La Fête des vendanges de Russin - 2013
























































































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Hier, Madame la Maire Sandrine Salerno a reçu des représentant du peuples autochtones dans le cadre d’une réception de clôture du symposium <<Peuples autochtones aux Nations Unies: de l’expérience des pionniers à l’empowerment des jeunes générations>> qui à eu lieu au palais Eynard.












Chers Représentants des peuples autochtones,
Mesdames, Messieurs,
Chers amis,
Au nom des autorités de la Ville de Genève, j'ai le grand plaisir de vous accueillir aujourd'hui au sein du Palais Eynard pour cette réception de clôture du Symposium consacre a l'histoire des peuples autochtones au sein des Nations-Unies.
Vous le savez Genève et les peuples autochtones ont en commun une longue histoire. Lieu de négociation et de défense des droits humains, ma Ville est considérée depuis plus de trois décennies comme la capitale de la gouvernance mondiale des peuples autochtones. Tout a l'heure, le Chef Oren Lyons reviendra sur notre histoire commune et sur les liens, nombreux, qui nous unissent. Pour ma part, en ma qualité de Maire de la Ville de Genève, je voudrais réaffirmer ici l'attachement de ma cite a la lutte pour la reconnaissance de vos droits et notre soutien, plein et
entier, a vos revendications.
En 2007, après plus de deux décennies de négociations entre les représentants des gouvernements et des peuples autochtones,l'adoption de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones a représenté un véritable triomphe pour la justice et dignité humaine Ce texte garantit en effet explicitement aux peuples autochtones un droit a la jouissance de tous les droits humains et libertés fondamentales.
S'il s'agit d'un pas décisif, force est cependant de constater que la discrimination et les inégalités de traitement a l' égard des peuples autochtones persistent dans le monde.
Aujourd'hui, il s'agit donc de continuer le combat afin de renforcer les droits des peuples autochtones et leur aptitude a contrôler eux- mêmes leur développement social, économique et culturel, tout en consolidant leurs droits territoriaux et leur capacité de gestion durable des ressources biologiques.
Dans ce combat, la Ville de Genève est votre alliée. C'est la raison pour laquelle elle s'engage a vos cotes par le biais de sa Délégation Genève solidaire qui soutient de nombreux pro jets en lien avec les droits des peuples autochtones (et qui a aussi co- finance le Symposium qui s' achève aujourd'hui) mais aussi au niveau politique (le CA offre cette réception). J' espéré qu'ensemble nous parviendrons a gagner le combat pour les droits des peuples autochtones.
Je vous remercie de votre attention.































Il a fallu attendre 37 ans pour que soient ouvertes en juin dernier deux fosses communes au Sahara occidental. Le rassemblement devant le Haut Commissariat aux Droits de l’Homme ce vendredi 13 se voulait un hommage aux disparus, des civils nomades tués par balle.
Le témoin de la barbarie était là, Monsieur Aali Said Da avait 13 ans à l’époque. Pour aboutir à ce résultat, il a fallu que la parole sahraouie se libère grâce à l’initiative de Carlos Beristain, médecin, spécialiste du rôle de la mémoire collective dans les sociétés en reconstruction, Professeur à l'université de Bilbao.
Il s’est entretenu en 2012 avec 241 Sahraoui-e-s ayant vécu les drames de la colonisation marocaine depuis 1975. Dès lors la reconnaissance des fosses était possible. Le Maroc affirme pourtant que les personnes qui s’y trouvent seraient décédées en prison. Abdeslam Omar Lahcen, président de l’AFAPREDESA (l’Association des familles des prisonniers et disparus sahraouis) a rendu hommage aux familles. La fille d’un disparu, Gabula Selma Daf a raconté la disparition de son père et l’attente insupportable. Les analyses ADN faites par Francisco Exeberria, spécialiste en médecine légale et Professeur à l'université de Bilbao, avec son équipe ont corroborés les dires du témoin. Il y a certitude sur les identités des disparus et de leurs proches.
Le Conseiller administratif de la Ville de Genève, Rémy Pagani, le Conseiller national Carlo Sommaruga, l’ancien président du conseil municipal Jean-Charles Rielle, le Président de la coordination de la solidarité avec le peuple sahraoui, le Directeur de la MJC d’Annemasse notamment, ont témoigné de leur solidarité avec le peuple sahraoui et de leur soutien à la démarche entreprise. Dans la lettre que les participant-e-s ont porté à la Haut Commissaire aux droits de l’Homme, deux points ressortent : envoyer une mission officielle sur place avec, entre autres, les instances concernées du Haut Commissariat aux Droits de l’Homme et du CICR et la protection urgente des fosses qui se trouvent du côté des territoires libéré tenus par le Front Polisario et du côté de ceux qui sont occupés par le Maroc.












































