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Demir SÖNMEZ - Page 374

  • HIDIR ERDOGDU, Il a été libéré !

    Madame, Monsieur, Chère amie, cher ami,

    Nous avons l’immense joie de vous annoncé que M. HIDIR ERDOGU, il a été libéré cette après-midi (5 mars 2012).

    Grâce à votre soutien et à l’action de son avocat, les organisations humanitaire et ainsi qu’à tous ceux et toutes celles qui se sont mobilisées.

    Il échappe à la prison et à la torture qui l’attendait en Turquie.

    Nous vous adressons nos plus vifs remerciements pour votre solidarité.

    Vive Solidarité Internationale

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    CI-DESSOUS, COPIE DE NOTRE APPEL DE 14 mars 2012. MERCI POUR VOTRE
    SOLIDA
    RITE !

    Un opposant kurde - arménien risque d’être renvoyé de la Suisse vers la Turquie alors Qu’il y risque la prison à vie, la torture et la persécution mercredi 14 mars 2012, par Maison du Peuple de Genève et Maison Populaire de Genève

    LETTRE OUVERTE

    AUX AUTORITÉS SUISSES ;

    AUX DÉPUTE-É-S DU PARLEMENT EUROPÉEN ;

    AUX ORGANISATIONS INTERNATIONALES ;

    AUX DÉFENSEUR-E-S DES DROITS HUMAINS ET AUX MÉDIAS.

    Madame, Monsieur,

    La « Maison Populaire de Genève » et la « Fédération des droits démocratique en Suisse - Genève » ont été alertées par l’information faisant état de l’arrestation et d’une éventuelle expulsion vers la Turquie d’un demandeur d’asile d’origine kurde - arménien.

    Il s’agit de Monsieur Hidir ERDOGDU, né le 1er février 1983 à Dersim (Turquie), il vit en Argovie (Suisse) depuis 7 octobre 2008 (N° Dossier : 515 322).

    Il s’agit de Monsieur Hidir ERDOGDU, né le 1er février 1983 à Dersim (Turquie), il vit en Argovie (Suisse) depuis 7 octobre 2008 (N° Dossier : 515 322).

    M. ERDOGDU a déposé une demande d’asile à Bâle (Suisse) le 7 octobre 2008. Par une décision du 13 septembre 2011, l’Office fédéral des migrations (ODM) a rejeté sa demande.

    M. ERDOGDU a formé un recours contre cette décision le 21 octobre 2011.

    Ce matin, la police d’Argovie a arrêté M. ERDOGDU, à son domicile, pour l’extrader vers la Turquie. Selon les informations à notre disposition, il est détenu actuellement dans une prison dans ce canton. L’état physique et psychologique de M. ERDOGDU est critique ; ses proches et amis sont très inquiets.

    En 2004, un procès a été lancé contre M. ERDOGDU par le Tribunal de sûreté de l’Etat d’Erzurum en raison de son appartenance politique au TKP-ML (parti communiste de Turquie, marxiste-léniniste) et en l’accusant d’avoir tenté de changer par la force l’ordre constitutionnel établi. Le tribunal a requis la perpétuité contre M. ERDOGDU. En parallèle, les autorités turques ont lancé un mandat d’arrêt via Interpol, contre lui.

    Nous considérons que la situation de M. ERDOGDU correspond pleinement aux critères déterminant l’obtention du statut de réfugié politique. Il convient de réexaminer attentivement son dossier.

    Par conséquent, nous vous demandons instamment d’intervenir auprès des autorités compétentes suisses, afin d’empêcher l’extradition de M. ERDOGDU vers la Turquie où il risque d’être torturé et persécuté.

    A toutes fins utiles, nous vous rappelons que l’Etat turc est bien connu pour pratiquer la torture à grande échelle, ce malgré les pressions internationales et les condamnations continues de la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Amnesty International, l’Organisation Mondiale contre la Torture, Human Right Watch ont clairement et explicitement dénoncé la pratique systématique de la torture en Turquie.

    De plus, l’article 33 alinéa 1 de la Convention de 1951 (et son protocole de 1967) - dont l’application est universelle pour les Etats qui l’ont ratifiée et n’admet aucune réserve - stipule qu’« aucun des Etats contractants n’expulsera ou ne refoulera, de quelque manière que ce soit, un réfugié sur les frontières des territoires où sa vie ou sa liberté serait menacée en raison de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques. » Il en est de même pour l’article 3 alinéa 1 de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants (1984), dont la Suisse est signataire, qui dispose qu’« aucun Etat n’expulsera, ne refoulera, ni n’extradera une personne vers un autre Etat où il y a des motifs sérieux de croire qu’elle risque d’être soumise à la torture. »

    Nous sommes persuadés que, comme nous, vous refuserez d’assumer la responsabilité du renvoi d’un ressortissant turc dans un Etat antidémocratique, violent et criminel.

    En vous remerciant d’avance de l’attention que vous porterez à ce courrier, nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur, nos salutations distinguées.

    Au nom du Maison Populaire de Genève

    Demir SÖNMEZ

    Actions : Nous vous prions de bien vouloir écrire aux instances onusiennes et aux autorités suisse :

    Office fédéral des migrations

    Quellenweg 6

    CH-3003 Berne-Wabern

    T +41 31 325 11 11, F +41 31 325 93 79

    http://www.ejpd.admin.ch/content/ejpd/fr/misc/conform.html

    Département fédéral de justice et police

    Service d’information

    Palais fédéral ouest

    CH-3003 Berne

    T +41 31 322 21 11, F +41 31 322 40 82

    http://www.ejpd.admin.ch/ejpd/fr/misc/conform.0005.html

    United Nations High Commissioner for Human Rights :

    urgent-action@ohchr.org

    United Nations High Commissioner for Refugees :

    1503@ohchr.org

     

  • OSCE: 95 journalistes sont emprisonnés en Turquie

    journalistes_detenus_turquie_200_200.jpgLa représentante de l'OSCE pour la liberté des médias Dunja Mijatovic  a appelé les autorités turques à reformer immédiatement la loi sur les médias, affirmant que le nombre des journalistes emprisonnés a augmenté de façon significative l’année dernière.

    L’organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a présenté mardi 2 avril une analyse actualisée sur les journalistes emprisonnés en Turquie. Selon l’étude, le nombre de journalistes emprisonnés a pratiquement doublé en une année, passant de 57 à 95.

    « Le nombre de journalistes emprisonnés en Turquie a augmenté de façon significative au cours de l'année dernière » a déclaré Mijatovic. « Ceci est inquiétant et demande de la part des autorités une attention immédiate et une action rapide » a-t-elle ajouté.

    «Le nombre de journalistes emprisonnés soulève des questions fondamentales sur la loi et la politique en rapport avec le journalisme et la liberté d'expression en Turquie. Je crains que la menace d'emprisonnement conduira à une autocensure plus importante » a dit Mijatovic.

    Appelant les autorités à modifier la loi «afin que les journalistes ne soient plus emprisonnés pour leur travail », elle affirme : « Ceux qui sont actuellement en prison doivent être libérés.»

    L'étude montre les journalistes font l’objet de détention préventive souvent prolongée et risquent de longues peines de prison en cas de condamnation.  

    L'étude de l'OSCE indique que les lois les plus souvent utilisées pour emprisonner les journalistes sont les articles 5 et 7 de la loi anti-terroriste et l'article 314 du Code pénal.

    Reconnaissent le droit « légitime » des gouvernements à lutter contre le « terrorisme » et protéger la sécurité nationale et de leurs citoyens, elle ajoute : « Cependant, réaliser des reportages objectifs sur tous les sujets, également ceux traitant de thèmes sensibles comme le terrorisme, est une part fondamentale d'une société démocratique, et les journalistes jouent un rôle indispensable pour fournir l'information à la population. »

    Mijatovic a dit qu’elle a envoyé l'étude au ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, en lui proposant l'aide de l'OSCE pour réformer les lois sur les médias en Turquie.

    Voici les principales conclusions de l'étude et un tableau détaillé de tous les journalistes emprisonnés : http://www.osce.org/fom/89371

    La Turquie reste toujours la plus grande prison du monde pour les journalistes. Selon la Plateforme de soutien aux journalistes emprisonnés (TGDP), 97 journalistes dont 20 rédacteurs en chef et directeurs sont actuellement derrière les barreaux, après la libération de trois correspondants de l’agence DİHA au cours de ces dernières semaines.

    Parmi les journalistes emprisonnés figurent 27 journalistes de DIHA dont trois anciens correspondants, 16 du seul quotidien en langue kurde Azadiya Welat, dont quatre anciens rédacteurs en chef et un directeur de publication, 11 du journal Özgür Gündem et deux de l’agence de presse Firat.


    http://www.actukurde.fr/libertes/liberté-d-expression/668-osce-95-journalistes-sont-emprisonnés-en-turquie.html

  • Les images sans titre!

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