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  • Madame Djemââ CHRAITI: Une femme, une histoire

    Madame Djemââ CHRAITI: Une femme, une histoire

    Cérémonie pleine d’émotion vendredi 1er avril à l’université de Genève à l’occasion de la remise des prix de « Femme engagée, femme exilée ». Un auditoire en majorité féminin a plébiscité les lauréates au nombre de neuf si on leur rajoute le prix d’honneur à Madame Ruth Dreifuss et celui attribué à Madame Simone CHAPUIS-BISCHOP

    J’entame une série de portraits consacrée aux neuf femmes de valeur qui ont reçu les honneurs de la Ville de Genève le 1 vendredi 2011.

    Le destin de ces femmes courageuses ne laisse personne indifférent. Suivez le guide.

    Prochain portrait : Madame Gladys Ambort

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    Présentation de Madame Djemââ CHRAITI


    Prix « Femme exilée, femme engagée »1 avril 2011

    par Marguerite Contat Hickel, coprésidente de l’Assemblée constituante

    Je dirai que si présenter Djemââ Chraiti relève du défi, le faire en 5 minutes relève de l’inconscience…

    Le parcours de Djemââ doit sans doute à ses origines bédouines : il est sinueux, imprévisible, voire irréductible.

    Djemââ Chraiti est née en Tunisie il y a 51 ans, d’une mère suisse et d’un père tunisien. Elle 3 ans lorsque son père, syndicaliste et héros de la révolution, est condamné à mort : il disparaîtra dans les geôles de Bourguiba et on ne retrouvera jamais son corps. Sa grand-mère, valaisanne, prendra soin d’elle en Tunisie jusqu'à ce que Djemââ rejoigne la Suisse à l’âge de 10 ans. Elle y passera son bac avant de poursuivre des études de lettres et de journalisme à Fribourg, d’arabe au Caire, de droit à Genève ou encore de sciences de la communication. Excusez du peu….

    Sur le plan professionnel, le parcours de Djemââ est tout aussi singulier: responsable d’un camp de Tziganes dans la banlieue de Rome, elle y exercera ses talents de médiatrice pour construire des ponts entre cette communauté d’exilés de Bosnie-Herzégovine et les autorités italiennes et favoriser l’intégration scolaire des enfants. A Genève, elle  poursuit son parcours à Amnesty International puis dans l’administration cantonale où elle est responsable depuis 1998 de programmes de prospection auprès d’entreprises , destinés aux jeunes et adultes.

    Voilà pour la biographie de notre lauréate. Mais ce curriculum n’est que le pâle reflet de Djemââ Chraiti. On y perçoit certes les fractures de son existence et du déracinement, on y devine sa passion du savoir et son esprit d’engagement, son intérêt pour l’humain et l’ailleurs. Mais on ne sait rien de ses combats, de ses armes et des objets de sa vindicte.

    Car Djemââ est une inlassable lutteuse. Depuis l’enfance et la mort brutale de son père, elle se bat. D’abord pour définir son territoire, puis pour défendre les « sans-voix », exilés, sans papiers ou clandestins. Elle leur dédie une arme redoutable, sa plume ! Car Djemââ écrit et écrit bien. Bloggeuse voyageuse, elle sait distinguer le détail qui donne la cohérence à l’ensemble. Le trait juste et bien tourné, et l’impertinence qu’elle revendique, caractérisent son écriture. A travers ses 3 blogs, « Pâquis, j’adôôôre « « Regards croisés »et « Bienvenue chez les RRoms », elle traque les injustices, les faux semblants, informe et mobilise. Ses chroniques, toujours vivantes et colorées, se focalisent sur ce que l’on a coutume d’appeler les « faits divers ». Sous son regard, les habitants d’un quartier populaire deviennent exceptionnels et les Roms et clandestins reconquièrent leur statut d’humain.

    « L’écriture me permet de ressentir le monde et de le relayer…L’impertinence, voire la transgression sont une affirmation de la liberté » me dit-elle, lors de notre discussion dans un bistrot des Pâquis. Elle en témoigne dans 2 livres qu’elle a écrits récemment : « Sarajevo, le poisson rouge » (Ed. Publibook 2010) et « Les clandestins de ma grand-mère » (Ed. Publibook 2009), ouvrage dans lequel Djemââ Chraiti, mêlant les destins et la rencontre, improbables, de clandestins colombiens et de la grand-mère valaisanne, démontre  l’apport indispensable des premiers au bien-être social et culturel de notre société vieillissante.

    Porte-voix des sans voix, femme engagée et toujours en mouvement, écrivaine de talent, Djemââ Chraiti est tout ceci et le prix qui lui est décerné aujourd’hui est une expression de reconnaissance de son parcours.
    Mais Djemââ Chraiti est aussi le symbole d’une époque, celle des technologies qui ont contribué à la révolution tunisienne qu’elle a soutenue, celle de la mobilité et des identités multiples qui participent à la fois de la mémoire vive et de la continuité historique, celle finalement du nomadisme et de la citoyenneté assumés.
    Je vous remercie

    La Marraine
    Marguerite CONTAT-HICKEL
    Co-Président de la Constituante – Genève

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    La Marraine
    Marguerite CONTAT-HICKEL

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    Madame Djemââ CHRAITI
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  • Madame Ruth DREIFUSS : Une femme, une histoire

    Cérémonie pleine d’émotion vendredi 1er avril à l’université de Genève à l’occasion de la remise des prix de « Femme engagée, femme exilée ». Un auditoire en majorité féminin a plébiscité les lauréates au nombre de neuf si on leur rajoute le prix d’honneur à Madame Ruth Dreifuss et celui attribué à Madame Simone CHAPUIS-BISCHOP

    J’entame une série de portraits consacrée aux neuf femmes de valeur qui ont reçu les honneurs de la Ville de Genève le 1 vendredi 2011.

    Le destin de ces femmes courageuses ne laisse personne indifférent. Suivez le guide.

    Prochain portrait :Madame Djemââ CHRAITI
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    Prix d’honneur à DREIFUSS, pour son engagement social et son combat pour défendre l’égalité.

    Présentation de Madame Ruth DREIFUSS. EN L'HONNEUR DE LA RECEPTION DU PRIX « FEMME EXILEE, FEMME ENGAGEE»

    Madame l’adjoint du rectorat de l’université de Genève pour les questions féminines,
    Madame la Maire,
    Madame la Conseillère aux Etats,
    Mesdames et Messieurs,
    Chères Amies, Chers Amis,

    C’était comme aujourd’hui un 1er avril : le 1er avril 1993, que celle qui allait 5 ans plus tard devenir la première femme à être élue présidente de la Suisse prenait ses fonctions au Conseil Fédéral. J’ai cité Madame Ruth Dreifuss.

    D’origine juive, née en Suisse Allemande et Genevoise d’adoption, voilà une suissesse assez unique !

    Dès son plus jeune âge elle se sent concernée par les discriminations, les guerres et les répressions présentes dans le monde. Elle sait que rien ne sert de constater mais qu’il faut agir ! Elle suit donc une formation de travailleuse sociale puis une formation en économie afin de mieux cerner le monde qui l’entoure.

    Sa vie professionnelle est ensuite riche et coloriée : Journaliste à la Coopération, assistante à l’Université de Genève, adjointe scientifique à la direction de la coopération et de l’aide humanitaire. En sa position de secrétaire de l’Union Syndicale Suisse, elle s’engage en faveur des droits des femmes, se consacre notamment aux questions d’assurances sociales ainsi qu’aux relations avec l’Organisation internationale du travail.
    Après avoir été membre du Cons eil de la Ville de Berne, elle est élue au Conseil Fédéral et prend la tête du Département Fédéral de l’Intérieur.

    Durant sa mission elle s’occupera de l’introduction de la loi fédérale sur l’assurance maladie (LAMal, 1994), de la dixième révision de l’AVS (1994), du dossier de la recherche dans les accords bilatéraux entre la Suisse et l’Union européenne (1999). Elle s’engage aussi en faveur de la protection de l’environnement.

    Battante en ce qui concerne les questions féministes, elle agit en matière d’égalité entre femmes et hommes et consacre beaucoup d’énergie à l’introduction de l’assurance maternité qui fût à l’époque refusée puis acceptée, après une 4ème tentative, en 2004.

    En devenant présidente de la Confédération en 1999, Madame Ruth Dreifuss ouvre la porte de la présidence aux femmes.

    Après près de dix années au Conseil Fédéral Mme Dreifuss décide de se retirer, mais continue son combat pour l’égalité entre les habitants de la Suisse, qu’ils soient femmes ou hommes, de nationalité suisse ou étrangère. Elle intervient régulièrement dans les débats publics, s’oppose aux restrictions des droits des étrangers et des requérants d’asile et s’active aussi sur les questions liées à la toxicomanie sur le plan international.

    Chère Madame Dreifuss, vous êtes un exemple en matière d’engagement social pour tous. Vous vous êtes battue pour nous femmes, nous migrantes, et nous vous aimons pour cela, pour votre bonté et votre ouverture d’esprit et pour votre proximité des gens quelque soient leurs origines.

    Je tiens à vous remercier de votre engagement et à vous présenter ma gratitude. Vous avez mené un combat, vous avez ouvert des chemins pour nous, il est donc de notre responsabilité de respecter votre engagement en notre faveur, de continuer à faire tomber des barrières et à s’engager à notre tour.

    Durant les années passées en Suisse en tant que requérante d’asile, j’ai suivi vos activités avec intérêt et admiration. Je suis consciente de ce que votre combat a présenté pour la population migrante et de l’impact que cela a eu sur ma propre vie en Suisse, et c’est avec grand respect que je vous remets aujourd’hui le prix d’honneur « Femme exilée, femme engagée ».

     

    La marraine
    Jasmina TRAVNJAK
    Ingénieure en informatique
    Prix <<Femme exilée, femme engagée>> 2009

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    La marraine

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    Madame Ruth DREIFUSS
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  • l'Alternative rose-verte-rouge de maintenir la majorité au Conseil Administratif

     

    Madame la maire Sandrine SALERNO

    et

    Monsieur Sami KANAAN

    (Candidates Parti socialiste pour conseil administrative de la ville de Genève)

    Madame Esther ALDER

    (Candidat les verts pour conseil administrative de la ville de Genève)

     

    Monsieur Rémy PAGANI

     

    (Candidat Ensemble à Gauche pour conseil administrative de la ville de Genève)

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    Monsieur Sami KANAAN
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    Mesdames Esther ALDER et Aurore BUI
    205547_1659822587549_1596716979_31478646_5825709_n-1.jpg Monsieur Rémy PAGANI (Ensemble à Gauche) DSC_0543.JPG
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    Candidat-e-s pour Conseil administrative de la Commune de Carouge
    Mme LAMMAR Stéphanie
    Mme DE HALLER Jeannine
    M. WALDER Nicolas
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    Mme Stéphanie LAMMAR
    et
    MmeJeannine DE HALLER

     

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    Mme LAMMAR Stéphanie
    Mme DE HALLER Jeannine
    M. WALDER Nicolas
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    Candidates pour Conseil administrative de Commune d'ONEX

    Mme. Carole-ANNE KAST

    et

    Mme.Ruth BÄNZIGER

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    Mme. Carole-ANNE KAST, Mme. Ruth BÄNZIGER et M. René LONGETDSC_0673.JPGDSC_0669.JPG

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    Candidates pour Conseil administrative 

    de la Ville de Lancy

    M. Frédéric RENEVEY

    et

    M. François BAERTSCHI

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    M. Frédéric RENEVEY(Parti Socialiste)

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    M. François BAERTSCHI (Les Verts)

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    Candidats pour Conseil administrative

    de la Commune de Vernier

    M. Thierry APOTHELOZ

    et

    M. Yvan ROCHAT

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    M. Yvan ROCHAT (Les Verts)

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    Candidats pour Conseil administrative
    de la Commune de Meyrin

    Mme Monique BOGET (Les Socialistes)
    et
    M. Pierre-Alain TSCHUDI
    (Les Verts)

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    Mme Monique BOGET (Les Socialistes)

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    M. Pierre-Alain TSCHUDI (Les Verts)
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    Candidat pour Conseil administrative 

    de la Commune de Confignon

    Mme. Elisabeth GABUS-THORENS
    (Les Socialistes)
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    Candidat pour Conseil administrative
    de la Commune de Bernex
    Madame Guylaine ANTILLE
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    Candidat pour Conseil administrative
    de la Commune de Chêne-Bourg
    Mme. Mireille MAHRER
    (Les Socialistes)
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    Nous Souhaitions bon courage et chance à tous les Candidat-e-s pour Conseil administrative de la ville de Genève et toutes les communes

    La lutte Continue
    Au nom du Maison populaire de Genève

    Demir SÖNMEZ

    Case postale 1141

    1211 Genève1 Suisse

    Tel : 0041(0)79 256 30 11

    Banque cantonale de Genève (BCG)

    Compte : 5021.30.88 (pour franc suisse)

    IBAN : CH4200788000050213088 (montant étrange)

    SWIFT/BIC : BCGECHGGXXX

    Clearing/CB : 788

    Tout don, quel que soit son montant, sera le bienvenu. Il peut

    être versé au compte suivant : BCGE ccp 12-1-2 compte : 5021.30.88

     

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