Ce soir à la salle des Assemblées au palais des nations la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste a été organisée par l’office des Nations Unies à Genève, en partenariat avec les missions permanentes d'Israël et de la Suisse auprès de l’offiece des Nations Unies à Genève et avec le soutien du Département de l’instruction publique, de la culture et du sport de la République et canton de Genève.
La Journée internationale de commémoration en mémoire des victimes de l’Holocauste, célébrée chaque année le 27 janvier, marque l'anniversaire de la libération du camp de concentration d'Auschwitz-Birkenau et rend hommage aux millions de victimes du régime nazi.
La soirée de commémoration en mémoire des victimes de l’Holocauste a débute avec un message vidéo du Sécrétaire générale M. Ban Ki-moon.
Message du Secrétaire général
“Durant la Deuxième Guerre mondiale, des millions de personnes qui n’étaient pas conformes à l’idéologie perverse d’Adolf Hitler prônant la supériorité de la race aryenne, Juifs, Roms et Sinti, homosexuels, communistes, malades mentaux et autres, étaient systématiquement persécutées, appréhendées lors d’opérations de ratissage et transportées vers les camps de la mort. Certains étaient assassinés sur le champ, d’autres cruellement torturés jusqu’à la mort. Chaque année, le jour de l’anniversaire de la libération du camp d’Auschwitz-Birkenau, nous célébrons la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’Holocauste afin que ces crimes ne soient jamais oubliés.
Le thème retenu pour cette année: « Sauver des vies durant l’Holocauste: le courage de la compassion » vise à rendre hommage à ceux qui ont risqué leur vie et leur famille pour sauver des Juifs et d’autres d’une mort quasi certaine sous le régime nazi. Les récits de ces sauveteurs diffèrent. Certains ont hébergé les victimes désignées chez eux, d’autres ont conduit des familles en lieu sûr ou les ont aidées à obtenir les documents nécessaires pour s’échapper. Mais tous ont trois points communs: le courage, la compassion et l’autorité morale.
Plusieurs de ces récits ont été élevés au rang d’icône, comme par exemple l’histoire de Raoul Wallenberg, un diplomate suédois qui a sauvé des dizaines de milliers de Juifs à Budapest. Mais l’histoire de nombreux autres n’est connue que de ceux qui ont bénéficié de leurs gestes de bravoure. La célébration de la Journée, cette année, a pour objet d’enrichir les annales de l’histoire, et de donner à ces héros inconnus le respect qu’ils méritent.
Un dossier d’information sur ces sauveteurs a été établi dans le cadre du Programme d’information l’Holocauste et les Nations Unies. Si les actes de génocide illustrent les profondeurs du mal dans lesquelles peuvent sombrer des individus et des sociétés tout entières, les exemples de ces femmes et de ces hommes courageux montrent aussi que l’humanité peut accomplir des choses remarquables, même dans les jours les plus sombres.
En cette Journée internationale, souvenons-nous de tous les innocents qui ont perdu leur vie durant l’Holocauste et inspirons-nous de ceux qui ont eu le courage de la compassion, ces gens ordinaires qui ont pris des mesures extraordinaires pour défendre la dignité humaine. Leur exemple peut nous aider à édifier un monde meilleur aujourd’hui.”
https://www.un.org/french/holocaustremembrance/2013/sg.shtml
Une minute de silence en mémoire des victimes de L’Holocauste.
Déclaration du Directeur génerale de l’office des nations Unies à Genève M. Kasym-Jormat Tokayev, Représentant permanente d'Israël auprès de l'Office des Nations Unies Ambassadeur Monsieur Eviatar Manor et Représentant permanent de la Suisse auprès de l'Office des Nations Unies Ambassadeur Monsieur Alexandre Fasel.
Et Déclaration de Mme Régine Frydman, survivante du ghetto de Varsovie et auteur du livre “J’avais 8 ans dans le ghetto de Varsovie".
La représentation” Troisème nuit de Walpurgis” de Karl Kraus présentée par le Théâtre Saint-Gervais , adaptée et interprétée par M. José Lillo.
Troisième Nuit de Walpurgis, classique de l'analyse de la propagande nazie, écrit pendant l'été 1933, cinq mois après l'arrivée de Hitler au pouvoir en janvier de la même année, est le dernier grand texte de Kraus, "le plus grand satrisite de la langue allemande". Kraus parle des persécutions contre les Juifs, de ségrégation sexuelle, des camps de concentrations, de l'exil, de la torutre et du système faciste. Il avait tout compris de ce qui se préparait, non pas comme un voyant masi comme quelqu'un qui simplement sait regarder.
Photos: Demir SÖNMEZ