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Politique - Page 52

  • Arrestations mortelles: la Turquie devra payer plus de 100.000 euros

    Arrestations mortelles: la Turquie devra payer plus de 100.000 euros

     



    La Turquie devra verser 100.000 euros de dommages et intérêts à deux plaignantes dont le mari et le frère ont été tués à leur domicile lors d'une opération policière, a jugé mardi la Cour européenne des droits de l'homme à Strasbourg.

    Elles dénonçaient le meurtre de Murat Bektas et d'Erdinç Arslan, respectivement leur mari et leur frère, au cours d'une opération anti-terroriste de la police en 1999 dans l'immeuble où les deux hommes habitaient.

    Dans une seconde affaire, seize plaignants alléguaient qu'un proche parent, Ylmaz Özcan, 42 ans, avait été roué de coups puis tué d'une balle dans la nuque le 24 septembre 2000 par des gendarmes qui s'étaient rendus à son domicile pour l'arrêter.

    Les juges de Strasbourg leur ont alloué des dommages et intérêts allant de 2.000 à 10.000 euros.

    La CEDH a estimé que le droit à la vie des trois victimes avait été violé alors qu'un recours à la force n'était pas nécessaire.

    Le gouvernement turc peut faire appel. (AFP, 20 avr 2010)

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  • Turquie :Mobilisation en faveur d'enfants kurdes lourdement condamnés pour terrorisme


     

    Berivan, une jeune Kurde de 16 ans accusée d'avoir participé à une manifestation où on lançait des pierres, pourrait rester sept ans en prison si le gouvernement turc oublie sa promesse de changer la loi comme le réclament des organisations humanitaires.

     

     

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    BERIVAN S, elle a 16 ans

     

     

     

    "Ils m'ont mis un foulard sur le nez (la loi interdit de se cacher le visage lorsqu'il y a une manifestation), ils m'ont prise en photo, m'ont menacée et je n'ai rien pu dire": c'est le message que cette jeune fille a, de sa prison, fait passer à sa mère, explique Kezban Yilmaz, l'avocate de l'Association des droits de l'homme (IHD), basée à Diyarbakir, la grande ville du sud-est.

     

    Comme des centaines d'enfants ou d'adolescents mineurs kurdes, Berivan a été jugée comme une adulte, selon la loi antiterroriste, après une interpellation lors des nombreuses manifestations souvent violentes dans les régions kurdes de Turquie.

     

    C'était le 9 octobre 2009: on manifestait dans plusieurs villes du sud-est contre la détention du chef du mouvement rebelle kurde PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan), Abdullah Öcalan, et Berivan était de passage à Batman, en visite chez sa tante...

     

    "Elle n'a rien d'une terroriste. C'est une enfant. Chaque fois que quelqu'un vient la voir, elle croit qu'on vient la chercher pour la sortir de prison!", ajoute Me Yilmaz.

     

    Selon l'IHD, en 2009, 1.300 enfants ont été arrêtés à Diyarbakir, et 100 ans de prison ont été requis contre 13 mineurs détenus actuellement à la prison de Midyat.

     

    "Je connais 450 dossiers de mineurs en cours de jugement dans le cadre de la loi antiterroriste", indique Me Yilmaz.

     

    F.G., 16 ans au moment des faits, a été arrêté en juillet 2008 après une manifestation de colère parce qu'on avait "rasé la tête" du détenu Öcalan, explique son père.

     

    Il a été condamné à sept ans et demi de prison pour jets de pierre sur les forces de sécurité lors de cette manifestation et d'une précédente, le 28 mars 2006.

     

    "Membre ou pas du PKK, on considère qu'il a agi en faveur du PKK", explique son père.

     

    "Quand ils sortent de prison, ce sont des militants. Ils se disent: pourquoi est-ce que je suis là? C'est parce que je suis kurde!", affirme le père de M.U., lui aussi condamné pour les mêmes faits à 7 ans de prison, mais en liberté conditionnelle après 10 mois de détention.

     

    "Mon fils n'avait rien à voir avec le PKK, mais il s'est radicalisé. Il a été battu par la police", raconte-t-il avant d'ajouter: "Je préfère qu'il soit dans la montagne (avec le PKK) plutôt qu'en prison..."

     

    "Les gamins voient leurs parents harcelés, battus par la police, c'est pour ça qu'ils lancent des pierres", accuse Behcet Kaya, 55 ans, un des milliers de déplacés par le conflit, qui habite la banlieue de Diyarbakir.

     

    Dans son rapport 2009 sur la Turquie, Amnesty International souligne, en citant les archives officielles, que "des enfants dès 12 ans ont été jugés par des tribunaux pour adultes, selon la même procédure que les adultes, en contravention avec la loi turque de protection de l'enfance et la convention de l'ONU sur les droits des enfants".

     

    Amnesty demande que la loi soit changée et signale aussi des périodes de détention préventive de mineurs qui ont duré plus d'un an, et des témoignages de torture sur mineurs.

     

    Fin 2009, le gouvernement a commencé à discuter avec l'opposition d'une modification de la loi.

     

    Les mineurs ne seraient plus jugés par des tribunaux pour adultes et, au cas par cas, les peines de prison seraient commuées en amendes ou réduites.

     

    Mais le processus est en panne, tout comme un plan annoncé en novembre par le gouvernement pour octroyer plus de droits à la minorité kurde.

    (AFP, Michel SAILHAN, 15 avr 2010)
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    Maison Populaire de Genève

    www.assmp.org

     

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  • Invitation à la soupe populaire

    lutter contre le chômage et pas contre les chômeurs

    pour la prolongation de 120 jours du droit aux indemnités

    fédérales de chômage pour tous 


    la soupe populaire

    jeudi 18 mars dès 17h à la Treille



    Mesdames et Messieurs, chères et chers collègues,

    La pétition lancée par les syndicats genevois pour demander les 120 indemnités supplémentaires prévues par la LACI pour les cantons durement touché par le chômage a remporté un vif succès. Plus de 2100 signatures ont été récoltées ce jour et d¹autres sont encore attendues d¹ici au 18 mars.

    Le Conseil d¹Etat a finalement accepté d¹entrer en matière et a fait la demande à Berne pour la prolongation des indemnités pour les plus de 30 ans.
    C'est une belle victoire pour notre campagne et cela montre que la mobilisation des personnes sans emploi est certes difficile, mais elle paie !

    Pourtant, parce qu¹une fois de plus les jeunes sont dénigrés


    et discriminés,  nous avons décidé de maintenir


    la soupe populaire


    jeudi 18 mars dès 17h à la Treille


    A cette occasion nous remettrons une lettre ouverte aux membres du Grand Conseil lors de la prochaine session de mars, laquelle sera également remise au Conseil d¹Etat accompagnée des signatures pétitionnaires. Par une brève^prise de parole, nous ferons le lien entre les 120 jours et la quatrièmerévision de la LACI actuellement en discussion aux Chambres fédérales.

    En espérant que vous nous ferez l¹honneur de votre participation, nous vous prions de croire à l¹assurance de notre parfaite considération.

    état pétitionnaire à la rubrique
    http://www.cgas.ch/SPIP/spip.php?article1507

    Pour contact:
    PELIZZARI Alessandro UNIA 079 817 29 04
    CATTANI Manuela SIT 079 29 28 490

    Claude REYMOND, secrétaire syndical CGAS

    Maison Populaire de Genève

     

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