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Demir SÖNMEZ - Page 407

  • Turquie: quel modèle pour le monde arabe?

    Turquie: quel modèle pour le monde arabe?

     

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    A l’heure où la Turquie s’insurge contre les violations des droits de l’homme en Syrie, alors qu’elle est donnée en modèle au monde arabe, il n’est pas admissible qu’elle « embastille » ses opposants non violents « pour terrorisme ». Il y a quinze jours, Ragip Zarakolu, éminent éditeur turc de 63 ans, était arrêté à Istanbul, avant d’être - au terme de sa garde à vue - inculpé pour « terörizm » et écroué dans une prison de haute sécurité. Son crime ? Editer des publications brisant le tabou du génocide arménien et traitant du problème kurde. Le Collectif VAN en appelle à Nicolas Sarkozy, Président de la République, à Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères en visite ces 17 et 18 novembre en Turquie, au maire de Paris, aux principaux responsables politiques, syndicalistes et associatifs, aux intellectuels, aux instances de l’Union européenne. Ragip Zarakolu, Busra Ersanli et tous les dissidents qui sont l’honneur de la Turquie, doivent être libérés. Souhaitons qu’Alain Juppé fasse entendre à Istanbul et à Ankara la voix de la France des droits de l’homme, garante d’un idéal démocratique.

    Ragip Zarakolu, directeur des Editions Belge (prononcer Bèlgué), Lauréat du Prix IPA 2008 (International Publishers’ Association) pour la Liberté de Publier, ex-président du Comité des écrivains emprisonnés (PEN-Turquie), récemment nominé au prestigieux Prix Martin Ennals pour les défenseurs des Droits de l’Homme, a été arrêté vendredi 28 octobre 2011 en Turquie, avec 47 opposants turcs et kurdes, parmi lesquels Madame Busra Ersanli, professeure de sociologie à l’Université de Marmara. Zarakolu et Ersanli ont ensuite été inculpés et incarcérés par le juge du Tribunal de Besiktas à Istanbul, pour « appartenance à un groupe terroriste armé » kurde, en vertu de l’Article 314 du Code Pénal turc, dans le cadre des « Opérations KCK ». Est-ce un hasard ? Tous deux questionnent l’histoire officielle turque sur le génocide arménien et sur les Kurdes. Ragip Zarakolu mériterait plutôt le Prix Nobel de la Paix : le samedi 21 avril 2005, cet humaniste, défenseur pacifique des droits de l’homme avait reçu à l’Hôtel de Ville de Paris en présence du maire Bertrand Delanoë, la Médaille du Courage pour ses publications sur le génocide arménien.

    Homme de conviction et de justice, Ragip Zarakolu voit, une fois de plus, son engagement faire de lui la cible des autorités turques. Début octobre, son fils Deniz, éditeur chez Belge, était arrêté pour avoir donné une conférence sur La Politique d’Aristote à l’Académie du BDP, parti kurde ayant des sièges au Parlement turc. En mettant les Zarakolu « hors-jeu », la Justice turque étrangle financièrement cette maison d’édition dissidente et permet au gouvernement de donner des gages aux milieux nationalistes.

    Les dérives totalitaires de l’Etat turc sont malheureusement encouragées par les accords de coopération franco-turcs, signés à Ankara par Claude Guéant le 7 octobre dernier. Depuis 2009, plus de 60 journalistes ont été emprisonnés en Turquie pour des accusations fallacieuses de « terrorisme » ou des délits de droit commun inventés de toutes pièces (cf l’arrestation de l’écrivain germano-turc Dogan Akhanli). Des milliers d’intellectuels, d’élus, d’étudiants, de militants associatifs, sont mis à l’isolement dans des prisons de haute sécurité, au péril de leur santé, dans l’attente d’un hypothétique procès. Suzan Zengin, traductrice pour les Editions Belge, d’articles et d’ouvrages concernant la purification ethnique et les génocides perpétrés en Turquie depuis le début du XXe siècle, est décédée le 12 octobre 2011, peu de temps après sa libération, faute de soins appropriés durant sa détention. Ironie de l’actualité, la répression du gouvernement AKP - parti islamo-conservateur au pouvoir - s’intensifie au moment où l’on érige la « démocratie turque » en « modèle » pour le monde arabe. Selon Erol Özkoray, journaliste turc, la Turquie cumule « l'ordre kaki et le fascisme vert ». Est-ce vraiment là le modèle que « mérite » le monde arabe ?



    Pris en étau entre l’autoritarisme nationaliste et militaire des kémalistes, dits laïques, et celui du national-islamisme dit modéré, les démocrates de Turquie, bien commodément étiquetés « terroristes », sont abandonnés à leur sort par la communauté internationale. Le double langage cynique d’Ankara qui prône « plus de démocratie » comme « antidote au terrorisme » et qui propose d’insister « sur les droits humains, la justice et les libertés » (cf. propos du Premier ministre Erdoğan dans le Hürriyet Daily News du 30 octobre 2011) suffit à contenter les diplomaties occidentales.

    Le Collectif VAN condamne fermement l’emprisonnement de Ragip Zarakolu, l’un des fondateurs de l’IHD [Association des droits de l’homme de Turquie], partenaire de nos actions annuelles de sensibilisation aux génocides et à leur négation, menées sur le Parvis de Notre-Dame de Paris. Le Collectif VAN appelle à signer les pétitions émanant des défenseurs turcs et kurdes des droits de l’homme pour exiger la libération de tous les prisonniers d’opinion en Turquie. Les représentants de la France et de l’Union européenne ne doivent pas accepter que l’usage de la liberté d’expression soit assimilé à un acte de terrorisme.

    Espérons que ce soit le message porté par M. Alain Juppé auprès de son homologue turc Ahmet Davutoglu, du Premier ministre Recep Tayyip Erdogan et du ministre aux Affaires européennes Egemen Bagis.



    Séta Papazian


    Présidente du Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme]
    BP 20083 - 92133 Issy-les-Moulineaux - France -

    contact@collectifvan.org


    http://www.collectifvan.org

     

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  • La Soupe à la grimace sur la place du Molard

    La Soupe à la grimace sur la place du Molard


    A Genève, le Comité référendaire contre la LASI a organisé cet après-midi un rassemblement appelé « La Soupe à la grimace» sur la place du Molard pour illustrer les répercutions de la modification de la LASI et de la suppression du RMCAS, qui risquent de provoquer d'innombrables problèmes pour de nombreuses familles de ce canton.

    Pourtant, RMCAS ou 4000 CHF de salaire minimum ne sont pas la solution contre la pauvreté.

    4000 CHF de salaire minimum, ça va pour un-e travailleur-euse, mais pas pour une famille de 3 ou 4 personnes:  c'est insuffisant  pour garantir leur minimum vital. Il ne faut pas oublier que le loyer, les assurances, les impôts et toutes les autres interminables factures qui viennent à la fin du mois font que la part du revenu disponible reste dérisoire.

    C'est pourquoi, pour certains, il faut encore avoir recours à l'assistance sociale «pour sauver les meubles!».

    D'où la Grimace des concernés, dans ces circonstances !

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  • Novartis & Hôpital Cantonal de Genève

     

    Manifestation de soutien aux grèves des HUG

    A Genève,  prés de 500 personnes ont  manifesté leur soutien aux grévistes des Hôpitaux Universitaires de Genève. La manifestation est soutenue par les partis politiques (Parti socialiste Genevois et solidaritéS) ainsi que les syndicats. Manuel Tornare, conseiller national et Sandrine Salerno, conseillère administrative ont pris la parole au nom du PSG ainsi que Pierre Vanek et Albert Nahory (pour solidaritéS), Daviaud Thierry, Paolo Gilardi et Stefan Giges (SSP, syndicat des services publics) et  les les grévistes au nom du secteur de grève dans les HUG .


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    Manifestation en soutien aux salarié·e·s
    de Novartis à Nyon
    Détermination et solidarité de 2500 personnes avec la lutte des employé-e-s de Novartis

    Près de 2500 personnes ont aujourd’hui apporté leur soutien à la lutte des employé-e-s de Novartis pour maintenir le site de Nyon et éviter les licenciements en Suisse. Les manifestants ont défilé dans toute la ville de Nyon jusqu’à la place du Château en scandant «Bâle-Nyon, nous nous battrons pour nos emplois!»

    «Jimenez, Vasella, vos salaires pour nos emplois» ou «Bâle-Nyon, même combat», scandait la foule compacte qui a défilé dans la ville de Nyon avant de se rassembler sur la place du château. Près de 2500 personnes sont venues apporter leur soutien, des employée-e-s de Novartis Nyon, Bâle et de France, des habitants de la région et bon nombre de représentants politiques.

    «Je ne m’attendais pas à un soutien aussi important de la population, a déclaré Celio Rodrigues, président de la commission du personnel de la production de Novartis Nyon. «Novartis veut économiser 20 millions d’ici 2020, alors que les bénéfices sont de 10 milliards par an et que 6 milliards sont distribués aux actionnaires par année, a-t-il critiqué sous les huées de la foule. Nous arriverons à faire reculer Novartis et à maintenir le site de Prangins!» Son homologue, Jakob Zijlstra, président de la commission d’entreprise des contrats individuels l’a rejoint en demandant «aux défaitistes ne pas décourager ceux qui luttent. Tous ensemble, nous pouvons arriver à quelque chose. Ca commence d’ailleurs à bouger du côté de Novartis.» Yves Defferard, responsable du secteur industrie d’Unia Vaud a signalé à ce propos que le Conseil fédéral s’était à son tour impliqué. «Mais maintenant, Monsieur Jimenez doit venir en personne entendre nos arguments», soulignant, à l’attention du CEO de Novartis que l’erreur était humaine!

    Goran Trujic, membre de la commission du personnel de Novartis Bâle, venu avec une délégation bâloise, a insisté sur l’importance de la solidarité entre les employé-e-s directement concernés par les licenciements et ceux qui ne le sont pas, entre les cols blancs et des cols bleus et entre les sites du groupe. «L’enjeu de ce qui se joue ici est essentiel dans un contexte où d’autres firmes pharmaceutiques licencient à tour de bras, a affirmé Manuel Wyss, responsable national d’Unia pour la chimie-pharma. Notre réponse au cynisme de Novartis, le crésus de la branche, est la lutte.»

    Après Gérald Cretegny et Claude Dupertuis, qui ont apporté le soutien des communes de la région et rappelé l’importance d’un tissu économique diversifié, Kemal Ozkan, un représentant de l’ICEM, l’internationale de la chimie qui représente 20 millions de travailleurs dans le monde, a assuré que ce qui se passait en Suisse lançait un message important au monde entier: «Non, les travailleurs n’ont pas à payer la facture!»
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