Pour solidaritéS,

     

    DSC_9272.jpg

    DSC_9200.jpg

    DSC_9202.jpg

    DSC_9203.jpg

    DSC_9206.jpg

    DSC_9215.jpg

    DSC_9218.jpg

    DSC_9221.jpg

    DSC_9225.jpg

    DSC_9226.jpg

    DSC_9231.jpg

    DSC_9241.jpg

    DSC_9243.jpg

    DSC_9246.jpg

    DSC_9251.jpg

    DSC_9257.jpg

    DSC_9260.jpg

    DSC_9268.jpg

    www.photographygeneva.com

  • La diaspora sahraouie interpelle l'ONU à Genève


    Une cinquantaine de Sahraouis, représentant la diaspora sahraouie en France,   a manifesté hier, vendredi 27 mars, sur la place des Nations. Ses revendications sont très clairs.
     
    Après presque 40 ans d'occupation du Sahara occidental par le Maroc, et 40 ans de violations des Droits de l'Homme, (disparitions forcées, aveux sous la  torture, détention arbitraire, violences policières lors de chaque manifestation pacifique de la population civile, etc.), les Sahraouis exigent que, selon les résolutions onusiennes, leur droit à un référendum d'autodétermination soit enfin respecté.
     
    La MINURSO (forces onusiennes sur place) a dans son mandat la préparation du référendum d'autodétermination et cet objectif déterminant pour le futur du peuple sahraoui ne doit plus être entravé par les obstacles dressés par le Maroc. De plus, le Conseil de sécurité sera sollicité par des Etats et des ONG, fin avril 2015, pour qu'il élargisse le mandat de la MINURSO aux Droits de l'Homme afin que les forces onusiennes puissent protéger la population civile sahraouie. Les manifestants ont appuyé cette demande et signé, à ce sujet, une lettre au Secrétaire général de l'ONU et au Conseil de sécurité Aujourd'hui, les forces onusiennes sont aveugles et sourdes devant les violences policières et la répression subies par le peuple sahraoui. Cela doit cesser.
     
    Lors de la dernière journée du Conseil des Droits de l'Homme qui s'est tenue en mars à l'ONU, la manifestation a voulu rompre avec le silence médiatique qui recouvre trop souvent la situation au Sahara Occidental. 

    DSC_8482.jpg

    DSC_8487.jpg

    DSC_8490.jpg

    DSC_8493.jpg

    DSC_8498.jpg

    DSC_8508.jpg

    DSC_8524.jpg

    DSC_8529.jpg

    DSC_8530.jpg

    DSC_8532.jpg

    DSC_8548.jpg

    DSC_8557.jpg

    DSC_8568.jpg

    www.photographygeneva.com

  • Stop au renvoi scandaleux et honteux!

    Hier après-midi, plus de deux cent manifestants se sont rassemblés sur la place de Neuve puis devant l’Hôtel de Police au Bd Carl-Vogt pour protester contre le renvoi du ressortissant tchadien prénommé Ayop, victime de l’incendie du foyer des Tattes en novembre dernier.

    Hier matin, en secret, l’Office cantonal de la population et des migrations (OCPM) a organisé le renvoi vers l’Espagne d’une victime de l’incendie du Foyer des Tattes survenu en novembre dernier, qui avait fait un mort et plusieurs blessés graves. Le renvoi vise un Tchadien de 19 ans, tombé du 3e étage pour échapper à la fumée et  grièvement blessé à la tête. Cette expulsion a pour conséquence d’interrompre son suivi médical, encore en cours en neurochirurgie, chirurgie du visage et psychiatrie. En outre, ce renvoi empêche la victime de faire valoir ses droits dans une procédure en cours contre l’Etat. Cette expulsion secrète a été organisée, alors qu’une pétition signée par plus de 2200 personnes s’y opposant avait été déposée au Conseil d’Etat. Pour l’heure, aucune réponse des autorités à cette pétition n’a été donnée.
         

    Hier matin à 9h, le jeune requérant a été arrêté aux Tattes et emmené à l’aéroport par la police. Un groupe de manifestants s’est donné rendez-vous à l’aéroport pour protester contre cette situation, exiger l’annulation de l’expulsion et dénoncer l’attitude honteuse du gouvernement et en particulier le Conseiller d’Etat Pierre Maudet qui, sans même répondre aux citoyens, renvoie lâchement une personne blessée. Après des négociations infructueuses avec le département et M. Patrick Baud-Lavigne (membre du PS), secrétaire général de Pierre  Maudet, la petite trentaine de mobilisés a opté pour une action pacifique. Assis, les manifestants devant le passage menant à la sécurité ont lancé des slogans tels que: « Stop au renvoi », “l’asile est un droit”... La police, sur ordre du Département, a réagi de manière largement disproportionnée, en violentant, en menottant plusieurs personnes et en expulsant tout le groupe. Impossible de protester dans l’aéroport donc, alors que la loi permet sans autre de renvoyer un blessé, victime d’un incendie où la responsabilité de l’Etat est mise en cause. Finalement, seul le refus du requérant arrêté de monter  dans l’avion lui a permis de rester sur le sol genevois. À l’heure actuelle, il est sous les verrous pour des motifs pénaux,menacé de détention administrative avant d’être renvoyé de force.

    DSC_8390.jpg