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Solidarité - Page 22

  • L'Opération policière anti-kurde en Belgique



    A la suite d'une série de marchandages à haut niveau entre les dirigeants de Bruxelles et d'Ankara, la police belge a lancé jeudi une série de perquisitions dans les milieux kurdes à travers toute la Belgique, procédant à une vingtaine d'interpellations.



    Selon la radio publique francophone, la RTBF, 300 policiers ont effectué des descentes dans des villes comme Bruxelles, Anvers, Charleroi, Namur et Verviers. Le siège de Roj TV, à Denderleeuw (Flandre, nord), a également été perquisitionné par les policiers.

    Parmi les personnes interpellées figurent deux anciens députés kurdes, Zubeyir Aydar et Remzi Kartal, qui se trouvent en Belgique en tant que réfugiés politiques.

    Les pourparlers à ce sujet avaient déjà débuté lors d'une visite du président de la République de Turquie, Abdullah Gül, au Roi Albert II à Bruxelles en mars 2009.

     


    Tout récemment lors d'une visite non-médiatisée à Ankara, le premier ministre belge Yves Leterme a promis aux dirigeants turcs une collaboration étroite des polices belge et turque pour museler toute opposition kurde en Belgique, notamment les émissions de la Roj TV.

    Finalement, le nouvel ambassadeur turc en Belgique, Murat Ersavci, a été reçu à Bruxelles par le ministre de la Justice Stefan de Clerck et le premier ministre Yves Leterme pour le lancement d'une opération répressive contre la Roj TV ainsi que les institutions kurdes situées en Belgique.

    Des membres du personnel de la chaîne de télévision en langue kurde, Roj TV, font aussi partie des personnes interpellées jeudi en Belgique, dont certains seraient journalistes.

    Les travailleurs de la Roj TV ont signalé que parmi les policiers cagoulés pénétrant dans le siège de la télévision se trouvaient des individus turcophones.

    Après l'opération, la Turquie a exprimé sa satisfaction. "Je voudrais féliciter les autorités belges. Nous apprécions leur détermination et leur sens des responsabilités", a déclaré à la presse le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, rappelant que des opérations similaires ont déjà eu lieu en Italie et en France.

    A propos de l'extradition éventuelle de MM. Kartal et Aydar, le chef de la diplomatie turque a répondu qu'Ankara y réfléchirait après la fin de l'opération belge.

    Roj TV, créée en 1994 et qui diffuse des programmes notamment d'actualité, culturels ou sportifs, destinés essentiellement aux Kurdes du Kurdistan et de la diaspora, avait dans le passé déjà fait l'objet de perquisitions de la police belge.

    Dix-sept personnes, pour la plupart kurdes, avaient été poursuivies en Belgique au milieu des années 1990 suite à des perquisitions pour blanchiment d'argent, faux en écriture, détention illégale d'armes et embauches de clandestins. Mais la justice belge avait finalement considéré en 2007 que les faits étaient prescrits, onze ans après le début de l'instruction.

    La KCK appelle à des manifestations après les interpellation en Belgique

     

    Tous les kurdes d Europe appelés à manifester.jpg

     


    L'Union des communautés kurdes (KCK) a appelé jeudi les Kurdes à manifester à Bruxelles après les interpellations effectuées par la police belge dans les milieux kurdes, selon l'agence Firat.

    "Tous les Kurdes vivant en Europe" sont appelés à se rassembler à Bruxelles et à organiser des actions de protestation "contre cette attaque hostile", selon un communiqué diffusé par le KCK.

    Le texte appelle également à des manifestations "dans l'ensemble du Kurdistan", faisant référence aux régions à population kurde en Turquie, en Irak, en Iran et en Syrie.

     

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  • Agissez maintenant !





    Agissez maintenant !
    Turquie : Libérez Seher Tümer, syndicaliste

    emprisonnée

     

    meryem_ozsogut.jpg


    Agissez maintenant envoyez une lettre de protestation en ligne

     

    http://www.labourstart.org/cgi-bin/solidarityforever/show_campaign.cgi?c=631





    Seher Tümer, militante et secrétaire du syndicat de la branche Santé/Social affiliée à PSI (employés des services sociaux et de la santé publique), pourrait passer la Journée Internationale de la Femme 2010 en prison… Sauf si la solidarité internationale la libère.

    Seher Tümer est détenue dans une prison de type F depuis près d’un an alors qu’aucune accusation claire n’est portée contre elle. PSI est convaincu que son arrestation est liée à ses activités dans les mouvements ouvrier et féminin, dont sa participation aux activités de Journée Internationale des Femmes l'année dernière.

    Seher Tümer, d’origine Kurde, a été arrêtée et emprisonnée en avril 2009. Son cas ressemble étrangement à celui du leader syndical, Meryem Özsöðüt, accusée d’appartenir à une organisation terroriste. Elle fût libérée après huit mois de prison à la suite d’une campagne de protestation internationale par livre par PSI).

    PSI suit cette affaire de près. Sher Tümer comparaîtra à nouveau en justice le 9 mars. PSI et EPSU ont envoyé une lettre de protestation au premier ministre turc exigeant l’abandon des poursuites et sa libération immédiate.

    PSI appelle les syndicats et leurs membres à la solidarité internationale et les invite à participer à la campagne organisée sur Labourstart en envoyant un message de protestation dès maintenant.

    Les droits syndicaux sont des droits des femmes
    Déclaration de solidarité ~ Journée internationale de la femme
    8 mars 2010


    C’est en prison que l’activiste syndicale turque Seher Tümer <http://www.world-psi.org/tumer>  passera la Journée internationale de la femme. Mais la solidarité internationale pourrait lui ouvrir les portes de la liberté.



    «J’appelle instamment mes sœurs et frères du mouvement syndical partout dans le monde à faire entendre leur voix et à réclamer la libération de Seher Tümer», a déclaré Ylva Thorn, présidente de l’Internationale des Services Publics (ISP).



    «Exigez que le gouvernement turc abandonne toutes les charges et libère Tümer immédiatement. Envoyez votre lettre sans plus attendre et, si possible, assistez à la comparution de Tümer le 9 mars à Ankara, la capitale turque.»



    Selon l’ISP, Tümer, secrétaire de branche du syndicat des personnels publics de la santé et des services sociaux affilié à l’ISP, est sanctionnée par les autorités à cause de son militantisme au sein du mouvement syndical et du mouvement de défense des femmes en Turquie, notamment pour sa participation aux activités de la Journée internationale de la femme de l’année dernière. Tümer, qui est kurde, a été arrêtée et incarcérée en avril 2009. Cette affaire rappelle celle de sa camarade syndicale Meryem Özsögüt <http://www.world-psi.org/meryem> , accusée d’appartenir à une organisation terroriste. (Özsöğüt a été libérée après huit mois d’emprisonnement sous la pression d’une vaste campagne internationale orchestrée par l’ISP.)  

    «Pour de nombreuses femmes, s’affilier à un syndicat est le premier pas crucial vers l’égalité», explique Kuini Lutua, présidente du Comité mondial des femmes de l’ISP. «Quand les droits des travailleurs et travailleuses sont bafoués, les organisations syndicales pèsent de tout leur poids collectif pour que justice soit faite. C’est le cas ici. Nous devons réagir pour aider Seher Tümer. Notre voix compte !»

    Trente membres de l’ISP feront partie de la délégation syndicale internationale qui se réunira à New York cette semaine à l’occasion de la 54ème session de la Commission de la condition de la femme des Nations Unies <http://unioncsw.world-psi.org/> . La délégation appelle les gouvernements du monde entier à respecter les normes internationales du travail et à garantir aux femmes le plein exercice de leurs droits humains et syndicaux.

    Agissez maintenant! Envoyer une lettre de protestation en-ligne <http://www.labourstart.org/cgi-bin/solidarityforever/show_campaign.cgi?c=631> exigeant la libération de Mme Seher Tümer


    http://www.labourstart.org/cgi-bin/solidarityforever/show_campaign.cgi?c=631

     

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    Maison Populaire de Genève

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  • 17 Kurdes sous menace d’exécution en Iran! et 4ème CONGRES MONDIAL CONTRE LA PEINE DE MORT,

    DECLARATION FINALE DU 4ème CONGRES MONDIAL CONTRE LA PEINE DE MORT,


    Genève 26 février 2010


    Nous, participants au 4e Congrès mondial contre la peine de mort, organisé à Genève, en Suisse, du 24 au 26 février 2010, par l’association Ensemble Contre la Peine de Mort (ECPM), avec le parrainage de la Confédération Suisse et en partenariat avec la Coalition Mondiale Contre la Peine de Mort,adoptons la présente Déclaration au terme de trois jours de riches débats, d’échange d’expériences, de définition de stratégies, de partage de témoignages, mais aussi d’engagements et de soutiens forts exprimés par des États et des institutions internationales :

    Constatant avec satisfaction la réalisation de plusieurs recommandations formulées à l’issue du 3e Congrès mondial tenu à Paris en 2007 : l’augmentation du nombre de pays ayant ratifié le Deuxième Protocole facultatif au Pacte international relatif aux Droits civils et politiques des Nations unies, passé de 62 à 72 ; le vote majoritaire, à deux reprises, par plus de 100 pays, à l’Assemblée générale des Nations unies, en faveur d’un moratoire immédiat et universel des exécutions ; la création de nouvelles coalitions régionales contre la peine de mort ; l’augmentation significative du nombre d’organisations membres de la Coalition mondiale, aujourd’hui forte de 104 membres ;

    Constatant également l’impérieuse nécessité d’intensifier nos efforts, au sein des tribunaux, des barreaux, dans les médias, dans les écoles et les universités, au sein des organisations de défense des droits de l’homme, auprès des parlements, des gouvernements, des organisations internationales et régionales, pour continuer d’encourager les pays rétentionnistes, aujourd’hui largement minoritaires dans le concert des Nations, à faire preuve de transparence dans leur pratique de la peine capitale, à réduire dans leurs codes pénaux le nombre de crimes passibles de la peine de mort, puis à rejoindre la communauté des États abolitionnistes ;

     

    Soulignant les actions et le soutien constant de l’Union européenne dans le combat contre la peine de mort ;

     

    Nous réjouissant des initiatives et de l’engagement de la Suisse, au-delà du Congrès, et de l’Espagne, qui s’est donnée` pour objectif un moratoire universel sur les exécutions à l’horizon 2015, dans une perspective d’abolition universelle ;

     

    Affirmons à nouveau que la peine de mort ne peut en aucun cas être considérée comme une réponse appropriée aux violences et aux tensions qui traversent nos sociétés, en dépit de la charge émotionnelle qu’elles engendrent, y compris dans le contexte du terrorisme,et appelons, dans cette ville hôte des organisations internationales et symbole de la paix :

     

    - les Etats abolitionnistes de fait à adopter des législations abolissant en droit la peine de mort ;


    - les États abolitionnistes à intégrer l’enjeu de l’abolition universelle dans leurs relations internationales en en faisant un axe majeur de leur politique internationale de promotion des droits de l’homme ;


    - les organisations internationales et régionales, à soutenir l’abolition universelle de la peine de mort notamment par l’adoption de résolutions prônant le moratoire des exécutions, par le soutien aux actions d’éducation, et par une coopération accrue avec les organisations non gouvernementales abolitionnistes qui agissent sur le terrain ;


    - les associations et acteurs abolitionnistes des États rétentionnistes, à fédérer leurs forces et leur volonté en créant et développant des coalitions nationales et régionales, dans l’objectif de promouvoir, à l’échelle locale, l’abolition totale et universelle de la peine de mort.

    Genève,Le 26 février 2010.

     

    Appel de 17 Kurdes sous menace d’exécution en Iran !

     

     

    Alors qu’elle risque d’être exécuté, une femme kurde Zeinab Jalalian ( زینبجلالیان ) a écrit une lettre aux défenseurs des droits humains, « La cour n’a prisque quelques minutes pour considérer mon cas et m’a immédiatement condamnée à mort. Je n’ai même pas eu d’avocats pour me défendre » dit-elle. Madame Jalalian et 16 kurdes ont besoin du soutien des défenseurs des droits humainset de toutes les femmes.

     

    Née dans le sud du Kurdistan à Makou City, Zeinab Jalalian ( جلالیان زینب ) a été arrêtée au milieu de l’année 2008 à Kermanshah. Présumée d’être membre du Party for a Free Life in Kurdistan (PJAK), elle a été internée pendant huit mois sous la torture dans les prisons des services de renseignements, le Vevak. Le 14 janvier 2009, la Cour révolutionnaire l’a condamnée à mort en sept minutes, sans qu’elle ait eu d’avocat à ses côtés.

     

    Après que la Cour suprême iranienne ait confirmé sa condamnation, Madame Jalalian - par l’intervention de sa famille le 26 novembre dernier, - a écrit une lettre à toutes les organisations de femmes et de défense des droits humains. La prisonnière politique kurde déclare :

     

    « J’ai 27 ans et je suis une femme kurde. Je suis actuellement une prisonnière politique dans une prison iranienne. La condamnation à mort a été approuvé par la Haute Cour d’Iran. J’ai, en ce moment, des conditions de vie très difficiles. Je suis constamment mal traitée et torturée. La Cour qui m’a condamné l’a fait en quelquesminutes et sans présence d’un avocat. J’ai été condamnée à la peine de mort. Je n’ai même pas eu un avocat pour me défendre. Le jugement a pris seulement quelques minutes. La cour a déclaré que j’étais « une ennemie de Dieu, et comme tous les autres ennemis de Dieu, [je serai] exécutée ». Tous les juges ont voté en faveur de mon exécution. J’ai demandé la permission de dire au revoir à ma mère et ma famille, mais le juge m’a ordonné de me taire et a refusé. Je veux que tous les défenseurs des droits humains et des femmes prennent position contre cette injustice et qu’ils

    m’aident. »

     

    Elle se trouve désormais à la prison de Sanandaj, sur le point d’être exécutée. La torture a gravement altéré sa santé, mais le régime lui refuse des soins et s’oppose toujours aux visites de sa famille.

     

    Peine de mort : une barbarie

     

     

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    La peine capitale est une punition barbare et moyenâgeuse. Bien que 141 Etats aient aboli ou ne recourent plus de facto à cette peine, malheureusement 58 Etats, dont l’Iran, continuent à l’appliquer de nos jours.

     

    Selon Amnesty international, 346 personnes ont été exécutées en Iran en 2008 et depuis le début de 2009 année 281 autres ont subi le même sort.

     

    Ces deux dernières années, le régime d’Iran a condamné à mort 13 prisonniers kurdes, politiques et de droit commun.

    Le 11 novembre dernier, un prisonnier politique kurde dénommé M. Ihsan Fetahiyan aété exécuté par le régime iranien. Actuellement, 17 autres prisonniers kurdes attendent d’être exécuté. Il s’agit de : Ferzad Kemanger, Ferhad Wekili, Eli Heyderiyan,Hebibulla Letifi, Rustem Arkiya, Zeinab Jalaliyan, Enwer Rostemi, Seyd Sami Huseyni, Seyd Cemal Muhemedi, Huseyin Xizri, Şerko Maarfi, Mistefa Selimi Eyluyi, Mehemed Emin Aguşi, Reşîd Axkendî, Ehmed Puladxanî, Hesen Talî et Îrec Mihemedi.

     

    La Maison populaire appelle les défenseurs des droits de l’homme, les organisations féministes, les parlementaires européens, l’opinion publique, les médias et tous les milieux concernés à se mobiliser pour sauver Mme Zeinab Jalalian, 16 Kurdes et les prisonniers pour l’abolition de la peine de mort en Iran et dans des pays où cette punition est la plus répandue : l’Arabie Saoudite, la Chine, les Etats-Unis et le Pakistan.

     

    Pour intervenir en faveur de Mme, Zeinab Jalalian, envoyez vos lettres aux adresses

    suivantes :

     

    Mr. Mohammad Khazaee Permanent Mission of Iran at the United Nations

    622 Third Ave. New York, NY 10017

    Tel : (212) 687-2020 /

    Fax : (212) 867-7086

    iran@un.int

     

    Ali Reza MOAIYERI

    Ambassador

    Permanent Representative

    Permanent Mission of the Islamic Republic of Iran

    to the United Nations and other International Organizations, Geneva

    28,ch.du Petit-Saconnex,1209 Geneva, Switzerland

    Tel.(41-22)332 21 00-21

    Fax.(41-22)733 02 03

    mission.iran@ties.itu.int

     

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