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  • Stand/action "Sortons du Nucléaire,Election Conseil National et d'un magistrat à la Cour des comptes"

     

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    Le 18 septembre, votez DANIEL DEVAUD à la Cour des comptes !

    Le 18 septembre, les Genevois·e·s éliront un nouveau magistrat à la Cour des Comptes.

    Une institution au service des citoyen·ne·s

    La Cour des comptes surveille le fonctionnement des collectivités publiques et garantit au citoyen que l’argent du contribuable est bien employé, conformément aux lois, sans passe-droits ni jeux d’influence.

    Daniel Devaud: intégrité, compétence, indépendance

    Ancien secrétaire-adjoint du Département de l’économie, Daniel Devaud n’a pas hésité à mettre en jeu son poste. Il s’est battu pour le respect de la loi, contre son chef qui prenait des libertés avec la Lex Furgler réglementant les acquisitions d’immeubles par des étrangers.

    Elu magistrat du pouvoir judiciaire en 1996, Daniel Devaud a instruit nombr
    e d’affaires financières complexes et dossiers sensibles de corruption publique : détournement d’avion, sang contaminé, gouvernement d’une république d’Asie Centrale, d’un pays d’Afrique, de la famille Bhutto, etc. Il a aussi mené des enquêtes concernant d’importantes affaires d’escroquerie internationale et a été l’un des premiers magistrats chargé du dossier de la Banque Cantonale Genevoise.

    Un juge impartial pour barrer la route à l’UDC

    Cette élection impose un choix clair. D’un côté, un politicien de la droite dure au profil sectaire, qui affiche sa volonté d’instrumentaliser la Cour des comptes afin de démanteler l’Etat social, avec pour conséquence un renforcement des inégalités. De l’autre côté, Daniel Devaud, actuel juge à la Cour de justice, dont le parcours exemplaire témoigne de son attachement à un Etat efficace, impartial, au service de chacun·e
    .


    Un Etat social pour plus de justice

    Une bonne utilisation des deniers publics permet d’améliorer les prestations de l’Etat. Un démantèlement de celui-ci livre la population à la loi du plus fort et creuse encore les inégalités.

    Face à la crise, il est plus que jamais essentiel de garantir les prestations de l’Etat et des services publics. C’est essentiel pour défendre une vraie égalité des chances pour chacun·e.

    Dans une perspective républicaine, nous soutenons un Etat au service de toutes et de tous, guidé par les valeurs humanistes de responsabilité et de solidarité.

     

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    Maison Populaire de Genève
    www.assmp.org

     

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  • A Morges hier, le Président des socialistes prédit la victoire à ses troupes!

     

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    Pour plus informations : http://christianbrunier.blog.tdg.ch/archive/2011/09/04/les-socialistes-romand-e-s-mobilise-e-s-contre-la-hausse-des.html <http://christianbrunier.blog.tdg.ch/archive/2011/09/04/les-socialistes-romand-e-s-mobilise-e-s-contre-la-hausse-des.html>

     

     

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  • Droits des minorités : La Turquie fait profil bas.

    Ne nous y trompons pas. Si la Turquie envisage de restituer des biens ayant appartenus aux minorités, ce n’est pas par un brusque désir de justice mais sur injonction de la Cour européenne des Droits de l’Homme et à la demande du Congrès américain.

    La restitution ne porte que sur les confiscations effectuées après 1936. Concernant plus particulièrement les Arméniens, au lendemain du génocide, d’abord l’empire ottoman puis la république turque qui lui a succédé, ont confisqué les biens et les propriétés des victimes, déportées et massacrées.

    Atatürk avait mis en place tout un ensemble de mesures et de lois concernant les Arméniens, lesquelles sont toujours en vigueur. Celles-ci interdisaient aux réfugiés arméniens originaires de Turquie de retourner dans leur village ou leur ville d’origine.

    - La loi du 20 avril 1922 prévoit la confiscation en Cilicie de tous les biens appartenant aux personnes qui avaient ‘quitté’ la région ;


    - La loi du 25 avril 1923 étend la confiscation à tous les Arméniens, quels que soient les motifs ou la date de leur départ du pays ;

    - La loi de septembre 1923, article 2, interdit le retour des Arméniens en Cilicie et dans les provinces de l’Est (Arménie Occidentale) ;


    - La loi du 23 mai 1927 exclue de la nationalité turque tous ceux qui, lors de la guerre de l’indépendance, n’y ont pas pris part ou qui sont restés à l’étranger entre le 24 juillet 1923 (Traité de Lausanne) et la date de la promulgation de cette loi.

    Si l’on ajoute à ces lois scélérates, les obligations de la Turquie envers ses minorités non musulmanes, souvent non respectées, il est clair que le geste d’Erdogan n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan des réparations dues au peuple arménien.

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    "Si la Turquie aspire à avoir ‘zéro problème avec les voisins’, comme a déclaré le ministre des Affaires étrangères, ne doit-elle pas suivre une politique similaire sur le plan intérieur ? Après des changements extraordinaires dans la dernière décennie, il y a des signes indiquant que la Turquie pourrait aller dans ce sens."

    "Dans une étape qui commence à annuler des décennies de discrimination, Ankara envisage de restituer des centaines d’écoles, d’hôpitaux, d’orphelinats et d’autres propriétés saisies aux minorités depuis 1936. Certains de ces confiscations ont été de peu d’importance, mais d’autres faisaient partie de campagnes orchestrées contre les communautés minoritaires, grecque, arménienne et juive. Beaucoup plus que l’utilité pour ces communautés, c’est le symbolisme qui est inestimable," lit-on dans l’éditorial du ‘The National’.

    Erdogan40_mediumSelon un décret publié au Journal officiel turc ce week-end, le gouvernement turc va restituer les biens confisqués depuis 1936, aux Arméniens et aux autres minorités religieuses, en réponse aux préoccupations de l’Union européenne sur le traitement des minorités dans le pays candidat à l’UE.

    La décision a été annoncée par le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan aux représentants des communautés chrétienne et juive à Istanbul dimanche soir, au diner célébrant la fin du Ramadan : "L’époque où l’un de nos citoyens était opprimé à cause de sa religion, de son origine ethnique ou de son mode de vie, est finie," a déclaré Erdogan.

    "Les mots seuls ne pourront pas guérir les blessures ethniques et religieuses de la Turquie, mais c’est un début. L’histoire de la Turquie est remplie de crimes contre les groupes minoritaires, réprimés par les gouvernements laïc par peur du sectarisme. Les litiges sur les propriétés étaient juste un chapitre qui devait être fermé, en grande partie à cause de la pression de l’UE. Mais toute discussion sur les communautés minoritaires de Turquie doit désormais impliquer les Kurdes, qui représentent près de 20% de la population. Lorsque la république a été fondée, une loi interdisait tout ce qui avait trait aux Kurdes : langue, vêtements ou culture – des méthodes absurdement répressives qui n’ont été que partiellement assouplies ces dernières années," poursuit l’article.

    Et d’indiquer que tout l’honneur en revient à M. Erdogan qui a reconnu la maltraitance historique des Kurdes, qui prône la détente avec l’Etat kurde d’Irak et a assoupli les restrictions sur les émissions en langue kurde et les règles d’éducation.

    "On a besoin de plus. Il y a eu une recrudescence de la violence entre les forces de sécurité et les groupes rebelles du PKK, provoquant des appels renouvelés pour une répression contre les partis politiques et la société civile kurdes. Des pourparlers secrets entre Ankara et le leader emprisonné du PKK Abdullah Ocalan, ont produit peu d’effets. Sur certaines promesses, M. Erdogan a fait marche arrière. Même Ocalan semble avoir réalisé que les militants du PKK ne pourront jamais représenter les 14 millions de Kurdes. Il est grand temps que le terrorisme soit traité séparément des droits des minorités. Pour les minorités historiquement marginalisées, la restauration légitime de leur propriété n’est qu’une étape. Attendons de voir ce qui vient après," conclut l’article.

    La Turquie a confisqué pour des milliards de dollars des biens appartenant à des fondations arméniennes et grecques. La Cour européenne des Droits de l’Homme a jugé que ces saisies étaient illégales.

    Certaines des propriétés saisies étaient des hôpitaux, des écoles et des cimetières. Dans le cas des propriétés qui ont été vendues à des tiers, les fondations religieuses seront payées à la valeur marchande, par le Trésor turc.

    Les experts pensent que sur les 2.000 églises de la communauté arménienne avant 1915, moins de 40 sont en activité aujourd’hui.

    La plupart des chrétiens avaient fui la Turquie lors de la Première Guerre mondiale et de la Guerre d’Indépendance qui a suivi. 1,5 millions d’Arméniens ont péri dans le premier génocide du XX siècle, et autant de Grecs furent déplacés dans le cadre d’un échange de population.

    Le traité de Lausanne de 1923 avec les puissances occidentales permet en principe aux communautés non musulmanes d’Istanbul de conserver certains droits spécifiques comme l’éducation ou la propriété.

    Le président de l’ANCA, Ken Hachikian a déclaré : "Le décret de M. Erdogan, est clairement motivé par la décision du Congrès sur la répression de la Turquie envers de sa minorité chrétienne et celle de la Cour européenne des droits de l’homme. Moins de 1% des églises et des propriétés de l’église confisquées pendant le génocide arménien et les décennies qui ont suivi, seront restituées. Quatre-vingt seize ans après le génocide perpétré contre les Arméniens, les Grecs et les Syriaques, ce décret est un écran de fumée pour échapper aux conséquences beaucoup plus large de ces actes brutaux. L’ANCA va s’assurer auprès des institutions américaines que le gouvernement turc se réconcilie effectivement avec son passé brutal, respecte la liberté religieuse des survivants des communautés chrétiennes et restitue le fruit de son crime

     

    Traduction Gérard Merdjanian - commentaires

    http://eafjd.eu/spip.php?breve2890