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En Ville de Genève, l’Alternative place ses quatre candidat-e-s. Les brillantes élections de Sandrine SALERNO et de Sami KANAAN, démontrent, si besoin est, quela politique que nous appliquons depuis plus de 20 ans, avec une gauche unie, correspond pleinement aux attentes des Genevois-e-s. Privilégier la qualité de vie, favoriser une mobilité intelligente et une sécurité de proximité,se battre pour des logements acceptables, des prestations sociales de qualité et des emplois notamment pour les jeunes,sont autant de préoccupations qui touchent le coeur des habitant-e-s de la cité. Les Genevois-e-s ont continué à faire confiance aux partis qui se soucient de leurs vrais problèmes.
Dans les communes suburbaines, le parti socialiste confirme sa position. A Carouge, Stéphanie LAMMAR réussit l’exploitde prendre la place d’un magistrat sortante Elisabeth Gabus-Thorens fait son entrée à Confignon.Monique Boget à Meyrin, Carole-Anne Kast à Onex, Frédéric Renevey à Lancy confirment leur présence de terrain et sortent chaque fois en tête!Soulignons encore qu’à Vernier, une alliance républicaine parvient à bouter hors du Conseil administratif le représentant du MCG avec le renouvellement de confiance accordé à Thierry Apothéloz.
Le communiqué de presse sur les Elections au Conseil administratif dans les communes genevoises
Les Socialistes, plus que jamais le parti de la proximité, de la crédibilité et de l’engagement !
Les Socialistes confirment leur ancrage dans les communes. Après une campagne où l'entente n’a eu de cesse de fomenter des alliances externes soit pour profiter du MCG (les Radicaux à Vernier), soit pour le combattre (les Libéraux-UDC à Genève), les Socialistes, fidèles à leur position de parti de la proximité, ont bénéficié une fois encore de la confiance d’une population qui se reconnaît dans ses idéaux, et qui récompense un vrai bilan.
En Ville de Genève, l’Alternative place ses quatre candidat-e-s. Les brillantes élections de Sandrine SALERNO et de Sami KANAAN, démontrent, si besoin est, quela politique que nous appliquons depuis plus de 20 ans, avec une gauche unie, correspond pleinement aux attentes des Genevois-e-s. Privilégier la qualité de vie, favoriser une mobilité intelligente et une sécurité de proximité,se battre pour des logements acceptables, des prestations sociales de qualité et des emplois notamment pour les jeunes,sont autant de préoccupations qui touchent le coeur des habitant-e-s de la cité. Les Genevois-e-s ont continué à faire confiance aux partis qui se soucient de leurs vrais problèmes.
Dans les communes suburbaines, le parti socialiste confirme sa position. A Carouge, Stéphanie LAMMAR réussit l’exploitde prendre la place d’un magistrat sortante Elisabeth Gabus-Thorens fait son entrée à Confignon.Monique Boget à Meyrin, Carole-Anne Kast à Onex, Frédéric Renevey à Lancy confirment leur présence de terrain et sortent chaque fois en tête!Soulignons encore qu’à Vernier, une alliance républicaine parvient à bouter hors du Conseil administratif le représentant du MCG avec le renouvellement de confiance accordé à Thierry Apothéloz.
Aujourd’hui, les électeur-trice-s ont une fois de plus fait une confiance accrue dans la capacité des Socialistes à trouver des réponses aux problèmes quotidiens qu’ils/elles rencontrent sur leur lieu de vie. Crédibilité, écoute, efficacité sont les maîtres mots d’une action toujours orientée vers l’amélioration de la qualité de vie, le renforcement de la citoyenneté, mais également le soutien aux plus défavorisé-e-s et la promotion d’une solidarité active. Le Parti socialiste l’a démontré aujourd’hui, partout où il se présentait: il est le parti des Genevois-es.
Le Parti socialiste genevois tient à remercier tou-te-s les militant-e-s qui se sont impliqué-e-s dans cette campagne et qui en ont fait ce succès. Cette réussite est aussi celle de la cohésion qui a porté l'Alternative tout au long de ces derniers mois. Nous nous réjouissons de continuer dans le même esprit vers les élections nationales de cet automne.
Hier,(16 avril 2011 à 14h00), Une centaine de personne se sont manifestations pacifique de soutien au peuple syrien à la place des Nations
Le mur de la peur de l’Après-Bachar. Aller crevons l’abcès : Le mur de la peur n’est pas celui de la peur du régime mais de la peur de l’après-régime.
Pour réussir la révolution syrienne, nous devons penser l’après-révolution du mieux possible et ne pas confondre utopie et naïveté.
Ce qui me frappe le plus dans la révolution arabe en général et dans la révolution syrienne en particulier c’est de lire et d’entendre, de part et d’autre, au moins trois fois par jour, le mot « mensonge ».
Si, comme moi, vous aimez la littérature, vous savez que le monde arabe, c’est le monde des mille et une ruses. Cette manière de vivre - souvent de survivre - consiste à vouloir toujours ruser l’autre de manière à lui prendre davantage qu’on ne lui donne tout en lui laissant croire qu’il obtient plus.
Cet « art » ne doit plus sortir de nos contes orientaux et nous devons apprendre à vivre de et avec la vérité.
Coran 13-11 :« Dieu ne change pas la condition d’un peuple tant qu’il ne change pas ce qui est en lui-même »
Soyons dignes avant de réclamer la dignité ! Soyons respectables avant de réclamer le respect ! Soyons honnêtes avant de réclamer la vérité ! Soyons ce que nous voulons et nous n’aurons plus à le vouloir !
Le plus grand point commun des différentes communautés qui vivent en Syrie, c’est la méfiance voire la peur de l’autre. Cette méfiance vient de l’ignorance que nous avons les uns des autres mais aussi du mensonge qui comble cette ignorance. Or, il est impossible de construire un peuple dans la peur.
Si avant même la possible chute du régime, les unes se méfient des autres et craignent pour leur sécurité et leur existence, alors restons-en là parce qu’il vaut mieux une dictature dont on se relève toujours qu’une guerre civile dont on ne se relève jamais.
Il y a une réalité derrière ce que redoute une grande partie du peuple syrien aujourd’hui et qui fait que les manifestants sont encore trop peu nombreux dans les rues. Cette réalité est que toutes les conditions sont réunies pour déclencher une guerre civile terrible en Syrie avant, pendant ou après ce régime !
Si nous voulons que les syriens sortent en masse manifester il faut montrer nos intentions, toutes nos intentions. Ne rien cacher de nos revendications et peut-être renoncer à celles qui ne pourraient aller vers l’unité nationale. Il ne doit y avoir ni stratégie cachée, ni arrière-pensées.
Il faut garantir au peuple syrien que nous n’allons pas le trahir et que c’est sa souveraineté qui est notre seul et unique objectif.
Les différentes composantes de notre peuple doivent réussir à trouver un avantage à composer ensemble, à se respecter, à s’aimer même car le pire serait que nos enfants nous reprochent un jour d’avoir fait cette révolution.
Coran 49-13 : « Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entreconnaissiez. Le plus noble d'entre vous, auprès de Dieu, est le plus pieux ».
Partout où vivent des syriens, nous devons former des groupes de travail composés de représentants des différentes ethnies, des hommes et des femmes de la société civile qui s’engageront avec bienveillance dans ce processus nouveau pour nous qu’est le dialogue. Ces groupes devront se pencher immédiatement sur les questions qui réjouissent et celles qui pourraient fâcher.
Ils devront mettre en place une dialectique, une pédagogie commune du Bien Vivre ensemble auprès de leur communauté respective.
Petit-à-petit, grâce aux efforts de chacun et de chacune, émergera de ces énergies, une synergie, de ces polyphonies, une harmonie. De ce dialogue, une philosophie du dialogue plutôt qu’un dialogue de sourd.
Jouons franc-jeu !
Acceptons de nous confronter dans nos projets de société au moment où nous sommes forcés à marcher ensemble avant de devoir le faire le jour où nous aurons la liberté de nous entre-tuer !
Alors il sera simple d’accoucher d’une Constitution digne d’incarner la grandeur de notre peuple riche de sa diversité et de son métissage.
Oui, le jour où un Sunnite épousera une Chiite, le jour où une Kurde épousera un Arabe, le jour où une Arménienne épousera un Palestinien, alors on aura gagné la plus grande des révolutions, celle de notre humanité ! =================================== Hommage à Vittorio Arrigoni
dimanche 17 avril · 20:00 - 22:00
Place Neuve, Genève
Allumer un maximum de bougies et chanter la chanson préférée de notre ami et frère: Ounadikom (je vous appelle!)
Hommage à Vittorio Arrigoni qui partageait le quotidien des Gazaouis depuis 2008 et qui a été sauvagement tué par des ravisseurs le 15 avril. Ce journaliste italien avait participé aux opérations de sauvetage par les ambulanciers pendant les attaques israéliennes en hiver 2008-09 et accompagnait des pêcheurs et des paysans travaillant sur mer et sur leurs terres, souvent au risque de leur vie.
Un héros, un vrai.
Paix à son âme!
L'Islam et les musulmans se lavent les mains de ce crime infecte et honteux, condamnent fermement ses auteurs et exigent qu'ils soient arrêtés et jugés dans les plus brefs délais.
Appel aux Etats-Unis, à l’UE et l’ONU pour le retrait des forces irakiennes d’Achraf et la garantie de la protection de ses habitants
Stop à l’occupation d’ACHRAF par les forces irakiennes et garantir la protection de ses habitants
Que s'est-il passé dans le camp d'Achraf dans le nord de Bagdad vendredi dernier ?
L'armée irakienne s'est-elle livrée à un massacre contre les réfugiés des Moudjahidines du peuple ?
Conférence de la Résistance iranienne en présence des personnalités et des conseillers nationaux suisse.
“Stop à l’occupation d’ACHRAF par les forces irakiennes et garantir la protection de ses habitants” Jean Ziegler,Le sociologue Jean-Charles Rielle, Conseiller national
Alfred Zayas ,leading expert in the field of human rights, as well as a former high-ranking United Nations official. He is currently a professor of international law at the Geneva School of Diplomacy and International Relations, Marc FALQUET, député Genève =========================================== Samedi i 16 avril de 15 h à18h L’adresse : UPTOWN (ancien cinéma Grotte)
Ashraf - Intervention du samedi 16 avril 2011, à Genève, par le Conseiller national Jean-Charles Rielle
En tant que Député au Parlement Suisse, mais aussi en tant que médecin, j’interviens cet après-midi pour témoigner de l’ampleur de la catastrophe humanitaire programmée qui se profile dans l’attaque du camp d’Achraf par les forces du Premier ministre irakien Nouri Al-Maliki. Ce qui s’est passé à Achraf le vendredi 8 avril, est une honte pour la communauté internationale et j’en suis choqué et indigné.
Le jeudi soir on m’a appelé et on m’a dit qu’une nouvelle attaque militaire contre Achraf était imminente.
Le Premier ministre irakien Nouri Al-Maliki et le régime des mollahs se sont coordonnés pour cette attaque et Monsieur Robert Gates, le Secrétaire américain à la défense, ne s’est manifestement pas opposé. L’attaque a été perpétrée et les nouvelles parlaient immédiatement d’un bain de sang et d’une catastrophe humanitaire.
A chaque instant, on apprenait un nouveau décès parmi les femmes et les hommes. Le nombre des blessés augmentait rapidement et on ne pouvait plus supporter cette injustice. Ce camp subissait un blocus médical depuis 2 ans et maintenant il devait faire face à beaucoup de blessés, dont plusieurs avec un pronostic vital engagé, sans équipements médicaux d’urgence.
Avec la Sénatrice Liliane Maury Pasquier et le Conseiller national Eric Voruz, nous avons interpellé personnellement la Présidente de la Confédération suisse, Mme Micheline Calmy-Rey, Ministre des affaires étrangères de notre pays, qui nous a fait la réponse suivante :
Monsieur,
Je vous remercie de votre message concernant les événements survenus vendredi 8 avril 2011 dans le camp d'Ashraf.
Je partage votre préoccupation quant à cette situation et, vendredi déjà, j'ai entrepris diverses démarches. Dès réception des premières dépêches, la représentation suisse compétente, sise à Damas, a été priée de se renseigner, et l'ambassadeur d'Irak à Berne a été invité à un entretien au DFAE.
Je me suis par ailleurs entretenue par téléphone, mardi 12 avril 2011, avec le ministre irakien des Affaires étrangères, Monsieur Hoshyar Zebari. J'ai exprimé ma préoccupation et mon inquiétude concernant les récents événements et la situation humanitaire régnant dans le camp d'Ashraf. J'ai rendu attentif le ministre au fait qu'indépendamment du statut des habitantes et habitants du camp, leurs droits fondamentaux devaient en tout état de cause être respectés. Eu égard à la rareté des informations disponibles, je l'ai par ailleurs prié de nous transmettre davantage d'informations quant aux événements et souligné l'importance d'une enquête rapide sur leur déroulement.
De son côté, le ministre des Affaires étrangères a souligné que son gouvernement n'extraderait aucune personne vers l'Iran contre sa volonté et veillait à respecter les usages humanitaires dans sa manière de traiter les habitants du camp. Il a assuré que le gouvernement irakien avait d'ores et déjà décidé de procéder à un examen des événements et était prêt à autoriser à nouveau le CICR à accéder au camp. Le ministre a également souligné que le camp d'Ashraf se trouvait sur territoire irakien et que ses quelque 3400 habitantes et habitants avaient dès lors l'obligation de respecter la législation irakienne; pour les autorités irakiennes, il ne saurait être question d'accepter un "Etat dans l'Etat".
Je souhaite préciser que les informations concernant le déroulement des événements sont très contradictoires. Selon les sources irakiennes, l'incident de la semaine dernière s'est produit lorsque des policiers irakiens sont entrés dans la partie nord-est du camp habité par environ 3400 Moudjahidines du peuple d'Iran (MKO). Selon les informations du "Conseil national de la résistance iranienne", lié au MKO, les événements ont causé plus de 30 morts. Ces informations n'ont pour l'heure pas été confirmées par des sources indépendantes. Depuis vendredi, le DFAE est en contact avec toutes les organisations internationales pertinentes (CICR, HCR et, surtout, UNAMI) afin d'avoir une vue objective des événements.
Avec nos partenaires internationaux, nous nous penchons également sur la question de l'assistance médicale aux blessés. Selon les informations disponibles, le camp dispose d'une infrastructure développée comprenant un centre médical. Selon les indications fournies par l'Irak, les blessés sont soignés dans un hôpital au sein du camp, et l'approvisionnement en nourriture, en électricité et en eau est assuré. Nous vérifions ces indications avec le soutien de nos partenaires internationaux.
Suite à ces démarches, le DFAE a repris contact avec le CICR. Ce dernier examine la question d'une nouvelle visite du camp et nous tiendra informés de sa décision. Nous attendons par ailleurs de recevoir davantage d'informations suite à une visite de représentants de l'ONU prévue dans le camp.
Comme vous le voyez, le DFAE fait son possible pour recevoir des informations précises et objectives. Dès que nous disposerons d'une évaluation claire des besoins humanitaires, nous pourrons contribuer, avec l'aide de nos partenaires, à la recherche d'une solution à cette situation.
Avec mes salutations les meilleures.
Micheline Calmy-Rey
Je remercie Mme la Présidente de la Confédération pour son engagement et son efficace action.
Cette attaque a fait 34 tués et plus de 300 blessés. La résistance iranienne a demandé l’aide médicale urgente au Président américain et sa Secrétaire d’Etat Hillary Clinton, mais le Premier ministre irakien Nouri Al-Maliki a empêché l’arrivée de toute aide à Achraf. Beaucoup de blessés sont ainsi décédés faute de soins d’urgence.
Au moins 178 personnes ont été touchées par des tirs directs. Certaines d’entre elles sont dans le coma et dans un état grave. Le gouvernement irakien, en encerclant Achraf, a contribué à laisser mourir certains blessés.
Dans un témoignage rapporté, Saba, un caméraman, a été touchée par un tir direct. Il souffrait d’une forte hémorragie. Mais le lendemain, il est décédé à 7 heures du matin faute de soins adaptés.
Des témoignages révèlent que les forces du Premier ministre irakien Nouri Al-Maliki ont ramené les blessés, qui avaient été transportés à l’hôpital de Baakhoubeh, au camp par la force sans qu’ils puissent bénéficier des soins médicaux.
Dans une interview accordée à l’AFP, le commandant des opérations a dit qu’il y a eu 3 tués et 20 blessés dont la plupart ont été soignés et ont pu rentrer chez eux !.
Pour terminer, nous faisons la déclaration suivante :
- Vu que les résidents d’Achraf sont des personnes protégées par la 4ème convention de Genève et qu’ils bénéficient de tous les droits fondamentaux selon la déclaration universelle des droits de l’homme
- Vu que le gouvernement irakien, contrairement à ses engagements concernant le respect des droits des résidents d’Achraf selon les lois internationales, a violé ses engagements
- Vu que selon le traité de Rome et la décision du tribunal espagnol, la violation des droits des résidents d’Achraf (en tant que personnes protégées par la convention de Genève), est un crime de guerre et crime contre l’humanité.
Nous demandons
au gouvernement américain d’intervenir rapidement et de transférer les blessés à l’hôpital américain afin qu’ils puissent bénéficier des soins nécessaires.
et à la communauté internationale à prendre les mesures urgentes suivantes :
- Assurer et garantir la protection des Achrafiens par l’ONU et les Etats-Unis, qui ont pris les armes aux Moudjahidines d’Achraf et ont signé en échange, dans un accord avec chacun d’entre eux, de s’engager à assurer leur protection jusqu’au règlement final de leur situation.
- Que l’ONU dirige une mission d’enquête internationale sur l’attaque contre Achraf par des forces terrestres irakiennes sous le commandement de leur propre général en chef.
- La mise en place d’une force de surveillance permanente.
- Le retrait des forces assaillantes et répressives irakiennes d’Achraf.
- La fin du blocus inhumain de 28 mois et l’arrêt des relations avec les agents du ministère du Renseignement des mollahs et des forces spéciales Qods, ainsi que de la torture psychologique des Achrafiens au moyen de 240 haut-parleurs.
Je vous remercie !
Ashraf - Intervention du samedi 16 avril 2011,
à Genève, par Monsieur Jean Ziegler
Ashraf - Intervention du samedi 16 avril 2011, à Genève, par le Député au Grand-Conseil/Genève Monsieur Marc Falquet
Genève, conférence du 16 avril 2011
Le 8 avril 2011, les résidents civils iraniens du Camp d’Achraf en Irak, attaqués et massacrés par l’armée irakienne aux ordres de Téhéran, 34 morts et 350 blessés. Passivité coupable de l’ONU et des USA.
Tout d’abord, j’exprime ma sympathie aux membres des familles du camp d’Achraf, touchées par les récents massacres et actes de barbarie. Un grand merci à tous ceux qui mettent leur énergie pour défendre les opprimés du camp d’Achraf. Nous devons nous efforcer de faire savoir au monde entier ce qu’il se passe là-bas. Puisse la honte s’abattre sur les responsables
Ici, en Suisse, nous avons l’immense privilège de vivre en paix, dans un grand confort matériel, de manger plus que nos besoins, de pouvoir aller et venir en liberté, sans risquer nos vies et de bénéficier de tous les secours et aides inimaginables de nos institutions sociales.
Bref, nous avons la possibilité de passer une petite vie tranquille à jouir de tous les bienfaits de ce monde, sans nous soucier des autres.
Cependant, quel est le sens d’une vie passée uniquement à profiter des multiples jouissances à notre disposition ? Comment nous sentirons-nous vers la fin de notre existence, lorsqu’il s’agira de quitter ce monde ?
Il se peut bien que nous nous sentions très mal et honteux d’être restés passifs, craintifs et silencieux, alors que toutes les conditions, les circonstances et les opportunités nous permettaient d’agir pour faire reculer la barbarie et les injustices.
Je crois que chacun est amené dans sa destinée personnelle, à avoir, s’il le désire, l’opportunité de mettre ses qualités au service des autres.
Les massacres d’Achraf sont entourés d’un mur de silence que nous devons briser. Les journalistes incrédules devraient peut-être ouvrir les yeux et s’intéresser à cette cause avant que tous les habitants de ce village se fassent massacrer dans l’indifférence, par des barbares à la solde des dirigeants iraniens.
Les Nations Unies ont une grande responsabilité dans ces massacres en raison de leur inertie et de leur inertie bureaucratique.
Les Nations Unies doivent protéger les habitants d’Achraf en plaçant immédiatement des représentants permanents sur place. Sinon, à quoi bon avoir telle organisation internationale ?
Les USA, première puissance mondiale, avaient pris l’engagement de défendre les habitants d’Achraf. Ils les ont trahis en les abandonnant aux autorités irakiennes à la solde de l’Iran. Les USA doivent se reprendre, réagir et immédiatement secourir et protéger les Achrafiens. Ils ont les moyens de le faire.
L’ONU et les USA avaient connaissance que des massacres étaient en préparation contre les habitants d’Achraf. Ils n’ont pas bougé. Résultat, 34 morts et 350 blessés, dont de nombreux le sont grièvement et vont mourir.
Lorsque nous n’empêchons pas un crime, nous en sommes complices. En l’occurrence, il s’agit de crimes contre l’humanité. Le moment venu, les responsables devront certainement y répondre d’une manière ou d’une autre.