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Demir SÖNMEZ - Page 85

  • "Pas de fachos dans le 1201"

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    Soral n’est pas venu, mais il y en a un autre, Trump, qui a été élu. Les Etats-Unis d’Amérique ont pour nouveau président un milliardaire réactionnaire, autoritaire, nationaliste, raciste, homophobe et misogyne. Ce qui frappe, c’est le parallèle avec les lendemains « gueule de bois » du Brexit, ou celui des Suisses sur l’initiative « contre l’immigration de masse ». Ne sont surpris-e-s du résultat que celles et ceux qui ne voulaient pas voir les cohortes de laisser-pour-comptes du néolibéralisme : ces travailleuses et travailleurs contraint-e-s à la précarité de l’emploi, aux bas salaires, à l’absence ou au démantèlement des protections sociales, au chômage, à l’humiliation quotidienne des mesures « d’activation à l’emploi », qui les font passer au mieux pour des paresseux-ses et au pire pour des profiteurs-euses, comme s’il suffisait de vouloir pour trouver un travail. Ces travailleurs-euses précaires et ces sans-emplois, des zones industrielles anglaises ou américaines sinistrées par les délocalisations, dans les régions périphériques abandonnées de la mondialisation, ou encore dans les arrière-boutiques, les cuisines ou les blanchisseries de nos villes prospères, ce sont eux-elles qui de désespoir cèdent aux sirènes des discours sur le paradis perdu, à la désignation de boucs émissaires comme responsables de tous les maux dont ils-elles souffrent. Et lorsque ce vote désespéré s’additionne à celui des réactionnaires ordinaires - car nul besoin d’être pauvre ou désespéré-e pour voter extrême-droite, c’est le repli identitaire qui triomphe dans les urnes.


    L’élection de Donald Trump, c’est aussi la prise de pouvoir d’un milliardaire qui projette d’abaisser ses impôts (pour autant qu’il en paie déjà), ceux de ses richissimes compagnons de classe (sociale), ainsi que ceux des entreprises de 35% à 15%. Le parallèle avec la droite et l’extrême droite européenne et suisse est ici également frappant : un programme de défiscalisation massive, notamment du bénéfice des entreprises, au profit des plus riches et des patrons, et dont les conséquences seront désastreuses pour les services publics et donc l’ensemble des travailleurs-euses. Mais Trump comme Blocher, Berlusconi ou d’autres, ces milliardaires réussissent l’incroyable imposture de faire croire qu’ils défendent « le peuple », les « petites gens », en leur faisant croire qu’ils-elles ont besoin de « sécurité » contre « l’envahisseur » plutôt que de protection contre les exploiteurs.


    La victoire de Donald Trump, c’est aussi la défaite de la gauche, le résultat de l’absence d’une forte opposition politique au projet néolibéral. C’est n’est pas un hasard si c’est lors de la même campagne électorale qu’un discours de gauche plus radical, celui de Bernie Sanders, a trouvé un espace et un écho : tous-les les laisser-pour-comptes du néolibéralisme ne se tournent pas vers l’extrême-droite. Ce courant existe aussi en Suisse, mais reste minoritaire, écrasé par la toute-puissance de la machine libérale patronale et l’extrême-droite populiste qui constitue son alliée objective.


    Y résister demeure toutefois un impératif. C’est ce que le SIT a toujours fait et continuera toujours de faire, avec les travailleuses et travailleurs, d’où qu’ils-elles viennent et où qu’ils-elles habitent : construire la solidarité qui permet les luttes, nous battre contre l’accaparement des richesses produites par les travailleuses et travailleurs par une infime minorité possédante, lutter contre les politiques patronales d’austérité qui creusent ces inégalités, nous battre pour l’emploi, pour des conditions de travail, une protection sociale, des services publics et des conditions de vie correctes et décentes pour toutes et tous. Nous battre, simplement pour garder ou redonner espoir, pour ne pas sombrer dans les chimères toxiques du repli sur soi, du « les nôtres avant les autres », de la « préférence indigène » et de tous ses avatars nauséabonds. Nous continuons à nous battre, et nous ne nous arrêterons jamais.

    Davide De Filippo, SIT

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  • Les attaques contre le HDP sont condamnées à Genève

    Une manifestation de protestation a été organiser par les kurdes et leurs amis contre la politique fasciste de l’AKP envers les Coprésidents du HDP Selahaddin Demirtaş ve Figen Yüksekdağ qui ont étaient mis en prison.

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    Les kurdes et leurs amis qui s’étaient rassemblé à la place des nations unies portaient des posters de députés du HDP avec à côté des pancartes « mettez fin au silence international au sujet de la barbarie dont le HDP est victime » « la résistance c’est la vie ». Ils scandaient « Erdogan Terroriste », « Erdogan Meurtrier d’Enfants » « Turquie Terroriste »

    Lors de ce rassemblement, la député socialiste Laurance Rielle Fehlmann. L’ancien député vert Ueli Leuenberger, le président du centre culturel Alevi Behzat Nergiz et Anis Mansouri au nom du front populaire de Tunisie ont fait un discours et condamné le fascisme de l’AKP et d’Erdogan contre le peuple kurde. Ils ont demandé la fin de cette barbarie et ont fait appel à la solidarité internationale.

    Après les discourt, les participant ont marché jusqu’au Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme, palais Wilson, pour qu’ensuite une partie d’entre eux se rende à la commémoration organisée à la mémoire des 13 ouvriers massacrés et de centaines d’autres blessés lors d’une fusillade de l’armée suisse et des fascistes alors qu’ils étaient en grève 84 ans auparavant. Sur place, ce massacre contre la classe ouvrière a été condamné par un communiqué du Centre Kurde de la Société Démocratique.

    Le meeting organisé par le Centre Kurde de la Société Démocratique était soutenu par Le Centre Culturel Alevi, Maison Populaire de Genève, Atik et le MLKP.

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    Pour les photos commémoration

    du 9 novembre 1932 "Plus jamais ça!"

     

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    ©Photography Geneva by Demir SÖNMEZ

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  • Comment travailler pour l’AVS et la fraude

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    Le contexte

    La loi sur l’annonce à l’AVS a changé en date du 1er juin 2016 et permet désormais aux employeurs d’annoncer leurs salariés jusqu’à une année après la prise de leur emploi. Cela offre ainsi la possibilité aux employeur de faire travailler les salariés pendant un an sans être annoncés. Pendant ce temps-là, ils échappent aux contrôles, ou s’ils licencient les travailleurs non encore annoncé, les patrons font l’économie du paiement des charges sociales. Bref, le parlement fédéral a offert une année de cotisations sociales aux entreprises, légalisant ainsi la fraude.

    L’AVS construit un nouvel immeuble à Genève

    HRS entreprise générale a remporté le marché et sous-traité les travaux à différentes entreprises. Pour le Second œuvre, l’un des sous-traitants est BATISA SA, une entreprise de peinture.

    HRS a un devoir de diligence, elle doit s’assurer que les entreprises à qui les travaux ont été sous-traités respectent la CCT et le paiement des charges sociales.

    Un système de tourniquet a été installé sur le chantier et un badge nominatif a été délivré à chaque travailleur.

    Monsieur José (prénom d’emprunt) a travaillé 9 mois sur le chantier AVS. BATISA SA ne l’a payé qu’à 50% du temps, alors qu’il a travaillé à 100%. Une combine qui est malheureusement une pratique courante dans le secteur du Second œuvre.

    De ce fait, BATISA SA a économisé 50% du salaire et 50% des charges sociales du travailleur José. Ce dernier a ensuite été licencié à la fin des travaux sur le chantier de la caisse AVS et se trouve au chômage avec une indemnités basée sur un mi-temps alors qu’il a bien travaillé à plein temps.

    L’intervention du syndicat

    Le syndicat Unia a envoyé plusieurs courriers à BATISA SA en exigeant le paiement de la différence salariale et des charges sociales mais l’entreprise n’y a jamais répondu.

    Vu la non-collaboration de BATISA SA, nous sommes intervenus auprès de HRS pour exiger que l’entreprise générale assume ses responsabilités par rapport à son sous-traitant.

    Le syndicat Unia lui a demandé quels documents ont été demandés à BATISA SA afin de prouver le respect conventionnel et le paiements des charges sociales. Il a aussi été réclamé le relevé d’heures des passages du travailleur au service de pointage (tourniquet).

    A ce jour, HRS ne nous a pas informés sur les contrôles faits, ce qui nous étonne beaucoup car un contrôle sommaire aurait démontré que BATISA SA déclare le personnel à un taux d’activité de 50% d’activité. Alors que le contrôle des entrées et sorties démontrerait combien de temps José a réellement œuvré sur ce chantier.

    HRS nous a répondu en nous proposant une convention marchandant le silence du travailleur et du syndicat en échange du paiement des sommes dues.

    Le travailleur et le syndicat Unia ont refusé de marchander leur silence et ont exiger le paiement sans contrepartie.

    HRS a alors envoyé une lettre signée par BATISA SA affirmant que José n’a travaillé qu’à 50%.

    Ceci alors qu’il y a des dizaines de travailleurs sur ce chantiers et que les collègues de José affirment qu’il travaillait toute la journée et effectuait même des heures supplémentaires.

    Les syndicat Unia exige que HRS assume ses responsabilités et paye le travailleurs ainsi que les charges sociales.

    Il exige que la caisse AVS opère un contrôle sur les charges sociales des travailleurs qui œuvrent sur ses chantiers.

    La dénonciation de la CCT

    Cette situation est aujourd’hui particulièrement préoccupante, car elle surgit dans un contexte de vide conventionnel annoncé. La dénonciation patronale de la convention du Second œuvre stimulera les entreprises à exploiter les travailleurs et frauder les assurances sociales, avec toujours en ligne de mire la rentabilisation maximale avec la complicité des maitres d’ouvrage, des architectes et des entreprises générales qui ont comme seul objectif la rentabilité.

    Pour pouvoir contrôler et éviter ces scandales à répétition, les travailleurs exigent que le patronat retourne à la table des négociations pour signer une CCT améliorant les conditions de travail et la protection des travailleurs.

    Pour plus d'informations:

    José Sebastiao – Unia, secrétaire responsable du Second-Œuvre,

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