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  • Manifestation: Journée internationale de la femme, NON à la retraite à 65 ans! OUI à l'égalité salariale!

    Plus de 12 000 manifestants sont venus à Berne de tous les cantons Suisses pour pour l'égalité salariale et pour protester contre le plan Berset.

    Un train spéciale a quitté Genève samedi matin en direction de Berne. Plus de 1000 personnes sont partis pour participer à la manifestation organisée à Berne à la veille de la Journée internationale de la femme.Cette manifestation est organisée dans le cadre de la Journée internationale de la femme et de la 4e action planétaire de la Marche mondiale des femmes (MMF) contre le plan Berset et pour l'égalité salariale.

    Le conseiller fédéral Alain Berset a présenté son paquet sur les retraites. Les deux mesures au coeur du projet sont l'élévation de l'âge de la retraite des femmes et la baisse du taux de conversion. Pour justifier des mesures qui font mal, Berset peint le diable sur la muraille et annonce un déficit pour l'AVS de 8 à 9 milliards en 2030. D'autres l'ont fait avant lui: en 1997, le Conseil fédéral annonçait un déficit de 15 milliards pour 2010; or l'AVS a clôturé avec un bénéfice de 2 milliards. 1,5 milliard de francs sur le dos des femmes. Les femmes devront travailler une année de plus et payeront la facture de la réforme des retraites: 1,1 milliard d'économies pour la retraite à 65 ans, 400 millions pour la remise en cause des rentes de veuve, 100 millions de cotisations supplémentaires. On nous dit «c'est ça l'égalité». Mais les femmes gagnent toujours 20% de moins que les hommes! 65 pour les femmes et demain 67 ans pour tout le monde.

    Pour les hommes, c'est un piège: céder aujourd'hui sur l'âge de la retraite des femmes, c'est laisser la voie libre à la droite pour imposer demain la retraite à 67 ans. De plus, le paquet Berset prévoit: la diminution du taux de conversion qui entraîne une baisse des rentes; la hausse de la TVA (l'impôt le plus antisocial); l'introduction d'un frein à l'endettement, qui vise à réduire le niveau des rentes de l'AVS. Les inégalités de salaires et de parcours professionnel se répercutent sur le niveau des rentes. Ainsi, la rente moyenne du 2e pilier des femmes est de 18'000 francs contre 37'000 pour les hommes! Seulement 57% des femmes touchent une rente du 2e pilier contre 87% des hommes. Vous avez dit égalité?! Ce que nous voulons, c'est que l'égalité salariale inscrite dans la Constitution et dans la Loi sur l'égalité soit enfin appliquée.

    La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga a présenté des mesures de contrôle des salaires qui vont dans le bon sens, mais sont insuffisantes: les entreprises n'auraient aucune obligation de rendre public les écarts de salaires, ni de les corriger et aucune sanction n'est prévue. Nous exigeons de véritables contrôles de salaires, des sanctions et une tolérance zéro en matière d'égalité salariale! Ne cédons pas aux pressions! Comme le dit Berset lui-même dans une interview, son «paquet contient beaucoup de mesures qui ont été proposées par les bourgeois: l'élévation de l'âge de la retraite des femmes, la baisse du taux de conversion ou encore le mécanisme d'intervention sur l'AVS. Tout est dedans!». Pourtant, la droite en redemande. Et les pressions se multiplient sur la gauche et les syndicats pour qu'ils acceptent le paquet, en particulier l'élévation de l'âge de la retraite des femmes, éventuellement en échange de quelques mesures pour l'égalité salariale.

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    Pour voir la suite des photos ->

    http://www.photographygeneva.com/lens_galleries/journee-internationale-de-la-femme/

    https://www.facebook.com/demir.sonmez/media_set?set=a.10203778011522876.1073742238.1596716979&type=1&pnref=story

  • CLÔTURE ET PALMARES DE LA 13ème EDITION DU FIFDH

    La 13ème édition du FIFDH vient de livrer son palmarès au terme d’une édition marquée par un engouement extraordinaire, des évènements qui feront date et un impact international inédit. Avec une affluence record, le public a partagé notre indignation face aux violations des droits humains et exprimé sa solidarité avec les opposant.e.s, les victimes, toutes celles et ceux qui construisent la paix et qui risquent leur vie sur le terrain.

    Cette édition s’est ouverte sur un hommage aux caricaturistes assassinés en présence du Haut- Commissaire de l‘ONU aux droits de l’homme Zeid Ra’ad Al-Hussein et se clôt sur la journée internationale des femmes, en présence de la Procureure de la CPI Fatou Bensouda, la pianiste Elizabeth Sombart et de Chékéba Hachemi, « l’insolente de Kaboul ».

    AFFLUENCE RECORD
    SEANCES COMPLETES DANS TOUT LE GRAND GENEVE DES DEBATS SUIVIS DANS LE MONDE ENTIER

    Cette édition a remporté un succès énorme : toutes les séances du soir étaient complètes.

    Le nouveau lieu central, Pitoëff, a offert au public un espace idéal avec deux salles de projections de 700 places ainsi qu’un grand café où ont été organisées rencontres, conférences et dédicaces. Les Cinémas du Grütli ont également fait salle comble, tout comme les séances programmées dans le Grand Genève : Eric Cantona a présenté son film à la Maison Vaudagne à Meyrin, deux films ont été projetés au Palais des Nations dans le cadre du Conseil des droits de l’homme, et le Festival s’est étendu à Gaillard, à Carouge, aux Acacias, aux Bains des Pâquis, au Temple de Saint-Gervais, au centre de détention de la Clairière et à la Maison de la Paix. La clinique psychiatrique de Belle Idée et l’hôpital de jour des HUG clôtureront cet ambitieux programme dans les prochaines semaines.

    Les soirées “Un Film, Un Sujet, Un Débat“ ont remporté un immense succès public. La soirée Cybersurveillance Edward Snowden s’est exprimé en direct, la soirée autour du centenaire du génocide arménien en présence de Robert Fisk, l’Europe face à l’afflux des réfugiés, Israel- Palestine en présence de Micheline Calmy Rey, Michael Moller, Avraham Burg et Leila Shahid, la soirée autour du Climat en présence du Yes Man Mike Bonanno, ou encore la communication djihadiste en présence de Theo Padnos et Stephen J. Rapp ont marqué les esprits. Tous les débats sont disponibles dans leur intégralité en français et en anglais sur le site du festival.

    44 films (dont 8 premières internationales et 3 premières européennes) ont été proposés au public, parmi lesquels Citizenfour de Laura Poitras, Oscar du meilleur documentaire, ou encore les films de Rithy Panh (La France est notre patrie), Raoul Peck (Meurtre à Pacot), Erick Zonca (Soldat Blanc), Danis Tanovic (Tigers). La Masterclass de Reda Kateb, César 2015 du meilleur second rôle, modérée par Lionel Baier, a été également très remarquée.

    1500 élèves (+15%) et 100 enseignant.e.s ont assisté au programme pédagogique avec 35 invité.e.s.

    Pour la première fois, le festival a été soutenu par l’Office Fédéral de la Culture (OFC). Des nouveaux partenariats ont vu le jour, avec l’ECAL, le Théâtre du Grütli et Fonction:Cinéma pour la Masterclass, la HEAD dans le cadre de notre colloque, mais aussi le Musée d’Ethnographie, la Société de Lecture, la Maison de Rousseau et de la Littérature, les HUG, les communes de Meyrin, Carouge et Gaillard, ou encore la Fondation Emilie Gourd, parmi d’ autres.

           
    PALMARES OFFICIEL

    SECTION DOCUMENTAIRES DE CREATION

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    DSC_7782.jpgLe Jury international documentaires de création était présidé par Eric Cantona aux côtés de Xiaolu Guo, Yasmina Khadra et Fernand Melgar.

    GRAND PRIX DE GENEVE (CHF 10'000)

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    Offert par le Canton et la Ville de Genève
    ON THE BRIDE’S SIDE d’Antonio Augugliaro, Gabriele del Grande, et Khaled Saliman Al Nassiry
    Pour la belle leçon d’humanité et de solidarité citoyenne, qui manquent cruellement aujourd’hui. Pour l’engagement et le courage des réalisateurs qui ont su accompagner une aventure humaine jusqu’au bout du rêve et qui l’a rendue possible, et aussi pour l’angle particulièrement intelligent et singulier sous lequel le sujet est traité.

    PRIX GILDA VIEIRA DE MELLO EN HOMMAGE A SON FILS SERGIO VIEIRA DE MELLO (CHF 5'000)

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    Offert par la Fondation Barbara Hendricks pour la Paix et la Réconciliation
    SPARTACUS & CASSANDRA de Ioanis Nuguet
    Pour la mise en lumière du problème séculaire de l’intégration de la communauté Rom en Europe et le choix tragique qu’on propose aux enfants, contraints d’opter pour les promesses d’un avenir normalisé au détriment de leurs propres parents.

    Mention spéciale à THE WANTED 18 d’Amer Shomali et Paul Cowan,
    Pour la poésie et l’humour que les réalisateurs opposent à l’absurdité humaine.

    Le jury a tenu à féliciter le comité de sélection, composé de Isabelle Gattiker, Daphné Rozat, Léo Kaneman et Alfio Di Guardo pour la qualité exceptionnelle des documentaires de création choisis. La diversité et l’intelligence des sujets traités et la grande générosité des réalisateurs ont rendu les délibérations très difficiles.

    PRIX DU JURY DES JEUNES (CHF 500)

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    Offert par la Fondation Eduki

    SOMETHING BETTER TO COME de Hanna Polak
    A l’heure où les droits humains sont bafoués, nous avons décidé de récompenser le travail d’une réalisatrice qui s’est impliquée pendant 14 ans à dénoncer la réalité d’êtres humains ignorés par un gouvernement sensé respecter leurs droits.Les images impressionnantes de ce film montrent les conditions pitoyables des habitants d’une décharge publique moscovite.

    Jury : Caroline Arter, Gizem Bayandur, Théo Fonjallaz, Eva Meyer, Laura Scacchi, Jonas Tjepkema

    SECTION FICTION ET DROITS HUMAINS

    Le Jury International Fiction et droits humains était présidé par Arsinée Khanjian, aux côtés de Joëlle Bertossa, Germinal Roaux et Philippe Cottier.

    GRAND PRIX FICTION ET DROITS HUMAINS (CHF 10’000)

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    Offert par la Fondation Hélène et Victor Barbour
    CHARLIE’S COUNTRY de Rolf de Heer
    Un film qui, au travers du portrait d'un aborigène, aborde la question sensible de la cohabitation entre deux cultures et la confrontation du mode de vie traditionnel avec le monde moderne. Le jury a été touché par des personnages très forts et un scénario au regard authentique. Cette histoire révèle une problématique sociale et culturelle enracinée dans notre histoire, qui interpelle chacun d’entre nous sur notre mode de vie contemporain.

    PRIX DU JURY DES JEUNES (CHF 500)

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    Offert par les Brigades de Paix Internationales CHARLIE’S COUNTRY de Rolf de Heer

    Nous avons décidé de décerner notre Prixau film qui nous a marqué par sa qualité d'image exceptionnelle, ainsi que par ses personnages particulièrement attachants.
    Dans un cadre sérieux et actuel, ce film nous amène à une remise en question des fondements de notre société, ainsi qu'à une réflexion sur les violations concrètes des droits de l'Homme, dans un pays considéré comme développé. Ce cadre difficile est néanmoins allégé par un humour décalé. Les acteurs, par leur jeu brillant, nous font voyager entre rires et larmes.

    Un emprisonnement incompris, un buffle qui revît.
    Après avoir vu et débattu, ce soir ... nous somme tous Charlie.

    Jury : Jefferson Bettini, Tiffany Borella, Gaia Brezzi, Yaron Dibner, Nadia El-Hindi, Harold Unterlerchner

    SECTION OMCT

    Décerné par le Jury de l’OMCT, atribué à un.e cinéaste dont le film témoigne de son engagement en faveur des droits humains, pour soutenir l’écriture de son prochain film.

    GRAND PRIX DE L’ORGANISATION MONDIALE CONTRE LA TORTURE (OMCT) (CHF 5'000)

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    TCHETCHENIE, UNE GUERRE SANS TRACES de Manon Loizeau.
    Pour sa force et sa pertinence dans le témoignage des violations des droits de l’homme, son hommage aux victimes de la torture et des enlèvements par le régime de Ramzan Kadyrov, qui règne en autocrate absolu. Le film nous rappelle cette situation dramatique qui échappe de plus en plus à l'attention de la communauté internationale.

    PRIX DU JURY DU CENTRE DE DETENTION DE LA CLAIRIERE

     

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    L’Abri de Fernand Melgar a reçu le prix du Jury remis par les jeunes de la Clairière dans le cadre du programme “Hors-les-Murs“.
    Les jurés ont particulièrement été touchés par la mise en scène et la dénonciation faite de la situation des personnes sans-abris et sans papiers qui cherchent une issue en Suisse.

     

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  • Le génocide des arméniens, cent ans après

    Le génocide des arméniens, cent ans après, un film du réalisateur Nicolas Jallot a été projeté dans le cadre du festival FIFDH. Le film trace le débat actuel en Turquie à travers deux personnages, Hasan Cemal et Fethiyé Cetin. Un débat a suivi avec la participation de l’enseignante-chercheuse Sévane Garibian, le défenseur des droit de l’homme Ragip Zarakolu, et le journaliste Robert Fisk, animé par Vicken Cheterian. La salle était pleine et plusieurs personnes ne pouvaient pas entrer faute de places. Par ailleurs, l’ambassadeur de Turquie en Suisse a envoyé une lettre aux organisateurs du Festival pour leur demander de ne pas diffuser ce film qui parle du génocide arménien. Sans avoir vu le film qui passe en primeur à Genève les autorités turques montrent une fois de plus qu’elles sont frileuses sur le dossier arménien qui continu à diviser les deux pays. Oui pour les autorités d’Ankara chaque fois qu’est prononcé le mot génocide associé à l’Arménie et à la Turquie cette dernière se paralyse d’une façon inexpliquée.   

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    Le film est présenté en première mondiale le lundi 2 mars 2015 à 20h et le samedi 7 Mars dans le cadre du FIFDH.

     

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