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Demir SÖNMEZ - Page 311

  • Le compte rendu du débat public sur la sécurité , avec les Socialistes la sécurité arrivera à Genève!

    Ce soir le PS cantonal genevois et la section de Vernier ont organisé le premier de ses six débats publics d'ici fin octobre (juste'). Ce premier débat public portait sur le thème de la sécurité. Les quatre candidat-e-s qui briguent le poste de Conseiller/ère d’État ont répondu à toutes les questions des habitant-e-s de Vernier présent-e-s et ont expliqué leurs solutions. Se sont présentés Thierry Apothéloz (conseiller administratif à
     Vernier), Roger Deneys (entrepreneur, député au Grand Conseil), Anne-Emery Torracinta (enseignante, députée au Grand Conseil) et Sandrine Salerno (conseillère administrative en Ville de Genève).

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    Débat public sur la sécurité

    25/01/2013

    Le premier des six débats publics s’est déroulé hier soir à la salle communale des Avanchets. Pour inaugurer cette démarche du débat participatif, c’est le thème de la sécurité qui était au cœur de la discussion entre Thierry Apothéloz, Roger Deneys, Anne Emery-Torracinta et Sandrine Salerno. Car, comme l’a rappelé le Président Romain de Sainte-Marie, « la sécurité est un enjeu socialiste. A l’heure où les inégalités s’accroissent, toutes et tous ont droit à une sécurité égale assurée par l’Etat ».

     

    100 personnes environ se sont déplacées mercredi soir pour écouter les quatre candidat-e-s socialistes à la candidature pour le Conseil d’Etat s’exprimer sur l’un des aspects majeurs de la future campagne : la sécurité. « Nous, socialistes, avons des réponses concrètes à apporter, a affirmé l’actuel Conseiller administratif de Vernier, Thierry Apothéloz. Ce n’est pas l’apanage de la droite. Il est vrai que longtemps le Parti n’a pas empoigné ce thème, or c’est l’une des préoccupations principales des Genevois. A Vernier, nous avons voulu que la police municipale se déplace en vélo ou à pieds, qu’elle soit visible et accessible. Pour répondre au sentiment d’insécurité, nous avons développé un dispositif innovant en médiation sociale, joignable toutes nuits, pour répondre aux plaintes dues à l’incivilité comme le bruit. »

    Pour Thierry Apothéloz comme pour les autres candidats, la police cantonale ne serait pas assez proche de la population. Un constat qu’a développé la députée Anne Emery-Torracinta : « Il faut une police de proximité qui travaille en étroite collaboration et concertation avec les agents municipaux. Une police en sous-effectif qui devrait être allégée des tâches administratives, mais également de tout ce qui est de l’ordre des incivilités. J’ai d’ailleurs proposé une sorte de guichet unique qui s’occuperait des problèmes de bruits, de chicaneries entre voisins. Cela n’a pas de sens d’appeler le 117 pour cela, vu les problèmes de violence auxquels les policiers doivent répondre. Soyons créatif, il n’y a pas qu’une réponse !»

    Ce n’est la Conseillère administrative de la Ville qui la contredira : « Il n’y a pas une solution simple et facile à appliquer, telle une recette. La notion de sécurité est propre à chacun. Une des préoccupation de la population, ce sont les multirécidivistes, dont on entend beaucoup parler ces jours et qui opèrent notamment dans le domaine du deal ou des cambriolages. Aujourd’hui, il y a beaucoup de communication, mais concrètement, c’est une autre histoire. Il ne faut pas oublier que Berne a un rôle à jouer avec les accords de réadmission par exemple. La Conseillère fédérale socialiste a d’ailleurs un discours très ferme. » Et Sandrine Salerno d’insister sur l’importance de la continuité et d’une chaîne qui doit fonctionner à chaque étape : une police proche et efficace, une justice qui a les moyens d’agir et d’enfermer les délinquants.

     

    Un des nombreux points qui fait l’unanimité auprès des quatre candidats : la nécessité d’une nouvelle prison. Ce n’est pas le cas de vidéosurveillance, qui a suscité des débats au sein du PS genevois sans que cela ne soit le cas entre les candidat-e-s à la candidature. Le député Roger Deneys est en faveur d’une utilisation proportionnée. « Les technologies évoluent, je pense qu’on peut les utiliser de manière pragmatique. Il ne faut pas faire croire aux gens que cela va résoudre tous les problèmes. Il faut étudier des lieux où cela est opportun. Il faut absolument régler l’utilisation des images, mais tous les outils sont bons pour diminuer la criminalité ou le sentiment d’insécurité. »

     

    On a longtemps accusé les socialistes d’avoir un malaise avec le sujet de la sécurité. Preuve avec le débat d’hier soir qu’il n’y a plus de tabou : « Je pense que si malaise il y a eu, il vient de notre souci d’avoir des réponses honnêtes, et non simplistes et démagogiques», a résumé Roger Deneys synthétisant ainsi une pensée partagée par les quatre candidat-e-s à la candidature.


    http://www.ps-ge.ch/geneve/Elections-cantonales-2013/Compte-rendu-des-debats-publics/Debat-public-sur-la-securite

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    Photos: Demir SÖNMEZ

  • La neige et Genève

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    DSC_4162.jpgPhotos: Demir SÖNMEZ

  • 6 ans après l’assassinat de Hrant Dink: Justice pour Hrant Dink

     

    ON NE T’A PAS OUBLIE, ON NE T’OUBLIERA PAS!arton86262-480x233.jpg

    “un homme qui vivait dans la conviction que la

    compréhension mutuelle, le dialogue et la paix sont

    possibles parmi les peuples“

    La commémoration du 6ème anniversaire de

    l’assassinat de HrantDink à Istanbul2d6c13b5-ist-19012012-hrant-dink-anma-son2.jpg

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    Justice pour Hrant Dink

    Il y a six ans, Hrant Dink, journaliste courageux qui se battait en Turquie même pour la reconnaissance du génocide de 1915 était assassiné à Istanbul de plusieurs balles par un jeune nationaliste turc. Ce crime odieux, commis de sang-froid, n’a cependant pas encore livré tous ses secrets. La justice turque fait en effet barrage aux investigations sur les liens entre l’organisation à laquelle appartenait Ogün Samast, l’exécuteur, et l’appareil d’Etat où se cachent les commanditaires, comme l’indique un sérieux faisceau de présomptions.

    La résistance à l’établissement de toute la vérité dont font preuve les autorités turques dans ce dossier s’inscrit hélas dans la logique bien ancrée d’un Etat qui n’a pas su jusqu’à aujourd’hui faire la paix avec son histoire ni surmonter ses vieux démons racistes. Hrant Dink est l’une des dernières victimes arméniennes de ce fanatisme dont les conséquences continuent à faire des ravages jusqu’en France, si l’on en juge par les soupçons pesant sur l’assassinat de trois militantes kurdes à Paris le 9 janvier dernier.

    Comme tous les ans le CCAF a fait déposer ce jour une gerbe de fleurs sur la tombe du fondateur du journal Agos. Avec la certitude que Hrant Dink n’est pas mort pour rien et que son combat continuera jusqu’à ce que justice soit faite au peuple arménien, victime du premier génocide du XXe siècle.

    Conseil de Coordination des Organisation Arméniennes de Fran
    ce

    samedi 19 janvier 2
    013,
    Ara ©armenews.com
    http://www.armenews.com/article.php3?id_article=86262


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    Solidarité avec les Victimes de Tous les Génocides

    Cardiff, Pays de Galles

    À l’attention de “ SE “ l’Ambassadeur de Turquie, Knightsbridge, Londres

    Les Amis de Hrant Dink en Turquie ont écrit : “ voilà six ans que Hrant Dink a été assassiné. Au cours des six années écoulées, l’enquête sur ceux qui en coulisses, ont encouragé, préparé et assuré la logistique n’a donné aucun résultat, en dépit des promesses du gouvernement. Au contraire, tous les fonctionnaires du gouvernement qui ont causé la mort de Hrant ont été guidés et soutenus. Ils ont veillé à ce que l’enquête se déroule dans l’ombre, ils ont fait en sorte que cet événement tombe dans l’oubli, et ils se sont montrés incapables de trouver le “ réseau “ qui se trouve derrière la scène... Cela porte le nom de complicité d’assassinat. Les vrais assassins de Hrant Dink doivent être présentés aux juges. Pour cela, nous devons élever la voix, montrer notre détermination et exprimer avec force notre demande que justice soit rendue. Ils mettent un voile d’ombre sur l’événement, ils soutiennent les coupables. Il n’y sera mis fin que si nous l’exigeons. Nous sommes là, Aghparig ! “

    Solidarité pour les Victimes de Tous les Génocides organise une manifestation à Trafalgar Square et en face du 10 Downing Street pour ce jour de souvenir de Hrant Dink et lancer cet appel, mais aussi pour dénoncer la situation de l’ “ Autre “ pris pour cible en Turquie. Il faut malheureusement noter que six ans après l’assassinat de Hrant Dink, le sort de “ l’Autre “ reste précaire. Ozlem Dalkiran, militant des droits de l’homme, qui a travaillé sur un site de l’Internet qui recense les discours de haine dans les média turcs, dirigés en particulier vers les minorités, conclut que la “ cible des discours de haine change en fonction de l’agenda de la Turquie. Mais aucun changement ne se produit à l’égard des Kurdes et des Arméniens... Dink a été tué parce que c’était un Arménien qui parlait pour les Grecs, les Assyriens, les Araméens, les Chrétiens et les autres face à la discrimination et la dénonciation.

    Aujourd’hui, un climat d’intolérance règne, tout comme le spectre du génocide. Les actions de l’état, visant les responsables politiques kurdes, les militants des droits de l’homme, les universitaires, les journalistes d’investigation, ceux qui sont perçus comme “ de gauche “, les avocats, les éditeurs, les partis “ pro-kurdes “, les Kurdes et les communautés considérés comme étant de “ l’Autre “, continuent. Ceux qui visent à déstabiliser toutes les initiatives de paix relatives au conflit avec les Kurdes ont assassiné trois femmes politiques kurdes, Skine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez à Paris, il y a dix jours seulement. A Diyarbekir, comme dans d’autres parties de la Turquie, les Mères du Samedi ont continué à demander justice s’agissant des enlèvements et des meurtres non élucidés. Les mères portaient la pancarte : “ Les exécutants sont connus, où sont les assassins ? “ et la photo de leur être cher. Les auteurs du massacre de Roboski courent toujours.

    En dépit de tout cela, des personnes comme Hrant Dink nous rappellent que le courage et l’esprit subsistent même après la mort. Le combat pour la justice continue, et nous nous rappelons de vous, Hrant, aujourd’hui, tandis que par millions, des gens sont victimes de l’oppression, en Turquie et ailleurs.

    Eilian Williams

    BIA News (2013) ’ Annonce du Calendrier des Activités pour Commémorer Hrant Dink ’, BIA News 8 janvier 2013

    http://bianet.org/english/media/143393-activity-calendar-announced-to-commemorate-hrant-dink

    Krajeski, J. (2012) ’Hrant Dink’s Voice’, The New Yorker, 27 January 2012 http://www.newyorker.com/online/blogs/newsdesk/2012/01/hrant-dinks-v
    oice.html

    samedi 19 ja
    nvier 2013,
    Jean Eckian ©armenews.com

    http://www.armenews.com/article.php3?id_article=86263