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Droits de l'humaine - Page 22

  • Novartis & Hôpital Cantonal de Genève

     

    Manifestation de soutien aux grèves des HUG

    A Genève,  prés de 500 personnes ont  manifesté leur soutien aux grévistes des Hôpitaux Universitaires de Genève. La manifestation est soutenue par les partis politiques (Parti socialiste Genevois et solidaritéS) ainsi que les syndicats. Manuel Tornare, conseiller national et Sandrine Salerno, conseillère administrative ont pris la parole au nom du PSG ainsi que Pierre Vanek et Albert Nahory (pour solidaritéS), Daviaud Thierry, Paolo Gilardi et Stefan Giges (SSP, syndicat des services publics) et  les les grévistes au nom du secteur de grève dans les HUG .


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    Manifestation en soutien aux salarié·e·s
    de Novartis à Nyon
    Détermination et solidarité de 2500 personnes avec la lutte des employé-e-s de Novartis

    Près de 2500 personnes ont aujourd’hui apporté leur soutien à la lutte des employé-e-s de Novartis pour maintenir le site de Nyon et éviter les licenciements en Suisse. Les manifestants ont défilé dans toute la ville de Nyon jusqu’à la place du Château en scandant «Bâle-Nyon, nous nous battrons pour nos emplois!»

    «Jimenez, Vasella, vos salaires pour nos emplois» ou «Bâle-Nyon, même combat», scandait la foule compacte qui a défilé dans la ville de Nyon avant de se rassembler sur la place du château. Près de 2500 personnes sont venues apporter leur soutien, des employée-e-s de Novartis Nyon, Bâle et de France, des habitants de la région et bon nombre de représentants politiques.

    «Je ne m’attendais pas à un soutien aussi important de la population, a déclaré Celio Rodrigues, président de la commission du personnel de la production de Novartis Nyon. «Novartis veut économiser 20 millions d’ici 2020, alors que les bénéfices sont de 10 milliards par an et que 6 milliards sont distribués aux actionnaires par année, a-t-il critiqué sous les huées de la foule. Nous arriverons à faire reculer Novartis et à maintenir le site de Prangins!» Son homologue, Jakob Zijlstra, président de la commission d’entreprise des contrats individuels l’a rejoint en demandant «aux défaitistes ne pas décourager ceux qui luttent. Tous ensemble, nous pouvons arriver à quelque chose. Ca commence d’ailleurs à bouger du côté de Novartis.» Yves Defferard, responsable du secteur industrie d’Unia Vaud a signalé à ce propos que le Conseil fédéral s’était à son tour impliqué. «Mais maintenant, Monsieur Jimenez doit venir en personne entendre nos arguments», soulignant, à l’attention du CEO de Novartis que l’erreur était humaine!

    Goran Trujic, membre de la commission du personnel de Novartis Bâle, venu avec une délégation bâloise, a insisté sur l’importance de la solidarité entre les employé-e-s directement concernés par les licenciements et ceux qui ne le sont pas, entre les cols blancs et des cols bleus et entre les sites du groupe. «L’enjeu de ce qui se joue ici est essentiel dans un contexte où d’autres firmes pharmaceutiques licencient à tour de bras, a affirmé Manuel Wyss, responsable national d’Unia pour la chimie-pharma. Notre réponse au cynisme de Novartis, le crésus de la branche, est la lutte.»

    Après Gérald Cretegny et Claude Dupertuis, qui ont apporté le soutien des communes de la région et rappelé l’importance d’un tissu économique diversifié, Kemal Ozkan, un représentant de l’ICEM, l’internationale de la chimie qui représente 20 millions de travailleurs dans le monde, a assuré que ce qui se passait en Suisse lançait un message important au monde entier: «Non, les travailleurs n’ont pas à payer la facture!»
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    Photos : Demir SÖNMEZ

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  • 500 étudiants en prison!

    Turquie: 500 étudiants en prison

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    Les prisons turques comptent près de 500 étudiants, dont la moitié dans la région kurde, selon un rapport  de l'Association des Avocats Contemporains (CHD), ce qui fait la Turquie la plus grande prison du monde pour les étudiants.  

    La branche d'Istanbul de cette association a publié le 4 novembre son rapport sur les étudiants emprisonnés. « Nous pouvons facilement dire qu'environ 500 étudiants se trouvent dans les prison à travers le pays » a affirmé CHD dans le rapport.

    Presque la moitié de ces étudiants sont détenus dans les prisons situées au Kurdistan de Turquie, selon ce rapport.

    Dénonçant la détention prolongée, le rapport affirme que l'un des étudiants de l'Université de Galatasaray à Istanbul est en prison depuis 22 mois, tandis qu'un autre, Rauf Duzguz, se trouve derrières les barreaux depuis 3 ans.

    L'association appelle le gouvernement AKP du premier ministre Recep Tayyip Erdogan à résoudre ce problème immédiatement.

    La plus grande prison pour les étudiant
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    Après une vague de protestation, Ferhat Tuzer et Berna Yilmaz, deux figures du mouvement étudiant contre le Conseil de l'Enseignement Supérieur (YOK), l'héritage de la junte militaire de 1980, ont été libérés le 6 octobre, après avoir passé 18 mois en prison pour avoir demandé « l'enseignement gratuit » lors d'un déplacement du premier ministre Erdogan à Istanbul.

    La Turquie est désormais la plus grande prison du monde pour les étudiants. Elle l'est aussi pour les journalistes et les élus.

    Plus de 4500 membres du BDP ont été arrêtés au cours de six derniers mois. Aujourd'hui, des milliers de membres actifs dont 18 maires sur 99 et six députés BDP sont en prison.  Plus de 500 élus ont été enfermés dans la seule ville de Sirnak depuis le grand succès du parti kurde aux élections locales du 29 mars 2009.

    Selon les organisations de soutien aux journalistes emprisonnés, près de 70 journalistes sont toujours en prison.

    http://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-azadi/051111/turquie-500-etudiants-en-prison



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  • Stop aux arrestations en Turquie !

    Stop aux arrestations en Turquie !

     

    Appel urgent: Stop aux détentions arbitraires en Turquie!

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    Pétition 1 Signez la petition

    http://www.ipetitions.com/petition/detentionsinturkey/

     

    Le Collectif VAN a traduit la pétition en anglais, en ligne sur :

    Le Collectif VAN et Maison Populaire de Genève vous invite expressément à signer les deux pétitions de soutien aux intellectuels turcs et kurdes arrêtés arbitrairement en Turquie. La professeur Busra Ersanli et l’éditeur Ragip Zarakolu sont les dernières personnalités turques placées en garde à vue (depuis le vendredi 28 octobre 2011) à Istanbul. Ragip Zarakolu a publié de nombreux livres, tant sur l'oppression des minorités nationales en Turquie que sur le génocide arménien. « Sous prétexte de ‘combattre le terrorisme’, le gouvernement Erdogan utilise la justice, la police et les média pour punir tout activisme civique en faveur des droits demandés par les citoyens kurdes de Turquie. L’ironie est que la répression exercée par le gouvernement Erdogan à l’encontre des dissidents et des démocrates s’est visiblement intensifiée au moment où l’on salue la « démocratie turque » et où on la présente comme modèle pour le monde arabe. Depuis deux ans, pas moins de 7748 personnes ont été mises en garde à vue par l’AKP au prétendu motif qu’elles auraient été associées au KCK – une organisation qu’on prétend être la branche urbaine de l’organisation armée appelée PKK (Parti des Travailleurs du Kurdistan). » Des centaines de signatures ont déjà été collectées sur ces deux pétitions depuis ce week-end de la Toussaint. Merci de les faire tourner autour de vous ainsi que dans vos réseaux politiques et associatifs.


    L’opinion publique internationale n’a pas, jusqu’ici, prêté attention aux « opérations » dites « KCK » [Nota CVAN : Koma Civakên Kurdistan - KCK - Union of Communities in Kurdistan] menées en Turquie ces deux dernières années par le Premier ministre Erdogan et son Parti de la Justice et du Développement [AKP]. Sous prétexte de « combattre le terrorisme », le gouvernement Erdogan utilise la justice, la police et les média pour punir tout activisme civique en faveur des droits demandés par les citoyens kurdes de Turquie. Les « opérations KCK » sont en particulier déployées pour répandre la peur parmi les militants, pour faire taire les dissidents, et pour banaliser les arrestations arbitraires de citoyens. L’ironie est que la répression exercée par le gouvernement Erdogan à l’encontre des dissidents et des démocrates s’est visiblement intensifiée au moment où l’on salue la « démocratie turque » et où on la présente comme modèle pour le monde arabe.

    Depuis 2009, pas moins de 7748 personnes ont été mises en garde à vue au prétendu motif qu’elles auraient été associées au KCK – une organisation qu’on prétend être la branche urbaine de l’organisation armée appelée PKK (Parti des Travailleurs du Kurdistan) – tandis que 3895 personnes ont été arrêtées et emprisonnées sans même avoir une quelconque perspective de procès dans un avenir prévisible. Des maires élus, des intellectuels connus, des membres d’associations, des journalistes, des étudiants, des chercheurs, des universitaires et des militants subissent tous cette répression.

    L’une des dernières victimes des agressions du gouvernement Erdogan contre les dissidents est la Professeure Busra Ersanli de l’Université Marmara, universitaire très respectée. Son seul crime, apparemment, est d’avoir joué un rôle actif au sein du BDP (Parti de la Paix et de la Démocratie), qui lutte pour les droits des citoyens kurdes en Turquie. Les arrestations arbitraires opérées par les unités antiterroristes ciblent systématiquement les membres de ce parti, alors même que celui-ci détient actuellement des sièges au parlement. La Professeure Ersanli devait assister à une conférence sur « Les questions controversées de l’Histoire de la République turque » à Istanbul, à l’Université Bilgi, le 29 octobre 2011, mais elle a été placée en garde à vue le 28 octobre. Le même jour, Ragip Zarakolu – membre fondateur de l’Association des Droits de l’Homme et ancien président du « Comité des Ecrivains emprisonnés » de l’Organisation internationale PEN en Turquie – a aussi été mis en garde à vue dans le cadre des « opérations KCK ».

    Un peu plus tôt en ce mois d’octobre 2011, Ayse Berktay (Hacimirzaoglu) - traductrice renommée, chercheuse et militante pour la paix et la justice universelles - a été interpellée par la police à son domicile d’Istanbul à cinq heures du matin, et par la suite mise en détention. Elle est toujours incarcérée, sans qu’on puisse prévoir une fin à sa détention. La Professeure Busra Ersanli, Ragip Zarakolu, et Ayse Berktay font partie des milliers de personnes qui ont été emprisonnées et réduites au silence ces deux dernières années.

    Dans ces conditions politiques, qui ne font que s'aggraver, il devient urgent de dénoncer le caractère arbitraire et autoritaire de la manière dont le gouvernement turc gère la question kurde. Nous faisons appel aux amis de l'étranger pour diffuser ces informations et mettre en place une pression internationale, devenue particulièrement cruciale et urgente en ces temps où tout citoyen de Turquie peut devenir la cible du gouvernement Erdogan, du pouvoir judiciaire et de la police, pour s'être engagé dans des actes politiques de solidarité avec les personnes détenues en vertu des "opérations KCK."

    La paix ne pourra jamais être obtenue dans les conditions actuelles de peur au sein de la population, de paranoïa, et de politiques autoritaires. Nous vous prions de signer la pétition ci-dessous pour faire pression sur le gouvernement turc afin qu’il libère immédiatement tous ceux qui ont été mis en garde à vue dans le cadre des «opérations KCK» et afin d'exiger que le gouvernement du Premier ministre Erdogan prenne l’engagement sincère de mettre fin à sa répression des efforts civiques en faveur des droits exigés par les citoyens kurdes de Turquie.
    Traduction Collectif VAN - 31 octobre 2011 - 07:10 - www.collectifvan.org

    Liste des signataires sur :

    http://www.ipetitions.com/petition/detentionsinturkey/signatures


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    Pétition 2

    Ça suffit! - YETTI ARTIK!

    http://gercek-inatcidir.blogspot.com/2011/10/yetti-artik_29.html

     

    Le Collectif VAN a traduit une version courte, reçue en anglais, de la version turque mise en ligne par l’Initiative d’Ankara pour la Liberté de Pensée :

    Le 28 octobre 2011, lors d'une grande chasse à l'homme à Istanbul contre les militants des droits de l’homme et les Kurdes, la police turque a également interpellé Ragip Zarakolu, célèbre défenseur des droits de l’homme et directeur de la Maison d'édition Belge [Nota CVAN : prononcer Belgué]

    Zarakolu est également le président, en Turquie, du Comité pour la Liberté d’Expression de l’Association des Editeurs.

    Son fils, Deniz Zarakolu, Editeur de la maison d'Edition Belge, a été arrêté le 4 octobre. Ragip Zarakolu a publié de nombreux livres, tant sur l'oppression des minorités nationales en Turquie que sur le génocide arménien.


    Un peu plus tôt le 28 octobre 2011, au cours de la même chasse à l'homme, la professeur Busra Ersanlı, experte en droit constitutionnel et membre de l'Assemblée du BDP, membre de la Commission Constitutionnelle du BDP, a été détenue avec des dizaines d'autres.

    L’Initiative d’Ankara pour la Liberté de Pensée a lancé la pétition suivante :

    Ça suffit!

    http://gercek-inatcidir.blogspot.com/2011/10/yetti-artik_29.html

    Cliquez sur le formulaire de signatures suivant



    (Destek için imza formu) et validez-le après avoir indiqué votre nom (adi soyadi), votre profession (meslegi) et votre ville/pays (sehir ve/veya ülke).


    Liste des signataires sur :

    https://docs.google.com/spreadsheet/ccc?key=0Asz-IXxsvV7EdGhDQXNTemdPYW4xbHotSWNHRVVxQUE&output=html


    Traduction Collectif VAN - 31 octobre 2011 - 07:10 - www.collectifvan.org

    Lire aussi:

    Turquie : l’éditeur Ragip Zarakolu arrêté

    Liberté d'expression en Turquie: appel urgent

    Source/Lien : Ipetitions.c

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    The international public has so far been oblivious to the so-called “KCK operations” carried out in Turkey by Prime Minister Erdogan and his Justice and Development Party for the past two years. Under the guise of “fighting terrorism,” the Erdogan government has been using the judiciary, the police, and the media to penalize all civic activism in support of rights demanded by Kurdish citizens in Turkey. The “KCK operations” in particular have been deployed to spread fear amongst activists, to silence public dissent, and to normalize the arbitrary arrest of citizens. Ironically, the Erdogan government’s suppression of dissent and of democratic politics has visibly intensified at a time when “Turkish democracy” is being hailed as a model for the Arab world.

    Since 2009, as many as 7748 people have been taken under custody on the alleged grounds that they are associated with the KCK—an organization claimed to be the urban branch of the armed organization known as the PKK (Kurdistan Workers’ Party)—while 3895 people have been arrested and imprisoned without even the prospect of a trial in the foreseeable future. Elected mayors, public intellectuals, members of civic associations, journalists, university students, researchers, academics, and activists have all been undergoing this heavy-handed treatment.

    One of the latest victims of the Erdogan government’s assault on public dissent is Professor Busra Ersanli of Marmara University, a highly respected academic. Her only apparent “crime” is to have played an active role within BDP (Peace and Democracy Party), which has been struggling for the rights of Kurdish citizens in Turkey. The members of this party have been systematically targeted by counterterrorism units’ arbitrary arrests, even as the party currently holds seats in the parliament. Professor Ersanli was to attend a conference on “Controversial Issues in the History of the Turkish Republic” at Istanbul Bilgi University on 29 October 2011, but she was taken under custody on 28 October. On the same day, Ragıp Zarakolu—a founding member of the Human Rights Association and the former chair of the “Writers in Prison Committee” of the International PEN organization in Turkey—was also taken under custody within the framework of the “KCK operations.”

    Earlier in October 2011, Ayse Berktay (Hacimirzaoglu)—a renowned translator, researcher, and global peace and justice activist—was taken by the police from her home in Istanbul five o’clock in the morning and subsequently arrested. She still remains imprisoned for the foreseeable future. Professor Busra Ersanli, Ragip Zarakolu, and Ayse Berktay are among thousands of people who have been imprisoned and silenced in the last two years.

    Under such political conditions that are only getting worse, it has become an urgent task to unmask the arbitrary and authoritarian character of the Turkish government's handling of the Kurdish issue. We are calling on friends abroad to spread the news and to build international pressure, which has become especially crucial and urgent at this time when any citizen of Turkey could be targeted by the Erdogan government, the judiciary, and the police for engaging in political acts of solidarity with those detained under the “KCK operations.


    Peace can never be achieved under the current conditions of public fear, paranoia, and authoritarian politics. Please sign the petition below to put pressure on the Turkish government to immediately release all those who have been taken under custody as part of the “KCK operations” and to demand that Prime Minister Erdogan’s government make a sincere commitment to ending its suppression of civic efforts in support of rights demanded by Kurdish citizens in Turkey.

     

    Signez la pétition


    Click here to sign.




    http://www.ipetitions.com/petition/detentionsinturkey/

    http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=6114

    http://www.ipetitions.com/petition/detentionsinturkey/?utm_medium=email&utm_source=system&utm_campaign=Send%2Bto%2BFriend



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