L'association AVETIS fête son 5ème anniversaire et a l'honneur de présenter une célébrité extraordinaire, Khatia Buniatishvili, lors de son premier récital en solo au Victoria Hall.
La virtuose Khatia Buniatishvili brisera le silence du Victoria Hall avec des œuvres de Mussorgsky, Stravinsky, Liszt, Chopin et interprétera pour la première fois des œuvres de grands compositeurs arméniens tels que Babadjanian et Komitas.
Un événement à ne pas manquer!
BILLETTERIE EN LIGNE:
http://billetterie-culture.ville-ge.ch/spectacle?id_spectacle=1870
L'association AVETIS, fondée par Varduhi Khachatryan, a pour objet de susciter diverses formes d'expression artistique, afin de diffuser et faire connaître identité, culture et langue arméniennes, développer, favoriser et réaliser des échanges culturels et artistiques helvético-arméniens. L'association envisage d'organiser des événements culturels à Genève et ailleurs et donner ainsi l'opportunité de créer de nombreux échanges entre artistes arméniens et étrangers
http://www.avetis.ch
Demir SÖNMEZ - Page 88
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L'association AVETIS fête son 5ème anniversaire
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Mémorial pour la tragédie de Lampedusa!
Deux ans sans nouvelles. Ou sont nos proches kidnappés en Libye ?
Aujourd’hui, lundi 3 octobre 2016 près de 100 érythréens se sont réunis devant les nations unies. Le but de la manifestation était de marquer une journée amère pour la communauté érythréenne à travers le monde. Cela fait exactement trois ans que la tragédie de Lampedusa s’est produite. Plus de 300 réfugiés érythréens avaient péri ce jour-là sur un bateau de fortune près des côtes italiennes. Parmi eux une femme enceinte qui a donné naissance à son nouveau-né alors qu’elle se noyait dans les eaux profondes de cette mer devenue un tombeau.
Mais la raison au coeur de cette manifestation était de réclamer très fermement à la communauté internationale et au Haut Commissariat des nations unies pour les réfugiés de prendre des mesures très concrètes suite à la disparition des membres de nos familles kidnappés en Libye le 27 juin 2014.
En cette même date du 27 juin 2014, nous avions payé les sordides trafiquants qui étaient en charge de faire traverser nos familles en mer méditerranée. Mais après ce jour, nous n’eûmes plus aucune nouvelles de nos proches. Les trafiquants nous demandaient de patienter une semaine, deux semaines et un mois entier. Cela semblait de plus en plus évident que nos soeurs, frères, épouses et époux avaient réellement disparus.
Nous frappons à toutes les portes mais aucune ne semble s’ouvrir, pas même celle du Haut Commissariat des nations unies pour les réfugiés qui ignorent platement nos demandes pourtant si légitimes.
Alors que nos coeurs se remettaient du deuil de nos proches, soit deux ans plus tard, une jeune femme s’exprime sur une radio érythréenne et indique que plusieurs de nos membres de familles ont été vendus au Yemen, en Egypte et en Somalie. Nous demandons immédiatement aux propriétaires de ladite radio de nous mettre en lien avec elle afin d’obtenir des renseignements plus détaillés.
Malheureusement, nous n’avons jamais pu établir un contact avec cette jeune femme et nos espoirs ont été anéantis. Cet épisode, parfaitement comparable à des montagnes russes émotionnelles, nous a plongé dans un profond état de déprime. Bien plus pire que celui dans lequel nous nous trouvions pendant les deux années sans nouvelles.
Cette manifestation représentait ainsi le cri de nos coeurs meurtris. Nous restons dans l’attente d’une réponse du Haut Commissariat des nations unies pour les réfugiés qui tout comme la Croix-Rouge a obtenu quelques informations au sujet de nos proches. L’inaction et l’indifférence de ces deux organisations à l’égard de nos plaies sont insupportables.
NOUS DEMANDONS LEUR AIDE, MAINTENANT. NOUS DEMANDONS LEUR AIDE, MAINTENANT.©Photography Geneva by Demir SÖNMEZ
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Pour toute demande, merci de me contacter. -
Des milliers de manifestants dans rue contre les renvois Dublin
Samedi après midi à Lausanne plus de 3000 personnes ont manifesté sous la pluie pour dénoncer la politique d'asile de la Suisse, stop aux renvois Dublin et aux violations des droits humains.
Stop aux renvois Dublin, stop aux violations des droits humains
Le règlement Dublin tend à se substituer à un véritable droit d’asile : il est utilisé pour restreindre l’accès des personnes en fuite à une procédure en Suisse.
Les autorités doivent faire usage de la clause de souveraineté et traiter sur le territoire suisse toutes les demandes d’asile qui y sont déposées.
Cette politique d’asile toujours plus restrictive devient une machine à fabriquer des sans-papiers. Exclus de l’asile parce qu’ils fuient la pauvreté ou parce que leurs motifs de fuite ne sont pas reconnus, ils vivent dans la peur permanente d’une expulsion. Pourtant, leurs droits fondamentaux doivent également être respectés.
L’accès des sans-papiers aux assurances sociales et aux tribunaux doit être garanti, sans risque d’expulsion. L’obtention d’un permis de séjour ou de travail doit être facilitée.
Plutôt qu’un lieu sûr pour les personnes qui recherchent une protection, l’Europe est devenue une forteresse aux murs infranchissables. Avec leur agence Frontex et son opération Triton qui vise avant tout la traque aux passeurs et non pas le traçage et sauvetage de personnes en difficulté en haute mer, l’UE et la Suisse, préfèrent causer des milliers de morts en Méditerranée plutôt que de mettre en place des voies légales et sûres pour que les personnes migrantes puissent accéder sans risque au continent européen. Celles qui parviennent néanmoins à franchir les murs et les contrôles se retrouvent bloquées dans les pays situés aux frontières de l’Europe, repoussées systématiquement vers ceux-ci par la mécanique du règlement Dublin.
La Suisse doit réintroduire la possibilité de demander l’asile dans les ambassades, faciliter l’octroi de visas humanitaires et accueillir un contingent d’au moins 50’000 réfugiés.
Pour protéger la forteresse, l’UE a conclu un accord avec la Turquie pour y renvoyer les réfugiés qui arrivent en Grèce. Les autorités suisses négocient en ce moment un accord similaire avec le gouvernement d’Erdogan, alors même que celui-ci renvoie des personnes en quête de protection vers la Syrie, l’Afghanistan et d’autres pays, où ils sont menacés de persécution. Avec plus de 3 millions de réfugiés sur son territoire, la Turquie n’arrive pas non plus à garantir des conditions d’accueil décentes. De plus, ce régime persécute sans pitié ses opposants politiques et se livre à un véritable massacre de la population kurde.
La Turquie n’est pas un pays sûr pour les réfugiés. Les autorités suisses doivent mettre un terme aux négociations avec le gouvernement d’Erdogan.
Alors que le règlement Dublin se fissure au profit de politiques nationalistes et racistes qui ne font que renforcer la forteresse, il est urgent de s’y opposer dans une optique de défense d’un véritable droit d’asile.
Contre le repli identitaire :
pour un véritable
droit d’asile solidaire !Pour les photos Alternatiba 2016
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