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Demir SÖNMEZ - Page 408

  • Epidémie de gréves aux HUG

    Manifestation de soutien aux grèves des HUG

    Samedi 12 novembre


    Après les transporteur-euse-s patients et les aides-soignant-e-s, voici que les nettoyeur-euse-s et les laborant-ine-s se mettent en grève. Deux mouvements qui ont en commun une revendi-cation essentielle : la réévaluation de fonction (attendue depuis plus de 10 ans et gelée par le Conseil d’Etat). D’autres points sont spécifiques aux laborant-ine-s – comme la création d’une Commission Paritaire - ou aux nettoyeur-euse-s – comme la reprise des nettoyages externalisés par les HUG– et le manque d’effectifs est lui aussi commun aux deux personnels. Le Conseil d’Etat refuse de négocier avec les grévistes et nous renvoie aux HUG qui nous renvoient… au Conseil d’Etat. Cette pantalonnade reflète hélas le peu d’estime que les décideurs ont pour ces personnels.

    Une mobilisation exceptionnelle

    Du jamais vu ou presque dans une grève « offensive » : 120 laborant-ine-s (80% du personnel) et 170 nettoyeur-euse-s (plus de 6o% des employés du site Cluse-Roseraie) ont entamé la grève ce jeudi 10 novembre. C’est dire la détermination des employés concernés. D’où la fébri-lité des HUG qui tentent par toutes les menaces possibles de casser le mouvement : « service minimum » illégal et farfelu, réquisition des grévistes avec menace d’abandon de poste et de licenciement, autre menace de plainte pénale pour mise en danger de la vie d’autrui… les HUG ne sont pas à cours d’idées quand il s’agit de terroriser leur personnel.

    Fête de soutien

    De leur côté, les grévistes s’organisent. Un piquet de grève sous tente accueille les Assemblées et repas des grévistes. Des tournées d’informations auprès des collègues préparent l’élargissement de la mobilisation. Tracts et banderoles informent au quotidien les badauds comme le personnel des autres secteurs. Enfin les grévistes prévoient une :


    Manifestation de soutien

    Samedi 12 novembre


     13h30 Rassemblement au piquet de grève sous tente (en face de l’hôpital),

     14h Départ en cortège selon le parcours : bd de la Cluse, rue du Pré-Jérôme, rue de Carouge, plaine de Plainpalais, rue du Conseil Général, place Neuve, parc des Bastions, rue de la Corraterie, rue de la Confédération, place du Molard),

     16h Arrivée place du Molard,

     16h30 Prises de paroles,

     17h Concert de « L’affaire Tournesoul »,

     19h Fin de la manifestation.

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    Photos : Demir SÖNMEZ



    Signez votre soutien sur le site http://ssp-greve.ch
    Yves Mugny – 076 559 67 11
    Lien permanent Catégories : Solidarité
  • 9 novembre 1932 - plus jamais ça

    Comme chaque année depuis 1982, les organisations genevoises proches des travailleuses et des travailleurs invitent le peuple laborieux et les démocrates à la commémoration du 9 novembre 1932.

    La soirée a débuté par des prises de paroles. Jocelyne HALER au nom du Comité référendaire contre la LASI, après Giangiorgio GARGANTINI au nom du Comité unitaire pour un salaire minimum, un représentant du GSsA a pris la parole et enfin Remy PAGANI au nom du conseille administratif de la ville de Genève a clôturé cette soirée.

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    Photos : Demir SÖNMEZ
    Le 9 novembre 1932, il y a 79 ans, l’armée suisse tire sans sommation contre des manifestants protestant contre la tenue d’un meeting fasciste, treize personnes sont tuées sur la plaine de Plainpalais. Nous avons un devoir de mémoire.


    Brève chronologie

    Novembre 1932, partout en Europe et aux Etats-Unis c’est la crise économique. Depuis dix ans le fascisme règne en Italie, toutes les libertés sont supprimées. Les procès politiques se suivent. En Allemagne Hitler prépare le dernier assaut décisif qui le conduira au pouvoir le 30 janvier 1933. A Genève, l’Union Nationale de Géo Oltramare rêve d’instaurer en Suisse une dictature fasciste. L’un de ses membres siège depuis deux ans au Conseil d’Etat à côté des Radicaux
    et Libéraux. Leurs défilés en uniforme dans les rues n’ont qu’une cible : le Parti socialiste de Léon Nicole, et avec lui, tout le mouvement syndical et la gauche genevoise.


    1930 - Elections cantonales
    : le Parti socialiste qui compte 37 sièges au Parlement genevois n’est pas représenté au Conseil d’Etat, où on n’y trouve que des représentants de la droite *.


    1931 -
    La gauche dénonce toute une série de scandales politiques et financiers, un Conseiller d’Etat radical démissionne.


    1932 -
    La Suisse compte 4 millions d’habitants et 54'000 chômeurs. Genève compte 178'374 habitants, 93’249 sont actifs et 29’514 sont assurées contre le chômage. Plus de 8'000 personnes sont au chômage, dont 1410 seulement reçoivent des secours des caisses d’assurance chômage.



    Février
    Lors de la Conférence pour le désarmement à Genève le Conseil d’Etat fait appel à l’armée, des mitrailleuses sont montées sur des camions des travaux publics.


    Juin
    La fusion de l’Ordre politique national (OPN, parti fasciste) et de l’Union de défense économique (UDE, issue des milieux patronaux) crée l’Union nationale (UN).

    5 novembre
    apparition sur les murs de la ville de l’affiche annonçant la « Mise en accusation publique des sieurs Nicole et Dicker » pour le mercredi 9 novembre à 20h30 dans la salle communale de Plainpalais.

    6 novembre
    Le Parti socialiste demande l’interdiction de l’assemblée de l’UN.

    7 novembre
    Réponse négative du Conseil administratif de la Ville de Genève.

    8 novembre
    Réponse négative du Conseil d’Etat genevois. L’assemblée générale du Parti socialiste décide d’une contre-manifestation pour le lendemain.

    9 novembre
    17h30 Arrivée à Genève des 610 soldats envoyés par le Département militaire fédéral à la demande du Conseil d’Etat genevois du même jour.

    19h10 Arrivée des premiers contre-manifestants.

    20h30 Début du meeting de l’Union nationale.

    21h15 La 1ère compagnie, soit 108 hommes, se déplace du boulevard du Pont-d’Arve vers la rue de Carouge, elle traverse la foule de la queue de la contre-manifestation de la gauche, 18 soldats sont désarmés.

    21h34 La troupe est rassemblée dos au mur du Palais des expositions et, sur le commandement du Major Perret, ouvre le feu : 150 coups sont tirés provoquant la mort de 13 personnes** et en blessant 65.


    Les 13 victimes de la tuerie du 9 novembre 1932 : Henri Fürst, 38 ans, mécanicien, président du Parti communiste genevois (le premier à avoir été abattu) - Francis Clerc, 54 ans, fraiseur (dont le fils faisait partie des recrues venues de Lausanne) - Edouard Quillet, 34 ans, employé à l’Armée du Salut - Edmond Junod, 29 ans, mécanicien -Jean-Pierre Larderaz, 23 ans, employé de commerce - Emile Henry,55 ans, batelier - Gabriel Loup, 57 ans, patron boulanger – Oscar Maurer, 25 ans, employé de banque (tué alors qu’il sortait des cours du soir) - Emile Guignet, 27 ans - Melchior Allemann, 31 ans, employé d’hôtel, militant socialiste - Hans Brugger, 28 ans – Alphonse Kolly, 41 ans - Marius Rattaz, 36 ans, régent principal à Chêne bourg, mort le 14 novembre des suites de ses blessures.

     

    9 novembre 1932

    plus jamais ça

     

     

     

    Lien permanent Catégories : Politique
  • 500 étudiants en prison!

    Turquie: 500 étudiants en prison

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    Les prisons turques comptent près de 500 étudiants, dont la moitié dans la région kurde, selon un rapport  de l'Association des Avocats Contemporains (CHD), ce qui fait la Turquie la plus grande prison du monde pour les étudiants.  

    La branche d'Istanbul de cette association a publié le 4 novembre son rapport sur les étudiants emprisonnés. « Nous pouvons facilement dire qu'environ 500 étudiants se trouvent dans les prison à travers le pays » a affirmé CHD dans le rapport.

    Presque la moitié de ces étudiants sont détenus dans les prisons situées au Kurdistan de Turquie, selon ce rapport.

    Dénonçant la détention prolongée, le rapport affirme que l'un des étudiants de l'Université de Galatasaray à Istanbul est en prison depuis 22 mois, tandis qu'un autre, Rauf Duzguz, se trouve derrières les barreaux depuis 3 ans.

    L'association appelle le gouvernement AKP du premier ministre Recep Tayyip Erdogan à résoudre ce problème immédiatement.

    La plus grande prison pour les étudiant
    s

    Après une vague de protestation, Ferhat Tuzer et Berna Yilmaz, deux figures du mouvement étudiant contre le Conseil de l'Enseignement Supérieur (YOK), l'héritage de la junte militaire de 1980, ont été libérés le 6 octobre, après avoir passé 18 mois en prison pour avoir demandé « l'enseignement gratuit » lors d'un déplacement du premier ministre Erdogan à Istanbul.

    La Turquie est désormais la plus grande prison du monde pour les étudiants. Elle l'est aussi pour les journalistes et les élus.

    Plus de 4500 membres du BDP ont été arrêtés au cours de six derniers mois. Aujourd'hui, des milliers de membres actifs dont 18 maires sur 99 et six députés BDP sont en prison.  Plus de 500 élus ont été enfermés dans la seule ville de Sirnak depuis le grand succès du parti kurde aux élections locales du 29 mars 2009.

    Selon les organisations de soutien aux journalistes emprisonnés, près de 70 journalistes sont toujours en prison.

    http://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-azadi/051111/turquie-500-etudiants-en-prison



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