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Droits de l'humaine - Page 36

  • Manifestation du jour

     

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    Face à la terrifiante multi-catastrophe atomique en cours au Japon,

    l’association ContrAtom appelle à une...

    Grande manifestation antinucléaire
    à GENÈVE samedi 26 mars 2011
    Départ 14h30 • Place de Neuve


    ...avec le soutien attendu de toutes les organisations politiques, associatives et syndicales concernées.

    NB: Les soutiens d’organisations à la manifestation sont à communiquer rapidement à: info@contratom.ch


    Nous entendons manifester le plus massivement possible...

    International

    • en solidarité avec le peuple japonais qui après Hiroshima et Nagasaki est victime du nucléaire et des mensonges et des dissimulations des nucléocrates et de ses autorités.

    Suisse

    pour exprimer l’exigence incontournable de l’arrêt immédiat du nucléaire en Suisse - avec pour commencer - l’arrêt du réacteur nucléaire vétuste et avarié de Mühleberg.

    • pour affirmer la nécessité d’un renoncement impératif et complet aux projets de nouvelles centrales helvétiques. Nous ne nous satisfaisons pas d’un simple moratoire sur les «procédures d’autorisation» les concernant, visant à mettre la question au frigo en attendant des jours meilleurs pour le nucléaire.

    Genève


    Helvetica, Arial;">La Constituante genevoise doit immédiatement se réunir en plénière pour réintégrer tel quel l’article antinucléaire 160E dans son projet de Constitution...


    • Conformément à cet article - en vigueur - le Conseil d’Etat doit vraiment employer «tous les moyens juridiques et politiques» pour appuyer sérieusement l’exigence de l’arrêt des centrales helvétiques à commencer par Mühleberg tout de suite.
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    Rappelons en outre que jusqu’à dimanche prochain (en tous cas) ContrAtom soutient et participe au piquet antinucléaire quotidien dès 17h00 devant la Gare CFF de Cornavin à GE initié par Greenpeace.

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    Nous invitons enfin toutes les personnes ou représentant-e-s d’organisations intéressés à préparer la manifestation du 26 mars avec nous, à participer à la...

     

    RÉUNION DE CONTRATOM DU MERCREDI 23 MARS PROCHAIN à 20h30

    à la salle «Castafiore» au rez-de-chaussée de l’immeuble du


    20 RUE DE MONTBRILLANT
    (DANS L’ILOT-13 DERRIÈRE LA GARE)

    Pour le comité de ContrAtom:
    Anne-Cécile REIMANN (présidente) Sébastien BERTRAND, Corine GOEHNER DA CRUZ, Olivier de MARCELLUS, Gino NIBBIO, Eric PEYTREMANN, Pierre VANEK, Erwin WEISS...(pour le Comité)

    Genève, le 16 mars 2010

     

  • La Turquie reste toujours un pays de répression,non un modèle de démocratie pour la région

    La Turquie reste toujours un pays de répression,non un modèle de démocratie pour la région

    Communiqué commun de quatre organisations issues de l'émigration politique en provenance de Turquie:

    "Depuis quelques semaines, le 'modèle turc' flotte comme un cerf-volant au-dessus du monde arabe. Des analystes occidentaux l’évoquent comme une alternative raisonnable pour une région en ébullition. Des islamistes égyptiens et tunisiens s’y réfèrent pour donner des gages de leur modération. Mais de quoi et de qui parle-t-on?" (Jean-Paul Marthoz, Le Soir du 9 mars 2011)

    C'est ce spécialiste en matière des droits de l'Homme qui répond justement à cette question:

    "La Turquie, toutefois, reste une démocratie inachevée. En 2011, Freedom House l’a rangée dans la catégorie des Etats semi-libres et Reporters sans frontières l’a classée à la 138e place (sur 178) de son index mondial de la liberté de la presse. Baromètre de l’état de démocratie, la liberté d’expression reste sévèrement encadrée par un Code pénal qui criminalise l’atteinte à la 'Turcité... En septembre dernier, la Turquie a, d’ailleurs, été condamnée dans cette affaire par la Cour européenne des droits de l’Homme, qui a dénoncé les manœuvres visant à protéger les commanditaires du crime, enkystés au sein de l’appareil d’Etat.

    "Dans son rapport 2010 sur les progrès d’Ankara dans le cadre du processus d’adhésion, la Commission européenne a elle aussi relevé de nombreux manquements relatifs, notamment à la liberté religieuse ou aux droits culturels de la minorité kurde. En dépit de réformes constitutionnelles, l’armée conserve un pouvoir excessif par rapport aux autorités civiles. Quant à la 'nature réelle' de l’AKP, elle suscite des suspicions au sein des milieux laïques turcs qui craignent une réislamisation rampante de la vie publique."

    Tout récemment, le 9 mars dernier, dans une résolution adoptée à Strasbourg pour faire le point sur la candidature turque, le Parlement  européen s'est déclaré inquiet de la "lenteur des progrès" en matière de réformes en Turquie, soulignant que ce pays qui aspire à rejoindre l'Union européenne n'était pas encore une "véritable démocratie pluraliste". "Une réforme constitutionnelle globale qui transformerait la Turquie en une véritable démocratie pluraliste fondée sur la protection des droits de l'homme et des libertés fondamentales" est nécessaire, a estimé le Parlement européen.

    Parmi les obstacles sur la route menant à l'adhésion, les députés ont cité l'impasse de la question chypriote, le climat de "confrontations" entre les partis politiques, et surtout "la détérioration de la liberté de la presse", qui passe notamment par des "actes de censure" ou par "l'autocensure de plus en plus pratiquée parmi les médias turcs, y compris sur internet".

    En effet, malgré tous les discours d'ouverture et de démocratisation de l'AKP, la Turquie subit depuis deux ans une répression sans précédent visant le peuple kurde, les minorités ethniques et religieuses et surtout contre les médias.

    Un pays ayant ce profile pourra-t-il être un modèle pour les peuples de la région qui luttent pour leur liberté?

    Rappelons-nous que tout a commencé en Turquie avec le coup d'état militaire du 12 mars 1971.

    Depuis plus d'un siècle, le processus de démocratisation en Turquie avait souvent été interrompu par des pratiques répressives et des coups d'état militaires: le coup d'état des Jeunes Turcs en 1908, le génocide des Arméniens et des Assyriens en 1915, l'oppression du peuple kurde et des forces de gauche suivie par la proclamation du régime parti unique en 1925, le pogrom des minorités non-musulmanes en 1955, le coup d'état de 1960…

    Le 12 mars 1971, dans ce pays membre du Conseil de l'Europe et l'OTAN ainsi que membre associé de l'Union européenne, les généraux avaient renversé le gouvernement et ouvert une période de répression sans précédent.

    Durant les deux ans suivant le coup d'état du 12 mars 1971:

        * Des milliers de personnes ont été jugées par les tribunaux militaires de la loi martiale sous l'inculpation de délits pour la plupart antérieurs à la proclamation de l'état d'exception.

        * Plus de 10.000 personnes dont 3600 enseignants, 118 journalistes, traducteurs, éditeurs, écrivains, artistes, 67 universitaires ont été mis en garde-à-vue, arrêtés ou jugés et condamnés.


        * 37 journaux ou périodiques ont été interdits ou suspendus.

        * Plus de 200 titres de livres ont été saisis et plus d'un demi million d'exemplaires détruits.


        * 28 personnes ont été tuées dans la rue par les forces de l'ordre, dans des circonstances douteuses.


        * Les inculpés, détenus souvent depuis plusieurs semaines, ont dénoncé lors de leurs procès les tortures qu'ils ont subies au cours de l'instruction. Ces accusations sont aujourd'hui confirmées par les rapports de plusieurs organismes internationaux de juristes.

        * Malgré l'indignation de l'opinion mondiale, trois leaders de la jeunesse progressiste ont été condamnés à mort et exécutés. D'autres condamnations à mort sont prononcées et 151 requises par les procureurs militaires.

        * Trois partis politiques ont  été dissous. Les dirigeants du parti socialiste TIP ont été condamnés à de lourdes peines de prison, allant jusqu'à 15 ans.
       

    * La répression s'est durcie envers des minorités ethniques et les

    opérations répressives contre les Kurdes généralisées non seulement dans le Kurdistan mais aussi dans les grandes métropoles du pays.
       

     * 111 personnes ont été condamnées à de lourdes peines de détention allant jusqu'à 16 ans, sous l'inculpation de "séparatisme".
       

    * Le droit de grève et de syndicalisation a été limité par l'adoption des amendements législatifs sous la pression des militaires.
       

    * Toutes les associations d'étudiants ont été dissoutes.
       

    * Le Syndicat des Enseignants de Turquie (TÖS), groupant plus de 100.000 enseignants a été dissout, ses dirigeants condamnés à des peines de prison allant jusqu'à 8 ans, des milliers de ses membres ont été poursuivis. Tous les syndicats des secteurs publics ont été dissous.
     
    Les 40 ans derniers ont été marqués de deux putschs sanglants des généraux turcs en 1971 et 1980: arrestations massives, tortures, pendaisons, violations des libertés d'expression, renforcement de l'injustice sociale, négations des droits fondamentaux du peuple kurde et  des minorités arménienne, assyrienne, grecque, etc.

    C'est après ces coup d'états que l'ingérence du régime d'Ankara dans la vie politique des pays accueillant des immigrés turcs a été bien structurée et un système de pression et d'intimidation a été instauré afin d'étouffer toute voix s'élevant en dehors du contrôle du lobby turc.
     
    Rappelons qu'en plus des coups d'Etat de 1971 et 1980, l'armée turque a effectué le 28 février 1997 une autre intervention directe dans la politique. Bien que le changement constitutionnel lève l'article interdisant l'inculpation des auteurs du coup d'Etat, les putschistes de 1971,1980 et 1997 restent toujours intouchables et la justice turque n'occupe que de la poursuite des suspects des tentatives de coups d'Etat des années suivantes.
    Où en est la démocratisation en Turquie?

    La constitution anti-démocratique prônant la supériorité et le monopole de la race et de la langue turques (Articles 3, 42 et 66), imposée en 1982 par la junte militaire, reste toujours en vigueur. L'article 4 déclare que l'Article 3 ne pourra jamais être modifié, même la modification de cet article ne pourra jamais être proposée.

    En plus, un système électoral imposant un seuil national de 10% est toujours maintenu au détriment des partis politiques représentant des opinions différentes, notamment prokurde ou de gauche, afin que le parti islamiste reste au pouvoir avec une majorité absolue dans le Parlement malgré un score électoral inférieur à 50%.

    Malgré la soi-disant "démilitarisation" du Conseil National de la Sûreté (MGK), les militaires continuent à dicter leurs choix militaristes  par les déclarations médiatisées du chef de l'Etat-major ou des commandants des forces terrestres, aériennes ou navales.

    Les militaires exercent leur contrôle sur la vie économique du pays par le biais de leur holding financier sui generis OYAK et d'une série d'industries de guerre.

    Le nouveau code pénal turc, applaudi par l'Union Européenne, constitue toujours une menace sur la liberté de presse. Quelques 60 journalistes, majoritairement kurdes et de gauche, se trouvent toujours dans les prisons turques. Des centaines de personnes sont toujours jugées pour insulte à la nation turque, à l'Armée, au gouvernement ou aux forces de sécurité en raison de leurs critiques, en vertu de l'article 301 (l'ancien article 159) du CPT.

    Plus scandaleux, le sociologue turc Ismail Besikçi qui a, après le coup d'état de 1971, passé près de vingt ans dans les prisons pour ses écrits sur la réalités kurde vient d'être condamné à une peine de prison pour avoir prononcé le mot "Kurdistan". Les assassins du journaliste Hrant Dink ne sont toujours pas condamnés.

    La Loi Anti-terreur qui condamne toute expression contestataire comme un "délit de terrorisme" reste toujours en vigueur.
     
    Toutes les initiatives pacifiques du mouvement national kurde en vue d'arriver à une solution pacifique sont systématiquement déclinées et les opérations militaires se poursuivent afin de satisfaire la voracité de l'Armée et de l'industrie de guerre.

    Actuellement, de dizaines de dirigeants ou bourgmestres kurdes sont jugès après avoir été scandaleusement arrêtés et menottés.

    Malgré quelques réformes cosmétiques, les droits égaux ne sont toujours pas reconnus pour le peuple kurde ainsi que pour les minorités ethniques ou religieuses du pays, notamment  arméniennes, assyriennes, grecques et alévites. Le cloître araméen Mor Gabriel est exproprié par l'Etat turc et l'Institut de théologie orthodoxe de Halki à Istanbul reste toujours fermé.

    Ankara ne montre aucune intention de reconnaître les injustices et atrocités commises dans l'histoire de la Turquie et poursuit une politique absolument négationniste.

    Encouragé d'une part par la soumission des gouvernements européens aux chantages d'Ankara, et d'autre part, par le fait que plusieurs dirigeants n'hésitent pas à marchander avec les missions diplomatiques et les organisations d'extrême droite turque pour obtenir quelques voix de plus dans les villes et quartiers habités par les ressortissants turcs, le régime turc s'ingère de plus en plus dans la vie sociale et politique des pays. C'est le cas en Belgique. Les élus d'origine turque participent ouvertement aux manifestations négationnistes en dépit de la position contraire de leurs partis politiques.

    Les conditions suivantes doivent absolument être remplies pour que la Turquie soit une véritable démocratie et pour qu’elle puisse adhérer à l'Union Européenne:

        * Inculpation des responsables des coups d'Etat de 1971, 1980 et 1997 pour crimes contre l'humanité.


        * Interdiction de l'ingérence des commandants actuels dans la vie politique, sociale et culturelle du pays.

        * Entière modification de la constitution actuelle imposée par les militaires; suppression des articles 3, 4, 42 et 66 prônant la supériorité et le monopole de la race et de la langue turques.

        * Diminution du budget des dépenses militaires utilisé pour opprimer le peuple kurde et menacer les pays avoisinants.

        * Modification radicale du système électoral imposant un seuil national de 10% au détriment des partis politiques représentant des opinions différentes, notamment pro-kurde ou de gauche.

        * Une amnistie générale doit être déclarée pour tous les prisonniers ou inculpés politiques.


        * Suppression de tous les articles anti-démocratiques du code pénal turc et de la loi anti-terreur et d'autres lois répressives.


        * Arrêt des poursuites judiciaires contre des journalistes, écrivains, artistes, enseignants.


        * Reconnaissance sans exception et sans restriction des droits fondamentaux du peuple kurde et des minorités assyrienne, arménienne et grecque.


        * Reconnaissance du génocide commis au début du 20e siècle contre les Arméniens et les Assyriens.


        * Arrêt de toute ingérence d'Ankara dans la vie politique et sociale des pays accueillant des ressortissants de Turquie.

    Ceci est également un nouveau rappel aux dirigeants des pays européens qui flirtent toujours avec le pouvoir politique en Turquie et n'hésitent pas, pour des intérêts stratégiques, économiques et commerciaux, à promouvoir les serviteurs du lobby turc dans les partis politiques et dans les organes législatifs et exécutifs au détriment des valeurs démocratiques acquises grâce aux luttes historiques des peuples européens.
     
    L'Association des Arméniens Démocrates de Belgique
    La Fondation Info-Türk
    L'Institut Assyrien de Belgique
    L'Institut Kurde de Bruxelles

    Contact:

    Collectif1971@scarlet.be
    Tél: 02-215 35 76 (FR) - 0479-562 962 (NL)

    http://www.info-turk.be/391.htm#40ans

  • Conférence internationale sur l'Iran à Genève

    Conférence internationale sur l'Iran à Genève


    Des parlementaires suisses, des personnalités américaines, des juristes et des personnalités internationales apportent leur soutien au soulèvement populaire pour un changement démocratique en Iran et demandent la garantie des droits des résidents d’Achraf

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    CNRI - Le 8 mars, pour la Journée internationale des Femmes, et parallèlement à la session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, une conférence internationale s’est tenue à Genève. Elle rassemblait des parlementaires, des personnalités politiques et des défenseurs des droits humains suisses, européens, américains et arabes.

    Ils ont salué les efforts des femmes à travers le monde pour acquérir la liberté et apporté leur soutien aux  soulèvements courageux du peuple iranien. Les participants ont souligné qu’avec la vaque de changement au Maghreb et au Moyen-Orient, la communauté internationale, en particulier l’Occident, devait se placer aux côtés du peuple iranien et de ses juste revendications.

    La conférence a soutenu les droits des 3400 résidents d’Achraf en Irak, membres de l’organisation des Moudjahidine du peuple d’Iran, et mis en avant la nécessité de lever le blocus inhumain de trois ans sur le camp et d’arrêter la torture psychologique exercée sur les Achrafiens 24h/24 au moyen de 210 haut-parleurs puissants.

    Dans cette conférence, Jean-Charles Rielle, Francine John-Calame André Daguet, Luc Barthassat, Alice Glauser-Zufferey et Eric Voruz, conseillers nationaux suisses, Christian Dandrès  membre du Grand Conseil de Genève, Christiane Perregaux, présidente de l’Assemblée constituante du canton de Genève, Nils de Dardel, avocat et coprésident du Comité suisse de défense d’Achraf, Erica Deuber-Ziegler, historienne et ancienne parlementaire suisse, Howard Dean, président du parti démocrate américain (2005-2009) et ancien gouverneur de l’Etat du Vermont (1991-2003), Sid Ahmed Ghozali, ancien premier ministre algérien, David Mattas, éminent  juriste canadien et le Pr Ruth Wedgwood, directrice du département de diplomatie et relations internationales de l’université John Hopkins aux USA ont pris la parole.

    Une délégation de parlementaires suisse a rendu publique une déclaration de soutien d’une majorité des conseillers nationaux à Achraf. La déclaration demande au gouvernement et au chef de la diplomatie suisse de convaincre le gouvernement  irakien de  « dissoudre le comité chargé de la fermeture d’Achraf et placer le dossier d’Achraf sous l’autorité du parlement irakien et de mettre immédiatement fin à la torture psychologique des résidents par les agents des services iraniens au moyen de 180  haut-parleurs » [passés à 210 depuis].

    Mme Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne, a adressé un message vidéo dans lequel elle déclare : « Cette conférence coïncide avec le printemps des peuples au Maghreb et au Moyen-Orient. Ils ne supportent plus de vivre sous la dictature et dans la pauvreté. C'est pourquoi ils aspirent à la liberté et à la démocratie au prix de maints sacrifices. Dans cette situation, il est indispensable de revoir la politique des pays occidentaux vis-à-vis du Moyen Orient et surtout de la dictature en Iran.

    Ces dernières semaines, les Iraniens ont manifesté à plusieurs reprises pour un changement de régime. Il est donc plus que jamais honteux de se placer aux côtés du fascisme religieux. Il y a aussi la menace que pose le régime aux pays qui traversent une période de transition. Il est nécessaire d’adopter une nouvelle politique. » Elle appelé à l’arrêt des achat pétroliers aux mollahs, au renvoi du dossier des violations des droits de l’homme en Iran devant le Conseil de sécurité de l’ONU et à l’adoption des mesures nécessaires pour lancer un mandat international contre Khamenei pour crimes contre l’humanité.

    Evoquant les pressions extrêmes et les restrictions que le gouvernement irakien et els agents du régime iraniens font subir aux résidents d’Achraf , elle a demandé à tous les participants de prendre des mesures urgentes pour  lever le blocus d’Achraf, les interdictions d’entrée, et enlever les haut-parleurs pour faire cesser la torture psychologique des résidents.

     

     

     


    Elle a ajouté que la Suisse a une  réputation d’aide aux opprimés, mais que malheureusement  le gouvernement Suisse est un partenaire important pour le commerce et la complaisance avec le régime des mollahs. Sous le mandat d'Ahmadinejad, la Suisse a doublé ses relations économiques avec ce régime. En 2010, qui était l'année du développement des sanctions contre les mollahs, la Suisse a exporté près de 900 sortes de produits en Iran qui ont couvert une partie des besoins essentiels du régime des mollahs.

     

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    Secrétariat du Conseil national de la Résistance iranienne Le 8 mars 2011

    http://www.ncr-iran.org/fr/communiques-cnri/achraf/9013-conference-internationale-sur-liran-a-geneve