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manifestations de soutien au peuple syrien

Hier,(16 avril  2011 à 14h00), Une centaine  de personne se sont manifestations pacifique de soutien au peuple syrien à la place des Nations


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Le mur de la peur de l’Après-Bachar.

Aller crevons l’abcès : Le mur de la peur n’est pas celui de la peur du régime mais de la peur de l’après-régime.

Pour réussir la révolution syrienne, nous devons penser l’après-révolution du mieux possible et ne pas confondre utopie et naïveté.

Ce qui me frappe le plus dans la révolution arabe en général et dans la révolution syrienne en particulier c’est de lire et d’entendre, de part et d’autre, au moins trois fois par jour, le mot « mensonge ».

Si, comme moi, vous aimez la littérature, vous savez que le monde arabe, c’est le monde des mille et une ruses. Cette manière de vivre - souvent de survivre - consiste à vouloir toujours ruser l’autre de manière à lui prendre davantage qu’on ne lui donne tout en lui laissant croire qu’il obtient plus.

Cet « art » ne doit plus sortir de nos contes orientaux et nous devons apprendre à vivre de et avec la vérité.

Coran 13-11 :« Dieu ne change pas la condition d’un peuple tant qu’il ne change pas ce qui est en lui-même »

Soyons dignes avant de réclamer la dignité !
Soyons respectables avant de réclamer le respect !
Soyons honnêtes avant de réclamer la vérité !
Soyons ce que nous voulons et nous n’aurons plus à le vouloir !

Le plus grand point commun des différentes communautés qui vivent en Syrie, c’est la méfiance voire la peur de l’autre. Cette méfiance vient de l’ignorance que nous avons les uns des autres mais aussi du mensonge qui comble cette ignorance. Or, il est impossible de construire un peuple dans la peur.

Si avant même la possible chute du régime, les unes se méfient des autres et craignent pour leur sécurité et leur existence, alors restons-en là parce qu’il vaut mieux une dictature dont on se relève toujours qu’une guerre civile dont on ne se relève jamais.

Il y a une réalité derrière ce que redoute une grande partie du peuple syrien aujourd’hui et qui fait que les manifestants sont encore trop peu nombreux dans les rues. Cette réalité est que toutes les conditions sont réunies pour déclencher une guerre civile terrible en Syrie avant, pendant ou après ce régime !

Si nous voulons que les syriens sortent en masse manifester il faut montrer nos intentions, toutes nos intentions. Ne rien cacher de nos revendications et peut-être renoncer à celles qui ne pourraient aller vers l’unité nationale. Il ne doit y avoir ni stratégie cachée, ni arrière-pensées.

Il faut garantir au peuple syrien que nous n’allons pas le trahir et que c’est sa souveraineté qui est notre seul et unique objectif.

Les différentes composantes de notre peuple doivent réussir à trouver un avantage à composer ensemble, à se respecter, à s’aimer même car le pire serait que nos enfants nous reprochent un jour d’avoir fait cette révolution.

Coran 49-13 : « Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entreconnaissiez. Le plus noble d'entre vous, auprès de Dieu, est le plus pieux ».

Partout où vivent des syriens, nous devons former des groupes de travail composés de représentants des différentes ethnies, des hommes et des femmes de la société civile qui s’engageront avec bienveillance dans ce processus nouveau pour nous qu’est le dialogue.
Ces groupes devront se pencher immédiatement sur les questions qui réjouissent et celles qui pourraient fâcher.

Ils devront mettre en place une dialectique, une pédagogie commune du Bien Vivre ensemble auprès de leur communauté respective.

Petit-à-petit, grâce aux efforts de chacun et de chacune, émergera de ces énergies, une synergie, de ces polyphonies, une harmonie. De ce dialogue, une philosophie du dialogue plutôt qu’un dialogue de sourd.

Jouons franc-jeu !

Acceptons de nous confronter dans nos projets de société au moment où nous sommes forcés à marcher ensemble avant de devoir le faire le jour où nous aurons la liberté de nous entre-tuer !

Alors il sera simple d’accoucher d’une Constitution digne d’incarner la grandeur de notre peuple riche de sa diversité et de son métissage.

Oui, le jour où un Sunnite épousera une Chiite, le jour où une Kurde épousera un Arabe, le jour où une Arménienne épousera un Palestinien, alors on aura gagné la plus grande des révolutions, celle de notre humanité !

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Hommage à Vittorio Arrigoni

 

 

 

dimanche 17 avril · 20:00 - 22:00

Place Neuve, Genève


Allumer un maximum de bougies et chanter la chanson préférée de notre ami et frère: Ounadikom (je vous appelle!)


Hommage à Vittorio Arrigoni qui partageait le quotidien des Gazaouis depuis 2008 et qui a été sauvagement tué par des ravisseurs le 15 avril. Ce journaliste italien avait participé aux opérations de sauvetage par les ambulanciers pendant les attaques israéliennes en hiver 2008-09 et accompagnait des pêcheurs et des paysans travaillant sur mer et sur leurs terres, souvent au risque de leur vie.

Un héros, un vrai.

Paix à son âme!

L'Islam et les musulmans se lavent les mains de ce crime infecte et honteux, condamnent fermement ses auteurs et exigent qu'ils soient arrêtés et jugés dans les plus brefs délais.

Venez nombreux!

 

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