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Solidarité - Page 15

  • La manifestation du personnel de l’aide à domicile de la FSASD

    jeudi 27 mai 2010 manifestation

    Nous faisons appel à votre solidarité pour vous joindre à la manifestation du personnel de

    l’aide à domicile de la FSASD,

    POUR DES POSTES SUPPLEMENTAIRES

    POUR RETROUVER SENS ET RESPECT AU TRAVAIL

    organisée pour donner suite à notre pétition de l’hiver 2009 visant à obtenir des postes supplémentaires à la FSASD, pour faire face à la pénurie de personnel,en finir avec la course folle à la facturation

    Résolution du personnel de la FSASD

    réuni en Assemblée Générale le 28 avril 2010, le

    personnel de la FSASD

    Constatant une nouvelle fois que :

    La charge de travail de toutes les catégories du personnel et la pression à la facturation continuent à s’accroître, engendrant des souffrances et portant atteinte à la santé d’un grand nombre de collaborateur-trice-s,

    Cette surcharge est notamment due à la réduction des durées d’hospitalisations, au retardement des entrées en EMS, à l’alourdissement des procédures administratives, à la pression des assurances, à l’accroissement d’une clientèle nécessitant une prise en charge plus complexe,

    Cette situation, due en bonne partie à la politique sanitaire cantonale, est permanente et le pool n’est plus en mesure de remplir sa mission de remplacement,

    Dans les conditions actuelles, le personnel n’est plus à même de garantir la qualité des prestations ainsi que sa propre sécurité ; et dans certaines équipes il y a d’ores et déjà des refus et des annulations de prise en charge de clients, qui sont réorientés vers le privé

    Constatant en plus qu’ :

    Une note interne du 31 mars 2010, concernant le budget 2010, transmis par la direction Générale, ne fait qu’aggraver drastiquement la situation décrite ci-dessus par des mesures de :

    Non remplacement des départs naturels et des absences longues durées de certaines fonctions

    Suppression de 44 postes due à l’insuffisance de budget alloué par l’Etat,

    Demande à nouveau :

    120 postes supplémentaires de terrain

    Demande de surcroît :

    L’arrêt immédiat de la mesure de suppression des 44 postes

    L’arrêt immédiat de toute attribution de nouvelles missions, comme les UATR, en l’absence de dotation budgétaire spécifique, indépendamment de notre revendication

    Un entretien en toute urgence avec :

    La direction générale de la FSASD

    Les autorités politiques, en la personne du Président du DARES, M. Unger

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  • Soutien aux grevistes de l’huicoma (Huilerie Cotonnière du Mali)

    Déclaration du Parti SADI sur la grève illimitée de la faim des travailleurs de HUICOMA Les travailleurs licenciés et non licenciés de HUICOMA ont entamé à partir du lundi 10 mai 2010 à la Bourse du Travail une grève illimitée de la faim.

    Cette ultime action est le résultat du refus délibéré des autorités à respecter les engagements qu’elles ont pris lors des négociations avec l’Union Nationale des Travailleurs du Mali autour des revendications des travailleurs de HUICOMA.

    Ceux-ci ont fait montre d’un sens de responsabilité et de maturité, usant des voies légales et pacifiques pour dénoncer avec propositions alternatives, les effets sociaux de cette privatisation, anti démocratique et non transparente d’un bien public au profit d’une élite économique improductive et parasitaire. Les conséquences sur la population, particulièrement sur les familles des travailleurs de Huicoma et l’économie du pays sont dramatiques.

    A ce sens de responsabilité et de la mesure des travailleurs de HUICOMA, l’Etat leur a opposé la politique de fuite en avant, l’irresponsabilité et le mépris doublés de cynisme. Le Premier Ministre Modibo Sidibé a rejeté d’un revers de la main le paiement des indemnités négociées du Plan social et l’Administration provisoire sous le fallacieux prétexte de voir le Gouvernement assigné en justice par le groupe TOMOTA et complices - qui n’ont jamais respecté les clauses du protocole d’accord de cession de HUICOMA qu’il a signé avec l’Etat ?

    Comment l’Etat peut-il craindre quelqu’un qui aurait dû se trouver entre les quatre murs de la prison de Bamako Coura pour n’avoir jamais respecté un seul article du cahier de charge malgré les multiples avantages qu’on lui a accordé (non paiement des taxes pendant 08 ans, exonérations douanières, baisse du prix de la graine de coton, cession de HUICOMA à 09 milliards de FCFA alors que son prix normal de cession est estimé à plus de 20 milliards de FCFA), qui n’a réalisé aucun investissement et n’a élaboré aucun plan social dans les 60 jours qui ont suivi le transfert des actions qui a eu lieu le 02 juin 2005 ?

    Où se trouve la crédibilité d’un Gouvernement qui se dédie en permanence sous prétexte de ne pas décourager les investisseurs, lesquels n’ont d’autres desseins que de s’enrichir et vite au détriment des travailleurs ?

    Cette croyance aveugle aux prescriptions néo libérales du marché a mis notre pays dans une situation de crise sociale particulièrement aiguë (grève illimitée des enseignants du Supérieur depuis plus de 2 mois , grève de 12 jours des contractuels des ordres de l’enseignement, mécontentement grandissant des autres secteurs sociaux, crise alimentaire au Nord, paysannat de plus en plus mécontent des nouvelles formes d’expropriation de terres à travers la prescription néolibérale de bail emphytéotique, déni de justice…).

    La connexion de ses pratiques d’appauvrissement ne fait que pousser un nombre important des jeunes à la migration forcée ou des travailleurs en grève de la faim. En fait, Les travailleurs de HUICOMA ont démonté en pièces les mécanismes de gestion du Groupe Tomota à travers le non-paiement des salaires et cotisations INPS entraînant l’arrêt des prestations de la structure ; la non régularisation de la situation administrative des travailleurs ; la signature de contrats fictifs avec une société américaine portant sur près d’un milliard de FCFA qu’il a prélevé sur les comptes de HUICOMA ; le détournement des exonérations au profits d’activités qui ne rentrent pas dans la gestion de la société etc

    Comment l’Etat peut-il avoir peur d’un tel opérateur indélicat qui a établi son incapacité managériale et financière à rendre viable cette entreprise stratégique ? L’Etat est-il au service du groupe Tomota et alliés ou de la défense des intérêts supérieurs du Pays ?

    Le Parti SADI condamne fermement la duplicité du Gouvernement qui assumera entièrement les conséquences de la grève illimitée de la faim observée par les dignes travailleurs de HUICOMA ;

    Réaffirme son soutien total à la lutte des travailleurs de HUICOMA et à leurs revendications.

    Invite tous ses militants ainsi que l’ensemble des citoyens maliens à apporter leur soutien actif à la lutte populaire des Travailleurs de HUICOMA jusqu’à la satisfaction totale de leurs revendications ;

    Invite tous les travailleurs du Mali à se mobiliser derrière les grévistes de HUICOMA jusqu’à la reprise publique de cette entreprise des mains des prédateurs.

     

    Bamako le 12 mai 2010

    Le Bureau National

    Le Secrétaire à la Communication

    Nouhoum Keita

     

    Solidarité Africaine Pour la Démocratie et L’Indépendance (S.A.D.I)

    Rue : 255 Porte : 50 Djélibougou Bamako BP : 3140

    Tel : 20 24 21 01/ 66 72 89 00

    Site Web : www.partisadi.org

    E-mail : partisadi@yahoo.fr


     

    Soutien aux grevistes de l’huicoma (Huilerie Cotonnière du Mali)

    lettre ouverte au Président de la République HUICOMA

     

    Excellence Monsieur le Président ; La grève de faim est l’ultime recours des travailleurs licenciés et non licenciés de l’HUICOMA, qui occupent la Bourses du Travail depuis le 10 novembre 2009 dans le cadre de la revendication de leurs droits, suite à la cession de cette entreprise au Groupe TOMOTA.

    Enclenche le lundi 10 mai 2010, cette épreuve est un cri de détresse ainsi qu’une interpellation qui ne devrait laisser indifférent(e), aucune malien(ne). Jamais auparavant la lutte de nos concitoyens pour leurs droits n’a revêtu cette forme qui met en péril leur vie. Ce drame s’inscrit dans le contexte de la commémoration du cinquantième anniversaire de l’accession de notre pays à l’indépendance qui nous impose le devoir d’être rigoureux et solidaire notamment envers les groupes les plus vulnérables.

    Monsieur le Président

    La résistance et les revendications des travailleurs de l’HUICOMA s’inscrivent dans le contexte de crise systémique qui remet en cause le model néo-libéral qui a contraint notre pays à se débarrasser des secteurs stratégiques de notre économie. Nous avons le droit d’être audacieux au plan politique, intellectuel et social en innovant la gestion d’une entreprise comme celle de HUICOMA quand le repreneur se révèle incapable de respecter les clauses du cahier de charges.

    Ignorer ou banaliser la grève de faim de nos concitoyens n’est pas acceptable ni moralement ni politiquement ni humainement.

    Mais Monsieur le Président, les travailleurs de l’HUICOMA ne sont pas que les victimes d’une privatisation qui participe à la désindustrialisation et à la paupérisation de notre pays au profit d’une petite élite économique et politique. Les travailleurs de l’HUICOMA s’identifient a leur outil de travail. Ce sont des citoyens consciencieux qui veulent participer au sauvetage de l’un des maillons de notre industrie qui, gérée avec la rigueur et la transparence nécessaires peut contribuer encore comme au paravent à la relance économique à travers l’emploi, le revenu et la fourniture des produits de consommation de premières nécessités et de qualités : Huile, Savon, aliment pour bétail.

    Monsieur le Président

    Nous, acteurs sociaux, religieux, politique et culturels de cette lettre ouverte, proposons les mesures d’urgence suivantes :

    · La protection des travailleurs en danger de mort en respectant le plan social élaboré par l’UNTM en faveur des travailleurs de l’HUICOMA et convenu avec l’Etat ;

    · Le paiement des arriérés de salaires ;

    · La nomination d’un administrateur provisoire en accord avec les travailleurs de HUICOMA en attendant la définition des modalités de réhabilitation de l’HUICOMA dans le sens des intérêts du peuple Malien, c’est-à-dire l’emploi, le revenu et les produits de qualités ;

    · La mise en place d’une commission d’enquête indépendante sur les conditions de la cession de l’HUICOMA au groupe TOMOTA et de sa gestion.

    Avec l’espoir que vous réaliserez l’urgence d’une réaction immédiate de votre part devant la dramatique situation qui motive la présente lettre, nous vous prions Monsieur le Président de la République de bien vouloir accepter l’expression de notre très haute considération.

    Bamako le 13 mai 2010

    Ont signé N° Structure 1 SADI (Solidarité Africaine pour la Démocratie et l’Indépendance) 2 FORAM (Forum pour un autre Mali) 3 UCADDDD (Union des Coordinations des Association pour le Développement et la Défense des Droits des Démunis) 4 AME (Association Malienne des Expulsés) 5 Forum des OSC (Forum des Organisations de la Société Civile) 6 CAD-Mali (Coalition des Alternatives Dette et Développement) 7 MOURASMA (Mouvement des Rastas du Mai) 8 SANFIN 9 Radio Kayira 10 ARCOM 11 ONG MEDS SAPECOM 12 ATVR 13 Union régional des retraités de Koulikoro 14 Union régional des personnes âgées de Koulikoro 15 MSV (Mouvement des Sans Voix) 16 Présidente des Veuves et orphelins 17 Association d’Entraide des femmes pour le développement 18 Réseau Etrange Rencontre 19 ONG OMADI 20 APELD Mali

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  • Terreur en Iran contre les Kurdes : 80 exécutions depuis janvier

    Terreur en Iran contre les Kurdes : 80 exécutions depuis janvier


     

    “En Iran, On veut faire taire les Kurdes par tous les moyens “, “HALTE A LA BARBARIE EN IRAN”, “NON A LA PEINE DE MORT”, “Femme, Etudiant, Professeur Vieillard, Enfant, la sentence est la même pour tous en Iran”… les Kurdes de Bretagne on crié leur douleur et leur colère lors des rassemblements de ce samedi 22 mai à Rennes et à Vannes, bien qu’ils soient pour la plupart originaires de contrées kurdes de Turquie. Mais ici comme ailleurs, à Paris, à Bruxelles ou à Genève, à Diyarbakir à Erzurum ou à Istanbul (Turquie), à Alep ou à Afrin (Syrie), à Bagdad, à Erbil ou au camp de Makmur (Irak), à Sanandaj, à Mahabad ou à Téhéran (Iran), s’exprime la solidarité d’un même peuple écartelé entre plusieurs Etats.


    Le régime islamiste iranien frappe en effet durement les Kurdes mais pas seulement. Il poursuit tous ses opposants ; ceux qui sont reconnus coupables de “mohareb “(inimitié à l’égard de Dieu) sont, à l’issue d’un simulacre de jugement, condamnés à mort par pendaison : 270 exécutions en 2009, 80 depuis janvier 2010 ; selon le Comité international contre la peine de mort, 63 personnes dont 28 Kurdes se trouvent actuellement dans les couloirs de la mort.

    Ces dernières exécutions de cinq opposants (dont 4 Kurdes) ont déclenché des mouvements de protestation particulièrement importants en Iran ; la grève générale du 13 mai a été, malgré la répression policière et un couvre-feu militaire, très suivie dans toute la région kurde d’Iran, notamment à Mahabad, à Ochnavieh et surtout à “Sanandaj la rouge” considérée comme la capitale de la Province du Kurdistan iranien ; la plupart des écoles et des universités étaient fermées, une grande partie des lieux de travail et des centres de production étaient en grève et plus de 80% des magasins avaient baissé leurs rideau. Le régime, par crainte d’autres manifestations, refuse de rendre aux familles le corps des suppliciés et les harcèle en procédant à des arrestations suivies de remises en liberté sous caution

    Amnesty International qui a condamné ces exécutions a révélé que les prétendus “aveux” avaient été arrachés sous la torture.

    Les Amitiés kurdes de Bretagne étaient représentées à la manifestation qui s’est déroulée le 19 mai à Paris place Iéna, devant l’ambassade iranienne, rassemblant durant près de deux heures un peu plus d’une centaine de personnes ; de nombreuses organisations ont pris la parole dont la CGT, le PCF, le NPA, l’ADPOI (Association pour la Défense des Prisonniers Politique et d’Opinion en Iran), l’Organisation des femmes du 8 mars (Iran-Afghanistan), le Parti Communiste-Ouvrier d’Iran, et le PEJAK (branche iranienne du PKK). (André Métayer, 22 mai 2010)

    23 mai 2010

    Communiqué par Amitiés kurdes de Bretagne

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    mardi 25 mai 2010, par  Maison Populaire de Genève

    www.assmp.org

     

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