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Demir SÖNMEZ - Page 166

  • Journées de l’économie créative et culturelle

    Les premières journées consacrées à l’économie créatrice et culturelle à Genève ont eu lieu mercredi, jeudi et vendredi.

    Ces journées ont réunis des acteurs de la culture, de l'économie, des milieux académiques, des médias, de la promotion touristique ou encore de simples curieux intéressés.

    Il a été largement reconnu que la culture créée non seulement directement une valeur économique très importante pour Genève, mais qu'elle est aussi génératrice de valeurs sociales, humaines, citoyennes, essentielles au bien vivre-ensemble.

    Ces premières journées, qui s'inscrivent dans la suite des Journées des métiers d'art ou du soutien aux librairies et cinémas indépendants par exemple, seront suivies d'une série d'événements en 2015, notamment une étude qui chiffrera l'impact économique de la culture à Genève.


     

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    La Ville de Genève organise du mercredi 12 au vendredi 14 novembre, les premières Journées de l’économie créative et culturelle, destinées à entamer une réflexion sur l’importance et la valorisation d’un domaine de l’économie dont l’importance pour Genève est trop souvent méconnue. L’économie créative représente un apport essentiel à la prospérité de notre région, que ce soit en termes d’emplois, d’impact économique et fiscal, mais aussi en matière de lien social, d’apport démocratique, de diversité et de créativité entrepreneuriale, par exemple.


    Les Journées de l’économie créative et culturelle s’articulent autour de différents événements, certains sur invitation et réservés à des professionnels de l’univers de la culture ou de l’économie, d’autres ouverts au public. Des Journées ponctuées par une grande conférence le jeudi soir, qui a porté sur la culture comme facteur de croissance et d’un développement durable, à Genève et dans le monde.

    Une étape dans une démarche plus large

    Etablies comme une priorité de législature par le magistrat Sami Kanaan, ces Journées s’inscrivent dans la suite d’une série d’événements et de manifestation destinées à valoriser la richesse et mettre en valeur les multiples dimensions des apports de la culture, comme les JEMA (Journées des métiers d’art), organisées depuis 3 ans par la Ville de Genève et qui mettent en lumière la diversité des métiers et savoir-faire nécessaires la culture.
    Ces Journées sont pensées véritablement comme un jalon d’une démarche bien plus large, qui s’étendra sur toute l’année 2015. Une première étape qui visera à préciser le périmètre de cette économie créative, ainsi qu’à identifier un certain nombre d’enjeux majeurs pour le domaine et pour Genève.

    Communiqué de presse

     

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  • Apéro contre silence de la Télévision suisse romande !

    « Le 11 octobre dernier, plus de 2'000 personnes ont défilé à Genève pour exprimer leurs craintes face aux accords de libre-échange TiSA et TAFTA actuellement négociés dans la plus grande discrétion. Alors que la presse a essayé de minimiser l’importance de la manifestation, la télévision suisse romande, donc, le service public, a décidé d’ignorer purement et simplement la manifestation.

    Ce soir, une centaine de militant.e.s, se sont retrouvé.e.s devant la TSR  pour dénoncer cette attitude et essayer de prendre contact avec les journalistes de la chaîne. L’opération a été impossible dans la mesure où, enfermée dans une logique de bunker, la direction de l’info de la TSR a demandé au personnel de quitter la tour de la TV par une porte dérobée. Toutefois, une délégation de manifestant.e.s a été reçue par Alain Hertig, responsable ce soir de l’information, qui a prétendu, malgré les émissions de la radio suisse romande, qui dépend de la même direction que la TSR, que la chaîne publique n’a rien à se reprocher, elle qui aurait donné plus qu’à son tour la parole à Paolo Gilardi alors que, « électoralement il ne représente pas grand ’chose… », dixit Monsieur Hertig.
    Le responsable de l’info a tout de même été obligé d’admettre un sérieux déficit d’information de la TSR à propos de TiSA. Le collectif STOP TiSA attend donc le changement de cap… »

     

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    Pour les autres d'album ->

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  • Les fonctionnaires dans la rue contre l'austérité et le projet de budget 2015

    Les fonctionnaires dans la rue contre l'austérité et le projet de budget 2015. Tous les syndicats de la fonction publique et des secteurs subventionnés ont manifesté contre le projet de budget 2015 et pour la sauvegarde des prestations à la population ainsi que le maintien des salaires, le paiement de l'annuité et de l'indexation et contre le projet SCORE. Environ 2000 manifestants ont défilé de la Place de Neuve à l’Hôtel de Ville. 

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    Un budget d’austérité qui épargne les riches, s’attaque aux plus démuni-e-s, à l’emploi et aux conditions de travail du personnel des services publics


    « La force de la communauté se mesure aubien-être du plus faible de ses membres » (préambule de la Constitution fédérale)

    Parce qu’il épargne les riches contribuables, frappe durement les plus démuni-e-s et la classe moyenne, s’attaque à l’emploi et aux conditions de travail du personnel des services publics et parapublics, pour la CGAS, le projet de budget 2015 présenté par le Conseil d’Etat le 18 septembre dernier est inacceptable.

    Les riches dispensé-e-s de l’effort collectif

    Alors que le Conseil d’Etat regrette de devoir encore emprunter afin de financer les investissements du Canton, et qu’il s’attaque aux plus faibles et au personnel pour résorber le déficit de fonctionnement dit structurel, le projet de budget ne présente aucune mesure d’augmentation des recettes fiscales mettant à contribution les riches contribuables. Le plan de mesures du Conseil d’Etat mentionne certes la « suppression de certaines niches fiscales » (mesure 59), mais cette mesure n’est ni chiffrée ni envisagée de manière ferme et prioritaire. Or, ces « niches fiscales » dispensent les plus fortuné-e-s de ce canton de l’effort collectif exigé des autres catégories de la population. La CGAS déplore notamment le maintien du bouclier fiscal, véritable privilège plafonnant l’imposition des grandes fortunes et des plus hauts revenus.

    La CGAS rappelle que le Canton vit une crise des recettes sciemment provoquée par la droite patronale qui a imposé plusieurs réformes fiscales au bénéfice des riches qui ont vidé les caisses de l’Etat. Cette opération de démantèlement risque de s’accentuer encore si la réforme de la fiscalité des entreprises avec réduction du taux d’imposition à 13%, que le Conseil d’Etat semble donner pour acquise et à laquelle la CGAS s’oppose, devait se concrétiser en diminuant encore les rentrées fiscales de 500 millions par an. Hautement préoccupée par la justice fiscale et les prestations à la population, la CGAS soutient ainsi le projet de loi récemment déposé visant à revenir partiellement sur la baisse d’impôt sur le revenu des personnes physiques de 12% approuvé en votation populaire en 1999 sur initiative des libéraux, réforme qui a fait perdre 400 millions d’impôts par an et qui n’a profité qu’aux riches.

    Attaques inacceptables contre les plus démuni-e-s et la classe moyenne basse

    La CGAS dénonce avec la plus grande fermeté les mesures touchant les prestations sociales et l’aide au logement. Il est scandaleux que le Conseil d’Etat persiste dans la diminution de 150 frs du « supplément d’intégration » octroyé aux bénéficiaires de l’aide sociale. Dans une des villes les plus riches et plus chères du monde, s’attaquer ainsi au revenu des plus démuni-e-s est choquant, tout comme l’est le fait de s’attaquer au revenu de 1300 bénéficiaires des prestations complémentaires AVS-AI.


    De plus, dans un Canton où les salaires stagnent lorsqu’ils ne baissent pas, et où les primes d’assurances maladie ne cessent d’augmenter abusivement, la suppression du premier palier de subside d’assurance maladie pour quelques 17 000 personnes à bas et moyen revenu ne peut que participer à la précarisation croissante d’un nombre toujours plus grand de travailleuses et travailleurs. La diminution de l’aide au logement, également inscrite au projet de budget 2015, relève d’une même politique de remise en question du rôle redistributeur de l’Etat, de surcroît dans une période d’accroissement des inégalités sociales. La CGAS ne peut que le dénoncer avec véhémence.

    NON à la détérioration des conditions de travail du personnel des services publics et parapublics

    Les prestations à la population seront également mises à mal par les coupes linéaires de 1 à 2% dans l’ensemble des départements de l’Etat et des subventions aux divers établissements publics ou privés dispensant des prestations publiques. Les organisations représentatives du personnel de ces secteurs dénoncent à juste titre déjà depuis de nombreuses années le manque de moyens dont souffrent de nombreux services, de l’OCE au SPAd, de l’hôpital aux EMS en passant par l’aide à domicile, et ses conséquences sur la qualité de prestations à la population. Pour la CGAS, l’Etat devrait créer des emplois, de vrais emplois, dans ces secteurs, plutôt que de les soumettre à une cure d’amaigrissement. Elle dénonce le matraquage idéologique de la droite patronale qui ne cherche qu’à détruire de l’emploi public sans se préoccuper ni des besoins de la population ni des conditions de travail du personnel.

    La CGAS s’inquiète également de la volonté du Conseil d’Etat d’imposer aux salarié-e-s de la fonction publique et parapublique une révision complète de la politique salariale sans de véritables négociations avec les organisations syndicales représentatives du personnel de ce secteur. Ce passage en force non seulement ne respecte pas les engagements du Conseil d’Etat relatifs au partenariat social tels que formulés dans son discours d’investiture, mais donne un signal extrêmement négatif pour l’ensemble des salarié-e-s travaillant à Genève. Car si l’Etat lui-même piétine le partenariat social, comment peut-il en exiger le respect de la part des patrons du secteur privé ?

    La CGAS exprime ainsi sa pleine solidarité à l’adresse des salarié-e-s des services publics et parapublics, dont les conditions de travail sont encore brutalement attaquées, et soutient leur manifestation du 12 novembre. Outre les effets induits par le manque d’effectifs, notamment sur la santé du personnel, ce dernier verra encore une fois son salaire gelé et son pouvoir d’achat amputé. Qui plus est, toujours prompte à s’attaquer aux droits des salarié-e-s, l’UDC a déposé un projet de loi visant à augmenter le temps de travail de quelques 35'000 salarié-e-s actif-ve-s dans les services publics et parapublics, avec pour seule contrepartie d’augmenter encore la charge de travail par la suppression de 1800 emplois, soit plus que le départ de Merck-Serono. Force est donc de constater, que le dans le public comme dans le privé, le partage des gains de productivité ne se réalise plus.

    Faire payer au personnel et aux usagers-ères un vote populaire

    La CGAS, qui avait soutenu l’initiative sur la baisse des tarifs des TPG, dénonce la mise en oeuvre de celle-ci et le contrat de prestation des TPG qui visent à faire payer au personnel par la suppression d’une centaine d’emplois et des privatisations la réduction des tarifs acceptée en votation populaire. Ce mode de faire est inacceptable et scandaleux, la CGAS soutient le mouvement de lutte du personnel des TPG.

    Claude REYMOND, secrétaire syndical CGAS Manuela CATTANI, SIT, présidente CGAS

     

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