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  • Grande manif de l’industrie à Berne: Nous luttons pour des dizaines de milliers d’emplois dans l’industrie.

    Environ 7000 travailleurs d’  industrielle suisse ont afflué samedi après- midi à Berne pour défendre la place industrielle suisse. A l'appel de quatre syndicats(Unia,syndicom, l'Association du personnel de la Confédération (APC) et celui du personnel des transports), ils ont revendiqué pacifiquement un renforcement de la convention collective de travail (CCT).

    La convention collective de l’industrie des machines, des équipements électriques et des métaux (CCT MEM) fait partie des principales CCT de Suisse. Elle expirera fin juin 2013. Les négociations en vue de son renouvellement débuteront en novembre 2012 entre les employeurs et les syndicats.

    Les acquis de la CCT MEM sont soumis à des pressions massives, à commencer par les salaires et la durée du travail, mais également les autres conditions de travail.

    En outre, 10 000 emplois sont menacés, si le Conseil fédéral ne se décide pas à mener enfin une politique industrielle et d’innovation active et si la Banque nationale n’augmente pas le cours plancher à au moins 1.40 franc/euro.

    La manifestation nationale de Berne vise à donner un signal fort :

    • pour une CCT moderne dans l’industrie des machines, des équipements électriques et des métaux;
    • pour des emplois sûrs;
    • pour une place industrielle qui offre des emplois stables et en crée de nouveaux.


    Nous avons besoin de l’industrie.
    L’industrie a besoin de vous !

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    Maison Populaire de Genève

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  • 40% de sans-voix,Genève rate sa réforme !

     

    « 40% de sans-voix…
    Genève rate sa réforme ! »

    de la « Rome du protestantisme » à la « lanterne rouge du civisme »

    Les membres de la campagne ViVRe (Vivre, Voter, Représenter) étaient ce matin au Mur des Réformateurs pour une action visant à rappeler aux électrices et électeurs de Genève ce criant contraste avant la votation du 14 octobre sur le projet de nouvelle Constitution: 

    Les quatre réformateurs du XVIème siècle,

    tous étrangers (3 français et 1 écossais),ont fait de Genève un pôle pionnier d’innovation sociale vers qui les regards du monde se sont tournés.

    La voix de ces 4 étrangers résonne encore à nos oreilles.

    Les quatre-vingts « réformateurs » du XXIème siècle,

    tous suisses par obligation,

    proposent de faire de Genève la lanterne rouge romande et prêchent la résignation au statu quo en matière de droits civiques.

    La voix des 40% de résident-e-s étranger-e-s reste étouffée.

     

    Le 14 octobre, dites NON à un projet qui

    ·       - bafoue les extensions de citoyenneté revendiquées par ViVRe dès juin 2010 avec plus de 5000 signatures

    ·       - prive encore d’expression citoyenne 40% de la population du canton

    ·       - maintient des électeurs et électrices inéligibles jusque dans leur commune suite à un ultime chantage xénophobe

    ·       - manque une occasion historique d’en finir avec l’infra-citoyenneté cantonale de résidents durables

    ·       - fait de Genève une lanterne rouge en Suisse romande en matière de participation civique

    ·       - ridiculise le rôle international et multiculturel dont Genève se glorifie 

    Genève rate donc sa réforme, en privant 40% de la population de droit à la parole !

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    ViVRe-affiche-campagne-non-constitution.jpgMaison Populaire de Genève

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  • Une « guerre scolaire » sous le drapeau de l’islam


    C’est dans une ambiance tendue que 17 millions d’écoliers, collégiens et lycéens ont repris le chemin de l’école ce lundi en Turquie. Appels au boycott et manifestations ont précédé cette rentrée scolaire placée sous le signe de la contestation alors que le gouvernement de Recep Tayyip Erdogan, à la tête du parti AKP (Parti de la justice et du développement, issu de la mouvance islamiste) a fait passer au printemps une série de réformes immédiatement mises en pratique.

    «Ces réformes ont été faites sans consultation avec les enseignants, constate Gülbin, une enseignante de primaire à Istanbul. C’est une pseudo-réforme imposée du haut et destinée à casser le système actuel».

    Parmi les mesures les plus impopulaires se trouve l’abaissement de l’âge obligatoire auquel les enfants doivent débuter l’école. Les enfants doivent désormais commencer en classe préparatoire, dès 5 ans et demi contre 7 ans auparavant.

    De nombreux psychologues turcs expliquent qu’à cet âge, les enfants sont souvent inaptes à l’apprentissage de la lecture. Pour Gülbin, croisée dans une manifestation, cette réforme aurait été possible « si les manuels scolaires avaient été modifiés. Or ce n’est pas le cas, explique-t-elle. Les enfants de 5 ans et demi vont suivre des cours destinés à des élèves de 7 ans ».

    Les syndicats se plaignent aussi d’une hausse insuffisante du nombre de classes et d’enseignants, alors que le nombre d’élèves en cours préparatoires (2,3 millions) a augmenté de 40 %. Certes, 42.000 enseignants ont été nommés mais toutes classes et tous niveaux confondus, alors que des cours facultatifs supplémentaires sont proposés en collège et que la durée totale d’enseignement obligatoire est passée de huit à douze années. Le ministère de l’Education nationale reconnaît un manque de 138.000 professeurs.

    Au sein du parti d’opposition CHP (Parti républicain du peuple, kémaliste), on reproche au gouvernement de vouloir casser le système d’enseignement actuel bâti sur l’héritage d’Atatürk, le père de la République, afin d’embrigader les petites têtes blondes dans un système « religieux » et « coupé de la science ».

    Faire démarrer les enfants plus tôt afin de mieux les assimiler, voilà ce que craint le CHP alors qu’en parallèle est facilité l’accès aux écoles de prédicateurs religieux (imam hatip). Ces établissements, qui avaient été affaiblis par le coup d’Etat dit post-moderne de 1997 et dont est diplômé le Premier ministre Erdogan, sont désormais accessibles dès l’âge de 9 ans, contre 14 auparavant. C’est d’ailleurs dans l’un d’entre eux que le chef de gouvernement a passé sa journée d’hier, louant leur succès et la forte demande.

    Quelque 9 % des collégiens turcs y suivent un enseignement cette année et près de 700 nouveaux imams hatip ont été ouverts, prenant souvent la place d’établissements scolaires classiques et forçant les parents d’élèves à trouver des établissements de rechange en dernière minute.

    Cet accès facilité aux imams hatips s’accompagne dans les collèges classiques d’un nouveau cours facultatif sur la vie du Prophète Mahomet. Les associations alévies (confession souvent associée à l’islam chiite) craignent qu’ils ne deviennent en pratique obligatoires, du fait de la pression imposée sur les musulmans non sunnites.

    « Le gouvernement AKP insiste sur une politique basée sur le slogan “une religion, une identité » au détriment d’une Turquie laïque, démocratique, multiculturelle et multiconfessionnelle », regrette Kemal Bülbül, président de la fédération des alévis bektachis. En février dernier, Recep Tayyip Erdogan avait ouvertement reconnu vouloir « former une jeunesse religieuse ». « La machine est lancée », constate aujourd’hui notre manifestante Gülbin.
    Quant aux Kurdes, ils regardent d’un œil dubitatif les cours de langue kurde, facultatifs et désormais possibles en collège. Manque de profs et de moyens, cette mesure est « de la poudre aux yeux », selon le chef du parti pro-kurde BDP (Parti pour la paix et démocratie) car elle « ne répond pas à la demande des Kurdes pour le droit à l’enseignement dans leur langue maternelle ». 
    (Le Soir, NERBOLLIER, DELPHINE, 18 septembre 2012)