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  • Vague d'agressions visant des Arméniennes à Istanbul

    Une association turque de défense des droits humains a dénoncé vendredi dans un rapport une récente vague d'agressions racistes visant des femmes âgées d'origine arménienne dans un quartier à forte population arménienne d'Istanbul.

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    L'Association des droits de l'Homme (IHD) a répertorié ces deux derniers mois cinq cas de violences ou tentatives de violences sur des Arméniennes dans le quartier historique de Samatya, sur la rive européenne de la métropole turque, dont un s'est conclu par la mort de la victime.

    Le 28 novembre, Turfanda Asik, 87 ans, a été attaquée à son domicile et battue par un individu non identifié qui l'a laissée pour morte, rapporte IHD, qui précise qu'aucun bien n'a été dérobé. La vieille femme souffre de fractures au visage et a perdu l'usage d'un oeil.

    Un mois plus tard, Marissa Küçük, 84 ans, a été retrouvée morte dans sa maison. Elle avait été déshabillée, battue et blessée à plusieurs reprises avec un objet coupant par son agresseur, qui là encore n'avait rien volé, indique l'association.

    Le 22 janvier, Sultan Aykar, 80 ans, a été attaquée alors qu'elle rentrait chez elle par un individu portant une cagoule qui l'a frappée au visage. L'assaillant aurait toutefois ôté sa cagoule au moment de prendre la fuite et des témoins décrivent un homme âgé de 30 à 35 ans, dont la police a ensuite dressé un portrait-robot, selon IHD.

    L'association évoque deux autres cas, sans citer l'identité des victimes, une tentative supposée d'enlèvement le 6 janvier et une agression le 23 janvier, à l'heure même où des représentants d'IHD avaient un entretien avec les responsables du commissariat du quartier.

    "Le caractère systématique de ces attaques, les similarités du modus operandi et le fait qu'au moment même de notre visite au commissariat une autre femme arménienne a été agressée, ne laissent pas place au doute sur le fait qu'il s'agisse d'une campagne raciste", commente IHD.

    La communauté arménienne de Turquie compte entre 60.000 et 80.000 membres, vivant pour la plupart à Istanbul, qui déplorent d'être souvent considérés comme des citoyens de seconde zone.

    Les Arméniens de l'empire ottoman, dont la Turquie est l'héritière, ont été les victimes entre 1915 et 1917 de massacres constituant, selon de nombreux pays, un génocide. La Turquie récuse ce terme. (AFP, 25 janv 2013)



  • Manifestation de soutien aux grévistes de la Providence.

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    Ce matin devant la gare de Neuchâtel, plus de 1000 syndicalistes et employés de la santé ont exprimé leur soutien aux grévistes de l'hôpital de la Providence. Les manifestants, venus de toute la Suisse, ont dénoncé la tendance à la privatisation des institutions de santé.

    Ils ont défilé au centre de Neuchâtel avant de se rassembler devant l'Hôtel de Ville. Les grévistes de la Providence exigent le maintien de leur convention collective de travail (CCT) dans le cadre de la reprise de l'établissement par le groupe privé Genolier.


    Les revendications des grévistes et du personnel:

    1. Maintien de la CCT santé 21 pour le personnel de l’hôpital de la Providence

    2.Pas de licenciements

    3. Pas d’externalisations de services

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    Photos: Demir SÖNMEZ

  • Le compte rendu du débat public sur la sécurité , avec les Socialistes la sécurité arrivera à Genève!

    Ce soir le PS cantonal genevois et la section de Vernier ont organisé le premier de ses six débats publics d'ici fin octobre (juste'). Ce premier débat public portait sur le thème de la sécurité. Les quatre candidat-e-s qui briguent le poste de Conseiller/ère d’État ont répondu à toutes les questions des habitant-e-s de Vernier présent-e-s et ont expliqué leurs solutions. Se sont présentés Thierry Apothéloz (conseiller administratif à
     Vernier), Roger Deneys (entrepreneur, député au Grand Conseil), Anne-Emery Torracinta (enseignante, députée au Grand Conseil) et Sandrine Salerno (conseillère administrative en Ville de Genève).

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    Débat public sur la sécurité

    25/01/2013

    Le premier des six débats publics s’est déroulé hier soir à la salle communale des Avanchets. Pour inaugurer cette démarche du débat participatif, c’est le thème de la sécurité qui était au cœur de la discussion entre Thierry Apothéloz, Roger Deneys, Anne Emery-Torracinta et Sandrine Salerno. Car, comme l’a rappelé le Président Romain de Sainte-Marie, « la sécurité est un enjeu socialiste. A l’heure où les inégalités s’accroissent, toutes et tous ont droit à une sécurité égale assurée par l’Etat ».

     

    100 personnes environ se sont déplacées mercredi soir pour écouter les quatre candidat-e-s socialistes à la candidature pour le Conseil d’Etat s’exprimer sur l’un des aspects majeurs de la future campagne : la sécurité. « Nous, socialistes, avons des réponses concrètes à apporter, a affirmé l’actuel Conseiller administratif de Vernier, Thierry Apothéloz. Ce n’est pas l’apanage de la droite. Il est vrai que longtemps le Parti n’a pas empoigné ce thème, or c’est l’une des préoccupations principales des Genevois. A Vernier, nous avons voulu que la police municipale se déplace en vélo ou à pieds, qu’elle soit visible et accessible. Pour répondre au sentiment d’insécurité, nous avons développé un dispositif innovant en médiation sociale, joignable toutes nuits, pour répondre aux plaintes dues à l’incivilité comme le bruit. »

    Pour Thierry Apothéloz comme pour les autres candidats, la police cantonale ne serait pas assez proche de la population. Un constat qu’a développé la députée Anne Emery-Torracinta : « Il faut une police de proximité qui travaille en étroite collaboration et concertation avec les agents municipaux. Une police en sous-effectif qui devrait être allégée des tâches administratives, mais également de tout ce qui est de l’ordre des incivilités. J’ai d’ailleurs proposé une sorte de guichet unique qui s’occuperait des problèmes de bruits, de chicaneries entre voisins. Cela n’a pas de sens d’appeler le 117 pour cela, vu les problèmes de violence auxquels les policiers doivent répondre. Soyons créatif, il n’y a pas qu’une réponse !»

    Ce n’est la Conseillère administrative de la Ville qui la contredira : « Il n’y a pas une solution simple et facile à appliquer, telle une recette. La notion de sécurité est propre à chacun. Une des préoccupation de la population, ce sont les multirécidivistes, dont on entend beaucoup parler ces jours et qui opèrent notamment dans le domaine du deal ou des cambriolages. Aujourd’hui, il y a beaucoup de communication, mais concrètement, c’est une autre histoire. Il ne faut pas oublier que Berne a un rôle à jouer avec les accords de réadmission par exemple. La Conseillère fédérale socialiste a d’ailleurs un discours très ferme. » Et Sandrine Salerno d’insister sur l’importance de la continuité et d’une chaîne qui doit fonctionner à chaque étape : une police proche et efficace, une justice qui a les moyens d’agir et d’enfermer les délinquants.

     

    Un des nombreux points qui fait l’unanimité auprès des quatre candidats : la nécessité d’une nouvelle prison. Ce n’est pas le cas de vidéosurveillance, qui a suscité des débats au sein du PS genevois sans que cela ne soit le cas entre les candidat-e-s à la candidature. Le député Roger Deneys est en faveur d’une utilisation proportionnée. « Les technologies évoluent, je pense qu’on peut les utiliser de manière pragmatique. Il ne faut pas faire croire aux gens que cela va résoudre tous les problèmes. Il faut étudier des lieux où cela est opportun. Il faut absolument régler l’utilisation des images, mais tous les outils sont bons pour diminuer la criminalité ou le sentiment d’insécurité. »

     

    On a longtemps accusé les socialistes d’avoir un malaise avec le sujet de la sécurité. Preuve avec le débat d’hier soir qu’il n’y a plus de tabou : « Je pense que si malaise il y a eu, il vient de notre souci d’avoir des réponses honnêtes, et non simplistes et démagogiques», a résumé Roger Deneys synthétisant ainsi une pensée partagée par les quatre candidat-e-s à la candidature.


    http://www.ps-ge.ch/geneve/Elections-cantonales-2013/Compte-rendu-des-debats-publics/Debat-public-sur-la-securite

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    Photos: Demir SÖNMEZ