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  • Si je suis réélue au Conseil des Etats...par Mme Liliane Maury Pasquier


    La candidate socialiste  Liliane Maury Pasquier répond à la question que j’ai posée aux candidats des élections du 23 octobre prochain sur le chômage et la pauvreté :

    "Que ferez-vous si vous êtes élu-e au Conseil national/Conseil des Etats contre le chômage (plus de 165’000 en juin 2011 dont plus de 12’000 à Genève) et contre la pauvreté en Suisse (10 % de la population selon Caritas Suisse) ?"

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    Réponse de Liliane Maury Pasquier :

    Si je suis réélue au Conseil des Etats, je poursuivrai mon action pour défendre les personnes touchées par le chômage et/ou la pauvreté et pour prévenir ces phénomènes.

    · CHÔMAGE

    Au cours de cette législature, je me suis engagée pour une assurance-chômage solide, qui offre aux personnes perdant leur emploi une vraie protection sociale et qui leur ouvre un vrai chemin vers la réinsertion. Au sein de la commission de la sécurité sociale, j’ai tenté de modifier la nouvelle Loi sur l’assurance-chômage, en prônant une hausse des recettes plutôt que des coupes aveugles sur le dos des personnes les plus touchées par le chômage. Je continuerai, entre autres, de m’engager pour le déplafonnement des cotisations à l’assurance-chômage. A l’heure actuelle, en effet, la part  de salaire au-dessus de 126'000 francs est exemptée de cotisation ! Sans ce plafond, l’assurance aurait 600 millions de recettes en plus. Un chiffre qui correspond aux économies faites sur le dos des personnes au chômage dans la dernière révision…

    Le partage du travail (notamment grâce à une diminution du temps de travail, comme celle demandée par l’initiative « six semaines de vacances pour tous », que j’ai soutenue aux Etats), la création d’emplois (dans laquelle l’Etat a un rôle actif à jouer, par exemple en soutenant le développement des technologies vertes) et l’amélioration de la protection des salarié-e-s (notamment des femmes enceintes) font aussi partie de mes combats. Par ailleurs, en tant que membre de la commission de la formation, je travaille et continuerai de travailler pour que la formation soit dotée d’assez de moyens et se donne pour objectif de réaliser l’égalité des chances, comme je l’ai fait dans le cadre de la loi sur l’aide aux hautes écoles.


    · PAUVRETE

    Je soutiendrai la revendication d’une augmentation des salaires bas et moyens, l’exigence d’un salaire minimum et celle d’une certaine équité salariale (grâce, notamment, à l’initiative 1 :12). J’ai eu l’occasion d’interpeller le Conseil fédéral sur la situation des indépendant-e-s non médecins : leurs tarifs immobiles depuis 15 ans ne suffisent souvent plus à leur garantir un revenu suffisant.


    Pour soutenir le pouvoir d’achat, il faut bien sûr freiner la hausse des primes d’assurance-maladie et des autres formes de participation financière des assuré-e-s. C’est dans ce sens que je travaille à la commission de la santé. Je suis intervenue à plusieurs reprises au Conseil des Etats pour que les réserves excessives des assureurs-maladie soient entièrement redistribuées aux assuré-e-s de cantons comme Genève. La situation n’étant pas réglée de façon satisfaisante, il faudra revenir à la charge. J’ai aussi demandé la fixation d’un seuil maximal pour les réserves des caisses et davantage de transparence dans leur comptabilité. Je soutiendrai bien sûr l’initiative populaire pour la transparence de l’assurance-maladie et celle pour la caisse publique, qui permettent toutes deux d’affecter les primes aux prestations de l’assurance de base avec, à la clé, des primes plus justes et plus supportables. Je suis aussi intervenue, et j’interviendrai encore pour que les primes d’assurance-maladie des familles soient allégées.

    A la commission de la sécurité sociale, j’ai œuvré pour que les allocations familiales soient octroyées à tous les enfants qui y ont droit, donc aussi aux enfants d’indépendant-e-s. J’ai aussi demandé qu’elles soient toujours versées aux personnes qui vivent avec l’enfant, dans l’intérêt bien compris des familles monoparentales. Je soutiendrai toute proposition de renforcement de ces allocations et d’augmentation de leur montant minimal. Sans oublier les prestations complémentaires pour familles dans le besoin et toute autre mesure en faveur d’une vraie politique familiale.

    Comme le chômage, les risques de l’existence (l’âge, le handicap, la maladie) ne doivent pas entraîner, comme une double peine, la précarité. C’est pourquoi je me suis battue et me battrai encore :

    -      pour une retraite flexible et sociale, et pour que des moyens d’existence suffisants soient assurés aux couples dont l’un-e des partenaires vit en EMS ;

    -      contre le démantèlement de l’AI (dont le second volet de la 6ème révision reste à traiter) ;

    -      pour qu’un congé rémunéré d’une durée suffisante soit accordé aux parents d’enfants gravement malades ou de nouveau-nés hospitalisés.


    Liliane Maury Pasquier, conseillère aux Etats

     

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    Liliane Maury Pasquier, conseillère aux Etats

    http://www.maurypasquier.ch/index.php

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  • Apéro de la rentrée: Les socialistes se mobilisent pour une société pour toutes et tous, sans privilèges!

    Dans un lieu particulièrement chaleureux, l'Espace solidaire aux Pâquis, les membres du PS genevois se sont réunis pour fêter la rentrée et le début de la campagne pour les élections fédérales 2011. Après un verre de l'amitié, nous avons écouté les interventions de René Longet qui nous a rappelé l'importance de mouiller sa chemise pour faire avancer la société dans le sens où on le souhaite. Nous avons aussi pu profiter de la recette aux cinq ingrédients pour une campagne réussie donnée par Christian Brunier et Liliane Maury Pasquier a rappelé la juste place que devait occuper l'argent dans nos vies. Après cette partie "officielle" et un bon repas, les membres ont poursuivi la fête en dansant grâce au talent de Sébastien et Sylvie.



    Voilà de quoi recharger les batteries après les élections municipales et se lancer en campagne avec nos candidat-e-s Liliane Maury Pasquier, Carlo Sommaruga, Maria Roth-Bernasconi, Manuel Tornare, Valérie Boillat, Loly Bolay, Jacques Robert, Christine Serdaly-Morgan, Eric Peytremann et Françoise Joliat pour militer pour une société pour toutes et tous, sans privilèges! Comme nous le défendons dans nos initiatives sur la caisse maladie publique et le salaire minimum.

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  • Si je suis élue au Conseil national...par Mme Maria Roth-Bernasconi

    Si je suis élue au Conseil national...par Mme Maria Roth-Bernasconi


    La candidate socialiste  Maria Roth-Bernasconi répond à la question que j’ai posée aux candidats des élections du 23 octobre prochain sur le chômage et la pauvreté :


    "Que ferez-vous si vous êtes élu-e au Conseil national/Conseil des Etats contre le chômage (plus de 165’000 en juin 2011 dont plus de 12’000 à Genève) et contre la pauvreté en Suisse (10 % de la population selon Caritas Suisse) ?"

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    Réponse de Maria Roth-Bernasconi :

    Si je suis réélue au Conseil national, je continuerai d’agir contre le chômage et la pauvreté en Suisse en soutenant la régulation de l’économie, le développement de la formation pour toutes et tous et le renforcement de la sécurité sociale. Etant donné que le taux de chômage et le risque de pauvreté sont tous deux plus élevés chez les femmes, je continuerai de mettre l’accent, dans chacun de ces domaines, sur l’égalité entre femmes et hommes.

    ECONOMIE. Il nous faut réformer en profondeur un système néolibéral qui chosifie le « capital humain », l’exploite et le jette au besoin, générant ainsi l’exclusion et des inégalités croissantes. En tant que présidente de la commission de gestion du Conseil national, j’ai chapeauté l’enquête sur l’affaire UBS et la crise financière, une crise qui a prouvé la folie et l’inaptitude du système. Au lieu de voler au secours des « big » banques à grand renfort de deniers des contribuables et sans aucune contrepartie, l’Etat doit imposer de vraies règles au monde financier (taxation de la spéculation, notamment) et économique. C’est ainsi qu’en 2008, j’ai proposé d’instaurer un quota de 30% de femmes (ou d’hommes) dans les conseils d’administration des entreprises cotées en bourse et de celles dont la Confédération détient des parts. Car les études le prouvent : les femmes ont une approche plus durable du maniement financier.

    Dans le champ de l’activité économique, je me suis engagée et continuerai de le faire pour favoriser
    la réduction du temps de travail et encourager le temps partiel (sans discrimination sociale et y compris pour les hautes cadres) : une façon de partager le travail, qui doit aller de pair avec de meilleurs salaires (sauf pour les hauts managers, cf. initiative 1 :12 !). Les gains de productivité réalisés ces dernières décennies y donnent largement droit ! Je soutiens donc l’instauration d’un salaire minimum, qui concerne particulièrement les femmes : en Suisse, une femme sur 5 qui travaille à plein temps gagne à peine 3000 francs par mois. Dans le contexte de la crise actuelle, la Confédération doit aider les seules entreprises qui s’engagent à ne pas licencier et à ne pas baisser les salaires, et soutenir particulièrement des secteurs créateurs d’emplois et d’une plus-value collective (économie sociale et solidaire, Cleantech, secteur du « Care »). Je poursuivrai aussi mon action pour concrétiser, enfin, l’égalité salariale, mais aussi pour évaluer et reconnaître la valeur des tâches familiales et domestiques. Enfin, je poursuivrai mon combat contre la discrimination au travail des personnes invalides psychiques (je suis aussi présidente de l’antenne romande de Pro Mente Sana), et continuerai de soutenir tout renforcement de la protection contre le licenciement et des droits syndicaux des travailleurs et travailleuses (j’ai un passé et un avenir professionnel dans le monde syndical !).

    FORMATION. Le manque de formation est la principale cause de chômage et de précarité. Dans le contexte de la révision de la loi sur l’assurance-chômage, qui réduit les prestations accordées aux jeunes de moins de 25 ans, j’ai demandé au Conseil fédéral s’il prévoyait de prendre des mesures pour augmenter le taux de diplômé-e-s du secondaire II, notamment pour encourager la formation des jeunes femmes issues de la migration. Je suis précédemment intervenue en faveur de la promotion de l’apprentissage pour les personnes migrantes, et pour encourager la réflexion sur l’accès des femmes à la formation continue. Je continuerai d’agir pour une école qui offre une vraie égalité des chances (je me suis ainsi opposée au soi-disant « libre » choix entre école privée et publique, et préside l’association Education et accueil pour le développement de l’encadrement parascolaire), pour la promotion de l’apprentissage pour toutes et tous (j’ai été responsable romande du Projet 16+ pour des places d’apprentissage) et pour que de vraies perspectives de formation continue soient offertes aussi aux personnes peu qualifiées. Par exemple, grâce à la création d’un fonds national prenant en charge les coûts de formation et la perte de salaire en cas de formation au long cours, finançable par le déplafonnement des cotisations salariales dans l’assurance-chômage.

    POLITIQUE SOCIALE. Je me suis engagée et continuerai de le faire pour l’harmonisation cantonale des prestations sociales. Partout en Suisse, l’aide sociale devrait être non remboursable –comme à Genève- pour les personnes en fin de droit, et des alternatives à l’aide sociale devraient être prévues. La coordination entre les différents intervenants étatiques et les autres acteurs de la lutte contre la pauvreté devrait être améliorée. Je soutiens aussi la création d’une caisse publique d’assurance-maladie pour des primes plus justes et plus supportables, et donc une augmentation du pouvoir d’achat. Je lutte et lutterai encore pour maintenir une solide assurance invalidité, pour une AVS forte, flexible et sociale sans relèvement de l’âge de la retraite. Et je continuerai de soutenir toutes les mesures de politique familiale qui permettent de lutter contre la pauvreté des femmes et des familles en favorisant la conciliation des vies familiale et professionnelle (développement de l’accueil extrafamilial, des congés parentaux etc.), en leur accordant une aide financière (renforcement des allocations familiales, prestations complémentaires pour familles au niveau fédéral, législation fédérale sur l’avance et le recouvrement des pensions alimentaires pour les familles monoparentales) et en améliorant les conditions cadre (logements abordables, service public fort, fiscalité équitable et plus favorable aux familles).

     

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    Maria Roth-Bernasconi, conseillère nationale

     

     

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