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  • Manifestation de la construction: Une meilleure protection, Unis, nous sommes forts!

    Les syndicats Unia, Syna et SIT ont organisé le 24 septembre à Berne une manifestation de travailleurs de la construction, à laquelle 12'000 personnes ont participé.

     

     

     

    Très combatives, elles ont démontré leur volonté de voir renouvelée leur convention collective de travail, avec des améliorations salariales, une meilleure protection contre les licenciements, contre les licenciements de militants syndicaux, contre les accidents de travail, contre les maladies professionnelles, contre la sous-enchère sociale et salariale et contre la précarisation imposée par les entrepreneurs.

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    Jacques ROBERT, secrétaire national du syndicat Unia et candidat socialiste de Genève à l’élection du Conseil national, le 23 octobre prochain, y a prononcé un discours.

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    Camarades, Vous êtes là !

    Les travailleuses et les travailleurs de la construction sont revenus sur la place fédérale !

    Vous montrez une nouvelle fois, que vous savez vous battre, savez lutter pour améliorer vos conditions de vie et de travail, savez répondre « présent » lorsque l’égoïsme et la cupidité du patronat s’exprime, lorsque la soif de profits non partagés devrait dégrader vos conditions de travail !

    Bravo et merci à vous, travailleuses et travailleurs de la construction, et à vous toutes et tous qui êtes ici pour les appuyer, pour soutenir leur combat, qui est aussi, c’est vrai, celui des salariées et des salariés des autres branches.

    Bonne en Suisse, la situation économique est rendue incertaine, ici et ailleurs, par les comportements irresponsables des spéculateurs, et de tous ceux qui, à droite, les appuient, les soutiennent et les encouragent.

    Les bas salaires stagnent, alors que les plus hauts explosent, sous l’effet de la confiscation des fruits de notre travail par les managers, par les chefs d’entreprises. Et cette injustice, si elle rend la vie difficile à un nombre de plus en plus élevé de familles de travailleurs, a aussi pour effet d’aggraver les crises, en privant de pouvoir d’achat la très grande majorité de la population et en concentrant la fortune dans un très petit nombre de mains privilégiées, qui spéculent.

    Ces faits créent de plus des incertitudes, qui sont mises à profit, ici, dans la construction, par la SSE, pour s’en prendre aux conditions de travail des maçons. La situation économique de la branche est pourtant prospère, avec plutôt trop de travail, et de bonnes perspectives.

    Ce qui n’empêche pas les entrepreneurs, qu’aucun argument ne rebute, même les plus saugrenus, de prétendre ne pas avoir de marge !

    C’est évidemment faux ! Et si un semblant de vérité devait néanmoins exister, il serait dû

    -      à la concurrence à laquelle ils se livrent entre eux. Mais ils sont de très fervents partisans de cette concurrence,
    -      à la pression sur les prix exercée par les promoteurs et les spéculateurs immobiliers. Mais ils sont les meilleurs amis de ces promoteurs et de ces spéculateurs, qu’ils sont d’ailleurs souvent eux-mêmes
    -      aux salaires qu’ils se prennent, avant de calculer la marge, et qui expliquent des niveaux de vie dont aucun de leurs salariés ne peut seulement rêver…

    Il faut donc, et c’est pour ça que nous sommes ici, résister avec détermination contre la volonté de la SSE d’affaiblir la convention collective. Et aussi lutter pour améliorer les conditions de travail et de salaire,

    -      parce que vous en avez besoin
    -      parce que vous le méritez
    -      et parce que c’est possible

    Nous voulons davantage de protection, contre les licenciements, contre les licenciements de militants syndicaux, contre les accidents de travail, contre les maladies professionnelles, contre la sous-enchère sociale et salariale, contre la précarisation imposée par les entrepreneurs, qui de plus en plus cherchent à faire supporter le risque d’entreprise par les salariés, au moment même où ils prélèvent des revenus de plus en plus élevés.

    Nous voulons de meilleurs salaires, pour que celles et ceux qui construisent vraiment ne soient plus les parents pauvres d’un secteur où se réalisent des fortunes considérables.

    Vive la lutte de toutes les travailleuses et de tous les travailleurs 

     

    Pour une meilleure protection, Unis, nous sommes forts

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    Discours Filipa Fazendeiro-Chinarro, secrétaire syndicale à Genève et responsable de la construction

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    Chères et chers Camarades,

    Le chanteur José Afonso avait raison : ce qu’il manque, c’est de donner de l’élan au peuple.
    Depuis des années, les chantiers tournent à plein régime : vous savez à quelle heure vous commencez le travail mais jamais quand il se terminera. Autrement dit, les bénéfices des entrepreneurs ne cessent d’augmenter.

    Les travailleurs de la construction ont toujours plus de stress, avec des rythmes effrénés générant des accidents trop souvent invalidants quand ils ne sont pas mortels. Ils doivent travailler par tous les temps, même quand leur santé est en péril. Voilà pourquoi vos revendications sont justes : IL FAUT PLUS DE PROTECTION !

    Et qu’est-ce que les patrons veulent donner aux travailleurs ? RIEN ! Ils s’en prennent même aux salaires minimums : celui qui ne court pas assez vite n’aurait plus droit au salaire minimum !
    Les patrons veulent même démanteler la protection contre le licenciement en cas de maladie ou d’accident. Et ils remettent même en question la retraite à 60 ans ! ÇA NE VA PAS !

    Vous construisez la Suisse, vous construisez les maisons, les ponts, les routes, les écoles de nos enfants avec des métiers pénibles et difficiles : Voilà pourquoi vous avez besoin de meilleures conditions de travail !

    Nous luttons ensemble dans ce but.

    Aujourd’hui sur la Place Fédérale. Et si nécessaire, demain sur les chantiers.

    José Afonso avait raison Camarades, il avait raison hier et il a encore plus raison aujourd’hui : ce qu’il manque, c’est de donner de l’élan au peuple et aujourd’hui, cet élan est là et il mobilisera le peuple !

    La lutte continue !

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    Discours Pierre-Alain Grosjean Syndicat Syna Responsable du secteur de la construction Pour la Suisse romande
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    Camarades,

    Au nom du syndicat Syna je vous souhaite la bienvenue et vous remercie d’avoir fait le déplacement à Berne
    Après 10 rondes de négociations nous n’avons pas obtenu le moindre résultat positif, ni même un signe de bonne volonté, aucun signal positif de la part de la SSE

    La SSE semble se contenter du statu quo et de prolonger la CN de quelques mois ceci afin de gagner du temps c’est tout simplement incompréhensible.

    La conjoncture actuelle est favorable à la branche de la construction, le secteur de la construction ne connaît pas de crise depuis des années et n’est pas touché par la chute de l’Euro.

    Nous devons nous battre pour le non démantèlement de la convention nationale, il en va de la survie du secteur de la construction et de son avenir.

    Nous sommes déçus de l’attitude de la SSE qui tergiverse afin de gagner du temps au lieu de faire preuve de bonne volonté. Il en va de l’avenir de la  Convention nationale du secteur principal de la construction.

    -       Nous voulons une CONVENTION NATIONALE forte en 2012 et pour les années suivantes.

    -       Nous voulons une CONVENTION NATIONALE  digne pour tous les professionnels
    de la construction


    -       Nous voulons une CONVENTION NATIONALE  qui respecte les droits de travailleurs.

    -       Nous voulons une CONVENTION NATIONALE  qui protège les travailleurs.

    Nous ne voulons pas d’une CONVENTION NATIONALE vide de toute substance

    Vous méritez une convention de travail qui protège tous les travailleurs et non une convention de travail qui fait la part belle aux entreprises qui ne respectent rien.

    Sans une convention nationale forte l’ouverture des marchés à des margoulins ne respectant aucunes règles définies dans la convention nationale est à notre porte.
    Des conséquences désastreuses et graves pour le secteur de la construction sont à redouter  en particulier en matière de salaires, de temps de travail et de protection des travailleurs, il en va de votre profession.

    Nous demandons à la Société des entrepreneurs de bien vouloir nous soumettre des propositions qui vont dans le sens d’une convention nationale renforcée et non le contraire c'est-à-dire faire porter le risque sur les travailleurs du secteur principal de la construction et de ne pas sortir certaines professions liées au secteur principale de cette convention.

    L’avenir du secteur de la construction est en jeu, une bonne convention nationale est égale à une bonne attractivité pour les jeunes et par la même de l’avenir de la branche, les entrepreneurs de la construction doivent en être conscients. Il ne suffit pas de faire de la publicité pour attirer les jeunes, mais il faut leur garantir de bonnes conditions de travail et de bonnes conditions salariales avec une convention nationale solide.

    L’Etat doit également veiller à ce que la convention nationale soit de force obligatoire et sanctionner les auteurs de dumping salarial

    Nous vous remercions d’avoir fait le déplacement à Berne aussi nombreux, c’est la preuve que vous tenez à des conditions de travail dignes et à une convention nationale forte.

    Je vous remercie de votre attention.
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    Lien permanent Catégories : Syndicale
  • Conférence internationale de Genève : C’est à la communauté internationale de réagir maintenant!

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    Peut on considérer la conférence internationale sur le camp d’Achraf qui a eu lieu à Genève jeudi 22 septembre comme un succès? Pourquoi pas? On doit y croire et tout faire pour que ça marche. Ce qu’il faut retenir de cette conférence très médiatisée et largement suivie que la reconnaissance par le HCR des droits des Achrafiens comme demandeurs d’asile ouvre la porte à un épilogue qu’on veut croire positive avec par exemple l’envoi d’observateurs de l’ONU comme garantie à l’application des règles les plus élémentaires aux droits humains.

    Parmi les points évoqués est dont l’importance est primordiale est d’empêcher le gouvernement irakien à renoncer à la fermeture de ce camp à la fin de cette année tant que tous les réfugiés n’ont pas trouvé refuge ailleurs. C’est la seule façon de les protéger du régime iranien qui veut leur perte coûte que coûte.

    Pendant cette conférence plusieurs personnalités ont pris la parole pour condamner l’injustice qui règne sur place ou pour appeler la communauté internationale à prendre ses responsabilités afin d’épargner la population civile d’un éventuel massacre.

    Parmi les intervenants: Maryam Radjavi, Présidente élue de la résistance iranienne, Rudi Giuliani, ancien maire de New York et candidat à la présidentielle de 2008, Edward Rendell, ancien gouverneur de Pennsylvanie (2002 – 2011) et ancien président du parti démocrate (2000), Michael Mukasey, ancien ministre de la justice des Etats-Unis  (2007 – 2009), John Bruton, ancien premier ministre irlandais  (1997 – 2004) et chef de la commission de l’Union européenne aux USA (2004 – 2005), le général américain James Conway, commandant du corps des Marines (2006 – 2010), Louis Freeh directeur du FBI (1993 – 2001), Gunter Verheugen, commissaire européen (1999- 2009) et ancien vice-ministre allemand des Affaires étrangères, Mitchell Rice, chef de la stratégie du développement au Département d’Etat américain (2003 – 2005), et plusieurs parlementaires de pays d’Europe comme Jean-Charles Rielle, Eric Voruz, Eric Barthassat (Suisse), Giorgio Bornacin (Italie), Matthew Offord (Grande-Bretagne) et Rémy Pagani, membre du Conseil administratif de Genève. C’est Maître Nils de Dardel, co-président du Comité suisse pour la défense d’Achraf qui a ouvert la conférence et Eric Sottas, ancien secrétaire général de l’OMCT qui en était le modérateur.

    Succès qui n’attend qu’une application sur place de toutes les revendications émises pendant la soirée!

    Maison Populaire de Genève

    www.assmp.org


    Interview de Monsieur AFCHINE ALAVI, Commission des Affaires Etrangères

     


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    http://www.tsr.ch/video/info/#id=3413190

  • Open letter to German President: Please do not mince words:

    We transfer this important open letter to you.

    Your Sincerely

    People's House of Geneva

    www.assmp.org

     

     

     

    Open letter to German President: Please do not mince words: Demand that the Turkish president take a clear stand for the rights of Kurds and Christians in Turkey

     


    Society for Threatened Peoples


    Open letter to President Christian Wulff

     
     
    Göttingen, September 16, 2011

     
     
    Please do not mince words: Demand that the Turkish president take a clear stand for the rights of Kurds and Christians in Turkey


     
    Dear Mr. President,

     
     
    On Monday, you will be receiving President Abdullah Gül of the Republic of Turkey. In the name of the Society for Threatened Peoples, as well as in the name of 800,000 Kurds and 100,000 Christians from Turkey who are living in Germany, I urge you to not only exchange pleasantries, but also to speak up clearly on the human rights situation of the Kurds and Christians in Turkey. We appeal to you urgently to ask the honored guest from Ankara to take a stronger stand for a peaceful and democratic solution to the Kurdish question, which has gone unsolved since the founding of the Republic of Turkey.

     
     
    While President Gül is visiting Germany, the Turkish air force and ground troops are cracking down as harshly as ever on the Kurdish civilian population in Turkey and in Iraq. Think of just one tragic case, that of the Iraqi-Kurdish Hasan family who were attempting to flee to safety in two cars near the village of Golle on the Iran–Iraq border, when they were wiped out by a Turkish air strike: Hasan Mustafa Hasan (father), Mer Haci Mam (mother), Rezan Hussein Mustafa (34 years old), Oskar Hussein (10 years old), Sonya Shemal Hasan (4 years old), Solin Shemal Hasan (6 months old) and Zana Hussein Mustafa (11 years old).

     
     
    The battle against the banned Kurdish rebel organization, PKK, and their attacks on Turkish security forces, must finally be rejected as the reason for the continuing armed conflict with the more than 15 million Kurds in Turkey. An end to the violence on both sides cannot be put off any longer. This conflict, which in the course of more than 27 years has claimed the lives of at least 45,000 Kurds and Turks, cannot be won by either side – neither the Turkish military nor the PKK.

     
     
    The fate of some 17,000 Kurds, abducted and murdered during the civil war in the Southeastern Anatolia Region, still has not been investigated. Not until recently were the eyewitness reports evaluated, and already 120 mass graves containing the bodies of more than 1,500 people have been found. They show the brutality and the war crimes against the Kurdish population by the Turkish army and police. For more than ten years the Saturday Mothers and the Peace Mothers, human rights movements and  relatives' organizations, have faced extremely difficult conditions in the struggle for clarification of murders by the Turkish army in the regions of Siirt, Bitlis, Diyarbakir, Van, Batman, Hakkari, Bingöl, Sirnak, Mardin, Elazig, Agri, Dersim, Igdir and Antep.

     
     
    The so-called "KCK trial," too, going on since October 2010 in Turkey, is a political and judicial outrage. It is the largest mass trial since the military coup in Turkey in 1980 against Kurdish politicians, members of parliament, mayors, journalists and human rights activists, and thus is directed against the entire Kurdish civil society. Since the beginning of a wave of arrests in April 2009, some 2000 Kurds have been jailed in Turkish prisons – for example, solely because they took part in a demonstration, gave a speech or pursued their work as journalists. For many, the progress of this mass trial is a measure of the Turkish state's willingness to seek a peaceful solution to the Kurdish question. The Turkish judiciary has already taken a stance: the defendants were forbidden to speak Kurdish in the courtroom.

     
     
    The 100,000 Christian Assyro-Aramaeans living in Germany are also counting on you, Mr. President. Please ask President Gül to make sure the land rights of the Mor Gabriel monastery are ensured. The trial, which is being conducted as an attempt to strip Mor Gabriel of the majority of its property, must be called off now. This monastery is the focal point for the Syrian-Orthodox Christians remaining in Turkey. All religious and ethnic discrimination against Christians in Turkey must finally be stopped.

      
     

    Cordially,

     
    Tilman Zülch, President, Society for Threatened Peoples International

     
     

    Translated by Elizabeth Crawford
    Für Menschenrechte. Weltweit.
    Gesellschaft für bedrohte Völker / Society for Threatened Peoples
    P.O. Box 20 24 - D-37010 Göttingen/Germany
    Nahostreferat/ Middle East Desk
    Dr. Kamal Sido - Tel: +49 (0) 551 49906-18 - Fax: +49 (0) 551 58028
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