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Droits de l'humaine - Page 16

  • Mendier n'est pas un crime!

    Aujourd'hui place du molard plus de cinquante personnes se sont réunies pour composer une chaîne de mendiants pour soutenir la pétition lancée par la gauche et un grand nombre d'associations visant à abroger la loi 11a du grand conseil qui criminalise la mendicité et donc la pauvreté. Cette loi en plus d'être xénophobe est coûteuse: plus de 20 millions pour aucuns résultats si ce n'est d'utiliser la force de police à mauvais escient. Il faut donc la supprimer!

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    NON À LA CRIMINALISATION DE LA MENDICITÉ !

    L’article 11 A alinéa 1 de la Loi pénale genevoise prévoit que : « Celui qui aura mendié sera puni de l’amende ».
    Cette disposition légale, mise en application depuis le 29 janvier 2008, doit être abrogée car elle est :

    INHUMAINE

    Une société respectueuse des droits fondamentaux ne peut punir une personne uniquement parce
    qu’elle est pauvre et demande l’aumône.

    Le Tribunal pénal genevois a défini la mendicité comme « tout comportement tendant à récolter de l’argent ou de la nourriture donnée par charité afin de subsister ». Ainsi, faire appel la générosité de tiers pour survivre constitue une infraction et peut entraîner le prononcé d’une amende. En cas de non-paiement, l’amende sera commuée en peine privative de liberté. À Genève, on peut donc être amendé et jeté en prison, lorsque dans une situation de précarité on ose solliciter la générosité des passants en mendiant.

    Il y a aujourd’hui en Suisse des personnes pour lesquelles la mendicité est devenue la seule possibilité de survivre.
    En pénalisant les plus humbles, Genève, riche d’une longue tradition humanitaire, bafoue ses valeurs : la liberté, l’accueil des plus démunis et le respect de la dignité humaine. Respectons la générosité et la solidarité citoyenne au lieu de les proscrire.

    DISCRIMINATOIRE

    Cette disposition a été votée dans le but manifeste de réprimer les Roms, population peu nombreuse mais visible. En ancrant dans le tissu légal des mesures punitives clairement discriminatoires, elle contribue à la banalisation de l’ostracisme envers la population rom. De nombreux abus de la part des autorités ont d’ailleurs fait suite aux mesures d’amendement (harcèlement, confiscation de leurs biens, évacuations musclées, destruction de leurs abris de fortunes, etc.), enfonçant encore davantage les Roms dans la pauvreté.

    Les Roms sont une cible aisée pour certaines autorités dans un contexte social et économique de plus en plus précaire. Une partie grandissante de la population vit en-dessous du seuil de pauvreté et les Roms en sont l’aspect le plus manifeste.

    STIGMATISANTE

    En criminalisant la pauvreté, on porte atteinte à la dignité de toutes les personnes qui vivent dans
    la précarité en Suisse.

    Criminaliser la misère s’inscrit dans la suite logique du démantèlement des acquis sociaux des dernières années. Si cette disposition légale répressive frappe aujourd’hui plus particulièrement les Roms, elle pourrait viser demain de plus en plus d’exclus de notre système de protection sociale.

    INEFFICACE

    Aucune baisse du nombre de mendiants n’a été observée depuis l’entrée en vigueur de cette disposition légale. Elle donne surtout l’impression aux citoyens que les pouvoirs publics agissent, alors qu’elle ne résout rien.

    Par ailleurs, la mendicité à Genève n’est pas le fait d’organisations criminelles. Mendier n’est pas un choix de vie, mais une question de survie, liée à une urgence sociale.

    COÛTEUSE

    L’application de cette disposition légale est très onéreuse : selon le Conseil d’Etat, la criminalisation de la mendicité a coûté trois millions de francs au cours de la période examinée de seulement 18 mois, sans compter les frais de justice et de fonctionnement de la police.

    En réalité, l’ensemble des coûts engendrés à la charge des contribuables pourrait avoisiner les 20 millions de francs suisses ! Cet argent devrait être utilisé de manière bien plus constructive et appropriée.
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    PÉTITION AU GRAND CONSEIL GENEVOIS

    NON À LA CRIMINALISATION DE LA MENDICITÉ !

    À Genève, la mendicité est interdite et érigée en infraction pénale. En novembre 2007, le Grand Conseil a édicté une loi qui permet à la police 
    d’amender les mendiants.

    Mendier consiste à solliciter la générosité d’autrui pour obtenir une modeste aide pécuniaire. La criminalisation de la mendicité constitue une 
    violation de la dignité humaine, qui est protégée par l’article 7 de la Constitution fédérale. Une 
    société respectueuse des droits fondamentaux ne devrait pas punir une personne uniquement parce qu’elle est pauvre et obligée de demander 
    l’aumône. 

    En outre, les amendes infligées aux mendiants sont convertibles en peines de prison. Ils peuvent donc être mis en détention pour avoir osé tendre la main ! La criminalisation des personnes précarisées (principalement roms) laisse la place à toutes sortes d’abus à leur encontre (confiscation de l’argent récolté, de leurs biens, destruction de leurs abris de fortune, etc.), aggravant d’autant plus leur situation déjà fragile. Mendier n’est pas un choix, mais une question de survie.

    L’expérience genevoise a montré que l’interdiction de la mendicité ne sert à rien. Le phénomène n’a pas diminué et son interdiction entraîne des 
    coûts considérables pour les contribuables, tant en termes de personnel policier que de frais administratifs et judiciaires. Par conséquent, 
    cette loi n’atteint pas le but escompté et apparaît manifestement disproportionnée face à la situation délicate qu’elle souhaite régler.



    Organisations et partis politiques qui soutiennent cette pétition : ACOR SOS Racisme, AGORA, ALCIP, Aspasie, 

    ATD Quart Monde, Caritas Genève, Carrefour-Rue, CETIM, CODAP, Collectif sans papiers, COTMEC, CSP, Espace Solidaire Pâquis, FAGE – Fédération associative genevoise, FIAN, Mesemrom, Les Verts genevois, LSDH – section Genève, OPP, Opre Rrom, Parti Socialiste genevois, Quakers Genève, SolidaritéS, StopEx.
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    Pour télécharmente pétition:
    Merci à toutes et tous pour la solidarité, l'engagement, de signer et faire signer cette pétition qui sera déposée le 15 avril devant les autorités cantonales.
  • Turquie: 90 ans de prison pour trois enfants kurdes!

    Alors que le régime Erdogan en Turquie poursuit l’arrestation des enfants dans le cadre de la loi anti-terroriste après une reforme de façade en 2010, la justice a requis 90 ans de prison pour trois enfants kurdes pour avoir participé à des manifestations « illégales ».

    Trois enfants kurdes, Ferhat Agsioglu, âgé de 17 ans, Hasan Demir (17 ans) et Ozgur Isleyen (16 ans), ont été arrêtés et emprisonnés  en aout 2011 à Mersin pour avoir participé à des manifestations et avoir crié des slogans « illégaux ».

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    Mis en examen le 8 février, ils seront jugés par le tribunal pour enfants à Mersin. Le parquet de la République demande 30 ans de prison pour chacun de ces enfants. La mère de Ferhat, Sefika Agsioglu, dit être choqué par cette punition qui est deux fois plus que l’âge de son fils. « Ferhat a déjà été arrêté à plusieurs reprises. Il n’a même pas eu le temps de vivre son enfance » a dit la mère, cité par l’agence de presse kurde Firat.

    Hayriye Demir, la mère de Hasan, affirme de son coté : « Nous sommes venus à Mersin il y a 15 ans en raison de la guerre dans la région (Kurdistan), mais nous ne sommes pas tranquilles ici aussi. »

    Le 8 février, deux enfants ont été interpelés à Mersin, tandis que deux autres arrêtés le 5 février ont été placés en détention sous l’accusation d’être membres d’une organisation « terroriste ».

    Le 7 février, trois enfants étaient parmi les 17 personnes arrêtées dans la ville de Hakkari au cours d’une opération menée contre le principal parti kurde BDP.

    Une reforma de façade

    Malgré l’amendement sous la pression internationale de la législation anti terroriste en juillet 2010 pour mettre fin aux jugements des mineurs devant les cours d’assises comme des adultes, la justice sous contrôle du gouvernement AKP du premier ministre Recep Tayyip Erdogan continue sans répit à enfermer les enfants.

    La reforme pour les enfants n’a pas changé la situation car, les accusations contre les enfants restent toujours les mêmes. Un enfant qui jette la pierre sur des policiers ou crie des slogans illégaux ou participe à des manifestations considérées illégales risque toujours d’être emprisonné  sous l’accusation d’être membre ou de faire de la propagande d’une organisation « terroriste ».

    Plus de 2300 enfants en prison

    A partir de 2011, la justice turque a de nouveau commencé à emprisonner les enfants.  Le 6 décembre, une peine de 24 ans de prison a été requise le 6 décembre par le Parquet de la République d’Adana contre un adolescent de 15 ans  pour avoir jeté des cocktails Molotov sur des policiers.

    Le 28 novembre, un tribunal de Van a condamné deux jeunes kurdes, arrêtés selon les autorités en possession de quatre cocktails molotov, à 12 ans et cinq mois de prison pour chacun.

    Selon un dernier bilan du Ministère de la Justice, 2 317 enfants sont dans les prisons, sans compter les dizaines d’arrestations effectuées depuis début de l’année.

    Par ailleurs, depuis l’arrivé au pouvoir de l’AKP en 2002, au moins 171 enfants kurdes dont 35 en 2011 ont été tués par les forces de l'ordre ou des explosifs militaires, selon un décompte de l’ActuKurde à partir des rapports de l’association des droits de l’homme et de l’initiative « Bir Göz de Sen Ol ».



    http://www.actukurde.fr/actualites/turquie/613-90-ans-de-prison-pour-trois-enfants-kurdes.html

     

  • -9 degré, une manifestations sur la place des nations!

    Communiqué de presse

    Le 3 février 2012  

    Achraf, situation au 3 février :

    Le 31 janvier le bureau d'information de la MANUI (Mission d’Assistance des Nations Unis en Irak)  à Bagdad a publié une déclaration sur la préparation du camp Liberty pour le transfert des résidents d'Achraf, et a annoncé: «Le Haut Commissariat pour les Réfugiés et le Bureau des droits de l’homme de la MANUI ont maintenant confirmé que l'infrastructure et les installations du Camp Liberty sont en conformité avec les normes humanitaires internationales exprimées dans le mémorandum d'accord."

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    Rien ne semble plus faux car ce camp, nommé Liberty ( !) a été transformé en prison. Lors des premiers contacts et engagements irakiens, sa surface primitive était de 40 km2, elle a été réduite à 0,683 pour les 3400 achrafiens, y compris les murs et les dégagements… De plus, il semble que cette déclaration a été écrite à l'insu du Haut-commissaire pour les réfugiés, de la Haut-commissaire aux Droits de l'Homme et de l'Organisation mondiale de la Santé, parties concernées par la question d'Achraf.
    Enfin l’Irak a réussi à imposer au Représentant Spécial du Secrétaire Général de l’ONU, Monsieur Martin Kobler, la présence de ses forces de police dans ce camp et à interdire aux achrafiens d’emporter tout matériel et biens personnels avec eux.

    Le HCR vient de publier un communiqué le Premier février

    Dans ce communiqué le HCR insiste sur le fait qu'il a fourni des conseils uniquement sur les aspects techniques afin d’améliorer l'infrastructure du camp Liberty destiné à accueillir les habitants d'Achraf en Irak. Cela signifie que le camp n'est pas forcément en conformité avec les critères des droits de l'Homme.

    Le HCR insiste aussi sur le principe d'un déménagement volontaire et surtout sur la nécessité  « d’une  liberté de circulation sur le site de relocalisation ». Actuellement ces critères ne sont pas respectés dans le camp Liberty puisque le gouvernement irakien veut le transformer en prison.

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    Analyse du Comité :

    Il s’agit manifestement de créer, sous pression politique de l’Iran, un camp de réfugiés de plus sur la planète, de réduire par la pression et les forces brutales de la police toute velléité de survie des achrafiens. La raison de la présence des forces de police irakiennes est, selon toute évidence, de permettre l’arrestation discrète des achrafiens qui sont sur les listes rouges des autorités iraniennes. Leur sort est déjà scellé : disparition, torture et mort !

    Demande du Comité :

    Le Comité appel la MANUI à faire respecter par le gouvernement irakien les droits fondamentaux des résidents d’Achraf dans leur transfert dans le camp Liberty.

    Co-présidents

    Nils de Dardel- Avocat

    Francine John-Calame- Conseillère nationale

     

     

     

    Comité suisse pour la défense d’Achraf

     

     

     

     

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    Maison Populaire de Genève

    www.assmp.org