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Solidarité - Page 17

  • Manifestations soutien du juge espagnol Baltasar Garzon

    Manifestations soutien du juge espagnol Baltasar Garzon

    le 4 mai 2010 à la place des Nations

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    Nous, espagnols, suisses, français, chiliens, argentins, défenseurs des droits humains et signataires de ce manifeste, nous nous adressons à vous afin de vous faire part de notre inquiétude, perplexité et consternation, face à la décision, du 3 février 2010, du magistrat instructeur de la Seconde Chambre du Tribunal Suprême, Luciano Varela de poursuivre l’enquête judiciaire à l’encontre du Juge Baltasar Garzon pour délit présumé de « prévarication » judiciaire.



    La plainte contre le Juge Baltasar Garzon fait suite à sa tentative de répondre à l’obligation de qu’a l’Etat espagnol d’enquêter sur les crimes imprescriptibles contre l’humanité commis sous la dictature franquiste, et plus particulièrement les crimes de disparition forcée. Il est accusé d’avoir ignoré la loi d’Amnistie datant de 1977, de violer le principe de non-rétroactivité de la loi pénale, le principe de légalité ainsi que la prescription de l’action pénale.

    Partant, nous vous rappelons les éléments suivants :

    • Le 31 octobre 2008, le Comité des droits de l’homme de l’ONU a exprimé son inquiétude face aux obstacles que rencontrent les victimes en Espagne depuis de nombreuses années pour obtenir vérité, justice et réparation.

     

    • Dans ce contexte, le comité des droits de l’homme, a également insisté auprès des autorités espagnoles afin qu’elles prennent les mesures nécessaires pour annuler la loi d’amnistie de 1977 et garantir l’imprescriptibilité des crimes contre l’humanité.

     

    • Le comité des droits de l’homme a par ailleurs demandé la mise sur pied d’une commission d’enquête indépendante dans le but d’établir la vérité historique concernant les violations des droits humains commises durant la guerre civile espagnole et le franquisme

     

    • Rappelons également que la loi « sur la mémoire historique » de 2007 n’a pas envisagé les mesures adéquates ni suffisantes en faveur des victimes. Contrairement à ce qui est affirmé, la loi « sur la mémoire historique » de 2007, permet d’agir en faveur des victimes, notamment en ordonnant de procéder aux exhumations.

     

    • Il sied de rappeler ici, que l’Espagne a ratifié, la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions le 24 septembre 2009

     

    Que cette convention à son article 24 entend par « victime » la personne disparue et toute personne physique ayant subi un préjudice du fait d’une disparition forcée .


    L’article dispose également, que toute victime a le droit de connaître la vérité sur les circonstances de la disparition forcée, le déroulement et les résultats de l’enquête et le sort de la personne disparue

    Qui plus est, la disparition forcée constitue un des crimes les plus graves qui ne peuvent être ni prescrits ni amnistiés.

    Enfin, il est pour le moins piquant de relever qu’au moment où un juge espagnol, candidat au prix Nobel de la paix en 2002, ouvre une enquête sur la disparition des victimes du franquisme en tant que crimes contre l’humanité, ce même juge se voit accusé de prévarication dans un pays dit démocratique et signataire des recommandations du Conseil de l’Europe sur l’indépendance, l’efficacité et le rôle des juges.(Recommandation Nr R (94) 12 du conseil de l’Europe ).

    Par conséquent nous tenons à manifester notre gratitude et reconnaissance au Juge Baltasar Garzon, pour avoir agi en faveur du droit des victimes, en Espagne mais aussi au-delà des frontières.

    En effet, Baltasar Garzon, a montré au monde comment les dictatures latino-américaines ont commis des crimes imprescriptibles contre l’humanité, crimes sur lesquels pèse la juridiction universelle.
    Son engagement dans la lutte contre l’impunité, la défense des Droits de l’homme et dans l’instauration d’une Cour pénale internationale est un exemple pour tous.
    Sa vision du droit et de l’application de la justice est un apport à la paix dans le monde, car il n’y a pas de paix sans justice ni vérité.

    C’est pourquoi, nous vous demandons également de soutenir les Juges tels que Baltasar Garzon dans leurs actions visant à contribuer au respect par l’État espagnol de ses obligations en matière de droit international des droits de l’Homme, pour le bien du peuple espagnol mais aussi de l’humanité toute entière.

    Très respectueusement. Genève mai 2010

     

     

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  • Murad AKINCILAR aurait voulu aussi manifeste avec nous ce samedi 1er mai 2010

     

     

    Appel à Soutien à Murad AKINCILAR

     

     

     

    Notre ami Murad AKINCILAR  aurait voulu aussi manifeste avec nous ce samedi 1er mai 2010

     

    Mais, il reste enfermé dans une cellule de prison en Turquie et cela depuis 222 jours

     

    Cette année au parc des Bastions, le comité de soutien à Murad AKINCILAR récoltera des fonds, afin de financer la dépense de ce collègue,

    emprisonné injustement en Turquie depuis le 30 septembre 2009.

     

    Venez trinquer sur les stands Unia et Maison Populaire de Genève à la santé de la solidarité et pour respect des droits humains et syndicaux.

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    1 Mai Journée revendicative internationale des travailleuses et travailleurs

     


    Journée revendicative internationale des travailleuses et travailleurs

    samedi 1er mai 2010

    11h à la Pierre, monument à la mémoire du 9 novembre 1932, plaine de Plainpalais, allocutions de Nicole Valiquer du Parti socialiste, puis d’un-e représentant-e de la Communauté genevoise d’action syndicale, apéritif offert

    15h départ du cortège du boulevard James-Fazy empruntant place des 22-Cantons, rue de Chantepoulet, rue et pont du Mont-Blanc, place du Port, place Longemalle, rues Basses, rue de la Corraterie, place Neuve, puis finalement parc des Bastions


    15h45 fontaine du Molard, allocutions de Ueli Leuenberger (Les Verts), de Melik Özden du Comité de soutien à Murad Akincilar qui s’exprimera en faveur des droits humains et syndicaux de par le monde, puis d’un-e syndicaliste (audibles également sur la radio de votre mobile ou apportez une radio pour les y entendre sur 93.8Mz)

    17h parc des Bastions, partie festive

    – dès 12h et jusqu’à 24h, restauration avec plus de 40 stands et un manège

    – au crépuscule,La Grève, film de Sergueï Eisenstein (projection organisée par Spoutnik sur une musique originale de Christophe Polese, musicien genevois)

    Apporter des réponses aux préoccupations des travailleurs et travailleuses revient à faire pièce aux idées populistes et à réaffirmer le principe d’une société fondée sur des liens de solidarité. Pour la création d’emplois dans les services publics, dans les secteurs pouvant contribuer à la protection de l’environnement (y.c. le bâtiment), dans l’agriculture de proximité, dans la reconversion industrielle,résistance !

    La précarité augmente. Selon l’Enquête sur la structure des salaires et celle sur la population active de 2006, 320’000 salarié-e-s dont 68,6% de femmes sont considérés comme occupant un emploi à « bas salaire » et le nombre de working poors atteint 146’000. Pour l’instauration d’un salaire minimum légal de 4000 francs par mois, modulable selon le coût de la vie des régions, résistance !

    La liberté syndicale est un droit fondamental. Comme le mentionnent la Déclaration universelle des droits de l’homme et la Convention européenne des droits de l’homme, « toute personne a droit à la liberté de réunion pacifique et à la liberté d’association, y compris le droit de fonder avec d’autres des syndicats et de s’affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêt ». La liberté syndicale est pourtant loin d’être garantie : les délégué-e-s syndicaux peuvent êtres licenciés trop facilement. Pour le respect des libertés syndicales et l’interdiction de licenciement pour motif syndical, résistance !

    A l’heure où le parlement s’attaque aux prestations de l’assurance-chômage, nous réaffirmons notre participation au référendum contre le démantèlement de la Loi sur l’assurance chômage et intempéries (LACI). Pour lutter contre le chômage, pas contre les chômeurs et les chômeuses, résistance !

    Face aux menaces répétées d’une certaine droite d’élever l’âge de la retraite à 67 ans, voire à 70 ans, sans prendre en compte les inégalités sociales, et face aux propositions visant à relever l’âge de la retraite des femmes malgré les promesses de retraite flexible pour tous et toutes lors de la 10e révision, nous rappelons notre opposition au démantèlement de l’AVS. Pour assurer aux aîné-e-s une qualité de vie quotidienne, résistance !

    Aujourd’hui, la plupart des femmes savent qu’elles ne toucheront que de petites rentes du deuxième pilier et qu’elles ne peuvent donc pas se permettre de prendre une retraite anticipée. Celle-ci reste le privilège d’hommes gagnant très bien leur vie. Près de 50% des femmes âgées ont pour unique revenu l’AVS, alors que cette proportion s’élève à 15,3% chez les hommes. Pour corriger ces inégalités entre hommes et femmes, résistance !

    La situation du personnel de la vente est aujourd’hui déjà précaire. Des horaires de travail qui varient d’un jour à l’autre et d’une semaine à l’autre, rendent difficile - voire impossible - toute organisation du temps non contraint. La flexibilité augmente et le travail dans ce secteur s’apparente de plus en plus au travail sur appel. Face au projet de fermeture des magasins à 20h tous les soirs et à 19h le samedi, ainsi que d’ouverture quatre dimanches par année, résistance !

    Le taux de vacance des logements à Genève demeure dramatiquement bas (0,21% au 1er juin 2009). Aux Communaux d’Ambilly, à la Chapelle - les Sciers, aux Vergers à Meyrin, les grues promises lors de la législature précédente se font attendre. La crise du logement s’accentue ! Pour une politique du logement volontariste sur l’ensemble de l’agglomération, avec les partenaires français et vaudois, résistance !

     

    En ce joli mois de mai, un vent de résistance !


    Comité d’organisation des manifestations du 1er mai (022 731 84 30 info@cgas.ch), constitué par CGAS Communauté genevoise d’action syndicale, Parti du Travail, Parti socialiste genevois, solidaritéS, Les Verts ; soutenu par AVIVO, les Indépendants de Gauche, Comité Amérique centrale, OSEO OEuvre suisse d’entraide ouvrière, CCSI Centre de Contact Suisses-Immigrés Genève, ASSMP Association Maison Populaire de Genève, MPF Mouvement populaire des familles, LSDH Ligue Suisse des Droits de l’Homme, ATTAC Genève, CUP Collectif urgence Palestine, JSG Jeunesse socialiste genevoise

     

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  • On était tous enfant

    On était tous enfant

     

    Le mardi 20 Avril 2010 pour la 18e année de suite, le collège de la Planta a organisé son forum annuel. Une simulation de l’assemblée générale de l’ONU à laquelle ont participé près de cent élèves qui représentaient les différents états. Cette année un des sujets traités portait sur « les droits des enfants ».

     

    Comme tous les états, la délégation de la Turquie que je présentais avec mes deux amis, s’était préparée rigoureusement. Récemment avec les changements de lois qui touchent directement les enfants kurdes, La République de Turquie attirait l’attention de la plupart des pays occidentaux et de plusieurs ONGs. Etant un élève d’origine kurde, je ne voulais pas être complètement insensible à ce sujet donc j’ai décidé de faire une protestation pacifique dans mon entourage. Suite à cette décision, pendant le droit de parole accordé à la Turquie et juste après de mes deux camarades qui ont défendu les intérêts de l’état turc comme prévu, j’ai pris la parole et j’ai commencé mon discours en disant : « Aujourd’hui je vais parler au nom de mon vrai peuple, non pas pour le Ministère des affaires Etrangères Turque ! ». Pendant que le public et le jury formé par deux diplomates suisses essayaient de comprendre ce qu’il se passait, j’ai parlé des enfants kurdes injustement emprisonnés et des changements de lois qui ne s’associent pas avec la convention internationale des droits de l’enfant. Puis j’ai présenté ma démission, fictive, au ministère turc. Suite à ma démission j’ai quitté la salle dans le brouhaha du public.

     

    À l’extérieur de la salle, en négociant avec la sécurité du FAP, j’ai fait distribuer un texte soumis à signature. Une mini résolution, qui s’adresse aux autorités turques. Ayant reçu une copie de ce texte, la présidente m’a réinvité au podium pour que je puisse motiver les élèves présents à signer ces feuilles.

     

    Devant le public, j’ai dénoncé une deuxième fois les horreurs de la Turquie envers les enfants Kurdes. En rappelant aux élèves que ces documents seraient envoyés à l’état turc, j’ai demandé à tout le monde de les signer. En descendant du podium j’ai été honoré par un standing ovation et je fus heureux de remarquer que tous étaient touchés par cette abomination.

     

    À la fin de la journée, le jury nous a récompensés par un prix d’originalité.

     

    Par ce texte je vous demande de comprendre que même si vous êtes un simple étudiant d’une petite ville suisse entourée par les alpes, vous pouvez toujours faire quelque chose contre les injustices de notre monde. J’aimerais que cette protestation soit la voix de nous tous, que vos voix résonne dans les montagnes avec moi pour faire encore plus de bruit !

     

    N’oublions pas qu’il est tout à fait possible que la crise économique, les éruptions des volcans et les annulations des vols, ou la coupe du monde qui s’approche, n’intéressent pas tout le monde, mais tous sont touchés par l’injustice envers les enfants, parce qu’on était tous enfant, on a tous des enfants et on aura tous des enfants…

     

    OZAN /Le collège de la Planta /Sion

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