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Demir SÖNMEZ - Page 156

  • Le romancier Yachar Kemal, père de "Memed le Mince", inhumé à Istanbul

    Le grand écrivain turc d'origine kurde, Yasar Kemal, est mort ce samedi 28 février 2015 à Istanbul. Il avait 92 ans.

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    L'écrivain Yasar Kemal, l'une des plus grandes plumes de la littérature turque contemporaine et défenseur infatigable des minorités, notamment kurde, a été enterré lundi à Istanbul en présence de milliers de personnes.

    Parmi la foule, des dizaines de personnalités du monde des arts, comme le prix Nobel de littérature Ohran Pamuk, ou de la politique, dont l'ancien président Abdullah Gül, ont assisté à la cérémonie organisée à la mosquée de Tesvikiye pour celui qui était surnommé "Le grand maître", décédé samedi à l'âge de 92 ans.

    L'écrivain d'origine kurde a ensuite été inhumé dans un cimetière de la ville.

    Né en 1923 à Osmaniye, dans le sud de la Turquie, Yasar Kemal, de son vrai nom Kemal Sadik Gökçeli, a rencontré le succès dès son premier roman, "Memed le mince", écrit en 1955, qui a depuis été traduit en plus de 40 langues et l'a immédiatement imposé sur la scène littéraire internationale.

    Auteur de 35 romans, de nouvelles, de reportages et d'articles publiés entre 1955 et 1984, l'écrivain collectionne les prix les plus importants de la littérature mondiale. Il est l'écrivain turc le plus lu et traduit dans le monde.

    Il était également un artiste militant, engagé à gauche et pour la cause kurde, ce qui lui valu de nombreux procès, une peine d'emprisonnement, après le coup d'Etat militaire de 1971, et un exil de quelques années en Suède.

    "Si tu t'acharnes à ce point sur n'importe qui, un chat, un chien, un oiseau qui vole, il aura peur une première fois, une deuxième fois. La troisième, poussé à bout, il deviendra féroce comme un léopard et te mettra en pièces. Il ne faut pas tant s'acharner sur les hommes", écrivait le romancier dans Memed le Mince.

    La mort de Yasar Kemal a suscité une réelle émotion en Turquie et de nombreux hommages, dont ceux du gouvernement islamo-conservateur.

    La romancière turque à succès Elif Safak a regretté toutefois sur son compte Twitter que les autorités n'aient pas déclaré de jour de deuil national pour l'écrivain, contrairement à ce qui avait été fait en janvier après la mort du roi Abdallah d'Arabie saoudite. (AFP, 2 mars 2015)

    http://www.info-turk.be/439.htm#romancier

     

     

     

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    Yasar Kemal, la plume talentueuse de l'Anatolie rebelle

    Yasar Kemal, qui est mort samedi à l'âge de 92 ans, était l'un des écrivains turcs les plus acclamés dans le monde, notamment connu pour sa série "Mehmed le mince" et ses prises de position en faveur de la cause kurde.

     

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    Lui-même d'origine kurde, Yasar Kemal a obtenu de nombreuses distinctions internationales pour ses romans au souffle épique narrant les conditions de vie précaires des villageois d'Anatolie centrale et leur lutte contre l'oppression féodale et étatique.

    Ses écrits et son militantisme politique contre la brutalité du pouvoir à l'encontre de la minorité kurde de Turquie lui valent de nombreux procès et un séjour en prison.

    Yasar Kemal est même contraint d'entrer dans la clandestinité et de s'exiler plusieurs années en Suède pour fuir des menaces de mort et les pressions des autorités d'Ankara.

    Ecrivain précoce, puisqu'il écrit ses premiers poèmes à l'école primaire, il fait irruption sur la scène littéraire turque en 1955 dès son premier roman "Mehmed le mince", traduit en plus de 40 langues, acclamé par la critique internationale.

    Né en 1923 dans un hameau des plaines de Cilice, dans le sud-est de la Turquie, Yasar Kemal, de son vrai nom Kemal Sadik Gökçeli, a eu une enfance dramatique.

    Après avoir perdu la vue à un oeil à la suite d'un accident, il est le témoin à l'âge de cinq ans du meurtre de son père Sadi, tué en pleine prière à la mosquée par son fils adoptif.

    Le jeune homme quitte l'école prématurément. Contraint à exercer de petits métiers pour vivre, il est ramasseur de coton, conducteur d'engins agricoles ou encore bibliothécaire.

    En 1950, il est une première fois arrêté pour propagande communiste. Jugé, il est finalement acquitté.

    Le jeune Yasar abandonne alors son nom de naissance pour celui de Kemal, qui signifie le survivant en turc, et déménage à Istanbul, où il commence à travailler en tant que journaliste au sein du quotidien de gauche et laïque Cumhuriyet.

    C'est dans la plus grande ville de Turquie qu'il entame sa "carrière" de militant politique. Il adhère au Parti des travailleurs turcs et fonde une revue marxiste, Ant, tout en travaillant à son premier roman.

    - Contre la tyrannie -

    Ce sera "Mehmed le mince", une série en quatre tomes. Il y raconte les aventures d'un villageois idéaliste contraint à vivre comme un hors-la-loi après sa révolte contre les seigneurs féodaux. Un récit porté à l'écran en 1984, réalisé et incarné par l'acteur et dramaturge britannique Peter Ustinov.

    L'injustice sociale et le combat des pauvres contre la tyrannie et les privations restent des thèmes omniprésents dans l'oeuvre de l'auteur, comme dans "Terre de fer, ciel de cuivre".

    La figure de son oncle, un bandit notoire assassiné à 25 ans, inspire les héros rebelles à la Robin des Bois qu'affectionne l'écrivain. Son écriture au style lyrique, riche en descriptions, puise directement dans les légendes et le folklore anatoliens.

    A nouveau arrêté après le coup d'Etat militaire de 1971, il est emprisonné mais relâché grâce à une vague de protestations internationales. A la fin de la décennie, il est contraint à l'exil et part pour la Suède, où il restera deux ans.

    En 1995, Yasar Kemal subit encore les foudres de la justice, puni de prison avec sursis pour avoir dénoncé "l'oppression" des Kurdes. Mais l'écrivain refuse de se taire. "La guerre détruit la Turquie", déclare-t-il en 2007 au sujet des combats entre rebelles kurdes et armée, "je ne suis pas un héros mais j'ai le devoir de me faire entendre".

    Toujours militant, il est le premier à voler au secours de son compatriote Orhan Pamuk, premier écrivain turc à remporter le Nobel de littérature, lorsqu'il est attaqué pour avoir osé reconnaître le génocide arménien de 1915.

    Au-delà de ses engagements politiques, Yasar Kemal reste avant tout un écrivain de génie. "Je n'écris pas sur des problèmes, je n'écris pas pour un public, je n'écris même pas pour moi. J'écris, tout simplement", résume-t-il un jour.

    Distingué par de nombreux prix, décoré dans le monde entier, il ne parvient pourtant pas à décrocher le Nobel, une grande injustice aux yeux de nombreux Turcs.

    En 2001, il avait perdu sa femme, Thilda, une Belge issue d'une vieille famille juive qui a traduit une grande partie de son oeuvre en anglais et contribué à son succès mondial.

    Il laisse derrière lui son fils et sa seconde épouse Ayse Baban. (AFP, Tanya WILLMER, 28 février 2015)

     

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  • Action contre le trafic de transit à la Jonction

    Les habitants de la jonction sont descendus dans la  rue pour protester contre le trafic qui s’y déverse quotidiennement. Ils ont formé une chaîne humaine vendredi soir au bord de l’avenue Sainte-Clotilde depuis le Bd. Saint-Georges jusqu’à l’école Cité-Jonction .


    JONCTION EN DOUCEUR

    Le quartier de la Jonction est asphyxié par le transit automobile depuis l’ouverture de la ligne du tram 14. Les autorités ont pris de mauvaises décisions et la Jonction se retrouve envahie par les voitures, le bruit et la pollution. Le trafic de transit n’est pas canalisé sur les artères avec un gabarit adapté, comme la rue du Stand et le Bd St Georges qui sont aujourd’hui désertes. Au contraire, le trafic est dirigé dans les rues intérieures du quartier où le flot de voitures a explosé: On est passé de 6000 à 12000 voitures/jour à l’avenue Sainte-Clotilde !!! La situation est catastrophique: la rue est étroite et bordée par une crèche, la ludothèque, l’école Cité-Jonction, l’église, la maison du quartier. Chaque déplacement devient dangereux pour les habitants de la Jonction, notamment les personnes âgées et les enfants. Ajoutez à ces difficultés l’abandon de la zone 30 promise depuis 1997! Un constat s’impose: nos autorités ont oublié la population du quartier ! En octobre 2014, souvenez-vous, M. Barthassat avait demandé à la population son avis sur la mobilité; celle-ci avait clairement répondu en demandant moins de voitures. Mais rien n’a été fait pour soulager le trafic dans ce quartier !DSC_6014.jpg

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  • Festival du Film et forum International sur les droits Humains dédié à Madame Razan Zaitouneh et aux victimes de Charlie Hebdo

     

    13ème du Festival des Films et Forum International sur des  Droits d'humain cérémonie d'ouverture ont eu lieux le 27 fèvrier  2015 , salle Victoria Hall à Genève.

    Cette soirée a été accompagnée par la présence de M. Zeid Ra’ad Al Hussein, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'Homme, M. Ridha Bouabid, Ambassadeur, Représentant de l’Organisation international de la Francophonie auprès des Nations Unies de Genève (OIF), Monsieur Claude Wild, Ambassadeur, Chef de la Division Sécurité humaine du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE), Mme. ANNE Emery – TORRACINTA, Conseillère d’Etat Chargée du département de l’instruction publique, de la Culture et du sport (DIP), M. Sami Kanaan, le maire Ville de Genève, les député-e-s du Grand Conseil Canton de Genève et les conseillers Municipaux Ville de Genève.


    Ainsi que les membres du Jury international et  Salle Victoria Hall se fut une journée historique plus mille personnes chères et chers amis des droits humains ont participé à la soirée du 13ème Festival du Film et Forum International sur les droit d'humain. 

    Profondément bouleversé, le FIFDH exprime sa solidarité à la rédaction de Charlie Hebdo et rend hommage à toutes les victimes de ce massacre et à leurs familles. Parmi les morts figurent les dessinateurs et caricaturistes Cabu, Charb, Tignous et Wolinski. Ce dernier, armé de son talent, de son humour et de son seul crayon, était venu au FIFDH dénoncer la haine et les atteintes à la dignité humaine.

    Le FIFDH œuvre pour la défense et le respect de la personne, dont la liberté d’expression est une des composantes essentielles. Avec ces meurtres, c’est la liberté d’expression, où le dessin et la caricature ont toute leur place, qui a été poignardée. L’hebdomadaire satyrique Charlie Hebdo a été partenaire du Festival entre 2008 et 2010.

    Programme 2015

    http://www.fifdh.org/site/programme-2015

     

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    Pour voir la suite des photos ->

    http://www.photographygeneva.com/lens_galleries/13eme-festival-du-film-et-forum-international-sur-les-droit-dhumain-2/