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Demir SÖNMEZ - Page 148

  • Création de l’Union des villes genevoises

    En date du samedi 28 mars 2015, les représentant-e-s désigné-e-s des 6 principales villes du Canton : Carouge, Genève, Lancy, Meyrin, Onex et Vernier ont constitué l’Union des villes genevoises au Palais Eynard, siège de la Ville de Genève. Cette nouvelle association permettra aux exécutifs de ces villes de bénéficier d’une instance commune d’échange et de coopération visant à aborder spécifiquement les problématiques urbaines. Ils pourront ainsi mieux coordonner leurs actions et intensifier leurs collaborations en vue d’améliorer les prestations délivrées aux populations qui vivent, travaillent et se déplacent sur leurs territoires.

    Les 6 villes qui viennent de fonder et de rejoindre l’Union des villes genevoises font face aujourd’hui à des charges, des problématiques et des projets de développement similaires. Néanmoins, bien que ces villes soient membres de l’Union des villes suisses (UVS) et de l’Association des communes genevoises (ACG), la première association est de portée fédérale et ne permet pas d’aborder les spécificités cantonales, et la deuxième poursuit des d’objectifs et a une représentativité qui ne permettent pas d’aborder les enjeux urbains propres aux villes genevoises.

    Aujourd’hui, elles ont besoin d’une instance au sein de laquelle elles pourront échanger sur les questions urbaines liées à leurs responsabilités historiques, démographiques mais également aux charges de ville-centre qui leur incombent : logement, transport, aménagement, constructions, emploi et chômage, offre culturelle et sportive, loisirs, sécurité, voirie, etc., enjeux qui n’ont ni les mêmes dimensions, ni la même portée dans les communes rurales majoritaires du Canton. D’ailleurs, selon l’Union des villes suisses, les villes et communes urbaines dépensent 40% de plus que les autres dans les transports, 57% de plus en matière de sécurité sociale, ou encore 2.65 fois plus par habitant pour la sécurité publique.

    Ces 6 villes, toutes de 18'000 habitant-e-s ou plus, représentent 323'735 habitant-e-s au total, soit 67.4% des habitant-e-s du Canton. Or, la problématique est analogue à celle qui prévaut sur le plan fédéral pour les grandes villes suisses : aucune instance politique ne leur offre de représentation spécifique et leur poids politique est inférieur à celui des petits cantons ruraux. Pourtant, les villes et communes urbaines représentent plus de 84% du poids économique helvétique ! C’est pourquoi, l’Union des villes suisses tente d’impulser des changements, de tendre vers une meilleure adéquation des structures politiques avec les espaces fonctionnels et d’atteindre une meilleure répartition des charges entre usagères et usagers, à travers, notamment, un travail de concertation, de documentation et de lobbying important.

    A Genève, les villes rencontrent, à une moindre échelle, des problématiques similaires, renforcées par l’importante croissance démographique régionale. Elles ont donc estimé nécessaire de mettre en place aujourd’hui une association sur le modèle expérimenté avec succès par la Communauté des communes urbaines créée autour du projet PAV avec les communes de Carouge, Genève et Lancy. L’UVG représente une structure plus étendue aussi bien quant à ses membres, sa portée géographique que les thématiques qui seront traitées. L’UVG n’a pas pour vocation de remplacer ou de concurrencer l’ACG qui reste essentielle pour la collaboration entre les 45 communes genevoises dans toute leur diversité, mais à la compléter. Cette démarche se veut constructive et ouverte sur l’avenir de nos villes et de la région genevoise en général. La nouvelle association a décidé de contacter l’UVS pour établir des liens de coopération, et ira présenter ses objectifs et sa démarche au Comité et à l’Assemblée générale de l’ACG.

    Par ailleurs, l’Assemblée a élu à l’unanimité Monsieur Nicolas Walder, Conseiller administratif de la Ville de Carouge, Président de l’UVG pour une période de 2 ans (sous réserve des résultats des élections municipales du printemps).

    Pour finir, il convient de rappeler que 15 communes genevoises de plus de 10'000 habitant-e-s et/ou d’une densité de plus de 1500 habitant-e-s au km2, ainsi que la commune de Bernex très proche de l’un de ces critères, avaient été invitées à cette constitution par les Villes de Genève et de Lancy. L’Assemblée générale de l’UVG regrette que certaines d’entre elles aient décliné l’invitation à cette première séance constitutive, mais bien entendu, la porte de cette association restera ouverte pour accueillir de nouveaux membres. Les critères d’adhésion sont similaires à ceux de l’UVS et prévoient que « toute commune genevoise qui, du fait de ses traditions ou par la suite de son développement,revêt ou revêtira un caractère urbain, peut devenir membre de l’UVG pour autant que son Conseil administratif ait présenté une requête dans ce sens, ait adhéré aux statuts et que l’Assemblée générale de l’association ait approuvé l’adhésion ».

    Communiqué de presse, Samedi 28 mars 2015

    Contacts médias : Monsieur  Nicolas Walder, Conseiller administratif Ville de Carouge Et Président de l’Union des villes genevoises,   Monsieur  Sami Kanaan, Maire Ville de Genève,   Monsieur François Baertschi, Conseiller administratif Ville de Lancy, Madame Monique Boget,  MaireVille de Meyrin, Madame Carole-Anne Kast Maire Ville d’Onex et Monsieur Yvan Rochat Conseiller administratif Ville de Vernier.

     

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  •  Manifestation devant la prison Champ-Dollon

    Communiqué de presse de solidaritéS

    Suite à la décision de renvoyer Ayop, victime de l’incendie au Foyer des Tattes en novembre passé, une large mobilisation s’est mise en place. Jeudi 26 mars, lors de la première tentative de renvoi, une trentaine de militant-e-s se sont réuni-e-s à l’aéroport pour protester contre cette expulsion. Face à ce rassemblement pacifiste, la police a répondu avec une démonstration de force largement disproportionnée allant jusqu’à menotter et expulser les manifestants manu militari.
     
    Aujourd’hui à 17h, un rendez-vous a été donné sur la zone piétonne du Mont-Blanc. Plus de 200 personnes s’y sont retrouvées pour dénoncer une nouvelle fois le renvoi scandaleux d’Ayop, ainsi que le traitement qu’il subit et son incarcération abusive. Selon son avocate, Ayop est actuellement enfermé à la prison de la Favra, en détention administrative. A la suite du rassemblement, près de 100 personnes se sont rendus devant la prison, dans le but d’apporter notre solidarité à Ayop. L’objectif a été atteint puisqu’il a entendu et répondu à nos slogans.

    Depuis le début de l’affaire des Tattes, le conseiller d’État Pierre Maudet a fait preuve d’une opacité et d’une malhonnêteté sans bornes. En plus de la répression policière des manifestant-e-s, il a aussi affiché son mépris du mouvement de soutien en n’apportant aucune réponse à la pétition forte de 2200 signatures, qui réclamait l’arrêt des expulsions des victimes de l’incendie du Foyer des Tattes. Les informations concernant la situation d’Ayop ont souvent été cachées y compris aux avocat-e-s du requérant.

    Il semblerait qu’actuellement le Département de M. Maudet ait décidé d’organiser un vol spécial pour renvoyer Ayop ainsi que d’autres requérants « Dublin » vers l’Espagne. Les traitements inhumains que constitue cette procédure de renvoi ont déjà défrayé la chronique et suscité des indignations par le passé. L’état de santé actuel d’Ayop, toujours suivi médicalement, rend ce vol spécial d’autant plus intolérable. En outre, s’il devait être expulsé avant lundi soir, il serait soumis à une exclusion du territoire suisse jusqu’en 2018.

    Nous exigeons du Conseiller d’Etat en charge du dossier :

    • Qu’il annule immédiatement la procédure de renvoi par vol spécial 
    • Qu’il renonce à toutes les poursuites pénales à l’encontre d’Ayop
    • Qu’il renonce à sa détention administrative et qu’Ayop soit relaxé immédiatement
    • Que toutes les expulsions des sinistrés de l’incendie du Foyer des Tattes soient suspendues au moins jusqu’à la fin du procès
    • solidaritéS dénonce et réprouve la politique lâche et répressive menée par le duo Jornot-Maudet face aux requérants d’asile.

    Nous rappelons que demain se tient la grande rencontre entre les habitant-e-s des Tattes et les habitant-e-s de Genève, au Foyer des Tattes de 12h à 16h, et vous appelons à y venir nombreux et nombreuses.

    Pour solidaritéS,

     

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  • La diaspora sahraouie interpelle l'ONU à Genève


    Une cinquantaine de Sahraouis, représentant la diaspora sahraouie en France,   a manifesté hier, vendredi 27 mars, sur la place des Nations. Ses revendications sont très clairs.
     
    Après presque 40 ans d'occupation du Sahara occidental par le Maroc, et 40 ans de violations des Droits de l'Homme, (disparitions forcées, aveux sous la  torture, détention arbitraire, violences policières lors de chaque manifestation pacifique de la population civile, etc.), les Sahraouis exigent que, selon les résolutions onusiennes, leur droit à un référendum d'autodétermination soit enfin respecté.
     
    La MINURSO (forces onusiennes sur place) a dans son mandat la préparation du référendum d'autodétermination et cet objectif déterminant pour le futur du peuple sahraoui ne doit plus être entravé par les obstacles dressés par le Maroc. De plus, le Conseil de sécurité sera sollicité par des Etats et des ONG, fin avril 2015, pour qu'il élargisse le mandat de la MINURSO aux Droits de l'Homme afin que les forces onusiennes puissent protéger la population civile sahraouie. Les manifestants ont appuyé cette demande et signé, à ce sujet, une lettre au Secrétaire général de l'ONU et au Conseil de sécurité Aujourd'hui, les forces onusiennes sont aveugles et sourdes devant les violences policières et la répression subies par le peuple sahraoui. Cela doit cesser.
     
    Lors de la dernière journée du Conseil des Droits de l'Homme qui s'est tenue en mars à l'ONU, la manifestation a voulu rompre avec le silence médiatique qui recouvre trop souvent la situation au Sahara Occidental. 

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