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Associations - Page 14

  • La police turque a tué 53 fois !

    Sur le chemin de l’Europe, les autorités turques continuent à bafouer les droits humains :

     

    Ces deux dernières années, la police turque a tué 53 fois !

     

     

     

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    Le récent rapport de la Fondation turque des droits de l'homme (TIHV) indique que la torture, les mauvais traitements et les assassinats restent les pratiques quotidiennes de la police turque.

     

    Selon ce rapport, depuis juin 2007 (date de l'adoption d'une loi renforçant les pouvoirs de la police), 53 personnes ont été tuées par la police dont 40 suite à l'usage des armes à feu (lors de manifestations, de descentes dans des maisons ou de non observations de sommation).13 autres ont perdu la vie dans des lieux de détention de la police.

     

    TİHV indique que « selon les normes internationales, les forces de sécurité peuvent recourir aux armes à feu si elles ou d'autres personnes sont en danger de mort. Cependant, avec la modification de la loi sur les devoirs et pouvoir de la police, cette dernière utilise des armes même lorsqu'il n'y a absolument aucune menace. »

     

    416 cas de torture et de mauvais traitements

     

    Dans son rapport précité, la TIHV fait aussi un bilan des victimes de pratiques de la torture et de mauvais traitements dans ce pays selon les informations à sa disposition.

     

    Voici le classement fait par cette organisation.

     

    Passage à tabac : 230 cas

    Insultes : 57 cas

    Gaz lacrymogène : 47 cas

    Menaces : 34 cas

    Eau pressurisée et froide : 11 cas

    Harcèlement verbal : 7 cas

    Menaces de mort : 5 cas

    Menaces de viol : 5 cas

    Violence sur les parties génitales : 4 cas

    Maintien dans un endroit froid et obscur : 3 cas

    Maintien sur les genoux ou sans mouvement : 3 cas

    Privation de nourriture et d'eau : 2 cas

    Viol avec une matraque : 2 cas

    Suffocation : 2 cas

    Maintien nu : 2 cas

    Contrainte à faire des gestes non souhaités : 2 cas

     

    Dans des lieux publics et de détention

     

    Le fait qu'un nombre important de ces cas (168) se soient déroulés dans des lieux publics démontre la banalisation de la pratique de la torture et de mauvais traitement dans ce pays. 109 cas ont eu lieu dans des centres de détention.

     

    La TİHV précise que « lorsqu'on analyse les données et les témoignages, on constate que la police a recours fréquemment à l'usage de la force de manière disproportionnée lors d'arrestations, de contrôles d'identité et de fouille ».

     

    Dans 47 provinces

    Au cours de deux dernières années, 1.605 personnes ont été victimes de violations de leurs droits dans 47 provinces lors de 331 évènements répertoriés. Les provinces suivantes totalisent la majorité de ces événements : Istanbul (109), Izmir (23), Diyarbakır (23), Hakkari (23), Van (16), Ankara (14) et Adana (14).

     

    Selon la TIHV, ces données prouvent que les violations des droits humains sont dues au renforcement des pouvoirs de la police et ne sont pas des cas isolés, mais plutôt des violations systématiques et répandues dans tout le pays.

     

     

     

    Genève le, 21 juin 2009

     

     

    Maison du Peuple de Genève

     

    Demir SÖNMEZ

    www.assmp.org

     

     For English version, please see :

    http://www.bianet.org/english/health/115284-report-53-people-killed-by-police-in-two-years

     

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  • Solidarité avec le peuple tamoul !

     

    Solidarité avec le peuple tamoul !

     

     

    Libéré en 1948 de la colonisation britannique, le nouvel Etat du Sri Lanka accorde à la majorité cingalaise des droits qu’il refuse à la minorité tamoule. Les revendications non-violentes de celle-ci sont ignorées.

     

    En 1983, une vague de massacres chasse de nombreux Tamouls vers les régions où ils sont majoritaires. Par centaines de milliers ils fuient le Sri Lanka. Ils sont aujourd’hui 45 000 en Suisse et un tiers sont devenus suisses sans oublier leur pays d’origine ni leurs proches.

     

    Pour noyer dans le sang l’espoir d’une patrie tamoule, Mahinda Rajapakse, actuel président du Sri-Lanka, a rompu en 2005 les négociations entre les deux parties.

     

    Par intérêt, les grandes puissances ont tourné le dos au peuple tamoul.

     

    Pour cacher ses crimes de guerre, Mahinda Rajapakse a fermé aux médias l’accès aux zones de combat.

     

    Depuis 4 mois, en Angleterre, en Australie, aux Etats-Unis, en France en Suisse et ailleurs dans le monde, l’information a filtré grâce à une mobilisation formidable de la diaspora tamoule. Elle n’a toutefois pu empêcher la tuerie.

     

    Cent enfants tués, samedi 9 mai dans un hôpital. Et des milliers de civils tous les jours.

     

    Mercredi 13 mai, Barack Obama demande au gouvernement sri lankais des mesures urgentes. La mort de civils préoccupe le Conseil de sécurité des

    Nations Unies qui «reconnaît (pourtant) le droit légitime du gouvernement du Sri Lanka de combattre le terrorisme».

     

    Jeudi 14 mai, le CICR annonce «une catastrophe humanitaire inimaginable».

     

    Dimanche 17 mai, dans un bain de sang, le président sri lankais prévoit la fin dela guerre en 48 heures.

     

    Nous avons souvent témoigné notre solidarité à des peuples en lutte. Il n’y a pas de précédent d’une communauté tout entière mobilisée dans nos rues pour éviter un bain de sang qui pourtant se produit.

     

    Tragique pour les Tamouls, cette situation est préoccupante pour nous tou-te-s.

    Qui pourra dire «nous ne savions pas»? Comment, une fois de plus, dire « plus jamais ça »?

     

    SOUTIEN AUX REVENDICATIONS DU FORUM TAMOUL SUISSE :

     

    • reconnaissance du droit des Tamouls à l’autodétermination et lareconnaissance du LTTE comme leur représentant officiel;

     

    • arrêt immédiat des hostilités;

     

    • libre accès des médias, des soins, des organisations humanitaires

    aux zones de guerre;

     

    • liberté d’opinion, d’expression et d’organisation;

     

    • soutien public et soutien matériel des autorités genevoises

    et suisses au peuple tamoul

     

    VIVENT LE TAMIL EELAM ET LE LTTE SON LIBÉRATEUR !

     

    Assemblée publique d’information sur la situation au Sri Lanka.

     

    JEUDI 28 MAI 2009 • 20H. • SALLE SAINT-BONIFACE

     

    (14 avenue du Mail - Plainpalais - Genève)

     

    1er juin 2009, Place des Nations:

     

    Départ d’une marche pour la paix au Sri Lanka de Genève à Berne du

     

    Forum Tamoul Suisse  Manifestation de solidarité

     

     

     

    Org: Forum Tamoul Suisse• ACOR SOS Racisme

    Soutenu par: solidaritéS, United Black Sheep (UBS), Les Socialistes (PSG), Communauté genevoise d’Action Syndicale (CGAS)...

     

    Maison du Peuple de Genève

    Demir SÖNMEZ 

    www.assmp.org

     

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    «J’exprime ouvertement et clairement mes dernières volontés dans cette déclaration à la communauté internationale qui a échoué à stopper le génocide contre les Tamouls vivant dans leur patrie traditionnelle (les provinces du nord et de l’est du Sri Lanka), commis par le gouvernement nationaliste bouddhiste du Sri Lanka, pour réveiller le coeur de la communauté mondiale.

     

    Cette communauté mondiale qu’anime une vision toujours unilatérale, déraisonnable sur les esclaves, les pauvres et les minorités opprimées qui vivent dans de nombreux pays parmi lesquels le Sri Lanka.

     

    Cette approche indifférente, antidémocratique et inhumaine de la communauté internationale et des organisations internationales, parmi lesquelles l’ONU, aide toujours le terrorisme d’Etat qui frappe toujours les minorités sur cette terre, parmi lesquelles les Tamouls du Sri Lanka. Pour

    exposer cette vérité, je ne parviens à trouver de meilleur moyen que de sacrifier ma propre vie, si précieuse, en me brûlant moi-même devant le monde entier.

     

    Je crois que les flammes sur mon corps, sur mon coeur, et sur mon âme, aideront la communauté mondiale à regarder de façon vraiment humaine les grandes souffrances des Tamouls du Sri Lanka. »

     MURUKATHASAN

     2 février 1982

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  • Membres du Congrès National du Kurdistan, Messieurs Remzi Kartal et Eyyup Doru

              Non à l’extradition de

    MM Remzi  KARTAL

    et

    Eyyup DORU

    à la Turquie

     

    A L’OPINION PUBLIQUE

    AUX AUTORITES D’ESPAGNOL, BELGIQUE et FRANCE

    AUX DEPUTES DU PARLEMENT EUROPEEN,

    AUX ORGANISATIONS INTERNATIONALES,

    AUX DEFENSEURS DES DROITS D’HOMME

    ET

    AUX MEDIAS DU MONDE !

     

     

                                                                                                              Genève le , 12 Mai 2009

     

    La Maison du peuple de Genève a été informée de la décision du gouvernement espagnol de poursuivre ce 8 mai la procédure d’extradition de MM  Remzi Kartal et Eyyup Doru, vers la turquie.

     

    Membres du Congrès National du Kurdistan, Messieurs Remzi Kartal et Eyyup Doru sont sous contrôle judiciaire en Espagne. Monsieur Remzi Kartal, membre du Conseil exécutif du KNK, a été, à la demande de la Turquie via l’Interpol, interpellé, le 24 Mars 2009 à Madrid, où il s'était rendu pour participer aux célébrations du Newroz, et, suite à la décision de la Cour, a été mis en garde à vue. Remis en liberté, le 28 mars,  il est assigné à résidence à Madrid où il est toujours sous contrôle judiciaire.



    Le 26 Mars un autre membre de notre Congrès, Monsieur Eyyup Doru, subissait le même sort: arrêté et relâché le même jour, il est assigné à résidence, sous contrôle judiciaire ; obligation lui est faite de se présenter deux fois pas semaine et il lui est interdit de quitter le territoire espagnol. En clair, ces deux membres de notre Congrès sont empêchés arbitrairement par les autorités espagnoles d'accomplir leur mission qui, nous le confirmons, est de nature à favoriser la paix et le processus de réconciliation pour une solution politique à la question kurde, comme toutes les missions de tous les membres du Congrès National du Kurdistan.


    La Turquie abuse clairement de son mandat auprès de l’Interpol pour criminaliser les hommes et les femmes kurdes dont les  activités sont de nature politique. D’après les informations qui nous ont été parvenues, les arrestations de MM. Remzi Kartal et Eyyup Doru n’ont rien avoir avec un contrôle de routine ni avec toutes autres procédures en Espagne. Il faut plutôt en chercher la cause dans le rapprochement entre les autorités espagnoles et turques : les solides relations diplomatiques entre la Turquie et l'Espagne, les contacts personnels et amicaux entre Erdogan et Zapatero montrent que l'arrestation de nos membres n'est rien d'autre qu'un geste de l'Espagne vers la Turquie.

     


    MM. Kartal et Doru, à qui le statut de réfugié politique a été accordé, le premier par la Belgique, et le second par la France, et ce depuis des dizaines d’années, se trouvent, de ce fait, placés sous la protection juridique internationale des conventions des Nations Unies. Le dossier de l'Interpol, qui n'est pas nouveau, avait déjà valu à Monsieur Kartal d'être arrêté en Allemagne, en 2005, et les tribunaux allemands, considérant sans fondement les accusations de la Turquie, avaient prononcé un non lieu et l'avaient libéré immédiatement. Le fait qu'un autre pays, membre de l'Union européenne arrête Monsieur Remzi Kartal avec le même dossier et la même accusation est significative d'une combinaison douteuse visant à protéger des intérêts inavouables de deux gouvernements.

     

    L’Etat turc est bien connu pour pratiquer la torture à grande échelle. Or, nous vous rappelons que l’article 33 alinéa 1 de la Convention de 1951 (et son protocole de 1967) - dont l’application est universelle pour les Etats qui l’ont ratifié et n’admet aucune réserve - stipule qu’« aucun des Etats contractants n’expulsera ou ne refoulera, de quelque manière que ce soit, un réfugié sur les frontières des territoires où leurs vies ou leures libertés seraient menacées en raison de leurs races, de leurs religions, de leurs nationalités, de leurs appartenances à un certain groupe social ou de ses opinions politiques. »

     

    Il en est de même pour l’article 3 alinéa 1 de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants (1984) qui dispose qu’« aucun Etat n’expulsera, ne refoulera, ni n’extradera une personne vers un autre Etat où il y a des motifs sérieux de croire qu’elle risque d’être soumise à la torture. »

    A noter que l’Espagne est partie à ces Conventions. Le gouvernement espagnol doit donc assumer pleinement sa responsabilité internationale et humanitaire : l’extradition de M. Kartal et M.Doru en Turquie signerait leurs arrêts de mort et violerait gravement les Conventions internationales précitées.


    Ni Monsieur Kartal et ni Monsieur Doru ne sont coupables d'aucun crime, si ce n'est, aux yeux de la Turquie, de vouloir poser politiquement la question kurde et d'être la voix des Kurdes dans toutes les plateformes internationales, et même au Parlement de Turquie. Pour la Turquie toutes les personnes politiques kurdes et ceux qui se reconnaissent comme kurde sont coupables.


    Malgré toutes les démarches que nous avons entreprises, depuis le 24 Mars 2009, auprès des autorités espagnoles les priant de bien vouloir fermer ces dossiers qui n'auraient jamais dû être ouverts, le conseil des ministres espagnol a pris la décision, ce vendredi 8 mai, de poursuivre la procédure d’extradition vers la Turquie.

     

    C'est maintenant entre les mains de la justice espagnole. L’Espagne doit respecter les conventions internationales des Nations Unies. Nous appelons l'opinion publique européenne à nous soutenir et à être extrêmement attentive aux décisions qui vont sceller le sort de MM. Remzi Kartal et Eyyup Doru.

     

    Nous vous demandons instamment d’intervenir auprès des autorités compétentes, afin d’empêcher l’extradition de MM KARTAL et DORU vers un pays où les attendent la prison et vraisemblablement la torture.

    Actions : Nous vous prions de bien vouloir écrire aux autorités des

    Espagnols Belgique et France

    Les Mission d’Espagne à Genève Avenue Blanc 53 Case postale 201

    1211 Genève 20 Fax +41 22 / 731 53 70

    mission.spain@ties.itu.int

    Les Mission Belgique à Genève

    Rue de Moillebeau 58 Case postale

    473 ,1211 Genève19

    Tel. +41 22 / 730 40 00

    Fax +41 22 / 734 50 79

    geneva@diplobel.fed.be

    Représentation permanente de la France auprès de l’Office des NationsUnies |Genève

    mission.france@ties.itu.int

    United Nations High Commissioner for Human Rights

    ngochr@ohchr.org

    United Nations High Commissioner for Refugees

    1503@ohchr.org

    Veuillez nous informer de toute action entreprise en citant le code de cet appel dans votre réponse.

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    Demir SÖNMEZ

    www.assmp.org

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