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A Genève, prés de 500 personnes ont manifesté leur soutien aux grévistes des Hôpitaux Universitaires de Genève. La manifestation est soutenue par les partis politiques (Parti socialiste Genevois et solidaritéS) ainsi que les syndicats. Manuel Tornare, conseiller national et Sandrine Salerno, conseillère administrative ont pris la parole au nom du PSG ainsi que Pierre Vanek et Albert Nahory (pour solidaritéS), Daviaud Thierry, Paolo Gilardi et Stefan Giges (SSP, syndicat des services publics) et les les grévistes au nom du secteur de grève dans les HUG .
Manifestation en soutien aux salarié·e·s
de Novartis à Nyon
Détermination et solidarité de 2500 personnes avec la lutte des employé-e-s de Novartis
Près de 2500 personnes ont aujourd’hui apporté leur soutien à la lutte des employé-e-s de Novartis pour maintenir le site de Nyon et éviter les licenciements en Suisse. Les manifestants ont défilé dans toute la ville de Nyon jusqu’à la place du Château en scandant «Bâle-Nyon, nous nous battrons pour nos emplois!»
«Jimenez, Vasella, vos salaires pour nos emplois» ou «Bâle-Nyon, même combat», scandait la foule compacte qui a défilé dans la ville de Nyon avant de se rassembler sur la place du château. Près de 2500 personnes sont venues apporter leur soutien, des employée-e-s de Novartis Nyon, Bâle et de France, des habitants de la région et bon nombre de représentants politiques.
«Je ne m’attendais pas à un soutien aussi important de la population, a déclaré Celio Rodrigues, président de la commission du personnel de la production de Novartis Nyon. «Novartis veut économiser 20 millions d’ici 2020, alors que les bénéfices sont de 10 milliards par an et que 6 milliards sont distribués aux actionnaires par année, a-t-il critiqué sous les huées de la foule. Nous arriverons à faire reculer Novartis et à maintenir le site de Prangins!» Son homologue, Jakob Zijlstra, président de la commission d’entreprise des contrats individuels l’a rejoint en demandant «aux défaitistes ne pas décourager ceux qui luttent. Tous ensemble, nous pouvons arriver à quelque chose. Ca commence d’ailleurs à bouger du côté de Novartis.» Yves Defferard, responsable du secteur industrie d’Unia Vaud a signalé à ce propos que le Conseil fédéral s’était à son tour impliqué. «Mais maintenant, Monsieur Jimenez doit venir en personne entendre nos arguments», soulignant, à l’attention du CEO de Novartis que l’erreur était humaine!
Goran Trujic, membre de la commission du personnel de Novartis Bâle, venu avec une délégation bâloise, a insisté sur l’importance de la solidarité entre les employé-e-s directement concernés par les licenciements et ceux qui ne le sont pas, entre les cols blancs et des cols bleus et entre les sites du groupe. «L’enjeu de ce qui se joue ici est essentiel dans un contexte où d’autres firmes pharmaceutiques licencient à tour de bras, a affirmé Manuel Wyss, responsable national d’Unia pour la chimie-pharma. Notre réponse au cynisme de Novartis, le crésus de la branche, est la lutte.»
Après Gérald Cretegny et Claude Dupertuis, qui ont apporté le soutien des communes de la région et rappelé l’importance d’un tissu économique diversifié, Kemal Ozkan, un représentant de l’ICEM, l’internationale de la chimie qui représente 20 millions de travailleurs dans le monde, a assuré que ce qui se passait en Suisse lançait un message important au monde entier: «Non, les travailleurs n’ont pas à payer la facture!»
Photos : Demir SÖNMEZ
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