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Manifestation - Page 4

  • 778 personnes ont été exécutées dans 22 pays en 2013

    Le Vendredi, après-midi sur place des Nations Unies du Comité Ashraf  a organisé une manifestation à l'occasion de la Journée Mondiale contre la Peine de Mort et la célébration du 25ème anniversaire du traité pour l'abolition de la peine de mort .

     

    Les manifestants réclament d’Iran d’Iran est le premier per capita dans le monde et le deuxième pays après la Chine. 687 en 2013 mais 859 personnes ont été exécutées l'élection de Rouhani depuis le 14 juin 2013.

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    Tendance mondiale vers l'abolition

    70 pourcent de tous les États du monde (140) ont aboli la peine de mort dans leur législation ou en pratique (situation en mars 2014).

    98 États ont complètement aboli la peine de mort.

    7 États ne prévoient la peine de mort que pour des crimes exceptionnels tels que des crimes de guerre ou pour ceux prévus par le Code de justice militaire.

    35 États ont aboli la peine de mort en pratique, mais pas dans leur législation.

    Un total de 140 États ne procèdent donc plus à des exécutions actuellement.

    58 États maintiennent encore la peine de mort. Toutefois, les deux tiers de la population mondiale résident dans ces pays.

    Chiffres mondiaux

    Pas moins de 778 personnes ont été exécutées dans 22 pays en 2013. En 2012, Amnesty International avait recensé 682 exécutions dans 21 pays du globe.

    La plupart des exécutions se sont déroulées en Chine, en Iran, en Irak, en Arabie saoudite, aux États-Unis et en Somalie – dans cet ordre.

    La Chine a exécuté plus de prisonniers que l’ensemble des pays du globe réunis. Toutefois, il s’avère impossible d’obtenir des chiffres précis sur l’application de la peine capitale dans ce pays, ces données étant classées secret d'État. Aussi le chiffre de 778 personnes exécutées dans le monde n’inclut-il pas les milliers d’exécutions qui ont eu lieu en Chine.

    Une forte augmentation des exécutions a été constatée en Iran et en Irak. L'Irak a mis à mort au moins 169 prisonniers, soit 30% de plus qu'en 2012 (129). En Iran, le nombre d'exécutions officiellement reconnues est passé de 314 en 2012 à 369 en 2013. Toutefois, selon des sources crédibles, au moins 335 autres exécutions auraient eu lieu, ce qui porterait le total à au moins 704 pour 2013.

    Au cours de l’année 2013, seuls 22 États dans le monde, soit environ un sur 10, ont procédé à des exécutions – c'est un de plus qu'en 2012, mais presque un quart de moins qu'il y a dix ans (en 2003, 28 pays avaient exécuté des prisonniers).

    De par le monde, 140 pays, à savoir plus des deux-tiers, sont abolitionnistes en droit ou en pratique.

    Des condamnés à mort ont vu leur peine commuée ou ont été graciés dans 32 pays en 2013 – un chiffre en hausse par rapport à 2012, puisqu’il s’élevait alors à 27.

    Au moins 1 925 nouvelles condamnations à mort ont été recensées dans 57 pays, soit plus qu'en 2012 (au moins 1 722 condamnations dans 58 pays).

    Fin 2013, au moins 23 392 personnes se trouvaient sous le coup d'une condamnation à mort.

    En 2013, quatre pays qui n’avaient pas eu recours à la peine de mort depuis longtemps ont procédé à des exécutions: l'Indonésie (premières exécutions depuis quatre ans), le Koweït (premières exécutions depuis six ans), le Nigeria (premières exécutions depuis sept ans) et le Viêt-Nam (premières exécutions depuis 18 mois).

    À l'inverse, trois pays qui avaient exécuté des prisonniers en 2012 n'ont procédé à aucune exécution en 2013: les Émirats arabes unis, la Gambie et le Pakistan.

    Les méthodes d’exécution utilisées dans le monde en 2013 ont été les suivantes: la décapitation, l'électrocution, la pendaison, l’injection létale et le peloton d'exécution.

    Au moins trois personnes ont été exécutées en Arabie saoudite pour des crimes commis alors qu’elles étaient âgées de moins de 18 ans, en violation du droit international. Selon certaines informations, des mineurs délinquants auraient aussi été exécutés au Yémen et en Iran.

    Dans la plupart des pays où des gens ont été condamnés à mort ou exécutés, la peine capitale a été prononcée à l'issue d'une procédure non conforme aux normes internationales d'équité des procès. Dans certains États, ces condamnations se sont notamment appuyées sur des «aveux» arrachés sous la torture ou d'autres formes de mauvais traitements, par exemple en Afghanistan, en Arabie saoudite, dans l'Autorité palestinienne (par les autorités du Hamas, à Gaza), en Chine, en Corée du Nord, en Irak, en Iran et au Pakistan.

    En Inde, en Indonésie, au Japon, en Malaisie et au Soudan du Sud, des exécutions ont eu lieu sans que les prisonniers, leurs familles ni leurs avocats n'en aient été avertis à l'avance. Au Botswana, en Inde et au Nigeria, ainsi que dans certains cas en Arabie saoudite et en Iran, les corps des prisonniers exécutés n'ont pas été rendus à leur famille pour inhumation.

    À la connaissance d'Amnesty International, des exécutions publiques ont eu lieu en Arabie saoudite, en Corée du Nord, en Iran et en Somalie.

    Par ailleurs, des gens ont encore été condamnés à mort ou exécutés pour des infractions n'entrant pas dans la catégorie des «crimes les plus graves», définis par les normes internationales comme des «crimes intentionnels ayant des conséquences fatales». La peine capitale a ainsi été appliquée pour des infractions liées à la législation sur les stupéfiants dans au moins 13 pays d'Asie et du Moyen-Orient, ainsi que pour «adultère» (Arabie saoudite), «blasphème» (Pakistan) ou pour des crimes économiques (Chine, Corée du Nord, Viêt-Nam), des viols (Émirats arabes unis, Iran, Koweït, Somalie) et certaines formes de viol «aggravé» (Arabie saoudite, Kenya, Nigeria, Soudan).

    En Corée du Nord, des prisonniers auraient aussi été exécutés pour cannibalisme, détournement de fonds, pornographie, fuite en Chine, corruption, et visionnage de vidéos interdites en provenance de Corée du Sud.


    AFRIQUE

    Au moins 64 exécutions ont eu lieu dans cinq pays, soit une augmentation de plus de 50% par rapport à 2012 (41 exécutions).

    Cette augmentation est principalement due à une forte hausse des exécutions en Somalie – au moins 34 en 2013, contre six en 2012. Sur toutes les exécutions enregistrées dans ce pays en 2013, 19 ont eu lieu dans la région semi-autonome du Puntland.

    Le Nigeria a repris les exécutions pour la première fois depuis 2006: quatre hommes ont été pendus dans l'État d'Edo, dans le sud du pays, en juin.

    Le Nigeria, la Somalie et le Soudan ont été responsables à eux seuls de plus de 90% des exécutions et des deux tiers des condamnations à mort dans la région.

    AMÉRIQUES

    Les États-Unis ont été le seul pays de la région à exécuter des prisonniers (39 en 2013, soit quatre de moins qu'en 2012). Ces exécutions ont eu lieu dans seulement neuf États, comme en 2012 – l'État du Texas étant responsable à lui seul de 41% d'entre elles. En mai 2013, le Maryland est devenu le 18e État abolitionniste des États-Unis.

    À l’exception de 15 condamnations à mort prononcées dans quatre pays, l’Amérique centrale, l'Amérique du Sud et les Caraïbes ont été des zones sans peine de mort en 2013.

    Pour la première fois depuis qu'Amnesty International tient des statistiques (1980), trois pays des Grandes Caraïbes – la Grenade, le Guatemala et Sainte-Lucie – n'ont signalé aucun détenu en attente d'exécution.

    ASIE-PACIFIQUE

    Au moins 37 exécutions ont eu lieu dans 10 pays de la région. Toutefois, ce chiffre n'inclut pas les milliers d’exécutions qui auraient eu lieu en Chine, pays qui a mis à mort plus de prisonniers que tous les autres États du globe réunis. Il est impossible de connaître la véritable ampleur du recours à la peine capitale en Chine car ces données sont classées secret d'État.

    En novembre, l’Indonésie a procédé à ses premières exécutions depuis quatre ans. Cinq personnes ont été mises à mort dans ce pays en 2013, dont deux étrangers condamnés pour trafic de stupéfiants.

    Le Viêt-Nam a repris les exécutions après une pause de 18 mois et a mis à mort sept personnes par injection létale en 2013.

    Comme en 2012, Singapour n'a exécuté aucun prisonnier. Après avoir mis à mort une personne en 2012, le Pakistan a de nouveau suspendu les exécutions.

    Il a été impossible de confirmer le nombre exact d'exécutions en Corée du Nord. Des informations fiables ont fait état d'au moins 70 exécutions, mais Amnesty International est convaincue que leur nombre réel est bien plus élevé.

    EUROPE ET ASIE CENTRALE

    Aucune exécution n'a eu lieu dans cette région en 2013.

    Le seul pays qui a encore recours à la peine de mort, le Bélarus, n'a en effet exécuté aucun prisonnier en 2013, ce qui fait de cette année la première sans exécution dans la région depuis 2009. Quatre condamnations à mort ont toutefois été prononcées, dont certaines à l'issue de procès manifestement inéquitables.

    MOYEN-ORIENT ET AFRIQUE DU NORD

    Au moins 638 exécutions ont été recensées dans six pays. L’Iran, l'Irak et l'Arabie saoudite ont été à eux seuls responsables de 95% des exécutions confirmées dans la région.

    Amnesty International n'a pas été en mesure de confirmer si des exécutions avaient eu lieu en Égypte et en Syrie.

    L'Iran et l'Irak ont tout deux connu une augmentation inquiétante des exécutions (voir plus haut).

    Le Koweït a repris les exécutions pour la première fois depuis 2007: il a pendu cinq hommes en 2013.

    En revanche, pour la première fois depuis trois ans, les Émirats arabes unis n'ont exécuté aucun prisonnier.

    http://www.amnesty.ch/fr/themes/peine-de-mort/faits-et-chiffres

     

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  • Le Prix Martin Ennals pour les droits de l'Homme 2014

    La cérémonie de remise du Prix Martin Ennals 2014 a eu lieu hier soir à Uni Dufour. Pour cette édition le prix a été décerné à :

    -Madame Alejandra Ancheita (Mexique) fondatrice et Directrice exécutive de ProDESC, qui travaille depuis plus de 15 ans avec des migrants, des travailleurs et des communautés indigènes pour protéger leurs droits du travail et leurs terres face aux entreprises transnationales minières et de l'énergie.

    -Madame Cao Shunli (Chine) décédée en détention le 14 mars dernier juste après sa nomination, se battait depuis 2008 pour l'accès à l'information, la liberté d'expression et la liberté de réunion, notamment par le renforcement de la mise en œuvre domestique des mécanismes internationaux.

    -Monsieur Adilur Rahman Khan (Bangladesh) travaille depuis les années 1990 sur un grand nombre de problématiques des droits humains, telles que la détention illégale, les disparitions forcées, les assassinats extra-judiciaires, et l'observation des élections avec son organisation Odhikar.

    Siège de nombreuses organisations internationales et non gouvernementales, la Ville de Genève est particulièrement engagée pour la promotion de la paix et des droits humains. Fière de cet engagement, la municipalité à l'honneur d'organiser, en partenariat avec la Fondation Martin Ennals, la 21ème cérémonie de remise du Prix Martin Ennals pour les défenseuses et défenseurs des droits humains. Cet événement s'inscrit dans le cadre de la deuxième édition de la Semaine des droits humains, organisée du 7 au 10 octobre 2014 à l'Université de Genève et placée sous le signe des droits de l'enfant.

    Fréquemment qualifié de « Prix Nobel des droits humains », le Prix Martin Ennals récompense chaque année des personnes qui s'illustrent de manière exceptionnelle dans le combat contre la violation des droits humains par des moyens courageux et innovants. Le Prix fonde son succès sur la visibilité donnée aux nominé-e-s, leur fournissant ainsi une meilleure protection dans leurs actions sur le terrain. La sélection des nominé-e-s est effectuée par un jury indépendant composé de dix des plus importantes organisations non gouvernementales actives pour la protection des droits humains.

    A cette occasion, se sont présentés: Micheline Calmy-Rey, ancienne présidente de la Confédération et présidente de la Fondation Martin Ennals, Madame Sandrine SALERNO, la Conseillère administratif de la Ville de Genève, Monsieur Zeid Ra'ad Al-Hussein, Haut-Commissaire des Nations-Unies aux droits de l'homme, Monsieur Jean-Dominique Vassalli, Recteur de l’Université de Genève, Monsieur Alexandre Fasel, Ambassadeur, chef de la Mission permanente de la Suisse auprès de l’ONU, Hans Thoolen, (co)fondateur d’organisations non gouvernementales telles que Dutch Lawyers Committee for Human Rights et d’autres organisations internationales à Genève, Madame Ruth Dreifuss, ancienne présidente de la Confédération et les militant-e-s défenseur-euse-s des droits humains en présence d’environ 500 personnes

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    Allocution de Madame Sandrine Salerno
    Conseillère administrative de la Ville de Genève

     


    Monsieur le Haut-Commissaire aux droits de l’homme,

    Madame la Présidente de la Fondation Martin Ennals,

    Monsieur le Recteur de l’Université de Genève,

    Madame Alejandra Ancheita,

    Monsieur Adilur Rahman Khan,

    Excellences,

    Mesdames et Messieurs,

    C’est un honneur pour moi que de prendre la parole ce soir devant vous, à l’occasion de cette cérémonie de remise du Prix Martin Ennals 2014. Ce prix récompense en effet le combat d’hommes et de femmes d’exception qui luttent, souvent au péril de leur vie et de leur liberté, pour le respect des droits humains dans le monde. Ce prix, comme les témoignages que nous avons entendu tout au long de cette soirée, nous rappellent qu’il est indispensable de continuer à nous battre pour qu’enfin dans le monde chaque être humain puisse être libre de s’exprimer, de penser, d’être, quelles que soient ses opinions politiques, son identité sexuelle ou sa religion.

    L’année qui vient de s’écouler restera certainement comme l’une des années les plus préoccupantes en matière de respect des droits humains. Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, l’a lui-même rappelé il y a trois semaines, en ouvrant la session annuelle de l’Assemblée générale de l’ONU. Dans un discours grave, il déplorait notamment une « année terrible pour les principes inscrits dans la Charte des Nations unies ». De Gaza à la Syrie, d'Irak en Centrafrique, d’Ukraine en Colombie, les droits humains ont été attaqués partout et sans cesse. Dans ce contexte, les défenseurs et défenseuses des droits fondamentaux paient un lourd tribut : les organisations actives dans le domaine estiment ainsi que militer pour le respect des droits humains représente aujourd’hui une activité à hauts risques dans plus de 80 pays.

    Le Prix Martin Ennals vise à rappeler cette réalité et à rendre hommage au courage hors du commun de ces hommes et de ces femmes qui s’engagent pour un monde plus juste et plus humain. Au travers de la médiatisation de leurs combats respectifs, cet équivalant du Prix Nobel des Droits humains, offre une certaine protection aux nominé-e-s, en particulier dans leur pays d’origine. Je suis donc très fière que Genève, Ville des droits humains, ma Ville, co-organise ce prix depuis 2009.

    Mesdames, Messieurs,

    Depuis sa création en 1993, le Prix Matin Ennals a mis à l’honneur des personnalités hors du commun, se distinguant par la force de leur engagement, par leur abnégation et par leur courage. Les trois nominés de cette édition 2014 ne déroge pas à la tradition : chacun d’entre eux s’est illustré de manière exceptionnelle dans le combat contre les violations des droits fondamentaux. A ce titre, il me semble important de saluer le travail réalisé par les membres du jury du Prix Martin Ennals qui, année après année, assument la délicate tâche de faire un choix parmi les nombreux défenseurs des droits humains qui ont besoin d’une protection médiatique.

    Je remercie également l’Université de Genève qui accueillie la cérémonie du Prix Martin Ennals dans le cadre de la Semaine des droits humains ainsi que Monsieur Zeid Ra'ad Al-Hussein, Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, qui a accepté de perpétuer la tradition instaurée par ces prédécesseurs en remettant ce soir le Prix Martin Ennals.

    Madame Alejandra Ancheita,

    Au nom des autorités de la Ville de Genève, je souhaite vous féliciter très chaleureusement pour cette récompense et vous dire toute mon admiration. Depuis 15 ans, vous vous battez sans répit pour défendre les terres et les droits des migrants, des travailleurs et des communautés indigènes face aux entreprises transnationales minières et au secteur énergétique. La série d'actes d'agression et de mesures d'intimidation que vous avez affrontés rappelle que les intérêts économiques représentent parfois de terribles barrages aux droits humains. Votre parcours est exemplaire, comme le courage et la ténacité dont vous faites preuve. Vous offrez au monde un extraordinaire exemple et je suis donc très heureuse que vous soyez cette année la lauréate du Prix Martin Ennals.  

    Je voudrais également saluer l’engagement et l’extraordinaire courage des deux autres nominés. J’espère que cette nomination encouragera et renforcera le pouvoir des défenseurs des droits humains dans leur lutte en faveur des droits humains, de la justice sociale et de la démocratie dans leurs deux pays.

    Mesdames, Messieurs,

    Au cours de cette cérémonie, nous avons mis à l’honneur les combats et le courage exemplaire de trois personnes. Mais à travers chacune de ces personnes, il est important que nous rendions hommage à toutes les militantes et tous les militants des droits humains qui s’engagent à travers le monde, dont beaucoup sont traqués, menacés, emprisonnés ou tués. A l’occasion de cette cérémonie, c’est à toutes ces héroïnes et à tous ces héros de l’ombre que nous devons aussi penser. Car c’est aussi grâce à elles et à eux que la lutte pour le respect des droits fondamentaux, pour le respect de nos droits à toutes et à tous, avance. Qu’ils en soient sincèrement remerciés ici.

    Je vous remercie pour votre attention et vous souhaite une excellente soirée. 

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    Pour suivre les photos:

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  • "Nuit de mobilisation kurde, Aéroport de Cointrin et la RTS occupés"


    Lundi soir, une centaine de kurdes s’est mobilisée pour "exprimer son désarroi face au génocide, dont leurs proches sont victimes à Koban, une région du Kurdistan en Syrie. Suite à l’attaque de Daich-Islamiste et en réponse à l’intervention aérienne de la coalition internationale.
     
    Les manifestants kurdes ont occupé le hall d’arrivée de l’aéroport de Genève et celui de la RTS, appelant les occidentaux à prendre leur responsabilité face au "massacre" qui se déroule dans la ville syrienne de Kobané.

    Face à l’inaction de la coalition internationale (dont la Turquie), les criminels de l’« Etat islamique » viennent d'entrer dans la ville kurde de Kobani (Kurdistan Syrie) et mènent leur sale besogne. La coalition internationale portera la responsabilité de crimes contre l’humanité commis à Kobani. Nous appelons l’opinion publique à intervenir auprès des gouvernements des pays impliqués dans ce conflit à faire cesser les massacres.



    A la presse et à l'opinion publique,
    La Manifestation des Kurdes, Mardi, 07 Octobre 2014 à 14 heures à la place des Nations à Genève protester les attaques d’Etat islamique contre la région Kurde à Koban en Syrie.
      

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