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paıx - Page 146

  • 55 000 spectateurs au concert de Grup Yorum à Istanbul

    7 13 /06 /2010 11:15

     

    Hier soir, le célèbre stade İnönü de Beşiktaş s'est transformé en une immense salle de concert à ciel ouvert pour fêter les 25 ans d'existence de Grup Yorum en présence de 55 000 spectateurs !

     

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    25 ans d'existence sans s'arrêter, le slogan du concert de Grup Yorum à Istanbul

     

    En cliquant sur le lien suivant, vous pourrez lire l'article tout en profitant d'un enregistrement réalisé sur place

    http://istanbul.ibelgique.com/384sesklibi.wav

     

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    Créé en 1985 par des étudiants d'Ortadoğu Teknik Üniversitesi à Ankara suite au coup d'Etat militaire qui a eu lieu cinq ans plus tôt, ce groupe a été influencé notamment par les chanteurs Ruhi Su, connu pour ses positions communistes, et Mazuni Şerif, célèbre interprète alévi.

     

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    Grup Yorum, dont le nom signifie  en turc "commentaire", se présente comme étant la voix des peuples et des terres anatoliennes, défendant droits et libertés d'expression, alliant musiques, chants populaires et politiques résolument gauchistes.

     

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    Sur ces banderoles, on peut lire à gauche "Ceux qui font des chansons sont beaucoup plus forts que ceux qui font les lois" et à droite "Les chansons ne se taisent pas, les danses continuent..."

     

    L'esprit révolutionnaire de Grup Yorum fait également référence à différentes figures politiques révolutionnaires turques des années 70, tels Deniz Gezmiş  - étudiant  parmi les plus brillants de sa génération, marxiste-léniniste et qui finit pendu en 1972 - ou İbrahim Kaypakaya, autre figure révolutionnaire, connu pour ses ouvrages littéraires et mort le 18 mai 1973 dans la prison de Diyarbakır, pour n'en citer que quelques uns.

     

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    Kurdes, alévis, zazas, arméniens, de nombreuses communautés minoritaires de Turquie sont ici représentées. En outre, une trentaine d'instruments de musique classique et traditionnels, dont certains très peu connus, tels le mey (petit hautbois de l'est anatolien) ou le bağlama (luth à manche longue), offre une mixité des plus harmonieuses.

     

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    Près de 60 musiciens, solistes et choristes évoluent sur scène, ainsi que quelques chanteurs engagés turcs ou étrangers venus pour l'occasion.

     

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    Certaines chansons sont interprétées en kurde, en arabe, quelques danseurs folkloriques rehaussent ce concert d'une qualité musicale et vocale de très haut niveau.

     

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    Pour des raisons politiques, Grup Yorum a fait l'objet d'interdictions en Turquie, durant ses premières années d'existence, ce qui ne l'a pas empêché de donner des concerts... et de la voix dans différents pays d'Europe, notamment en Allemagne, en Angleterre ou en France à l'initiative d'associations locales.

     

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    Plusieurs très très jeunes spectateurs et spectatrices étaient au concert de Grup Yorum

     

    Malgré l'un ou l'autre discours syndicaliste ou chanson particulièrement dure (contre les Etats-Unis notamment), l'ambiance est restée bon enfant et festive. Les poings levés à l'occasion de certains refrains côtoyaient les danseurs d'un soir évoluant qui, sur la pelouse du stade, qui dans les tribunes.

     

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    Un tel événement aurait été inconcevable il y a encore dix ans, à fortiori dans les années 80 ou 90, où certains membres de ce groupe, perpétuellement renouvelé, ont eu maille à partir avec la justice en raison de leur position.

     

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    J'ai découvert hier, lors de ce concert, une nouvelle facette de la Turquie,  ce pays qui ne cessera jamais de me surprendre, c'est bien pour cela que je l'aime autant...

     

    source "article publié le 13 juin 2010 sur le site Du bretzel au simit".

    http://dubretzelausimit.over-blog.com/article-55-000-spectateurs-au-concert-de-grup-yorum-a-istanbul-52160446.html

     


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  • Aynur Dogan est une très célèbre chanteuse et musicienne kurde

    Le site Bersiv vous propose, pour vous détendre, un concert d’Aynur Dogan filmé au Sud du Kurdistan (Nord de l’Irak) en 2004. Aynur Dogan est une très célèbre chanteuse et musicienne kurde, originaire du Dêrsim. Elle reprend ici quelques titres de ses deux premiers albums, Keçe Kurdan (2004) et Nüpel (2005). Son troisième opus, Rewend, vient se sortir dans les bacs.

     

     

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  • Journée mondiale contre le travail des enfants du vendredi 11 juin 2010 dès 13h30 à la place des Nations à Genève:

    Journée mondiale contre le travail des enfants 2010 : "Droit au but... éliminons le travail des enfants" vendredi 11 juin 2010 dès 13h30 à la place des Nations à

    Genève :

    INTERNATIONAL - La célébration, le 12 juin 2010, de la Journée mondiale contre le travail des enfants sera l’occasion d’offrir aux autorités nationales et locales l’opportunité d’organiser des activités et d’amplifier le mouvement mondial contre le travail des enfants. (Attention, cette année à Genève, les événements auront lieu le vendredi 11 juin

    2010)

    Journée mondiale contre le travail des enfants du vendredi 11

    juin 2010 dès 13h30 à la place des Nations à Genève :

    Droit au but, éliminons le travail des enfants !

    de 14h00 à 15h00

    · Ouverture de la manifestation par l’association "Le respect, ça change la vie"

    · Message de Madame Constance Thomas, directrice du Programme international

    pour l’abolition du travail des enfants (programme IPEC du BIT)

    · Témoignages d’enfants togolais qui ont été soumis à l’esclavage domestique

    · Questions des écoliers à :

    Madame Sandrine Salerno, Maire de la Ville de Genève

    Monsieur Charles Beer, Conseiller d’Etat

    Monsieur Jan Piet Hein Donner, Ministre des affaires sociales et de l’emploi de Hollande

    · Lecture, par les enfants qui l’ont rédigé, au nom des autres écoliers, du message imprimé sur les banderoles (français et anglais)

    · Lâcher des ballons et chanson "Libérez les enfants"

    · Signature des banderoles par les autorités et personnalités invitées


    La Journée mondiale contre le travail des enfants 2010 du 11 juin 2010 sur la Place des Nations à Genève coïncide avec la Coupe mondiale de football en Afrique du Sud. Elle se tiendra un mois après la Conférence mondiale sur le travail des enfants des 10 et 11 mai à la Haye, aux Pays-Bas. Cette conférence est l’un des événements majeurs de ces dix dernières années.

    La Journée mondiale proposée par l’Organisation Internationale du Travail (OIT) est l’occasion d’offrir aux autorités nationales et locales l’opportunité d’organiser des activités dans le cadre de la dynamique créée par la Conférence mondiale et d’amplifier ainsi le mouvement mondial contre le travail des enfants.

    Par cette journée, avec l’OIT, nous souhaitons :

    · contribuer aux efforts dans la lutte contre les pires formes de travail des enfants ;


    · contribuer à l’intensification des efforts au niveau mondial, national et local pour que les mesures de lutte contre toutes formes de travail des enfants soient partie intégrante des stratégies pour la réduction de la pauvreté, la protection sociale et la planification de l’éducation ;


    · contribuer à renforcer l’engagement politique et social de lutte contre le travail des enfants avec les partenaires sociaux et la société civile, jouant tous deux un rôle de premier plan en matière d’activités de promotion et de sensibilisation.


    La lutte contre les pires formes de travail des enfants


    Cela fait maintenant dix ans que la convention n°182 de l’OIT sur les pires formes de travail des enfants est entrée en vigueur. À ce jour, plus de 90% des États membres de l’OIT ont ratifié cette convention. Des millions d’enfants travailleurs ont bénéficié de la campagne de la convention contre des pratiques telles que l’utilisation des enfants à des fins d’esclavage, de travail forcé, traite, servitude pour dettes, servage, pornographie, recrutement forcé ou obligatoire en vue de leur utilisation dans des conflits armés et toutes formes de travail susceptibles de nuire à leur sécurité, santé ou moralité.

    Cependant, malgré les progrès réalisés, il reste encore beaucoup à faire. Trop d’enfants sont encore astreints à des formes de travail totalement inacceptables. Les États membres de l’OIT ont fixé comme objectif l’élimination des pires formes de travail des enfants d’ici 2016. Parvenir à cet objectif exige qu’un accroissement majeur de l’effort et de l’engagement soit entrepris. Le suivi, prévu après la Conférence mondiale de mai 2010, donne aux pays l’occasion d’évaluer les progrès réalisés, ce qu’il reste à faire et comment faire face aux défis restants.

    Intensification des efforts par la réduction de la pauvreté, la protection sociale et l’éducation

    À l’occasion de la Journée mondiale contre le travail des enfants de 2009, le Président des États-Unis d’Amérique, Barack Obama, a déclaré que "le travail des enfants au niveau mondial perpétue le cycle de la pauvreté empêchant les familles et les nationsde réaliser pleinement leur potentiel".

    Notre défi à tous est de briser ce cycle. Les familles pauvres comptent parfois sur la contribution des gains d’un enfant au budget familial ou, faute d’un revenu suffisant, ces familles peuvent se trouver dans l’impossibilité de payer les frais directs ou indirects liés à l’éducation. Lutter contre la pauvreté des familles est un élément principal de la stratégie visant à lutter contre le travail des enfants.

    Il est primordial de s’assurer que les adultes aient un emploi et un travail décent. Les gouvernements peuvent également mettre en oeuvre des stratégies en matière de protection sociale, afin d’aider les familles pauvres. Il s’est avéré que les programmes de transferts en espèces et d’alimentation scolaire aient un impact positif conséquent dans la promotion de l’accès à l’éducation et la réduction du travail des enfants.

    La lutte contre le travail des enfants est étroitement liée aux progrès réalisés par l’éducation de base. Selon les plus récentes estimations, 72 millions d’enfants, en âge d’aller à l’école primaire, dont plus de la moitié sont des filles, et 71 millions d’enfants en âge de fréquenter l’école secondaire ne sont pas scolarisés. De plus, le taux d’absentéisme parmi les enfants scolarisés est élevé. Un fort engagement au niveau mondial, national et local doit être entrepris afin d’assurer l’éducation pour tous les enfants ayant atteint l’âge minimum d’admission à l’emploi ainsi que des opportunités à ceux qui n’ont pas eu la chance de recevoir une éducation formelle.

    Renforcement de l’engagement politique et social de lutte contre le travail des enfants

    Les organisations d’employeurs et de travailleurs ont été d’ardents défenseurs des conventions de l’OIT sur le travail des enfants. Si nous voulons élever la prise de conscience sur ce sujet au niveau national, nous devons impliquer les organisations d’employeurs et de travailleurs de manière centralisée. Outre les gouvernements euxmêmes,les partenaires sociaux sont souvent les mieux organisés, ainsi que les plus ardents défenseurs d’une prise d’action. S’exprimant lors de la Conférence internationale du Travail de 2006, le Directeur général de l’OIT a déclaré que "Les mandants tripartites de l’OIT sont des pionniers de la lutte contre le travail des enfants en maintenant cette question à l’ordre du jour et en construisant des alliances pour éliminer ce fléau aux niveaux national et mondial". Localement, les organisations de la société civile peuvent aussi jouer un rôle déterminant auprès de nombreuses communautés au sein desquelles se pose le problème du travail des enfants. En effet, elles peuvent promouvoir des activités de sensibilisation, ainsi que des changements de comportement face au travail des enfants, au profit de l’éducation et du développement des compétences.

    Rejoignez-nous pour célébrer le 11 juin 2010 !

    La Journée mondiale contre le travail des enfants cherche à promouvoir une prise de conscience et des actions pour combattre le travail des enfants. Le soutien à la Journée mondiale croît d’année en année. En 2010, lors de la Journée mondiale contre le travail des enfants, nous espérons une large participation des écoliers genevois, des élus communaux, des organisations d’employeurs et de travailleurs, des

    agences des Nations Unies et de toutes autres personnes sensibles à la lutte contre le travail des enfants.

    programme_2010.pdf

    INFORMATIONS UTILES,

    inscriptions, horaires, déroulement, matériel pédagogique, sur

    www.lerespect.org

    Annonce de participation souhaitée par mail : webmaster@lerespect.org

    Contact : Emile Abt 079 / 346 74 10 ou André Castella 078 / 843 75 30

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    Maison Populaire de Genève

    www.assmp.org

     

     

     

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