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Demir SÖNMEZ - Page 463

  • 187.000 femmes partagent leur mari avec une seconde épouse

    En Turquie, pays musulman mais laïc qui aspire à intégrer l'Union européenne, 187.000 femmes partagent leur mari avec une deuxième épouse, par le biais d'un mariage religieux, alors que la polygamie est illégale, selon un rapport dont l'AFP a pu consulter les conclusions mardi.

    Cette pratique a cours principalement dans le sud-est de la Turquie, zone pauvre et aux traditions féodales, peuplée majoritairement de Kurdes, mais aussi dans l'ouest industrialisé, précise une étude de deux démographes turques de l'Université ankariote de Hacettepe.

    Le rapport a été présenté la semaine dernière à une commission parlementaire sur l'égalité des chances pour les hommes et les femmes.

    Une majorité d'hommes prennent une deuxième épouse lorsque la première ne peut pas avoir d'enfant ou qu'elle n'a pas eu de garçon.

    Plus de 7 millions de femmes, sur une population totale de 73 millions d'habitants, se seraient mariées sur décision de leur parents, c'est-à-dire par un mariage arrangé, et près de 5,5 millions de femmes se sont mariées avant l'âge légal, qui est de 18 ans, souligne l'étude.

    450.000 femmes, pour la plupart dans le sud-est anatolien, sont liées à leur époux par un mariage religieux, en principe interdit en l'absence d'un mariage civil, et ne disposent donc d'aucun des droits conférés à une épouse légitime.

    La Turquie a multiplié les réformes en faveur des femmes pour renforcer ses chances d'adhérer un jour à l'UE. Mais en pratique et dans les mentalités, beaucoup reste à faire pour réduire les discriminations dont sont victimes les femmes, selon les organisations féministes. (AFP, 18 jan 2011)

    Lien permanent Catégories : Femmes
  • 4 ans: les assassins de Hrant Dink restent toujours impunis!

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    Une colombe de la paix est tombée martyre il y a quatre ans dans les rues d’Istanbul… Le journaliste arménien Hrant Dink a été assassiné lâchement le 19 janvier 2007 par des forces occultes de l'état profond turc.

    "Qui que soit le tireur, nous sommes sûrs que derrière ce crime se trouvent l’ultranationalisme et le militarisme turcs, coupables impunis des génocides contre les peuples arméniens et assyriens" disions-nous dans un communiqué publié juste après l'assassinat.

    En effet, pendant le procès du meurtrier mineur de Dink, il est clairement apparu que les services publics turcs étaient au courant du plan de cet assassinat et qu’ils couvraient les instigateurs. 

    Le 25 octobre 2010, les avocats de la famille Dink ont demandé à ce qu’une reconstitution des faits soit organisée, en présence du tireur Ogün Samast, sur les lieux de l’assassinat, dans le quartier de Sisli (Istanbul). Non seulement la 14e chambre de la cour pénale d’Istanbul a rejeté cette demande, mais elle a également décidé que Ogün Samast, âgé de 17 ans au moment des faits, serait désormais jugé par un tribunal pour enfants. Son dossier a donc été transféré à la cour pénale pour mineurs à Istanbul. Le procès du tireur ne reprendra que le 2 février 2011.


    Or ce tireur qui a déjà avoué avec fierté son crime odieux devait être condamné depuis long temps. Pourquoi ce retard? Selon la loi sur les procédures pénales (CMK), un mineur ne peut être détenu plus de cinq ans s’il n’a toujours pas été reconnu coupable et que sa peine n’a pas été confirmée dans ces délais. Ogün Samast pourrait donc, en vertu de cette loi, être libéré en janvier 2012. 

    Le transfert du dossier d’Ogün Samast constitue un énième contretemps dans le procès qui doit déterminer les responsables de la mort du journaliste. Le 6 janvier 2011, l’avocate de Hrant Dink, Fethiye Cetin, a publié un rapport dénonçant les trop faibles avancées du procès. Selon elle, il ne fait aucun doute que les forces de police et la gendarmerie de Trabzon ainsi que la police d’Istanbul et les renseignements généraux ont tout fait pour dissimuler les pièces à convictions. Pièces  qui pourraient établir leur éventuelle implication dans cette affaire.

     



    Elle a ainsi déclaré à Reporters sans frontières : “Le meurtre n’est pas l’affaire de trois ou cinq jeunes qui sont passés à l’acte, poussés par des sentiments nationalistes. On ne peut pas non plus parler de quelques fonctionnaires qui se sont infiltrés au sein de l’Etat pour éliminer Hrant Dink. L’Etat est impliqué à tous les niveaux, à commencer par l’état-major de l’armée, la justice, le gouvernement, les forces de l’ordre, les médias, les forces paramilitaires. Tous les acteurs politiques ont joué un rôle dans son meurtre, pour le dissimuler ou pour empêcher que les véritables responsables ne soient identifiés.” 

    Rappelons que le 14 septembre dernier, la Cour européenne des droits de l’homme a condamné la Turquie à verser 133.595 euros de dommages intérêts (y compris les frais et dépens) pour avoir manqué de protéger la vie de Hrant Dink, directeur de la publication de l’hebdomadaire Agos. La CEDH avait conclu à l’unanimité à la violation de l’article 2 (droit à la vie), 10 (droit à la liberté d’expression) et 13 (droit à un recours effectif).

    A la veille de l'anniversaire de l'assassinat de Hrant Dink, le 9 janvier 2011, les forces progressistes et démocratiques sont choquées par la déclaration du premier ministre Tayyip Erdogan ordonnant publiquement la destruction d'un monument érigé à la frontière avec l'Arménie et dédié à la réconciliation entre les deux pays.

    Cette prise de position scandaleuse du gouvernement d'Ankara suscite l'indignation tant en Turquie que dans les communautés arméniennes du monde.

    Toutefois rappelons à cette occasion qu'en Belgique plusieurs négationnistes d'origine turque, élus sur les listes PS, MR et CDH, réclament depuis des années la destruction du "Khatchkar", monument dédié au génocide des Arméniens situé au square Michaux à Ixelles. Malgré cela, ils continuent à représenter ces partis politiques dans les instances régionales et communales.

    C'est devant ce monument que l'Association des Arméniens Démocrates de Belgique organise un recueillement le mercredi 19 janvier 2011 à 19 heures à l'occasion du 4e anniversaire de l'assassinat de Hrant Dink. (Information: okmen_keni@hotmail.com)

    D'ailleurs, se déroule actuellement à Berlin la semaine Hrant Dink organisée par une initiative berlinoise en coopération avec la Fondation internationale Hrant Dink à Istanbul et le Forum culturel Allemagne-Turquie à Cologne. (Voir:
    http://www.info-turk.be/389.htm#Berlin)

    http://www.info-turk.be/389.htm#4

     

  • La Manif du jour ! Sécurité pour toutes et tous !

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    Votez OUI le 13 février pour une meilleure protection face à la violence des armes

     


    Votation fédérale 1. Drame du Petit-Lancy : Plus jamais ça ! Le PS invite à voter OUI à l’initiative

    populaire « Pour la protection face à la violence des armes »


    A ce jour, il y a quelques 2 millions d’armes à feu dans les ménages. Un domicile sur trois possède une arme. Chaque année, plus de 300 personnes perdent la vie à cause de ces armes. Comme le rappelle Liliane Maury Pasquier, « L’objectif de l’initiative est d’éviter des gestes impulsifs aux conséquences mortelles. »1, Les drames de Plan-les-Ouates, Conches ou du Petit-Lancy, qui ont marqué notre canton cette année en sont la triste illustration.

    Pour atteindre son objectif, l’initiative propose essentiellement trois mesures : • Mettre les armes militaires en sécurité dans les arsenaux de l’armée. Elles sont

    autant de menaces réelles pour les familles et la société.

    Pour quiconque veut posséder une arme, il-elle doit faire preuve de son besoin et de sa capacité. Cela permet aux tireurs sportifs, aux collectionneurs d’armes et aux chasseurs de garder l’accès à leur bien et le droit de l’utiliser.

    Créer un registre d’armes à feu sur le plan national. Nous en avons un pour les voitures et les chiens. Nous en avons d’autant plus besoin pour des objets qui peuvent donner la mort.

     

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