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Droits de l'humaine - Page 18

  • Pour la justice et la paix de Genève à strasbourg

     

    Communiqué de presse


    La Confédération Kurde en Europe KON-KURD organise une marche qui partira de Genève jusqu’à Strasbourg. A travers celle-ci, les kurdes demanderont la reconnaissance de leurs droits et l'octroi d'un statut juridique.


    Nous entamons une longue marche qui débutera le 31 janvier 2012 à 10h00 devant le Palais de Wilson à Genève. Ensuite nous nous déplacerons sur la place des Nations. Une déclaration à la presse sera faite à 14h00. Le lendemain à 8h00 nous commercerons à marcher depuis Place Neuve. Par cette marche, nous allons réitérer une fois encore notre souhait de liberté qui nous a toujours fait défaut mais pour laquelle nous n'avons jamais cessé de lutter. Nous demanderont aux Nations Unies de nous reconnaître comme peuple.

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    L'autre point de passage important de notre marche sera Strasbourg : ici, nous appellerons les grandes institutions internationales que sont le Conseil de l'Europe et le CPT afin de leur rappeler qu'elles doivent prendre leurs responsabilités dans le cas de Monsieur Ocalan qui sous l’isolation totale depuis plus six mois  et les agissements autocratique de gouvernement Turc d’AKP envers le peuple Kurde.


    A travers cette longue marche, nous appellerons des puissances telles que l'Union Européenne, l'OTAN, les Etats Unis et la Russie qu'elles utilisent leurs relations et leur pouvoir de dissuasion afin d'amener les Etats colonisateurs du Kurdistan à reprendre le dialogue avec les Kurdes. Nous les appelons à agir pour qu'une solution durable, aboutissant à la reconnaissance et à la garantie des droits du peuple Kurde dans chacun des Etats, puissent émerger.

    Enfin, nous appelons toutes les institutions, personnalités et organisations soucieuses de démocratie, de liberté, de justice, de paix et des droits de l'homme à nous soutenir et à participer à cette marche. Nous espérons que la presse et l'opinion seront attentives à notre démarche.

    Comme comité d’organisation nous invitons membre de la media de venir nous soutenir soit avec leurs présence ou en faisant une allocatin pour montrer leurs solidarité avec la cause du peuple kurde

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  • Scandale: les commanditaires supposés de l'assassinat de Dink acquittés!

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    Un tribunal d'Istanbul a condamné le mardi 17 janvier 2012 un suspect à la prison à vie pour son rôle d'instigateur dans l'assassinat en 2007 du journaliste arménien Hrant Dink mais a jugé que cet assassinat ne relevait pas d'un complot. Yasin Hayal, 31 ans, a écopé d'une peine maximale, la réclusion criminelle à perpétuité, pour avoir "incité avec préméditation" à tuer le journaliste tandis que 19  commanditaires ou complices supposés ont été acquittés.

    Le tribunal n'a pas retenu l'accusation d'appartenance à une organisation terroriste, une décision dénoncée par les avocats de la victime qui ont toujours réclamé une enquête plus approfondie, jugeant que le meurtre relevait d'un crime organisé impliquant certains fonctionnaires de la sûreté.

    Yasin Hayal, 31 ans, s'est vu infliger la peine maximale, la réclusion criminelle à perpétuité incompressible, pour avoir "incité avec préméditation" le jeune Ogün Samast à tuer le journaliste, abattu de deux balles dans la tête le 19 janvier 2007 devant le siège de son journal, le quotidien bilingue turc-arménien Agos.

    La justice turque a déjà condamné en juillet 2011 à près de 23 ans de prison Ogün Samast, un chômeur nationaliste de 17 ans au moment des faits, qui avait reconnu son crime.

    Ce sont ses 19 complices supposés qui étaient jugés mardi.

    Parmi eux, un autre suspect important, Erhan Tuncel, un informateur de la police, a aussi été condamné, mais sans lien direct avec l'affaire Dink : il s'est vu infliger 10 ans et six mois de prison pour sa participation au plasticage en 2004 d'un restaurant McDonald's à Trabzon (nord-est), sur la mer Noire.

    La cour a par ailleurs ordonné sa libération, estimant qu'il avait passé assez de temps en prison pendant sa détention préventive au regard de la peine prononcée, compte tenu des remises de peines.

    Plusieurs autres prévenus ont été acquittés.

    Mais c'est surtout la décision des juges de ne pas retenir l'accusation d'appartenance à une organisation terroriste qui a provoqué la colère des proches de Dink.

    "Brûle ta robe de juge !" a crié une femme dans la salle d'audience bondée à la lecture du verdict, tandis que plusieurs spectateurs s'effondraient en larmes, a constaté une journaliste de l'AFP.

    Le président de la cour a réagi en réclamant l'arrestation par les policiers présents de la femme, tandis que la foule maugréait.

    Les avocats de la famille Dink ont toujours réclamé une enquête plus approfondie sur les ramifications de cette affaire, estimant qu'il relevait du crime organisé et impliquait certains fonctionnaires de la sûreté.

    Devant le tribunal, l'avocate Fehriye Cetin, avec à ses côtés la veuve de Hrant Dink, Rakel, a ironisé sur ce verdict.

    "Il s'avère que Hrant Dink n'a pas été victime d'un crime planifié (...) mais a été tué par une poignée de gens", a-t-elle dit, peinant à retenir ses larmes, avant de dénoncer une "plaisanterie" des juges.

    "L'Etat a une tradition de crimes politiques et d'ostracisation d'une partie de ses citoyens", a-t-elle poursuivi. "Cette tradition se poursuit. Ils l'ont montré une nouvelle fois aujourd'hui avec cette décision."

    La juriste a cependant assuré que "ce procès n'était pas fini".

    Plusieurs dizaines de personnes ont manifesté mardi dans le centre-ville d'Istanbul pour réclamer une investigation approfondie sur l'assassinat en 2007 du journaliste turc d'origine arménienne Hrant Dink, tandis qu'un tribunal d'Istanbul s'apprêtait à rendre un verdict sur ce dossier.

    Un groupe de manifestants composé de politiques, intellectuels, activistes et l'épouse de Hrant Dink, Rakel, ont marché dans le quartier de Besiktas, sur la rive européenne de la métropole, jusqu'au tribunal, exhortant les autorités à punir des fonctionnaires qu'ils accusent d'être derrière cet assassinat. "Les commanditaires doivent être jugés" et "Ce dossier ne doit pas être refermé", ont scandé les manifestants.

    "Aujourd'hui nous allons finaliser ce dossier par des verdicts à l'encontre des suspects", a indiqué à l'AFP Mehmet Bekaroglu, un ancien député.

    Mais, a-t-il dit, "la conscience publique ne sera pas tranquille tant que ceux qui sont derrière le tueur ne sont démasqués".

    Après l'annonce du verdict, des centaines de manifestants réunis devant le tribunal ont pris la direction des locaux d'Agos en scandant des slogans tels qu'"Etat assassin, tu rendras des comptes !" et que "Les fascistes frappent, l'AKP les couvre", du nom du Parti de la justice et du développement (AKP, islamo-conservateur), au pouvoir.

    Dink oeuvrait pour la réconciliation entre les Turcs et les Arméniens au regard de leur passé sanglant, mais les nationalistes lui en voulaient d'avoir employé pour le massacre des Arméniens sous l'Empire ottoman le terme de génocide, qu'Ankara rejette farouchement.

    Le meurtre avait aussi donné lieu à des accusations contre les services de sécurité, informés des menaces qui pesaient sur Dink mais qui ne sont pas parvenus à assurer sa sécurité.

    Sa mort avait bouleversé la Turquie et une foule de 100.000 personnes lui avait rendu hommage à ses obsèques.

    La Cour européenne des droits de l'Homme a condamné en septembre 2010 la Turquie pour avoir failli à son obligation de protéger la vie du journaliste.

    Me Cetin a appelé les amis de Dink a commémorer sa mort jeudi devant les bureaux d'Agos. (AFP, 17 jan 2012)
    http://www.info-turk.be/401.htm#Scandale_

     

     

     

    Affaire Dink : le régime Erdogan acquitte le vrai assassin !

    Le régime AKP appuyé par la Confrérie de Fethullah Gulen a condamné Yasin Hayal à la réclusion criminelle à perpétuité pour son rôle d’instigateur dans l’assassinat du journaliste d’origine arménienne Hrant Dink, confirmant encore une fois l’impunité de l’Etat pour ses crimes politiques.

     

    La 14 e cour d’assise d’Istanbul a rendu mardi 17 janvier son verdict dans l’affaire de Dink. Le tribunal n’a pas retenu l’accusation d’appartenance à une organisation « terroriste », alors que le même système judiciaire accuse et enferme facilement les journalistes kurdes et les opposants de « terrorisme » sans avoir besoin de preuves.

    Le verdict est considéré comme un acquittement du vrai criminel, l’État profond « vert », mis en place par le régime AKP et sa coalition informelle, la Confrérie de Fethullah Gulen, à la place l’État profond kémaliste.

    Yasin Hayal, l’ancien membre du parti turc ultranationaliste « Büyük Birlik Partisi » a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, tandis que l’informateur de la police sous contrôle du gouvernement, Erhan Tuncel, a écopé de 10 ans et six mois de prison pour sa participation au plasticage en 2004 d’un restaurant McDonald’s à Trabzon (nord-est), sans lien direct avec l’affaire Dink. Ainsi, 19 commanditaires ou complices supposés ont été acquittés.

    En juillet 2011, la justice d’AKP, parti au pouvoir, avait condamné Ogün Samast, l’assassin du journaliste à près de 23 ans de prison.

    La tradition des assassinats politiques

    Assassiné le 19 janvier 2007, le journaliste Hrant Dink était dans la ligne de mire des autorités pour avoir notamment critiqué le gouvernement turc sur la question de l’identité arménienne et le génocide de 1915.

    « La tradition des assassinats politiques de l’État se poursuit » a déclaré Fethiye Cetin, l’avocate de la famille Dink, parlant d’une « plaisanterie » des juges. « Pour nous, l’affaire n’est pas close, mais elle vient de recommencer » a-t-elle ajouté.

    Amnesty : les services de sécurité avaient connaissance du complot

    Le verdict a déclenché de vives réactions parmi les organisations internationales de la société civile. « Hrant Dink a été assassiné pour avoir exprimé sans violence ses opinions », a déclaré Andrew Gardner, spécialiste de la Turquie à Amnesty International. « Les services de sécurité avaient connaissance du complot qui le visait et étaient en contact avec les personnes accusées de son meurtre. Pourtant, rien n’a été fait pour l’empêcher » a-t-il dit. « Justice ne sera pas rendue, tant qu’une enquête exhaustive ne sera pas menée sur les actes de toutes les institutions et représentants de l’État impliqués dans ce meurtre. »

    RSF : nul ne peut considérer que l’affaire est résolue

    « Quelles que soient ses décisions, on n’attend plus grand chose de ce tribunal » a affirmé de son coté Reporters sans frontières, mardi 17 janvier avant le verdict. « Cinq ans après la mort de Hrant Dink, il s’est montré impuissant à faire la lumière sur toutes les complicités au sein de l’appareil d’Etat et à remonter jusqu’aux commanditaires de ce crime. Nul ne peut considérer que l’affaire est résolue. Jusqu’au dernier moment, des éléments de la police et de l’appareil judiciaire auront même fait obstacle à l’enquête. La clôture de ce procès signe l’échec prévisible d’une justice qui ne s’est pas donné les moyens de parvenir à la vérité. »

    CCAF : cette mascarade de justice est insupportable

    Le Conseil de Coordination des organisations Arméniennes de France (CCAF) dénonce le double langage de la Turquie dans l’affaire de Hrant Dink. « Encore une fois, les autorités turques se ridiculisent dans une parodie de justice et violent la mémoire de Hrant Dink, portant atteinte à sa dignité et à celle de sa famille. Cette mascarade de justice est insupportable. »

    Le CCAF affirme se joindre à la colère des avocats de la famille de Hrant Dink pour lesquels il s’agit d’une "plaisanterie", ce qui est « révélatrice de l’absence totale de justice dans ce pays » qui frappe à la porte de l’Union européenne. « A la lecture de cette décision de justice, le gouvernement turc veut protéger les réels instigateurs du complot faisant ainsi passer la Turquie d’un Etat profond kémaliste à un Etat profond national-islamiste. »

    Ce conseil rappelle que cette condamnation intervient au moment où le gouvernement d’Erdogan multiplie les arrestations de journalistes soupçonnés « d’activités terroristes ». « Nous condamnons ces arrestations et exigeons du triumvirat Gül-Erdogan-Davoutoglu à la tête du pays qu’il les libère dans les meilleurs délais et qu’il fasse toute la lumière sur l’affaire Hrant Dink. » (Avec ActuKurde)

    http://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-azadi/170112/affaire-dink-le-regime-erdogan-acquitte-l

     

  • LETTRE OUVERT AUX AUTORITES DE SUÈDE, POLAND, DEPUTES-ES DU PARLEMENT EUROPEEN,


    Non à l’extradition de Monsieur Musa DOGAN à la Turquie

    LETTRE OUVERT
    AUX

    AUTORITES DE SUÈDE, POLAND, DEPUTES-ES DU PARLEMENT EUROPEEN,

    ORGANISATIONS INTERNATIONALES, DEFENSEURS DES DROITS DE

    L’HOMME

    ET

    AUX MEDIAS DU MONDE !


    Genève le, 10 Janvier 2012

    Madame, Monsieur,

    Nous avons été informés de l’arrestation de Monsieur Musa Doğan par la police polonaise à Rzedzow  ce mardi 3 janvier 2012, suite à un mandat d’arrêt international lancé par les autorités turques auprès d’Interpol. Musa Doğan est actuellement placée en détention et risque d’être extradée vers la Turquie. Son épouse, Mme Anna Kupiszewska, nous à lancé un vibrant appel à l’aide pour sauver son mari.

    Depuis 2007, M. Doğan dispose, en vertu de la Convention de Genève de 1951, du statut de réfugié politique. D’abord résidant en Suède –où il a obtenu son statut- il a déposé une demande pour pouvoir s’installer en Pologne. C’est en effet dans ce pays que réside son épouse, qu’il a rencontré lors d’une visite à sa propre famille. Le couple, marié depuis un an, se baladait en ville de Rzedzow , quant Monsieur Musa Doğan a été interpellé par la police.

    M. Doğan a été condamné en Turquie à une peine de réclusion à perpétuité, en raison de son appartenance politique au TKP-ML (parti communiste de Turquie, marxiste-léniniste). De mars 1993 à septembre 2003, M. Doğan a été détenu dans différentes prisons turques. Ses conditions de détention ont été éprouvantes et il a entamé, de manière répétée, des grèves de la faim. Celles-ci correspondent à un total de trois ans sur 10 de sa détention. Suite à sa dernière grève de la faim -qui a duré 126 jours pour protester contre les cellules d’isolement-, un conseil de médecins a diagnostiqué chez M. Doğan le syndrome de "Wernicke-Korsakof" (pertes de mémoire, invalidités diverses et troubles comportementaux) ; il a alors pu bénéficier de la liberté conditionnelle pendant six mois pour recevoir des traitements médicaux. C’est lors de cette période que M. Doğan a fui la Turquie pour se réfugier en Suède.

    Par la présente, nous appelons à la solidarité avec M. Doğan qui risque la mort en cas d’extradition. En effet, l’état physique et psychologique de M. Doğan est critique ; ses proches et amis sont très inquiets.

    Il y a 3 ans notre association lançait déjà un appel pour libérer M. Doğan: déjà le mandat illégitime lancé par la Turquie à son encontre l’avait fait arrêter ; déjà les autorités –suédoises- s’étaient laissé tromper par les autorités turques.

    L’Etat turc est bien connu pour pratiquer la torture à grande échelle. Or, nous vous rappelons que l’article 33 alinéa 1 de la Convention de 1951 (et son protocole de 1967) - dont l’application est universelle pour les Etats qui l’ont ratifié et n’admet aucune réserve - stipule qu’« aucun des Etats contractants n’expulsera ou ne refoulera, de quelque manière que ce soit, un réfugié sur les frontières des territoires où sa vie ou sa liberté serait menacée en raison de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques. »

    Il en est de même pour l’article 3 alinéa 1 de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants (1984) qui dispose qu’« aucun Etat n’expulsera, ne refoulera, ni n’extradera une personne vers un autre Etat où il y a des motifs sérieux de croire qu’elle risque d’être soumise à la torture. »

    A noter que la Pologne est partie à ces Conventions. Le gouvernement polonais doit donc assumer pleinement sa responsabilité internationale et humanitaire : l’extradition de M. Doğan en Turquie signerait son arrêt de mort et violerait gravement les Conventions internationales précitées.

    Au vu de ce qui précède, nous vous demandons instamment d’intervenir auprès des autorités compétentes afin d’empêcher l’extradition de M. Doğan vers un pays où l’attend la prison et vraisemblablement la torture.

    En vous remerciant d’avance de votre compréhension et de l’attention que vous porterez à ce courrier, nous vous prions d’agréer, Madame et Monsieur, nos salutations distinguées.

     

     

    Pour la Maison populaire de Genève
    Demir SÖNMEZ (Président)


    Maison Populaire de Genève
    Case postale 1141
    Téléphone: + (41) 79 256 30 11
    1211 Genève
    www.assmp.org