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SOS CRIS D’ENFANTS – GRITOS DE LOS NIÑOS
Genève, le 20 avril 20010
En solidarité avec les enfants du séisme en Haïti
« La solidarité c’est la tendresse des peuples »
Concerne : Remerciements et Invitation
Mesdames et Messieurs,
Le 16 janvier 2010 vous avez été invité à exprimer votre solidarité envers Haïti, en particulier avec les personnes touchées part le tremblement de terre, qui a eu lieu dans les Caraïbes, pendant le mois de janvier.
Beaucoup d'entre vous ont répondu positivement à notre appel, qui a permis à la fois les collectes, aides pour remplir un conteneur de 40Box, ainsi que les fonds pour amener à bien cette aide Humanitaire. À cet égard, l'Association SOS Cris d’Enfants, en sa qualité de coordonnatrice et dépositaire de la confiance portée à toutes les associations et personnes, qui forment le parti du « Séisme Haïti-Suisse », tient à vous remercier le geste de solidarité et de confiance exprimée.
Dans ce sens nous tenons à vous remerciez et vous dire que votre aide nous a été précieuse. En même temps, nous tenons à vous inviter à prendre part à notre réunion où nous présenterons le rapport et témoignages de la distribution de cette aide, ainsi que la continuité de nos engagements envers les enfants d’Haïti,
Le samedi 24 avril dès 18h00
à l’Espace Grosselin
30, rue Jacques-Grosselin
1227 Carouge
Programme de la soirée:
Présentation de SOS Cris d’Enfants 18h30
Rapport voyage en Haïti 18h45
Apéritif 19h30
Soirée conviviale 21h00 - 24h00
Espérant de vous compter parmi nous samedi, nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, à l’expression de nos salutations distinguées.
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Amos Cherfils Dubois
Président Fondateur SOS Cris d’Enfants
Une Agriculture de proximité pour rafraichir la Terre !
La Coordination Climat Justice Sociale soutient avec enthousiasme les revendications d'Uniterre pour la souverainté alimentaire et pour le développement de l'agriculture de proximité dans le canton de Genève.
En effet, après l’échec de Copenhague, il est clair que nous ne pouvons plus attendre que les « responsables » et autorités étatiques se décident à prendre l’avenir de notre biosphère au sérieux.
Nous devons agir à la base partout et dans tous les domaines pour imposer un changement de paradigme : d’autre façons de habiter, de se déplacer et de produire. Objectif incontournable selon les scientifiques, si nous voulons éviter un emballement incontrôlable du réchauffement : moins 40% d’émissions de CO2 d’ici 2020. Comment relever ce défi ?
L’agriculture peut jouer un rôle clé, puisqu'elle est responsable pour 15% des émissions à effet de serre, en particulier à cause de la dépendance de l’agriculture industrielle sur les énergies fossiles. Les engrais à base de pétrole, en particulier, relâchent une puissante gaz à effet de serre.
Selon Via Campesina, l’industrie de l'alimentation est même responsable pour la moitié des émissions totales, si on tient compte des déforestations, du transport, conditionnement et transformation de la nourriture et des gaspillages de matières organiques.
La politique agricole suisse actuelle reste dans cette logique de mort: « libre » échange, faillite des petites exploitations, dictature de la grande distribution, tomates du Maroc et pommes du Chili!
Les pays riches, doivent réduire drastiquement leurs émissions. Il faut agir localement, et pas seulement dans l'agriculture! Par rapport au transports, par exemple: les voitures suisses, toujours plus gourmandes, sont le plus polluantes au kilomètre d’Europe. Il faut passer la deuxième, question mobilité douce ! Chauffage des bâtiments, repenser la ville, aéroport de Genève... Il faut fédérer les efforts faits dans tous ces domaines.
Les pays riches doivent aussi reconnaître notre dette écologique énorme envers les pays du Sud. En effet, avec 15 % de la population mondiale nous avons crée les trois quarts du problème climatique. Pour leur permettre de se développer autrement - et de s'adapter au changements climatiques déjà enclenchés - nous leur devons le financement et les transferts de technologies nécessaires.
NON aux fausses « solutions » :
Nous devons aussi nous opposer aux fausses – mais très profitables - « solutions » qui ne bénéficieront qu'aux entreprises transnationales et la finance. En particulier:
– Les agrocarburants produits de monocultures industrielles (soja et arbres OGM, palme africaine, jatropha, canne) sont eux-mêmes des désastres environnementaux, qui généralement contribuent autant à l’effet de serre que le pétrole et qui provoquent déforestations, déplacements, famines et massacres au Sud. Il faut s'opposer aux quotas (subventions) pour ces carburants et l'implantation d'usines d'agrocarburants (à Délémont, par exemple) !
– Le marché du CO2 et les « compensations » à l'étranger se sont révélés un tour de passe-passe aussi inefficace qu'injuste. Ce marché, est déjà l'otage de la spéculation et de la corruption. La plupart des « compensations » au Sud ne réduisent pas réellement les émissions, mais enrichissent les intermédiaires financiers... et justifient l'inaction par rapport aux pollutions au Nord. Et beaucoup – plantations, mega-barrages, etc. – constituent de nouvelles spoliations par rapport aux paysans et les peuples indigènes.
– Le changement climatique ne doit pas non plus être l'occasion d'un retour du nucléaire, technologie dépassée qui menace aussi notre avenir. Nous devons enfin nous engager de façon radicale pour les énergies renouvelables et les économies énergétiques!
Climat et Justice Sociale
Climat Justice Sociale est une coordination d’organisations et d’individus participant au mouvement mondial pour une action réelle contre le chaos climatique grandissant.
Nous rejetons les fausses (mais très profitables) solutions qui cherchent une fois de plus à faire payer les pays du Sud. La seule vraie solution implique une réduction massive des émissions des pays riches, et des changements fondamentaux dans nos modes de vie et de production (agricole entre autres).
Face à l’urgence et à la faillite des négociations étatiques, un peu partout le mouvement doit agir à la base. Nous voulons mettre en synergie toutes les initiatives dans la région lémanique qui peuvent nous aider à passer sous la barre fixée par les scientifiques : moins 40% d’émissions en 2020. C'est pourquoi nous soutenons les revendications d'Uniterre, et pourquoi nous vous proposons d'autres rendez-vous:
– Retour de Copenhague, projection et débat participatif avec le réseau Cohérence.
Au Moloko (Usine),
4 Place des Volontaires,
ce dimanche 18 avril, 16 heures.
– Venez suivre, sur grand écran et en directe via internet (espagnol et anglais), la conférence des mouvements sociaux sur le climat, convoquée par la Bolivie à Cochabamba.
Mardi 20 avril, dès 19H à Tierra Incognita, 6 Rue Charles Humbert.
– Conférence-débat, « Développement durable ou Décroissance ? » avec Serge Latouche,
Jeudi 29 avril à 20h, Auditoire 380 - Uni-Mail à Genève