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Droits de l'humaine - Page 19

  • Stop au bain de sang commis par le pouvoir militaro-islamiste en Turquie !

    Stop au bain de sang commis par le pouvoir militaro-islamiste en Turquie!

    images.jpegC’en est assez.

    Assez des manipulations et des machinations du pouvoir militaro-islamiste qui, tout en donnant des leçons de démocratie aux pays arabes, continue sans cesse de massacrer les enfants des civilisations plus anciennes de la Mésopotamie !


    Après les Arméniens et les Assyriens il y a un siècle, Ankara continue aujourd’hui la persécution des Kurde
    s.

    Trente-cinq villageois kurdes ont été tués mercredi soir à la frontière turco-irakienne par l’armée turque lors de raids aériens à Ulude
    re.

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    "Ils nous ont délibérément massacrés. Pourquoi tout ce sang a été versé ? Ils doivent nous répondre" : les larmes aux yeux, Kitan Encu, qui a perdu onze parents durant les bombardements près de son village kurde orchestré par l’armée aérienne turque, ne cache pas sa révolte.

    Selahattin Demirtas, co-président du BDP, principale formation pro-kurde de Turquie, a dénoncé un “carnage”, assurant que l’ensemble des victimes étaient des civils.

    C’en est assez.

    Il ne s’agit pas d’une simple bavure. C’est un nouvel épisode des opérations meurtrières déclenchées par le chef islamiste Tayyip Erdogan et par ses généraux qui siègent au Conseil de la sûreté nationale.

    Sous ce nouveau régime militaro-islamiste, des milliers de dirigeants kurdes, des centaines de journalistes et juristes vont célébrer le nouvel an derrière les barreaux simplement pour avoir revendiqué les droits et les libertés du peuple kurde ainsi que des minorités nationales et religieuses d’Anatolie à l’instar des pays européens dont la Belgique.

    Les intellectuels, écrivains, éditeurs brillants du pays croupissent actuellement dans les prisons turques.

    En guise de contrecarrer un projet de loi relatif à la pénalisation du négationnisme en France, tous les partis politiques turcs confirment leur opposition honteuse à la reconnaissance du génocide des Arméniens perpét
    ué en 1915.

    La plupart des médias écrits et audio-visuels turcs, sous le contrôle du régime, continuent d’accuser les opposants de haute trahison à la patrie et à la suprématie turco-islamique tout en ignorant les violations des droits de l’Homme.

    C’en est assez.

    Ses crimes de longue date n’empêchent pas le pouvoir militaro-islamiste de donner des leçons de démocratie à la Syrie en la sommant d’engager des réformes démocratiques et à mettre fin à la répression.

    Assez de l’hypocrisie des dirigeants des puissances occidentales qui se taisent devant les crimes odieux commis sans cesse par l’armée, la police et la justice de leur allié stratégique et géopolitique qu’ils imposent comme un modèle sur mesure aux millions d’opprimés du Moyen-Orient de l’Afrique du nord.

    Quant aux médias occidentaux, ils passent sous silence les crimes perpétuels de ce pouvoir assoiffé de sang ou en parlent dans quelques lignes comme de simples faits divers.

    C’en est assez.

    Il faut mettre fin à cette mascarade et réagir tout de suite face aux crimes commis par le pouvoir militaro-islamiste.

    En tant qu’organisations issues de l’émigration politique et en provenance de Turquie, nous appelons les dirigeants et médias belges et européens à ne plus rester complices d’Ankara et à prendre des positions fermes dans toutes les instances gouvernementales et parlementaires contre les atrocités et violations des droits de l’Homme commis dans ce pays candidat à l’Union européenne.

    L’Association des Arméniens Démocrates de Belgique

    L’Institut Assyrien de Belgique

    L’Institut Kurde de Bruxelles

    La Fondation Info-Türk

    collectif1971@scarlet.be

     

  • Des femmes et hommes de Genève soutiennent les femmes engagées dans le monde!

    A Genève, se sont rassemblés des femmes et des hommes pour exprimer leur colère face aux humiliations infligées aux femmes par les organes officiels d’Etat. Ce rassemblement a aussi été organisé aussi pour annoncer le mouvement BASTABASSE « contre la répression faite aux femmes engagées» avec l’encouragement de la ligue suisse des droits humains (LSDH)

    Ce mouvement se veut sans couleur politique particulière, même si à ce stade n’était présente qu’une frange représentative (Les Verts et Solidarité). A l’avenir seront mobilisées toutes les forces représentant la société civile (personnalités diverses, artistes, sportifs, philosophes) diverses associations et tendances politiques.

    C’est d’abord Jacqueline Roiz, initiatrice du mouvement et députée au Grand Conseil genevois qui s’est exprimée, ensuite Mme Maria Casares, conseillère municipale et Lucia Dahlab, enseignante à Vernier (GE), musulmane féministe.

    Ont entre autre participé Ueli Leuenberger, conseiller national, Pierre Losio, Président du Grand Conseil de Genève, Julien Cart, Alfonso Gomez et Anne Moratti , conseillers municipaux en Ville de Genève et la ligue suisse des droits humains.

    En 2012 sera élaborée une pétition adressée au Conseil Fédéral et à l’ONU afin que cesse ces attaques ciblées contre des femmes pendant les manifestations et après... Ainsi que pour maintenir leur visibilité dans les actions politiques et sociales.

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    BASTABAS ! BASTABAS ! Basta de tabasser les femmes !

    Femmes et hommes indignés par la répression et la violence d’Etat, réagissez !

    Les images et les témoignages qui nous sont parvenus de Biélorussie et d’Egypte, nous montrent des femmes agressées, humiliées dans leur féminité et,  le comble, par des structures officielles d’Etat.

    Viols, tortures et humiliations infligées aux femmes font depuis longtemps partie du « kit de guerre » des autorités et des forces armées, soit pour atteindre une population dans ce qu’elle a de plus sacré, comme la famille, soit pour opprimer l’action civique. Nous l’avons constaté par exemple au Rouanda, en ex-Yougoslavie, au Sri-Lanka, en République démocratique du Congo.

    Nous constatons une répression brutale des manifestations pacifiques dans différents pays. Cette répression par des Organismes d’Etat passe par une violence impitoyable et qui vise spécifiquement les femmes. Les femmes qui luttent et s’engagent pour la démocratie prennent les risques d'être blessées au même titre que les hommes lorsqu’elles s'emparent, avec eux, de la place publique. Mais elles n’ont pas à payer un prix en plus parce qu’elles sont femmes !

    Il faut stopper la répression sauvage de l'armée et de la police contre les femmes et les hommes manifestant pacifiquement et voulant un changement pour leur propre pays. Les libertés démocratiques, le droit de manifester doivent être respectés.

    Nous, femmes et hommes de Genève et d’ailleurs sommes solidaires avec les femmes d’Egypte, les femmes de Biélorussie et toutes celles qui se mobilisent pour un avenir meilleur.

    La communauté internationale a la responsabilité de leur garantir la possibilité d’être présentes et visibles dans les processus de changements sociaux et politiques. Afin de défendre des valeurs communes à tous et toutes : les droits humains et la dignité.

    Les actes d’humiliations faites spécifiquement aux femmes risquent de les retirer de l’espace public et de les cantonner à des rôles spécifiques, déterminés par une organisation patriarcale qui oppresse les femmes et les empêchent de s’exprimer. La société et le monde ne doivent pas perdre cette ressource de stabilité !

    La violence faite aux citoyennes du monde est inacceptable et doit être condamnée.

    Nous demandons une réaction diplomatique de nos autorités fédérales condamnant ces pratiques. Nous demandons également à l’ONU de faire cesser par tous les moyens la répression faites aux femmes par les organismes d’Etat.

     

    Mouvement pour une protection des femmes engagées.
    Rassemblement place des Nations du 29 décembre 2011.
    Discours de Lucia Dahlab, enseignante, citoyenne et musulmane,

    Les femmes ont toujours participé aux changements de société, elles ont été actives dans les périodes de crises, mais ensuite, non seulement leur rôle est oublié, mais en plus on leur demande de rentrer chez elle reprendre la place que les sociétés patriarcales leur assignent,  loin du pouvoir et des instances de décisions.

    Avec les soulèvements des pays arabes, nous avons pu voir des femmes participer activement, présentent dans la rue, dans les manifestations,  dans les débats et dans les médias, tout particulièrement en Tunisie, en Egypte et en Syrie.
    Pour les femmes musulmanes féministes, ce fut un signe d’espoir et la preuve que les femmes dans les sociétés à majorité musulmane souhaitent  aussi jouer un rôle dans la construction de leur société. Elles désirent agir concrètement, apporter leurs contributions à travers leur travail associatif, politique, économique et social.

    Dans de nombreuses sociétés traditionnelles,  la conception des rôles et de la place de chacun et chacune est encore très stéréotypée. Pour cette raison, la présence des femmes dans la rue, qui représente l’espace public,  est un double défi : celui de la contestation du pouvoir et celui de la contestation d’un système patriarcal  qui l’enferment dans un rôle qu’elle rejette de plus en plus fort.  

    En Egypte, alors que la contestation se poursuit, l’armée n’ayant pas encore lâcher une once de son pouvoir, on constate la volonté de rappeler au femmes que la rue n’est pas leur place, et de leur faire payer le prix de cette présence par une atteinte à leur dignité et à leur féminité; ceci à  travers une domination violente de leur corps, reprise du pouvoir de l’homme sur la femme. Ainsi, déshabillage et viol deviennent le moyen de répression à leur encontre.

    En temps que féministe musulmane, nous sommes également très inquiètes de la possibilité d’instrumentaliser la religion pour justifier un retour des femmes à la maison.  Rappelons-le fort, les femmes musulmanes doivent prendre leur place au niveau sociale, politique, économique et associatif,  et rien ne s’y oppose dans la religion. Les stéréotypes de genre sont une construction sociale basée sur des traditions culturelles.  La femme musulmanes peut sans problème être présente et visible dans la société.  

    Si l’armée est impliquée, c’est également tout l’appareil judiciaire qui soutient cette répression en ne donnant pas suite aux plaintes pour viol. Cette impunité est insoutenable.

    Que ce soit en Biélorussie, en Egypte, en Syrie ou dans tout autre endroit du monde, les femmes doivent pouvoir s’exprimer et être protégées par les organismes d’Etat, ce qui est aujourd’hui l’inverse dans bien des pays.

    Par notre présence, nous affirmons que les femmes qui revendiquent pacifiquement des changements de société pour un monde meilleur doivent être protégées.

    Bastabas : basta de tabasser les femmes.

  • Bombardement turc : plus de 35 villageois kurdes massacrés

    Bombardement turc : plus de 35 villageois kurdes massacrés


    L’armée turque a massacré dans la nuit de mercredi à jeudi plus de 35 villageois kurdes dans un raid de l’aviation contre un village dans la province de Sirnak.

    Au moins 35 villageois dont en majorité des lycéens ont été tué dans le bombardement, selon l’agence de presse kurde Firat qui a publié les photos du massacre.

     

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    17 autres personnes sont portées disparues, a affirmé Selahattin Demirtas, le co-président du principal parti kurde BDP.

    Selon des témoins, les avions de chasse du type F-16 ont bombardé le 28 décembre aux alentours de 21h20 le village de Ortasu (Roboski en kurde) à Uludere, dans la province de Sirnak, voisine de l’Irak.

    Les corps étaient brulés ou mutilés, a-t-on appris de sources kurdes. Parmi les personnes tuées figurent au moins 13 jeunes âgés de 12 à 18 ans, affirment les mêmes sources.


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    http://www.actukurde.fr/actualites/kurdistan/577-bombardement-turc-plus-de-30-villageois-kurdes-massacrés.html

     

     

    Maison Populaire de Genève
    www.assmp.org