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Demir SÖNMEZ - Page 532

  • L’ETAT TURC CONTUNIE A TUE ! Y - A –T - IL QUELQU’UN POUR ARRÊTER ?

    Un membre du DTP meurt dans un poste de police

     

    A Idil, les forces spéciales de la police sont tenues pour responsable de la mort de Resul Ilçin (52 ans et père de 8 enfants), membre du DTP (parti politique pro kurde en Turquie) retrouvé sans vie après seulement 15 minutes passées au poste de police. Selon les déclarations de la police, à l’origine du traumatisme crânien du défunt une chute grave tandis que les proches concluent à un assasinat.

    Selon une information du journal Ozgür Politika, Resul Ilçin, membre du DTP, serait décédé d’un traumatisme crânien 15 minutes après être entré dans le poste de police. L’homme aurait reçu plusieurs coups sur la tête. ” Ils l’ont emmené à l’intérieur et 15 minutes plus tard ils m’ont dit que mon oncle était mort. Je suis parti le voir, il baignait dans son sang” a déclaré Mehmet Ilgin, membre du conseil municipal de Idil (Şırnak) arrêté en même temps que Resul Ilçin.

     

    L’homme âgé de 52 ans partait, en compartie de Mehmet Ilgin, à Batman quand ils se font arrêtés, à 23h30, par les forces spéciales de la police qui, les jugeants suspects, décident de les emmener au poste de police d’Idil où ils se seront séparés. 15 minutes plus tard, Resul Ilçin meurt à la suite des coups qu’il aurait reçu sur le corps et la tête. Après une autopsie à la morgue de l’hospital public de Diyarbakir, le corps du défunt a été envoyé à sa famille, à Batman, pour être y enterré.

    Le corps du défunt présentant la trace des coups portés sur son corps et sa tête, les membres de la famille de Mr Resul Ilçin contestent la version des forces de police et dénoncent son assassinat. Malgré les témoignages et les photos qui attestent du contraire, les forces de police persistent et leur version est confirmée par le Préfet de Şırnak qui, sur le site internet de la préfecture, se contente de relater les faits tels qu’énoncés par la police.

     

    Averti de la mort de Mr Resul Ilçin, les députés Aysel Tuğluk, Ayla Akat Ata, Sevahir Bayındır ainsi que Firat Anli et Resul Sadak, tous membres du DTP, se sont rendus à l’hopital. ” On parle de processus de paix mais les pratiques restent les mêmes à Şırnak. C’est presque une République de Şırnak qui s’est créée. Quand bien même certains créateurs de cette République de Sirnak comme le JITEM ou Cemal Temizöz seraient jugés, ceux qui sont à l’heure actuelle à la tête du régime bénéficient d’une impunité. Il faut que la Justice montre aux citoyens qu’elle les protège de ce genre de conduite. Pour que ces cas ne soient plus, il faut en punir les responsables. Les Kurdes sont toujours traités comme des terroristes potentiels à la manière de faire de Devlet Bahçeli [NDLR: Président du MHP, parti turc ultra nationaliste et violent] ” a déclaré Firat Anli.

     

    Sevahir Bayindir a quant à elle rappelé l’obligation, pour les autorités publiques, de mener l’enquête lorsqu’un citoyen meurt dans un poste de police et a rappelé que deux membres du DTP avaient été assassinés le 25 juillet suite au festival Berxbir et qu’aucune enquête n’avait été menée.


    Source: Ozgur politika

     

     

     http://bersiv.com/zoom-sur-les-droits-de-lhomme-en-turquie/3191-un-membre-du-dtp-meurt-dans-un-poste-de-police

     

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    Mort suspect d'un prisonnier dans les geôles turques

     

     Condamné à 12 ans de prisons et incarcéré depuis 11 mois dans la prison fermée de type E d'Iskenderun (anciennement Alexandrette), M. Ekrem BARDAKÇI est décédé deux jours après son hospitalisation (21 octobre 2009) à l'hôpital de Numune d'Adana. Selon l'officier chargé des exécutions des peines de la prison d'Iskenderun, un tumeur -non traité à temps- dans le cerveau de M. BARDAKÇI serait la cause de son décès. Quant à la famille de M. BARDAKÇI, elle a déclaré que leur fils ne souffrait d'aucun problème de santé et qu'elle a constaté des contusions sur ses bras et jambes. Une autopsie est prévue pour déterminer la cause du décès de M. BARDAKÇI.

     

     

    Maison Populaire de Genève

    www.assmp.org

     

     

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  • LETTRE OUVERTE AUX AUTORITES TURQUES !

    LETTRE OUVERTE AUX AUTORITES TURQUES !

     

    DETENTION ARBITRAIRE ET MENACE SUR

    L’ETAT DE SANTE

    ET DE VIE DE M. MURAD AKINCILAR

     

    Monsieur le Président de la République,

    Monsieur le Premier Ministre,

    Messieurs les Ministres,

     

    Nous sommes alarmés par la récente information concernant l’état de santé de M. Murad AKINCILAR (47 ans), arrêté injustement le 30 septembre dernier par les forces de l’ordre de votre pays. Depuis, il a été incarcéré avec des accusations fallacieuses.

     

    En effet, nous venons d’apprendre que notre collégue serait hospitalisé, aurait déjà subi une opération à l’Hôpital d’Edirne (Edirne Tip Fakültesi) et aurait perdu la vue à hauteur de 95 %. Or, lors que Murad travaillait à Genève et quand il est parti pour son voyage en Turquie, il ne souffrait d’aucun mal.

     

    Tous les amis et collègues de Murad, en Suisse et en Turquie, sont extrêmement inquiets, car il a déjà passé plusieurs années en prison et a été torturé en Turquie pour ses activités syndicales.

     

    Bénéficiaire d’une autorisation de séjour illimitée en Suisse (permis C), Murad est secrétaire syndical d’Unia à Genève. Il est aussi un militant des droits humains. Docteur en économie, ancien professeur à l’Université d’Istanbul, Murad est un intellectuel connu et apprécié.

     

    Nous craignons sérieusement pour sa vie, sachant que les conditions de détention dans vos prisons ne sont pas rassurantes.

     

    Monsieur le Président de la République,

    Monsieur le Premier Ministre,

    Messieurs les Ministres,

     

    A l’instar de tout gouvernement démocratique, votre gouvernement est tenu de veiller sur l’état de santé de tout détenu. Nous vous tenons responsable donc de la détérioration de l’état de santé de M. AKINCILAR. Nous osons espérer que votre gouvernement honorera ses engagements internationaux en matière de droits de l’homme qui consiste, entre autres, à la présomption d’innocence, au droit à la défense et aux conditions de détention digne.

     

    Nous sommes convaincus de l’innocence de M. AKINCILAR et nous attendons sa libération immédiate.

     

    Nous vous informons d’ores et déjà que, en cas de non action de votre part, nous porterons le cas de Murad AKINCILAR devant les instances internationales.

     

    En comptant sur votre compréhension pour nos craintes à propos de la vie et de la santé de M. AKINCILAR, nous vous prions de recevoir l’expression de notre haute considération.

     

    Demir SÖNMEZ

    www.assmp.org

     

     

     

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  • La Turquie est tombée au 122e rang dans le classement de la liberté de la presse

    La Turquie est tombée au 122e rang dans le classement de la liberté de la presse !




    Le classement mondial de la liberté de la presse est établi comme chaque année par Reporters sans frontières, grâce aux centaines de journalistes et experts des médias qui ont répondu à son questionnaire. Il prend en compte les violations de la liberté de la presse commises entre le 1er septembre 2008 et le 31 août 2009.

     

    En un an, la Turquie est tombée de 20 places, passant du 102e au 122e rang. Selon RSF, la raison de la chute de la Turquie est l’augmentation des pratiques de censure contre les médias défendant les droits du peuple kurde et des autres minorités ainsi que la dominance de l’Armée dans le domaine des communications.

    Selon la Plateforme pour la solidarité avec les journalistes en prison en Turquie, actuellement 33 journalistes dont 8 rédacteurs en chef se trouves dans la prison. La fin du modèle européen ?

    L’Europe a longtemps été exemplaire en matière de respect de liberté de la presse, mais cette année, plusieurs pays européens reculent très nettement. Même si les treize premières places restent occupées par des Etats européens, d’autres tels que la France (43e), la Slovaquie (44e) ou l’Italie (49e), continuent leur descente, perdant respectivement huit, trente-sept et cinq places. Ils se font distancer par de jeunes démocraties africaines (Mali, Afrique du Sud, Ghana) ou latino-américaines (Uruguay, Trinidad et Tobago). Des journalistes sont encore menacés physiquement, en Italie, en Espagne (44e), mais aussi dans les Balkans, notamment en Croatie (78e) où le 23 octobre 2008 le propriétaire et le directeur marketing de l’hebdomadaire Nacional ont été tués dans un attentat à la bombe. Mais la principale menace, plus grave à long terme, vient des nouvelles législations en vigueur. De nombreuses lois promulguées depuis septembre 2008 viennent remettre en cause le travail des journalistes. En Slovaquie (44e), elle a permis d’introduire la notion dangereuse de droit de réponse automatique et accroît fortement l’influence du ministre de la Culture dans les publications. (RSF-TGDP, 20 octobre 2009)

     

    La Turquie condamnée à Strasbourg pour la suspension de journaux

     

    La Cour européenne des droits de l’Homme a condamné la Turquie pour la suspension jugée abusive de quatre quotidiens pour propagande en faveur d’une "organisation terroriste", le PKK/Kongragel (Parti des travailleurs du Kurdistan).

    A l’époque des faits, les requérants, 26 ressortissants turcs, étaient propriétaires, directeurs généraux, rédacteurs en chef, directeurs du service de l’information et journalistes du Ulkede Ozgur Gundem, du Gundem, du Guncel et du Gercek Demokras.

    Entre novembre 2006 et octobre 2007, la parution de ces quatre journaux fut régulièrement suspendue pour des périodes allant de 15 jours à un mois par la cour d’assises d’Istanbul.

    Celle-ci conclut que ces publications faisaient de la propagande en faveur du PKK/Kongragel et cautionnaient les crimes commis par cette organisation et d’autre part divulguaient l’identité de fonctionnaires engagés dans la lutte antiterroriste, faisant ainsi de ces personnes de cibles d’attaques terroristes.

    De plus, certains des requérants firent l’objet de poursuites pénales pour les mêmes infractions que celles reprochées aux journaux. Ainsi, Ali Gurbuz, propriétaire du Ulkede Ozgur Gundem, fut condamné au versement d’une somme de 217.000 euros environ.

    Les juges de Strasbourg ont rappelé que "l’information est un bien périssable et qu’en retarder la publication, même pour une brève période, risque fort de la priver de toute valeur et de tout intérêt".

    La Cour conclut, à l’unanimité, qu’en suspendant la parution de journaux dans leur intégralité, même pendant une courte période, les autorités ont apporté des limitations injustifiées au rôle indispensable de "chien de garde" que joue la presse dans une société démocratique, en violation de l’article 10 (liberté d’expression et d’information).

    Elle a alloué aux requérants des sommes allant de 5.000 à 40.000 euros pour dommage matériel et une somme de 1.800 euros à chacun d’entre eux pour dommage moral. (AFP, 20 oct 2009)

     

    http://www.info-turk.be/374.htm#122e


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