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Ce soir à 18h00 environ, 500 jeunes se sont rassemblés à la place de Neuve pour le droit d’expression, manifestant contre le durcissement de la loi sur les manifestations, voté le 11 mars dernier. Les jeunes crient pour la liberté ! Nous sommes tous organisateurs, nous sommes tous responsables. Ils ont seulement demandé la liberté et ils ont donné une leçon de démocratie à tous. Aujourd'hui, Place Neuve, Spartacus est revenu!
Violents affrontements au Printemps Kurde! Des centaines de milliers de kurdes sont descendus mardi 20 mars dans les rues de Kurdistan de Turquie pour célébrer le Newroz, défiant les interdictions du régime AKP. Des centaines de personnes ont été blessées dont 2 députés kurdes et près de 400 autres ont été arrêtées.
Malgré l’interdiction par les autorités de célébrer le Newroz, les kurdes ont manifesté dans une cinquantaine de villes. De violents affrontements ont été éclatés à travers le Kurdistan, notamment à Batman, Nusaybin, Cizre et à Yuksekova, où des dizaines de milliers de kurdes ont réussis à affranchir les barricades dressées par la police du régime répressif.
DES DÉPUTÉS VICTIMES DE LA VIOLENCE POLICIÈRE
A Batman, les policiers ont arrêté au moins 148 personnes dont 42 enfants, et ont attaqué à coup de points le député du parti kurde BDP Ahmet Turk, âgé de 70 ans, qui est également le co-président du Congrès de la société démocratique (DTK). Le député a été hospitalisé, tandis qu’un autre manifestant a été grièvement blessé après avoir été touché à la tête par une grenade de lacrymogène.
A Cizre, dans la province de Sirnak, les forces de l’ordre ont tiré à balles réelles sur une foule de plus de 20 mille manifestants. Quatre personnes, dont deux civils et deux policiers, ont été blessées, et plus de 50 personnes dont l’adjoint au maire de Cizre Mustafa Gören ont été arrêtées.
A Viransehir, dans la province de Urfa, la police est violemment intervenue contre les kurdes qui célébraient le Newroz, arrêtant au moins 25 d’entre eux.
Des scènes de guérilla urbaine se sont jouées dans tous les quartiers de Nusaybin et de Yuksekova, suite aux attaques violentes de la police. Plusieurs personnes ont été blessées et de nombreuses arrestations ont été effectuées.
A Mersin, le député BDP Ertugrul Kurkcu a été tabassé par des policiers.
Parallèlement à la répression, les hackers du régime n’ont pas cessé d’attaquer aux deux agences de presses kurdes, Firat et Dicle, pour empêcher la diffusion d’informations.
A la sortie de l’hôpital de Batman, Ahmet Turk a déclaré : « Aucune force ne peut faire obstacle à notre lutte légitime et nous ne reculerons jamais. Nous Quelque soit le prix, nous sommes prêts à payer. »
Le 18 mars, un million de kurdes avaient célébré le Newroz, le jour de la renaissance et de la résistance, à Diyarbakir malgré les interdictions et mise en garde des autorités, affranchissant les barricades dressées par la police. Un responsable du parti kurde avait été tué à Istanbul par la police qui avait également arrêté au moins 135 personnes, lors d'un rassemblement à l’occasion du Newroz.
Ce soir se trouvaient dans la cour de l’Hôtel de Ville les autorités Cantonale, celles de la Ville de Genève, des Communes, ainsi que les représentants des associations pour, tous ensemble, participer au lancement de la Semaine contre le racisme. Etaient aussi présents, Mme Isabel Rochat (Conseillère d'Etat en charge du Département de la sécurité, police et environnement), Mme Martine Brunschwig Graf (Présidente de la Commission contre le racisme), M. Pierre Maudet (le maire de la Ville de Genève), Thierry Apothéloz (le maire de Vernier), Carole Anne Kast (La maire d'Onex), André Castella, du Bureau de l'intégration des étrangers du canton de Genève ainsi que les représentants des associations de l'intégration des étrangers du canton de Genève et les militants des droits de l’homme.
La Semaine contre le racisme est née en mars 2000 au Québec, sur l’initiative deplusieurs organismes actifs dans le domaine des droits de la personne. Cet évènement d'abord local, organisé autour de la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale qui a lieu le 21 mars de chaque année, a rapidement fait des émules et suscité un intérêt de plus en plus large, au Canada et sur le plan international. Au cours des années, plusieurs régions et villes, notamment francophones, ont rejoint l'initiative. Le canton de Genève s'y est associé une première fois en 2006.
Cette année, c'est une campagne de sensibilisation de grande envergure qui va être lancée, puisque, pour la première fois, elle va réunir les 7 cantons de Suisse latine autour du slogan « La diversité, une valeur suisse ? ».
La lutte contre le racisme et les discriminations est une préoccupation majeure de l'Etat de Genève. Ce dernier, par la réalisation de cette semaine et la mise sur pied d'un centre d'écoute et de conseil aux victimes du racisme souhaite marquer ainsi l'attachement de Genève à sa diversité culturelle et au respect des droits de toutes les populations qui vivent sur son territoire.
La Suisse latine ensemble - campagne intercantonale contre le racisme 2012
La journée internationale contre le racisme c'est pour bientôt !
Depuis 2008, le Bureau de l'intégration des étrangers du canton de Genève a coordonné une semaine d'actions contre le racisme qui a été l'occasion pour de nombreux acteurs associatifs et institutionnels de proposer des activités et de rassembler leur efforts autour de cette date emblématique.
En 2012, le canton de Genève s'est associé aux 5 autres cantons romands et au Tessin, pour réaliser durant le mois de mars une campagne de sensibilisation contre le racisme sur la totalité de la Suisse latine. Sous la devise "La diversité, une valeur Suisse ?", cette campagne proposera des affiches sur la voie publique, des sets de table pour les cafés-restaurants qui souhaitent s'y associer, des cartes postales, un site internet intercantonal, une page Facebook commune et un compte Twitter. L'intégration des réseaux sociaux a été adoptée pour offrir un maximum d'interactivité et de participation au public intéressé et notamment aux jeunes.
En complément de cette campagne, de nombreuses associations proposeront de multiples activités destinées à l'ensemble de la population dans les différents cantons. Vous trouverez les programmes sur le site internet de la semaine ainsi que sur les plateformes des médias sociaux.
Cette campagne romande et tessinoise a été soutenue par le Service de lutte contre le racisme (SLR), organe du Département fédéral de l'intérieur, ainsi que par plusieurs communes des cantons organisateurs.