Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

paıx - Page 101

  • Une femme, une histoire : Madame Sofia Mary GUARAGUARA

    Une femme, une histoire :

    Portrait de Madame Sofia Mary GUARAGUARA



    Cérémonie pleine d’émotion vendredi 1er avril à l’université de Genève à l’occasion de la remise des prix de « Femme engagée, femme exilée ». Un auditoire en majorité féminin a plébiscité les lauréates au nombre de neuf si on leur rajoute le prix d’honneur à Madame Ruth Dreifuss et celui attribué à Madame Simone CHAPUIS-BISCHOP.  Aujourd’hui, j’entame une série de portraits consacrée aux neuf femmes de valeur qui ont reçu les honneurs de la Ville de Genève vendredi dernier. Première femme mise sous les feux de la rampe, Madame Sofia Mary GUARAGUARA

    Le destin de ces femmes courageuses ne laisse personne indifférent. Suivez le guide.

    Prochain portrait : Madame Yasemin CAKIR
    ====================================================================
    Sofia Guaraguara, une vie consacrée à l'écoute des autres

    Le parcours de Sofia Guaraguara, née en Bolivie au milieu des années 1960 et vivant en Suisse depuis une dizaine d'années, est marqué par son souci de venir en aide aux démunis et d'alléger leur souffrance. Très jeune déjà, elle s'est préoccupée de ceux qui étaient en marge de la société. Ainsi elle a notamment mis en place une structure d'accueil pour les enfants vivant dans la rue à Cochabamba en Bolivie et aujourd'hui elle soutient par l'écoute et la parole les migrant-e-s issus d'Amérique latine qui vivent le plus souvent dans la clandestinité et la précarité à Genève.

    Elle a grandi, entourée de cinq : frères et sœurs, dans un foyer d'amour, marqué par les efforts de ses parents, qui avaient émigré de la campagne vers la ville, à assurer les besoins de leurs .enfants. En se souciant précocement des plus Vulnérables, Sofia a réalisé que ses préoccupations la placeraient à contre-courant, un sentiment qui l'a accompagnée tout au long des étapes de sa vie.

    Alors qu'elle entrait dans un rôle attendu en se mariant jeune et en ayant deux enfants, Sofia a en même temps défendu ses aspirations en suivant une formation universitaire en psychologie. Dans son pays d'origine elle occupait d'importantes responsabilités dans des structures dl;( soins tout en ayant établi son propre cabinet de consultations. Elle bénéficiait donc d'une importante position sociale dans ce contexte. Toutefois sa curiosité et ses rêves l'ont conduit à migrer vers la Suisse. Arrivée en Suisse avec ses deux filles alors adolescentes, elle a connu des débuts difficiles et aujourd'hui encore elle considère que l'intégration est ardue. Cumuler les identités de femme étrangère, femme professionnelle et mère élevant seule ses enfants n'est pas toujours facile.

    Pour assumer l'éducation de ses filles, elle a dans les premiers temps aussi occupé des emplois dans le secteur domestique, emplois dévalorisés typiquement réservés aux femmes migrantes, tels que le ménage, la garde des enfants et des personnes âgées. En parallèle, elle a entrepris les démarches nécessaires pour que ses qualifications professionnelles soient reconnues ici. Elle reste marquée par l'accueil chaleureux qu'elle a reçu à Genève à l'Association genevoise des psychologues avec Mme Nora Schneider, à Paris à l'Association mondiale de psychanalyse avec Judith et Jacques Alain Miller. Grâce aux liens établis avec eux et aux équivalences obtenues, elle est aujourd'hui reconnue comme psychologue psychothérapeute  FSP (fédération suisse des psychologues) et comme psychanalyste de plein droit en suisse .

    Depuis, elle a eu l'occasion de mettre à profit ses compétences professionnelles et sa riche expérience dans différentes institutions. De plus, elle a récemment ouvert son propre cabinet.

    Au-delà de ces nombreuses activités, elle a continuellement offert son soutien et son écoute de manière bénévole. Avec des collègues, ....avec notamment Christiane Ruffieux Lambelet membre de la, NLS (Nouvelle école lacanienne) .et de l’ASREEP~NLS (Association suisse romande de l’école européen de psychanalyse), elle a fonde en 2002 l’Association « Encuentro-Rencontre » qui a pour but d'accueillir, écouter et traiter la souffrance psychique des personnes en détresse, en particulier des migrant-e-s vivant dans la précarité à Genève.

    Elle espère aujourd'hui que cette structure, qui répond à des besoins évidents dans des groupes de population vulnérables, puisse être stabilisée et reconnue par les autorités.

    Le prix qui est aujourd'hui attribué à Sofia l'a conduite à prendre conscience de l'immense travail qu'elle a réalisé au cours de sa vie et aussi à en ressentir de la fierté. Mue par son énergie, sa curiosité et son souci des autres, elle a donné sans compter son temps et son énergie pour alléger la souffrance des autres. Ce prix vient non seulement récompenser ses engagements et donner du sens aux efforts qu'elle a déployés, mais aussi lui offrir une reconnaissance en tant que femme migrante professionnellement  qualifiée. Il est à espérer qu'il contribuera à atténuer chez elle le sentiment récurrent d'être à contre-courant.

    Genève, le 18 mars 2011
    La marraine
    Claudine BURTON-JEANGROS
    Professeure de Sociologie
    Université de Genève

     

    DSC_0882.JPG
    La marraine
    Claudine BURTON-JEANGROS
    IMGP3985.JPG
    Madame Sofia Mary GUARAGUARA
    DSC_0896.JPG
    IMGP3991.JPG
    IMGP3993.JPG
    IMGP3996.JPG
    IMGP3999.JPG

    Maison Populaire de Geneve

    Case postale 1141

    1211 Genève1

    Suisse

    Tel : 0041(0)79 256 30 11

    Banque cantonale de Genève (BCG)

    Compte : 5021.30.88 (pour franc suisse)

    IBAN : CH4200788000050213088 (montant étrange)

    SWIFT/BIC : BCGECHGGXXX

    Clearing/CB : 788

    Tout don, quel que soit son montant, sera le bienvenu. Il peut

    être versé au compte suivant : BCGE ccp 12-1-2 compte : 5021.30.88


    Lien permanent Catégories : Femmes
  • manif contre le chômage

    manif contre le chômage

    Les trois mensonges

    Je n’ai pas l’habitude des manifestations silencieuses, j’ai plus l’habitude d’exprimer ma colère et mes revendications en manifestant. Mais aujourd’hui cette première partie silencieuse avait toute sa signification pour exprimer le deuil de la perte de droit ce 1er avril pour toutes les personnes qui sont victimes de licenciements dans ce pays.

    Non seulement cette révision de la LACI touche avec une perte de 120 à 260 indemnités au moins 20’000 personnes jetées au chômage avant le 1er avril. Mais en plus cette révision baissera drastiquement les droits au chômage de près de 30% de celles et ceux qui seront victimes d’un licenciement à partir d’aujourd’hui.

    Manifester pour moi, c’est aussi important pour dénoncer les mensonges avérés ou par omission de nos gouvernants, de partis de droite, d’extrême-droite, et des partis d’un prétendu centre.

    Je voudrais en dénoncer 3 aujourd’hui :

    Le premier mensonge, c’est celui de la votation du paquet fiscal en 2008, accepté par 50,5% du peuple. Le gouvernement avait affirmé qu’il n’en coûterait que quelques dizaines de millions de pertes d‘impôts pour la Confédération. Aujourd’hui, tout le monde reconnaît que c’est par milliards que des cadeaux ont été fait aux entreprises les plus riches par cette votation. Elle permet aujourd’hui à l’UBS et au Crédit Suisse de distribuer 56 milliards de dividendes à ses actionnaires sans qu’un seul franc d’impôts soit payé dessus. Le peuple aurait-il voter de la même manière s’il avait su toute la vérité ? 56 milliards, cela ne vous rappelle pas un autre cadeau accordé par le Conseil fédéral en un w-e à l’UBS ?

    Deuxième mensonge, celui sur la votation de la révision de la loi sur le chômage : certes les cantons latins, et Genève en particulier, ont voté largement non contre cette révision, mais le peuple suisse aurait-il voter oui majoritairement si on lui avait dit que du jour au lendemain, un 1er avril, 20’000 sans-emplois verraient leur nombre d’indemnités baisser drastiquement, arrivant à 0 pour une grande partie d’entre eux. Et le mensonge a continué jusqu’à ces derniers jours sur le nombre de chômeuses et de chômeurs qui seraient touchés par l’effet couperet : jusqu’il y a 3 jours on nous disait que pour Genève, il y auraient 1300 personnes touchées, maintenant on reconnaît qu’il y en a plus de 2’300. Pour le Canton de Vaud, on parlait de 1’700, aujourd’hui de plus de 2’500. Le mensonge continue.

    3ème mensonge que je veux dénoncer : c’est un mensonge permanent : le taux de chômage officiel donné de mois en mois dans les statistiques du SECO est un vrai scandale. Il ne reflète que le nombre de personnes qui touchent effectivement des indemnités de chômage pendant le mois précédent. Il ne reflète en rien le nombre réel de sans-emploi en Suisse qui doit être au moins entre 3 ou 4 fois plus important, à passer 10%. Ce mensonge permanent se vérifiera encore plus clairement début mai quand le SECO communiquera que le taux de chômage aura subi en avril une baisse historique, la plus importante jamais connue en 1 seul mois. Puisque l’application de la révision va exclure du droit au chômage 20’000 personnes sans qu’elles n’aient nullement retrouvé un emploi, uniquement en leur supprimant un droit aux indemnités. Il faut dénoncer chaque mois ce mensonge officiel du taux de chômage.
    Tout ceci nous montre qu’il y a urgence. Les 2300 genevois qui ont perdu des droits immédiats au 1er avril, plus tous ceux qui en auront moins s’ils sont jetés au chômage à partir de cette date ne peuvent pas être abandonnés à leur sort par le gouvernement et le parlement genevois dont le peuple a montré largement son refus de cette révision.

    C’est pourquoi nous exigeons le vote immédiat d’une loi d’urgence :

    •garantissant 120 indemnités de chômage en plus pour tous comme avant le 1er avril

    •garantissant aussi le maintien pour chaque chômeuse ou chômeur du nombre d’indemnités de base qu’il avait ou qu’il aurait eu droit avant le 1er avril.


    •A cette loi urgente, nous ajoutons aussi, suite au référendum, le vote contre la révision de la LASI pour le maintien du RMCAS, comme droit pour toute personne arrivant en fin de droit fédéral.

    Nous savons tous que ce ne sont pas les mesures urgentes qui résoudront à moyen ou à long terme le problème des sans-emploi. D’autres en parleront plus longuement : il faut que l’état crée rapidement de vrais emplois durables, socialement, économiquement et écologiquement utiles, liés à des vraies formations qualifiantes pour que les personnes sans-emploi puissent les occuper.

    Mais en attendant les mesures urgentes sont indispensables, c’est pourquoi cette manifestation continuera de manière colérique et revendicative pour que nous fassions vraiment le deuil de nos droits perdus en exigeant et en conquérant de nouveaux droits.

    En avant, camarades montrons clairement notre refus des mensonges officiels et des diktats de la droite et du centre mou, notre exigence d’indemnités de chômage urgentes et d’emplois nouveaux.

    Intervention de Bernard Remion – Syndicom et CGAS

    http://www.cgas.ch/SPIP/spip.php?article1835

     

    DSC_0069.JPG
    DSC_0080.JPG
    DSC_0081.JPG
    DSC_0082.JPG
    DSC_0086.JPG
    DSC_0105.JPG
    DSC_0107.JPG
    DSC_0116.JPG
    DSC_0118.JPG
    DSC_0136.JPG
    DSC_0141.JPG
    DSC_0145.JPG
    DSC_0157.JPG
    DSC_0202.JPG
    DSC_0220.JPG
    DSC_0241.JPG
    DSC_0268.JPG
    DSC_0280.JPG
    DSC_0310.JPG
    DSC_0324.JPG
    DSC_0335.JPG
    IMGP4226.JPG
    IMGP4231.JPG
    IMGP4234.JPG
    IMGP4235.JPG
    IMGP4243.JPG
    IMGP4268.JPG
    IMGP4276.JPG
    IMGP4278.JPG
    IMGP4314.JPG
    IMGP4341.JPG
    IMGP4352.JPG
    IMGP4365.JPG
    IMGP4378.JPG
    IMGP4384.JPG
    IMGP4390.JPG
    IMGP4392.JPG
    IMGP4394.JPG
    IMGP4396.JPG
    IMGP4407.JPG
    IMGP4412.JPG
    IMGP4441.JPG
    IMGP4448.JPG
    IMGP4458.JPG
    IMGP4458.JPG
    IMGP4490.JPG
    IMGP4547.JPG
    IMGP4553.JPG
    IMGP4456.JPG

    Reportage photo : Boran et Demir SÖNMEZ

    Lien permanent Catégories : Economie
  • Les candidats au Conseil Administratif sur la gril

     

    La Tribune a rencontré les 10 candidats au Conseil administratif de la Ville de Genève

    DSC_0627.JPG

    DSC_0725.JPG

    DSC_0410.JPG
    DSC_0500.JPG
    DSC_0423.JPGDSC_0398.JPG
    DSC_0399.JPG
    DSC_0414.JPG
    DSC_0423.JPG
    DSC_0445.JPG
    DSC_0469.JPG
    DSC_0573.JPG
    DSC_0461.JPG
    DSC_0492.JPG
    DSC_0481.JPG
    DSC_0496.JPGDSC_0502.JPG
    DSC_0520.JPG
    DSC_0522.JPG
    DSC_0523.JPG
    DSC_0529.JPG
    DSC_0532.JPG
    DSC_0554.JPG
    DSC_0567.JPGDSC_0773.JPG
    DSC_0765.JPG
    DSC_0750.JPG
    DSC_0742.JPG
    DSC_0723.JPG
    DSC_0721.JPG
    DSC_0704.JPGDSC_0693.JPG
    DSC_0682.JPG
    DSC_0677.JPG
    DSC_0665.JPG
    DSC_0664.JPG
    DSC_0663.JPG
    DSC_0662.JPG
    DSC_0567.JPG
    L1000854.JPGDSC_0562.JPG
    DSC_0601.JPG
    DSC_0671.JPGDSC_0581.JPG

     

    Lien permanent Catégories : Politique